Mémoire MSTCF - Voloriration D'une Banque
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LA VALORISATION DUNE BANQUE DANS LE CADRE DUNE OUVERTURE DU CAPITAL A DE NOUVEAUX ACTIONNAIRES
Prsent par GUI Olivier-Martial 20me promotion 2005-2007
LA VALORISATION DUNE BANQUE DANS LE CADRE DUNE OUVERTURE DU CAPITAL A DE NOUVEAUX ACTIONNAIRES
Prsent par GUI Olivier-Martial 20me promotion 2005-2007
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REMERCIEMENTS
Nous tenons exprimer notre reconnaissance toutes les personnes qui, par leur concours, ont contribu la ralisation de ce mmoire. Ainsi, nous voudrions remercier : notre Directeur de filire, le Docteur ADOUKO Bernadin ; notre Directeur de mmoire, le Docteur AHOUNOUD Bni, qui, malgr ses nombreuses charges, a fait preuve dune disponibilit et dune patience exceptionnelles pour lencadrement pdagogique de ce mmoire ; Monsieur Serge Tidiane DIOP, Managing Director de Africa Link Capital, pour avoir autoris notre stage dans le Cabinet ; Monsieur Claude Isaac DE et Madame Marila ADIGO, Managers Africa Link Capital, pour leur encadrement durant la rdaction de ce mmoire ; tout le personnel de Africa Link Capital pour leur accueil et leur collaboration ; mon pouse, Marcy Karen et mes enfants Marie-Odlia Karen, Olivier MarcEmmanuel et Marie-Olivia Kristy ; tous les enseignants rencontrs durant notre parcours scolaire et universitaire, plus particulirement ceux de la MSTCF ; et tous nos amis de la 20ime promotion MSTCF.
Le chemin aura t long, parfois difficile et pourtant si souvent exaltant, les mots ne suffiraient pas tmoigner de ma reconnaissance envers vous qui nous avez accompagn et soutenu durant ces annes. Nous souhaitons pourtant vous dire ici combien votre apport a t dterminant. Que Dieu vous le rende au centuple.
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REMERCIEMENTS ............................................................................................................ I TABLEAUX ......................................................................................................................... 2 SIGLES ET ABBREVIATIONS ........................................................................................ 3 AVANT-PROPOS............................................................................................................... 4 RESUME .............................................................................................................................. 5 INTRODUCTION .............................................................................................................. 6 PARTIE 1 : APPROCHE DES DIFFERENTES METHODES DE VALORISATION DES ENTREPRISES DU SECTEUR BANCAIRE ........................................................... 8
CHAPITRE 1. CHAPITRE 2. CHAPITRE 3. APPROCHE ACTUARIELLE .................................................................................................. 9 APPROCHE ANALOGIQUE ................................................................................................ 13 APPROCHE PATRIMONIALE ............................................................................................. 16
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................... 27 ANNEXES .......................................................................................................................... 28 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 31 TABLE DES MATIERES ................................................................................................. 32
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TABLEAUX
Dtermination des Cash Flow to Equity ......................................................................... 10 Bilan de la banque XYZ .................................................................................................. 12 Performances prvisionnelles 2010-2018 de la banque ABC..................................... 22 Dtermination du Beta du secteur bancaire ................................................................ 23
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SIGLES ET ABBREVIATIONS
ALC BFE CMPC COFACE DCF DDM FRBG MEDAF MSTCF PBR PER PNB UEMOA UMOA WEV : : : : : : : : : : : : : : : Africa Link Capital Besoin de Financement d'Exploitation Cot Moyen Pondr du Capital Compagnie Franaise dAssurance pour le Commerce Extrieur Discounted Cash Flow Dividend Discounted Model Fonds pour Risques Bancaires Gnraux Modle d'Evaluation Des Actif Financiers Matrise des Sciences et Techniques Comptables et Financires Price to Book Ratio Price Earning Ratio Produit Net Bancaire Union Economique et Montaire Ouest-Africaine Union Montaire Ouest-Africaine Warranted Equity Value
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AVANT-PROPOS
La Matrise des Sciences et Techniques Comptables et Financires (MSTCF) de lUniversit de Cocody-Abidjan est un diplme de second cycle universitaire spcialis en techniques comptables et en contrle de gestion. Cre en 1986, en partenariat avec lUniversit de PARIS XII VAL DE MARNE, la MSTCF est la premire filire professionnalise de lUnit de Formation et de Recherche de Sciences Economiques et de Gestion (UFR-SEG) de lUniversit de Cocody et forme des cadres comptables et financiers. La MSTCF permet dobtenir, par quivalence, des units de valeur du DCG (Diplme de Comptabilit et de Gestion) et du DSCG (Diplme Suprieur de Comptabilit et de Gestion), sous certaines conditions. Le DCG et le DSCG sont des diplmes prparant au Diplme dExpertise Comptable franais (DEC). Les disciplines abordes lors de la formation sont prsentes ci-aprs : la Comptabilit Gnrale et Analytique ; lAudit et le Contrle de Gestion ; les Techniques Comptables Approfondies, et la consolidation et fusion des comptes ; la Rvision et la Certification des Comptes ; lOrganisation et la Gestion des Entreprises ; la Finance dEntreprise et la Finance de March ; le Droit social, le Droit Pnal, le Droit OHADA ; le Marketing et la Communication ; la Comptabilit Publique ; le Droit Fiscal et la Fiscalit des entreprises ; linformatique et les mthodes quantitatives ; lAnglais.
