Sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres

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Il existe plusieurs dizaines de sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres. Ceux-ci se trouvent en Suisse, en Italie et en France, essentiellement dans les Alpes pennines, le massif du Mont-Blanc et les Alpes bernoises, mais aussi le massif des Écrins, le massif du Grand-Paradis et la chaîne de la Bernina.

De gauche à droite, la dent d'Hérens (4 173 m), le Cervin (4 478 m), la dent Blanche (4 358 m), l'Obergabelhorn (4 064 m) avec la Wellenkuppe (3 900 m), le Zinalrothorn (4 222 m) et le Weisshorn (4 506 m).
Quelques 4 000 m des Alpes : le mont Blanc, le dôme du Goûter, les Bosses, le mont Maudit, le mont Blanc du Tacul, la pointe Walker des Grandes Jorasses et au fond le mont Rose.

Dès la fin du XIXe siècle est apparue, chez les alpinistes, l'ambition de gravir les sommets dépassant cette altitude symbolique. Le premier à revendiquer les avoir tous gravis est, au début du XXe siècle, l'Autrichien Karl Blodig, sur la base d'une liste d'une soixantaine de sommets. Compte tenu de la structure souvent complexe des montagnes, une liste close doit distinguer les « vrais » sommets des sommets secondaires, antécimes, épaules, bosses, pointes et gendarmes divers, qui dépassent l'altitude fatidique. Plusieurs listes ont coexisté jusqu'au début des années 1990, où est également apparue l'idée d'enchaîner, de façon continue et en un temps limité l'ensemble des plus de 4 000.

En 1994, l'Union internationale des associations d'alpinisme (UIAA), en prenant en compte à la fois des critères topographiques, morphologiques et « alpinistiques », a défini une liste « officielle » de 82 sommets de plus de 4 000 m. D'autres listes existent, avec des critères plus ou moins stricts, comptabilisant de 50 à 89 sommets principaux, ainsi que des listes de sommets secondaires, avec lesquels on arrive en tout à une liste de près de 200 sommets.

Historique de la liste des 4 000

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Liste de Blodig

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L'aiguille Verte avec, à droite, la Grande Rocheuse et l'aiguille du Jardin (avec juste à sa gauche, la pointe Eveline).

Au début du XXe siècle tous les grands sommets des Alpes ont été gravis, ainsi que la quasi-totalité des sommets secondaires. C'est à cette époque qu'apparaît l'idée de gravir tous les 4 000 des Alpes. Les principaux candidats à la première collection complète sont les Autrichiens Karl Blodig et Ernst Pühn et le Bavarois Hans Pfann. Geoffrey Winthrop Young en dénombre alors 65[1] (mais deux nouveaux sommets sont ajoutés en 1908, la pointe Marguerite des Grandes Jorasses et la pointe Louis Amédée sur l'arête du Brouillard au mont Blanc[2]. Le premier à compléter cette liste de 67 sommets est l'oculiste autrichien Karl Blodig (1859-1956), en 1911 (il avait notamment fait la première du mont Brouillard en 1906). Mais dès 1913, il constate que la réédition du guide du Mont-Blanc compte deux nouveaux 4 000 : la Grande Rocheuse (4 102 m) et l'aiguille du Jardin (4 035 m, gravie pour la première fois en 1904) qui sont en fait des satellites de l'aiguille Verte (4 122 m) ; du fait de la guerre 1914-1918, puis de problèmes de santé, il ne put se lancer dans leur ascension avant 1932[3]. Entre-temps, il publie le récit de ses ascensions en 1923 dans Die Viertausender der Alpen (Les quatre mille des Alpes) qui, réédité et traduit à de nombreuses reprises, est un des classiques de la littérature alpestre.

C'est cette même année que l'Anglais Eustace Thomas (1869-1960) commença l'alpinisme, à l'âge de 54 ans, et sur la suggestion du guide Joseph Knubel, avec lequel il fit la plupart de ses ascensions, se lança dans l'enchaînement des 4 000 m[4]. Grand marcheur, il avait battu en 1920 le record du Bob Graham Round (un parcours de 66 miles et 25 000 pieds de dénivelée dans les fells du Lake District), et en 1924, il fut le premier à enchaîner en 24 heures tous les 4 000 pieds d'Écosse (avec une liaison en voiture entre Fort William et les Cairngorms)[4]. Il compléta sa propre liste de 70 sommets en 1928[5], basée sur celle de John Percy Farrar[6]. Il revint en 1932, après une tentative en 1930, pour faire la difficile traversée des aiguilles du Diable, dont c'était la troisième, la première datant de 1928. Ces aiguilles dépassant 4 000 m avaient été gravies indépendamment de 1923 à 1926 : le Français Jean Chaubert, qui avait participé à la première de trois de ces aiguilles (dont une porte son nom), proposait lui une liste de 88 sommets[7].