Au terme de la formation, les tudiants sont tenus deffectuer un stage professionnel lissue duquel ils rdigent un mmoire quils soutiennent en vue de lobtention effective du diplme de Matrise des Sciences et Techniques Comptables et Financires. Cest dans ce cadre que nous avons effectu un stage de six (6) mois Africa Link Capital, Cabinet de Conseil financier et Arrangeur.
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RESUME
La banque African Bank of Cte dIvoire (ABC) a dmarr ses activits en janvier 2006. Aprs une priode dactivits, elle amorce une phase de dveloppement, conformment aux orientations de son plan stratgique en vue de suivre le dveloppement global du secteur bancaire. De plus, lvolution de la rglementation, marque notamment par le rehaussement du niveau minimal du capital social, contraint la banque procder une augmentation de capital. Ainsi, la banque ABC prvoit douvrir son capital social de nouveaux actionnaires. Dans ce cadre nous avons t mandats, leffet de dterminer une fourchette de valeurs, en vue dune conduite optimale des discussions avec les investisseurs potentiels. Pour ce faire, nous avons dabord pass en revue les mthodes gnralement utilises dans le cadre de la valorisation des entreprises du secteur bancaire, en vue den choisir une pour mener bien notre mission. Aprs avoir constat linadquation des mthodes "classiques", nous avons ensuite propos une mthode de valorisation de la banque ABC, qui tient compte de lensemble des spcificits de lactivit bancaire. Enfin, nous avons propos la banque ABC, une fourchette de valeurs en vue des ngociations avec les investisseurs potentiels.
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INTRODUCTION
Le secteur bancaire de lUnion Economique et Montaire Ouest-Africaine (UEMOA), en dpit des crises multiformes que connaissent les pays de la zone, enregistre, ces dernires annes, un dveloppement remarquable. Ce dveloppement sillustre notamment travers l'accroissement du nombre dtablissements bancaires et lextension des rseaux dagences. il a conduit une revue de la rglementation du secteur, avec ladoption dune nouvelle loi bancaire, fixant le montant minimum du capital social des banques FCFA 10 milliards (contre FCFA 5 milliards prcdemment). En vue de sadapter lvolution du secteur (amplification de la concurrence et rehaussement de la valeur minimale du capital social), les banques qui ne disposent pas de ressources suffisantes procdent la formation dalliances stratgiques, travers des oprations de fusion ou louverture de leur capital de nouveaux actionnaires. Pour les banques de taille plus importante, lextension du rseau passe non seulement par la cration de filiales au sein de la zone, mais galement par la prise de participation, voire le rachat de banques de taille plus modeste ou ayant une sant financire fragilise. La African Bank of Cte dIvoire (ABC) exerce ses activits dans la zone UEMOA. ABC a besoin de new money, afin daugmenter son capital, en vue de se conformer la nouvelle rglementation, mais galement de dvelopper ses activits et faire face la concurrence. Or, la satisfaction dun tel besoin exige du management de la banque ABC, sa valorisation, en vue des discussions avec les investisseurs potentiels. Cette exigence amne ABC faire face la dtermination de sa valeur financire. Il se pose le problme du choix dune mthode adapte au secteur bancaire. Quelle mthode de valorisation correspond le mieux au caractre spcifique dune banque, dans le contexte dune ouverture du capital social ? Cette question principale se dcompose en deux (2) aspects : quelles sont les mthodes "classiques" de valorisation dune banque et quelles en sont les limites ? Quelle mthode de valorisation correspond, au mieux, la spcificit de lactivit bancaire ?
Pour rpondre ces questions, les objectifs poursuivis sont dune part lanalyse des diffrentes mthodes de valorisation des entreprises du secteur bancaire, et dautre part, la proposition dune mthode optimale de valorisation dune banque. Africa Link Capital, Cabinet de Conseil Financier et Arrangeur, a t mandat par ABC, leffet, notamment, de procder la dtermination dune fourchette de valeurs de la banque, en vue des ngociations avec les investisseurs potentiels. Nous avons fait partie de lquipe de ALC ddie la mission. Pour mener bien celle-ci, nous avons effectu : une revue de la rglementation de lactivit bancaire ;
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une revue des tats et rapports de ABC (tats financiers historiques, rapports de commissaires aux comptes, rapports daudit interne, rapports de la commission bancaire, etc.) ;
des sances de travail avec la Direction Gnrale et la Direction Administrative et Financire de ABC.