En 1932 également, et à 73 ans, Karl Blodig put enfin se lancer dans l'ascension des deux sommets qui manquaient à sa liste. Faute de compagnon, et jugeant le versant de Talèfre trop crevassé pour un solitaire, il gravit seul le le versant nord du col Armand Charlet entre les deux aiguilles (une pente de glace de 400 m à 50-55°, aujourd'hui cotée TD et dont la première avait été faite la semaine précédente), atteignit la Grande Rocheuse, puis bivouaqua au col. Le lendemain, il gravit l'aiguille du Jardin et redescendit par le même chemin. L'alpiniste français Jacques Lagarde en dit : « c'est la preuve que l'on peut accomplir de très grands exploits pour des motifs bien vains »[8]. Pour le guide chamoniard Armand Charlet, en 1949 : « Il existe, en effet, une catégorie d’alpinistes pour qui une montagne n’est digne d’être visitée que si elle atteint ou dépasse l’altitude fatidique de 4 000 m[9]. »

L'alpiniste Michel Vaucher écrit à propos de l'Allalinhorn (4 027 m) : « l'altitude 4 000 m est dépassée, de peu il est vrai, mais suffisamment pour que ce sommet jouisse d'une bonne considération. Pour quelques alpinistes, la véritable montagne n'existe qu'à partir d'une certaine hauteur, et ils se livrent à la chasse systématique de ces hauts sommets. Ce nombre est auréolé de prestige et je me souviens de mon premier « 4000 », qui était la dent du Géant (4 013 m). Pour huit mètres seulement, j'avais eu l'impression de recevoir une sorte de consécration, d'être enfin un véritable alpiniste. L'homme aime bien les chiffres, qui mettent en valeur ses performances, ou qui les rassurent. Et pourtant, que veulent dire ces mètres ? Si le mètre-étalon déposé à Sèvres, avait été un peu plus long ou un peu plus court, que serait-il advenu de nos 4 000 mètres ? Et s'il y avait eu une centaine de sommets de 8 000 mètres, à la place des treize grands sommets reconnus actuellement, l'épopée himalayenne n'aurait pas eu une telle intensité. Dans les Alpes pennines, quarante-deux sommets dépassent 4 000 mètres, alors qu'il y en a une vingtaine dans le massif du Mont-Blanc et quatre-vingt-huit en tout en Europe[10]. » Par rapport à la liste UIAA de 1994, sa liste de 42 sommets du Valais ajoute l'aiguille du Croissant au Grand Combin et le Balmenhorn, et retire le Breithornzwillinge[11].

Dans les pays de langue allemande, c'est la liste de Blodig, comptant initialement 69 sommets mais ramenée à 61 dans les éditions ultérieures, qui a fait plus ou moins référence jusqu'en 1994. Elle comprenait la plupart des sommets secondaires du mont Rose, mais pas ceux du mont Blanc, du Breithorn, du Grand Combin ou des Grandes Jorasses[12]. Elle a notamment été reprise quasiment à l'identique par l'alpiniste et écrivain allemand Richard Goedeke, dans la première édition de son 4000er, Die Normalwege auf alle Viertausender der Alpen, en substituant juste la pointe Baretti à la pointe Giordani[12].

Aucune de ces listes n'était fondée sur des critères explicites pour distinguer les vrais sommets des sommets secondaires.

Liste UIAA

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De gauche à droite : Les trois sommets de l'aiguille Blanche de Peuterey, le col de Peuterey, le Grand Pilier d'Angle et le mont Blanc de Courmayeur. Sous ce dernier, au-dessus de la Poire, on distingue l'aiguille de la Belle Étoile (environ 4 354 m).

En 1994, l'Union internationale des associations d'alpinisme (UIAA) désireuse d'établir une liste officielle, a créé un groupe de travail pour étudier la question. Il était constitué des trois auteurs de topo-guides dans les pays où se trouvent les 4 000 : Gino Buscaini pour le Club alpin italien (assisté des initiateurs du projet, Roberto Aruga, Franco Bianco et Luciano Ratto), François Labande pour le Club alpin français, et Maurice Brandt pour le Club alpin suisse[13]. La liste étant avant tout destinée aux alpinistes, il a été décidé d'ajouter des critères subjectifs au critère topographique. Les critères sont :

  • topographique : le sommet doit avoir une proéminence (différence d'altitude entre le sommet et le plus haut col le séparant d'un sommet plus élevé) d'au moins 30 mètres. Ces 30 mètres ont été obtenus en faisant la moyenne pour les sommets tangents, et aussi parce qu'ils représentent une longueur de corde de l'alpinisme classique. La distance horizontale entre le sommet et le 4 000 m voisin (isolation topographique) peut aussi être prise en compte. La notion de proéminence avait été introduite par Goedeke dans son ouvrage de 1990, sans toutefois être utilisée comme critère ;
  • morphologique : prise en compte de la structure et de l'aspect du sommet, notamment pour les antécimes et épaules ;
  • alpinistique : défini par les voies (quantité et qualité), la fréquentation, etc.