Le plan de ce mmoire comporte deux grandes parties. Premire partie : Approche des diffrentes mthodes de valorisation des entreprises du secteur bancaire. Deuxime partie : Proposition dune mthode de valorisation de la banque ABC.
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PARTIE
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Trois (3) approches sont gnralement utilises dans le cadre de la valorisation dune banque, savoir : une approche actuarielle qui se dcline en actualisation de flux de trsorerie ; une approche analogique ou pragmatique fonde sur la comparaison de la banque avec des banques de mme nature ; une approche patrimoniale qui consiste valuer lentreprise comme une somme dactifs sous dduction de lendettement net.
Dans une banque, les emprunts et les prts ne constituent pas uniquement un moyen de financement mais le cur de lactivit, puisquils reprsentent les ressources collectes et prtes aux clients et qui gnrent le Produit Net Bancaire2 dans le cadre de lactivit dintermdiation. Dans ce contexte, calculer le cash flow dexploitation sur la base dun flux hors frais financiers naurait pas de sens. Ds lors, on actualise des flux disponibles pour les actionnaires qui permettent de valoriser directement les fonds propres.
Le cash flow dexploitation est gal au rsultat dexploitation aprs impt, major de la charge damortissement de lanne, minor de la variation du besoin en fonds de roulement et des investissements. 2 Le Produit Net Bancaire est gal aux produits de lexploitation bancaire moins les charges dexploitation bancaires.
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I. La construction dun plan daffaires La construction du plan daffaires, qui sort du cadre de la problmatique intrinsque de la valorisation, ne fera pas lobjet de prsentation dans le prsent mmoire. Toutefois, les projections financire du plan daffaires, qui sera labor en vue de la ralisation dune valorisation, devront intgrer des hypothses ralistes et cohrentes. II. Calcul des flux de trsorerie Les flux de trsorerie, dtermins dans le cadre de cette mthode correspondent au Cash Flow to Equity, dont le mode de calcul est prsent dans le tableau ci-aprs.
Tableau 1 : Dtermination des Cash Flow to Equity
Rsultat net + Amortissement = Cash flow gnrs par les oprations (A) Augmentation nette des dpts + Augmentation nette de la dette financires + Augmentation nette des autres dettes = Ressources bilantielles (B) + + + = Mise en place nette de prts Augmentation nette des emplois financiers Investissements nets Augmentation nette des autres actifs Emplois bilantiels (C ) Cash Flow to Equity = A + B - C
Source : Finance dentreprise Pierre Vernimmen * Mise en place nette des prts = Nouveaux prts accords Prts rembourss
(*)
III. Calcul de la Valeur Terminale La Valeur Terminale reprsente la valeur de l'entreprise au terme de l'horizon du plan daffaires. Son estimation savre difficile car elle est dfinie la date o les prvisions de dveloppement ne sont plus pertinentes. Aussi, lanalyste considre-t-il souvent que lentreprise entre en phase de maturit au terme de lhorizon explicite.
La valorisation dune banque 10 Mmoire professionnel
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Comme pour les entreprises industrielles et commerciales, deux mthodes sont possibles pour calculer la valeur terminale, savoir : lapplication dun multiple de sortie aux agrgats de la dernire anne du plan daffaires ; lactualisation linfini dun rsultat net suppos normatif.
Ainsi, le rsultat net normatif utilis pour calculer la valeur terminale se dtermine comme suit :
RNd = RN KP x g
Avec : RNd RN g KP = rsultat net distribuable normatif = rsultat net normatif = taux de croissance linfini = montant des fonds propres
Pour dterminer la Valeur Terminale lissue de lhorizon de prvision, on actualise alors ce flux normatif linfini, compte tenu du taux de croissance linfini retenu (cf. formule de Gordon Shapiro).
Valeur terminale =
Avec : RNd g Kcp = rsultat net distribuable normatif = taux de croissance linfini = cot des fonds propres
RNd Kcp - g
IV. Estimation du taux dactualisation Le taux dactualisation est le Cot Moyen Pondr du Capital (CMPC ou WACC Weighted Average Cost of Capital) ou cot du capital. Le CMPC est le taux de rentabilit minimal exig par les pourvoyeurs de fonds (actionnaires et cranciers) pour financer les projets dune entreprise. Son estimation est lun des points les plus dlicats dans lapproche actuarielle car les taux dactualisation analytique ou de convenance ne permettent pas daboutir une valeur de march.
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A lactif, le compte de trsorerie baisse de 10 (60-70). Les Cash Flow to Equity de lanne N est donc de -10, ce qui correspond au rsultat net de 20, minor de la baisse des dpts clientle de 30 (80-110). Nous constatons, dans le prsent cas, quune part de la variation de trsorerie correspond de la trsorerie gnre par lactivit et une autre provient dune modification temporaire de la structure du bilan. Procder ainsi, cest accepter dactualiser chaque anne des flux trs variables, impacts par des volutions non rcurrentes (comptes de rgularisation, modalits de refinancement des emplois, etc.).