Après avoir recensé l'ensemble des sommets dépassant les 4 000 m, ayant un nom ou pas, tous ceux satisfaisant au critère topographique ont été inscrits dans la liste, à l'exception de quelques antécimes ou gendarmes de sommets bien individualisés et présentant un intérêt alpin limité. C'est le cas du Grand Gendarme du Weisshorn (70 mètres de proéminence) ou du Nez du Liskamm (40 mètres de proéminence). Les autres sommets sont étudiés un par un avec les deux autres critères. Ainsi, les cinq pointes des Grandes Jorasses ont été retenues (la pointe Croz avec une proéminence de 20 mètres, la pointe Marguerite avec 30 mètres et la pointe Hélène avec 20 mètres), ainsi que les cinq aiguilles du Diable (seulement 17 mètres pour la Corne du Diable). Le mont Blanc de Courmayeur n'a qu'une proéminence de 10 mètres sur le col Major qui le sépare du mont Blanc, mais est éloigné horizontalement de 600 mètres de ce dernier. Le sommet du Grand Pilier d'Angle est aussi une simple épaule de 10 mètres de proéminence sur l'arête de Peuterey qui monte du mont Blanc, mais il remplit le critère morphologique qui en fait une entité à part entière, et le critère alpinistique avec, entre autres, la voie Divine Providence, ouverte par Patrick Gabarrou et François Marsigny en 1984 et réputée être la plus difficile pour accéder au mont Blanc.

Sur les 82 sommets retenus, 41 sont dans les Alpes pennines, 28 dans le massif du Mont-Blanc, 9 dans les Alpes bernoises, 2 dans le massif des Écrins, 1 dans le massif du Grand-Paradis et 1 dans la chaîne de la Bernina. On en trouve 48 en Suisse, 38 en Italie et 25 en France, compte tenu du fait que 29 se trouvent sur des arêtes frontières (en revanche, le sommet à cheval sur les trois pays, le mont Dolent, ne fait que 3 823 m). Le Grossglockner, point culminant de l'Autriche, quatrième grand pays alpin, s'élève à 3 798 m.

Les sommets qui ne remplissaient pas les critères définis ont été rassemblés dans une liste complémentaire de 46 sommets secondaires. Parmi ceux-ci, on trouve l'aiguille de la Belle Étoile, une pointe au sommet de l'éperon de la Poire en versant Est du mont Blanc, nommé et coté approximativement à 4 454 mètres par l'alpiniste écossais Thomas Graham Brown, dans son livre Brenva (1944), où il fait le récit de ses trois grandes premières du versant Brenva du mont Blanc, la Sentinelle rouge (1927), la Voie Major (1928) et la Poire (1933). Cette pointe est indiquée « Punta Ultima » par René Chabod dans le premier volume du guide italien du Mont-Blanc (CAI-TCI, 1963). Elle n'est citée nulle part ailleurs, mais a été ajoutée dans la liste avec cette altitude approximative « per amore di completezza »[14]. La carte IGN TOP25 du mont Blanc indique un point à 4 349 m au-dessus de l'arête de la Poire.

Autres listes

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Listes de Richard Goedeke et Will McLewin

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Le Grand Gendarme (4 331 m) sur l'arête nord qui mène au Weisshorn depuis le Bishorn.

Richard Goedeke a publié en 2002 une quatrième édition de son 4000er, Die Normalwege auf alle Viertausender der Alpen qui comptabilise 89 sommets principaux et 91 secondaires, soit 180 au total, ce qui en fait la liste la plus exhaustive à ce jour.

Aux 82 sommets principaux de la liste UIAA, il en ajoute sept qui mériteraient selon lui d'y figurer selon les mêmes critères : le Grand Gendarme du Weisshorn, le Nez du Liskamm, le Grand Gendarme de l'arête Nord du Rimpshifhorn, le gendarme de l'arête Nord-Ouest du Lauteraarhorn, le pic Eccles et le pilier du Diable au mont Blanc du Tacul.

Parmi les pointes secondaires qui n'étaient pas recensées dans la liste complémentaire de l'UIAA, on trouve par exemple la Chandelle du Pilier central du Fréney au Mont-Blanc (la course no 100 des Cent plus belles courses du massif du Mont-Blanc de Gaston Rébuffat), lieu de la « tragédie du Fréney » où, en , sept alpinistes furent bloqués plusieurs jours par la tempête à quelques dizaines de mètres du sommet du pilier, alors vierge, et où seulement trois d'entre eux, dont Walter Bonatti et Pierre Mazeaud, survécurent à la retraite.