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Vfp = KP x
Avec : Vfp KP ROE g Kcp
ROE - g Kcp - g
= valeur des fonds propres = montant de l'actif net = rentabilit des fonds propres (rsultat net / capitaux propres) = taux de croissance linfini = cot des fonds propres
Comme on le constate, la mthode WEV correspond la mthode de calcul de la valeur terminale dcrite dans le cadre de la mthode DCF ; la valeur des fonds propres correspond lactualisation linfini de son rsultat normatif, dduction faite des besoins en fonds propres ncessaires pour financer la croissance. III. Limites de la mthode La mthode WEV nest quune simplification de la mthode DCF. Cette mthode est mise en uvre lorsque lon ne dispose pas de plan daffaires, ou que lon considre que ltablissement valu est maturit et que lon peut appliquer son rsultat un taux de croissance annuel stable.
Lapproche analogique est globale car elle sattache, non la valeur des actifs et des passifs dexploitation, mais la rentabilit qui dcoule de leur utilisation. Elle se fonde sur la capitalisation de diffrents paramtres de rentabilit de lentreprise. La mthode des multiples consiste comparer un certain nombre de socits similaires (le peer group ) ou un secteur dactivits prcis pour faire ressortir un certain nombre de ratios et multiples de valorisation qui permettront dtablir une juste valuation de la socit. Le peer group peut tre constitu de socits cotes comparables ou dun chantillon dentreprises ayant t cdes rcemment et pour lesquelles une valeur des fonds propres a t extriorise. Cest ainsi que lon parle de multiples boursiers et de multiples de transactions. Gnralement, les premiers sont retenir pour valuer les actions de lentreprise sans changement de contrle et les seconds, la valeur des fonds propres en cas de changement de contrle.
La valorisation dune banque 13 Mmoire professionnel
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Lapproche comparative est plus facile dutilisation pour les socits cotes en raison de la transparence certaine de linformation. Mais elle est galement largement utilise pour les socits non cotes dans la mesure o il est possible de se procurer des informations financires sur les concurrents.
I. Constitution du peer group Dans un premier temps, lvaluateur, confront la difficult de trouver des socits rellement comparables, doit dterminer les paramtres cls de constitution du panel. Audel de lactivit qui simpose comme un critre vident, il doit identifier des critres pertinents pour lvaluation, notamment, la taille, le positionnement gographique, la rentabilit conomique et la croissance attendue. II. Choix des multiples Dans un deuxime temps, il convient, aprs avoir analys lensemble de linformation financire disponible, de calculer les ratios servant de bases lvaluation. Deux types de multiples peuvent tre dtermins, savoir les multiples boursiers et les multiples de transactions. A. Les multiples boursiers Les multiples permettant dtablir directement la valeur des fonds propres sont fonds sur des soldes aprs frais financiers. Les deux principaux multiples sont : - le multiple des fonds propres (ou Price to Book Ratio PBR), rapportant la capitalisation boursire la date de lvaluation au montant des capitaux propres comptables de la banque ; - le multiple du rsultat net ou de la capacit dautofinancement (ou Price Earning Ratio PER), rapportant la capitalisation boursire la date de lvaluation la capacit dautofinancement ou au rsultat net de la banque.
Capitalisation boursire Capitaux propres Capitalisation boursire Rsultat Net (ou CAF)
PBR =
PER =
Pour obtenir directement la valeur des fonds propres, il est galement possible de calculer des multiples de Produit Net Bancaire (PNB) ou de Rsultat Brut dExploitation (RBE gal au PNB moins les frais gnraux). Ces multiples sont pertinents pour autant que la banque value supporte un cot du risque en ligne avec les socits de lchantillon (pour les
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multiples de PNB et de RBE), et galement un niveau de frais gnraux en ligne avec les socits de lchantillon (pour les multiples de PNB). B. Les multiples de transaction Les multiples de transaction sont dtermins en rapportant le prix pay par lacqureur un agrgat financier (PNB, total bilan, rsultat net, etc.) de la socit ayant fait lobjet dacquisition. Cette approche permet dapprcier la valeur de lentreprise en la positionnant par rapport aux prix offerts lors de transactions comparables III. Application des multiples la banque La valeur de la banque est dtermine par le produit du multiple (boursier ou de transaction) et de lagrgat financier de la banque valuer (agrgat utilis pour dterminer le multiple).
Valeur de la banque = Multiple x Agrgat
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Lapproche patrimoniale consiste valuer sparment les diffrents actifs, divisions ou activit de la banque, sous dduction de ses engagements, en mettant en uvre la mthode les plus pertinentes. La valeur est dtermine selon la mthode de lActif Net Rvalu (ANR), conformment la formule suivante :
ANR = ANC + Plus-values latentes - Moins-values latentes
Avec : ANC (Actif Net Comptable) = Actif total dettes autres passifs exigibles Plus-values latentes = Augmentation des valeurs au bilan (aprs rvaluation) Moins-values latente = Diminution des valeurs au bilan (aprs rvaluation)
Pour obtenir une valeur cohrente et raliste de lentreprise, il conviendra de bien dfinir le contexte de lvaluation (cession dactifs ou continuit dexploitation). Dans le cas de non continuit de lexploitation, une attention particulire sera porte sur la fiscalit lie aux diffrentes cessions. En effet, sortis de lexploitation, certains actifs vont, lors de leur cession,
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faire apparatre des plus-values ou moins values. Ces montants vont permettre dajuster la valeur de lentreprise.
CONCLUSION PARTIELLE Lapproche patrimoniale est une vritable boussole pour lvaluateur qui peut facilement mesurer la valeur cre et ainsi, le cas chant, mieux apprhender et mesurer la valeur relle de lentreprise en mettant en uvre, de manire complmentaire, une approche dite prospective. Une bonne perception du pass permettant de mieux anticiper lavenir. La mthode DCF (de mme que la mthode WEV) nintgre pas la spcificit de lactivit bancaire (notamment les normes prudentielles) dans la dtermination des flux de trsorerie. Cela a pour effet de donner une valeur financire gnralement suprieure la valeur relle de la banque. Lapproche actuarielle tant lapproche fondamentale de la valorisation, une mthode actuarielle intgrant notamment la contrainte du ratio de solvabilit dans la dtermination des flux actualiser serait la mieux indique. La mthode des multiples, bien quelle prsente de nombreux avantages (simplicit, rapidit, valorisation par rapport un prix du march), rencontre dans la pratique une difficult majeure, savoir la constitution de lchantillon de socits comparables. En effet, certains critres (une position de leader, la taille du rseau, etc.) peuvent avoir pour consquence de modifier la valeur de la banque. Malgr ces rserves, lutilisation de la mthode des multiples est prsente dans toutes les tudes financires de professionnels de lvaluation financire. Il est seulement important de lassocier dautres mthodes.
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PARTIE 2 :
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En vue de louverture de son capital de nouveaux actionnaires, la banque ABC a mandat Africa Link Capital, Cabinet de Conseil Financier et Arrangeur, leffet, notamment, de procder la dtermination dune fourchette de valeur de la banque. La fourchette de valeurs ainsi dtermine permettra de conduire au mieux les ngociations avec les investisseurs potentiels. Dans cette seconde partie, nous prsenterons (i) la mthode de valorisation propose en vue de la ralisation de notre mission et (ii) la mise en application de la mthode et les rsultats obtenus.
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o -
Phase 3 : Dtermination dune fourchette de valeurs de la banque ABC (pondration des deux valeurs prcdemment obtenues)
I. Prise en compte du ratio de solvabilit Les banques sont soumises des contraintes rglementaires et en particulier le ratio de solvabilit ( norme de couverture des risques pour les banques de lUEMOA). Ce ratio ncessite de maintenir un rapport minimum entre les fonds propres et les engagements pondrs3 (8% actuellement dans la zone UEMOA). Cette contrainte implique, en priode de croissance des engagements (ce qui est gnralement le cas) lindisponibilit, pour les actionnaires, de lintgralit du rsultat, puisquune partie doit tre rinvestie dans la banque. En effet, une croissance des engagements implique une hausse du total bilan. Les fonds propres doivent par consquent tre renforcs (notamment travers la constitution de rserves) en vue de se conformer aux exigences prudentielles. Dans ces conditions, il convient de modliser dans le plan daffaires les engagements pondrs pour en dduire les besoins en fonds propres. En appliquant le ratio de solvabilit cible souhait (8% ou un niveau suprieur), on en dduit la part du rsultat de lanne qui doit tre rinvestie dans la banque, et qui nest pas directement valorise dans les flux (puisque ntant pas disponibles pour les actionnaires). Cette analyse appelle les prcisions suivantes : dans un contexte de forte croissance des encours, ou de remplacement dencours pondrs 0% (crances sur lEtat) ou 50% (crditbail immobilier) par des encours pondrs 100% (prts aux entreprises), le rsultat net de lanne nest pas suffisant pour financer la croissance des fonds propres. Dans ce cas, il faut dduire du flux de lanne une augmentation de capital souscrire par les actionnaires ; - inversement, si la banque est en excdent de fonds propres en dbut de priode, il convient dintgrer cet excdent dans le premier flux, en considrant quil sagit de fonds propres disponibles. Cette situation peut galement apparatre quand ltablissement est en dcroissance dencours (par exemple quand elle gre un portefeuille en extinction sans production nouvelle). Dans ce cas, une part des fonds propres devient chaque anne disponible pour les actionnaires et doit tre ajoute au rsultat net. La norme de couverture du risque de 8% constitue un minimum rglementaire. Pour bnficier de notations satisfaisantes, les grands tablissements disposent de niveaux de fonds propres suprieurs au minimum rglementaire. Ainsi, le niveau de ratio de solvabilit de 8% est un objectif raisonnable en Tier One4 (alors que le plancher nest qu 4% en France) pour la plupart des tablissements. Cest donc une base relle correspondant aux objectifs de la banque et aux tendances du secteur quil faut retenir pour dterminer la part du rsultat quil faut rinvestir, et non sur la base rglementaire. Au titre de la banque ABC, le minimum de ce ratio a t fix 10% dans le cadre des projections financires.
Les engagements dune banque sont pondrs en fonction du risque associ (0% pour les Emprunts dEtat, 100% pour les crdits clientle). Les engagements pondrs sont galement appels risques nets. 4 Partie du ratio Cooke qui inclue les fonds propres dits durs . Ceux-ci comprennent les fonds propres de meilleure qualit, cest--dire principalement : le capital, certaines rserves, les primes dmission et de fusion, le report nouveau, le rsultat (non distribuable) du dernier exercice et le fonds pour risques bancaires gnraux (FRBG).
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Llaboration du plan daffaires par ALC, cabinet indpendant de Conseil financier et Arrangeur, permet de rsorber les limites se rapportant la qualit et lobjectivit de ce plan.
Risques nets : Somme des engagements pondrs de la banque, conformment au dispositif prudentiel. 21 Mmoire professionnel
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Tableau 3 :
Produit Net Bancaire
Autres revenus Charges d'exploitation Provisions pour risques et charges Cot Net du Risque Rsultat d'exploitation Impt sur le bnfice Rsultat Net Dividendes Augmentation de capital Flux nets pour les actionnaires
(9 896) (11 345) (12 376) (13 503) (1 004) (1 164) (1 288) (1 426) (597) 9 985 (2 496) 7 489 4 100 4 100 (692) 11 589 (2 897) 8 692 5 000 5 000 (535) 13 422 (3 356) 10 067 6 000 6 000 (592) 15 093 (3 773) 11 320 7 100 7 100
II. Calcul du cot des fonds propres Le cot des fonds propres est le taux auquel les flux futurs de trsorerie sont actualiss. Cest galement le taux de rentabilit minimum exig devant permettre de rmunrer le temps et le risque de lactionnaire. Il reprsente le cot dopportunit des fonds propres. Selon la mthode du MEDAF6 (Modle dEvaluation des Actifs Financiers ou Capital Asset Pricing Model - CAPM), la rentabilit exige pour un investissement est gale au taux dactif sans risque plus une prime de risque, qui traduit le diffrentiel de risque entre le rendement moyen des actions et le rendement moyen des obligations sans risque.
Kcp = Rf + x [ E(Rm) - Rf]
Prime de risque
A. Dtermination du taux sans risque Le taux sans risque est gal au rendement dun titre ou dun portefeuille de titres ne comportant pas le moindre risque, quelles que soient les circonstances et sans corrlation avec le rendement dautres indicateurs. Le taux de rendement des placements sans risque choisi est le taux des obligations mises par le Trsor ivoirien. Le taux slve 6,25%, correspondant au taux de rmunration de lemprunt obligataire TPCI 2009-2014.
Dvelopp essentiellement par William F. Sharpe en 1964 (Prix Nobel dconomie en 1990), mais aussi Lintner et Mossin 22 Mmoire professionnel
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B. Dtermination du Bta sectoriel La banque ABC ntant cot sur aucune place boursire, le Bta sectoriel est utilis en lieu et place du Bta du march boursier. Le Bta sectoriel mesure la sensibilit des flux dune industrie par rapport la conjoncture conomique gnrale et ne dpend pas des caractristiques dun pays mais de celle du secteur. Si le Bta est plus grand que 1, le secteur accentue les variations de la conjoncture conomique gnrale, sil est plus petit que 1, il attnue ses variations. Dans le cas prsent, il a t considr un coefficient identique pour toutes les banques fond sur la base dun chantillon de banques cotes considres comme comparables. La moyenne des Bta de ces banques situes en Afrique du Sud, au Ghana et au Nigria est de 1,095.
Tableau 4 :
Banques ABSA Group Ecobank Nigeria Plc Standard Chartered Bank Ghana Ltd Ecobank Ghana Limited Beta du secteur
C. Dtermination de la prime de risque La prime de risque de march traduit le diffrentiel de risque entre le rendement moyen des actions et le taux sans risque. Compte tenu de labsence de marchs financiers suffisamment efficients dans la zone UEMOA, la prime de risque a t dtermine selon le modle de Damodaran7 qui propose une mthodologie permettant de dterminer le taux de rentabilit exig pour un investissement dans les pays mergents. Selon le modle de Damodaran, la prime de risque dun pays mergeant est dtermine partir de la prime de risque dun march mature (prime de base), laquelle est rajoute une prime de risque pays pondre dun coefficient de volatilit (Beta). La Prime de base correspond la prime de risque pour un march mture. Le taux du march amricain, de 5% au 1er janvier 2009, est choisi comme rfrence. La prime pays est fonction du risque de dfaut du pays mesur par une agence de rating, de la volatilit du march des actions et de la volatilit du march obligataire du pays concern. Cette prime de risque pays affectera le taux de rentabilit exig en fonction de limportance des ressources engages.
Prime de risque = Prime de base + (Prime pays X Coeficient de volatilit du march)
La mthode Damoradan estime 1,5 le coefficient de volatilit du march (actions et obligations) pour les pays mergents.
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Damodaran nayant pas dtermin de risque spcifique pour la Cte dIvoire, la prime pays a t dtermine par analogie en prenant la moyenne des primes constates pour les pays ayant le mme rating COFACE.
Prime de Prime pays Beta base Prime de Risque = 5% + 4,90% x 1,5 = 12,35%
D. Calcul du cot des fonds propres Le tableau ci-aprs prsente la dtermination du cot des fonds propres de la banque ABC.
Kcp = Rf + x Prime de risque 1,09 x 12,35% Kcp = 6,25% + Kcp = 19,8%
Le niveau de rentabilit exig par les actionnaires slve donc 19,8%. III. Calcul de la Valeur Terminale La Valeur Terminale reprsente la valeur de l'entreprise au terme de l'horizon du plan daffaires. La formule de Gordon Shapiro a t retenue pour le calcul de la valeur terminale, et la valeur obtenue est de FCFA 43,6 milliards.
Valeur Terminale = Dividendes 2018 x 1+g Kcp - g 1 + 3% 19,8% - 3% 1,03 16,80%
Valeur Terminale =
7 100
Valeur Terminale =
7 100
7 100 43 628
6,14
= Taux de croissance l'infini. Le taux de croissance infini retenu est de 3% = Cot des fonds propres
IV. Dtermination dune fourchette de valeurs La valeur de la banque ABC est dtermine en additionnant la valeur actuelle des dividendes, celle de la Valeur Terminale, dduction faite de la valeur actuelle du montant de laugmentation de capital. La valeur de la banque ABC, selon la mthode DDM est estime FCFA 15 milliards.
FCFA millions Valeur actuelle des dividendes Valeur actuelle des augmentation de capital Valeur actuelle de la Valeur Terminale Valeur actuelle nette des fonds propres ABC
La valorisation dune banque 24
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Une tude de sensibilit est ralise sur la base dune variation du taux dactualisation (cot des fond propres +/- 0% 1%) et de celle de la Valeur Terminale (variation de 0% 10% de la valeur). La fourchette de valeurs ainsi obtenue part de FCFA 13,3 milliards FCFA 16,9 milliards.
Variation du Taux d'actualisation -1,0%
Variation de la Valeur Terminale
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II. Dtermination dune fourchette de valeurs La valeur de la banque ABC, selon la mthode des multiples est comprise entre FCFA 3,6 milliards et FCFA 7,4 milliards.
Multiples Moyenne UMOA Minimum UMOA Maximum UMOA Moyenne UMOA Minimum UMOA Maximum UMOA PER 8,6 7,3 10,4 PBV 1,1 1,0 1,3 Agrgat Multiples 2009 ABC rapports ABC Rsultat Net Valeurs ABC 497 4 295 497 3 637 497 5 162 Fonds Propres 5 757 5 757 5 757 Valeurs ABC 6 538 5 929 7 436
Borne infrieure
Borne suprieure
Ces coefficients sont appliqus chaque borne des fourchettes de valeurs obtenues avec chacune des deux (2) mthodes. Ainsi, la valeur financire de la banque ABC est comprise entre FCFA 10,8 milliards et FCFA 14,4 milliards, soit une valeur de FCFA 12,6 milliards.
FCFA millions Mthode DDM Mthode des comparables Valeurs pondres Valeur moyenne Fourchette de valeurs Pondration Borne Infrieure Borne Suprieure 13 317 3 637 10 759 12 590 16 928 7 436 14 421 3 1
CONCLUSION PARTIELLE Une bonne valorisation devra tenir compte des limites de chaque mthode mise en uvre, et mentionner les problmes rencontrs et les choix qui ont men ladoption de telle ou telle mthode. De plus, si linformation disponible le permet, il est fortement recommand de dvelopper simultanment plusieurs mthodes afin de sapprocher au mieux de la ralit conomique de la banque et recouper les valeurs obtenues.
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CONCLUSION GENERALE
Etape incontournable du processus des Fusions-Acquisitions, la valorisation dune socit est une dlicate alchimie dans laquelle intervient des ingrdients fixes, mais aussi des critres variables et donc de la crativit. La banque ABC, dans le cadre du dveloppement de ses activits, a opt pour louverture de son capital de nouveaux actionnaires. Elle doit, de ce fait, faire face la dtermination de sa valeur financire, posant le problme du choix dune mthode dvaluation adapte au secteur bancaire. Quelle mthode de valorisation correspond le mieux au caractre spcifique dune banque, dans le contexte dune ouverture du capital social ? Pour rpondre ces questions, les objectifs poursuivis sont dune part lanalyse des diffrentes mthodes de valorisation des entreprises du secteur bancaire, et dautre part, la proposition dune mthode optimale de valorisation dune banque. Trois (3) approches gnralement utiliss dans le cadre de la valorisation dune banque, ont t analyses, savoir lapproche actuarielle, lapproche analogique et lapproche patrimoniale. La mthode propose et mise en uvre dans le cadre de notre mission est la mthode dactualisation des dividendes (ou Dividend Discounted Model DDM). Cette mthode a t nuance avec la mthode des comparables, afin dintgrer un clairage de march lopration dvaluation. La valeur financire de la banque ABC, ainsi dtermine, est comprise entre FCFA 10,8 milliards et FCFA 14,4 milliards, soit une valeur moyenne de FCFA 12,6 milliards. Toutefois, la valorisation dune socit va au del des pures considrations financires que reprsentent ses bilans et comptes de rsultat. Les comptes prvisionnels, la potentialit du march, le profil de lquipe, la phase de dveloppement de lentreprise, les entraves au dveloppement, les barrires lentre du march, les facteurs cls de succs, sont autant de facteurs plus qualitatifs que quantitatifs qui influencent de faon non ngligeable la valorisation finale de la banque. De mme, du fait des synergies, la valeur stratgique dune entreprise est gnralement suprieure sa valeur financire (souvent appele stand-alone). Toute la ngociation consistera donc partager le surcrot de valeur entre lacheteur et le vendeur, chacun deux sefforant den obtenir la plus grande part.
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ANNEXES
Annexe 1 : Dtermination du Spread pays Cte dIvoire Annexe 2 : Dispositif prudentiel de lUMOA
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ANNEXE 1 : DETERMINATION DU SPREAD PAYS COTE DIVOIRE Le modle de Damoradan ne donne pas la valeur du spread-pays de la Cte dIvoire. Ainsi, pour dterminer le spread-pays Cte dIvoire, nous avons utilis la moyenne de tous les spread-pays ayant le mme rating COFACE que la Cte dIvoire (rating C).
Prime pays 2,00% 2,60% 3,00% 4,00% 4,00% 4,00% 6,50% 9,00% 9,00% 4,90%
Russie Equateur Azerbadjan Armnie Jamaque Montngro Vnzula Argentine Paraguay Moyenne Rating C
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BIBLIOGRAPHIE
ALBOUY Michel. FINANCE, Investissement, financement, acquisition. 2e Ed. ECONOMICA, 2000. Banque Centrale des Etats de lAfrique de lOuest. Avis de la banque centrale n 01/2007/RB du 2 novembre 2007 aux banques et tablissements financiers, relatif au relvement du capital social minimum des tablissements de crdit de l'union montaire ouest africaine (UMOA). CERNES Benjamin. LEVEE DE FONDS, facteurs cls de succs. DUNOD, 2007. COHEN Elie. ANALYSE FINANCIERE. 6e Ed. ECONOMICA, 2006. COLLE JP, JACQUEMARD R. Comment valuer une banque DAMODARAN Aswath. Damodaran Online. [en ligne]. Disponible sur : http://pages.stern.nyu.edu/~adamodar/. (Page consulte le 11/09/2009) EDITION FEVER Ed. VERNIMMEN.NET. [en ligne]. Disponible sur : http://www.vernimmen.net/. (Page consulte le 12/12/2009) QUIRY Pascal, LE FUR Yann. FINANCE DENTREPRISE, P. Vernimmen. 7e Ed. Dalloz, 2009.
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REMERCIEMENTS ............................................................................................................ I TABLEAUX ......................................................................................................................... 2 SIGLES ET ABBREVIATIONS ........................................................................................ 3 AVANT-PROPOS............................................................................................................... 4 RESUME .............................................................................................................................. 5 INTRODUCTION .............................................................................................................. 6 PARTIE 1 : APPROCHE DES DIFFERENTES METHODES DE VALORISATION DES ENTREPRISES DU SECTEUR BANCAIRE ........................................................... 8
CHAPITRE 1. Section 1. Section 2. Section 3. Section 4. APPROCHE ACTUARIELLE .................................................................................................. 9 Prsentation de la mthode .................................................................................................. 9 Mise en uvre de la mthode DCF ................................................................................... 10 Limites de la mthode ......................................................................................................... 11 La mthode Warranted Equity Value (WEV) .................................................................. 12
CHAPITRE 2. APPROCHE ANALOGIQUE ................................................................................................ 13 Section 1. Prsentation de lapproche ................................................................................................. 13 Section 2. Mise en uvre de lapproche ............................................................................................. 14 Section 3. Limites de lapproche .......................................................................................................... 15 CHAPITRE 3. APPROCHE PATRIMONIALE ............................................................................................. 16 Section 1. Prsentation de la mthode ................................................................................................ 16 Section 2. Mise en uvre de la mthode ............................................................................................ 16 Section 3. Limites de la mthode ......................................................................................................... 17
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................... 27 ANNEXES .......................................................................................................................... 28 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 31 TABLE DES MATIERES ................................................................................................. 32
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