Le Britannique Will McLewin dans In Monte Viso's Horizon: Climbing All the Alpine 4000m Peaks (1991)[15], compte 53 sommets principaux et 39 sommets secondaires[16].

Listes internet avec critères numériques

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Le site Peaklist.org, avec un critère unique de proéminence de 100 mètres, propose une liste de 50 sommets[17]. Parmi les sommets bien connus qui en sont absents, on trouve le Bishorn (95 mètres de proéminence par rapport au Weisshorn), le Nordend (94 mètres par rapport à la pointe Dufour), le Lenzspitze (90 mètres par rapport au Nadelhorn), le dôme de neige des Écrins (41 mètres par rapport à la barre des Écrins), etc.

Le site thehighrisepages.de définit un critère numérique d'« indépendance » (Eigenständigkeit) qui combine la proéminence, l'isolation topographique et l'altitude, avec un seuil qui redonne la liste classique des sommets de plus de huit mille mètres en Himalaya. Avec le même critère et le même seuil, il propose une liste de 35 sommets (les premiers éliminés selon ce critère étant le mont Blanc du Tacul, l'aiguille de Bionnassay et la dent du Géant)[18].

Les presque 4 000

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Le journaliste et alpiniste britannique Ken Wilson[19] note que si l'on se référait aux unités britanniques et que l'on dressait la liste des plus de 13 000 pieds, soit 3 962,4 m (de façon analogue aux fourteeners américains — 13 000 pieds étant aussi l'altitude que devaient avoir atteint les membres de l'Alpine Club à sa création en 1857[20]), cela ajouterait huit sommets importants et intéressants : le piz Zupò (3 996 m), le mont Mallet (3 989 m), le Fletschhorn (3 986 m), le Gletscherhorn (3 983 m), la Meije (3 983 m), le Schalihorn (3 974 m), la Grivola (3 969 m) et l'Eiger (3 967 m)[12].

Jusqu'en 1956, le Fletschhorn était d'ailleurs coté à 4 001 m sur les cartes, et était à ce titre compté dans la liste de Blodig. De nouvelles mesures le ramenèrent à 3 993 m, sous la barre fatidique. Les habitants de Saas-Grund lancèrent alors le projet de surélever de 7 mètres le sommet, en transportant par hélicoptère 300 tonnes de matériel. Mais à la suite des protestations du Club alpin suisse et des guides de haute montagne de la région, le projet fut rejeté par la Commission des Constructions du Valais et le Conseil d'État de la Confédération[21].

Difficulté

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Les aiguilles du Diable.

La plupart de ces sommets, souvent neigeux, ont des voies normales relativement aisées (pour des alpinistes) : F ou PD. Quelques-uns sont cependant plus difficiles comme le Cervin (AD), le Schreckhorn (AD+), le Täschhorn (AD), le Weisshorn (AD), la dent Blanche (AD), l'aiguille Verte (AD+), la pointe Walker des Grandes Jorasses (AD), et surtout l'aiguille Blanche de Peuterey (D), le Grand Pilier d'Angle (D par l'arête de Peuterey), les arêtes rocheuses difficiles de la traversée des Grandes Jorasses (D) pour les pointes Croz, Marguerite et Hélène) et la traversée des aiguilles du Diable (D+) (Corne du Diable, pointe Chaubert, pointe Médiane, pointe Carmen, et l'Isolée). Les plus faciles sont le Grand Paradis, le dôme de neige des Écrins, l'Hinter Fiescherhorn, l'Allalinhorn, le Bishorn, le Lagginhorn, les sommets occidental et central du Breithorn[22]. Les premiers 4 000 à avoir été gravis sont le dôme du Goûter en 1784 et le mont Blanc en 1786, et les derniers, les cinq aiguilles du Diable de 1923 à 1925, la quasi-totalité l'ayant été pendant l'âge d'or de la conquête des Alpes dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Les collectionneurs de 4 000

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En 1993, les Italiens Luciano Ratto et Franco Bianco ont créé le « Club 4 000 » qui, depuis 2006, fait partie de la section de Turin du Club alpin italien. Il a pour but de « créer un point de repère et de rencontre pour tous les collectionneurs de sommets de plus de 4 000 m, utile pour des échanges d'informations, de documentation et d'expériences sur les 4 000 des Alpes ». Pour pouvoir en faire partie, il fallait initialement avoir gravi 50 sommets de plus de 4 000 m, nombre aujourd'hui diminué à 30. Il comptait fin 2009 287 membres de 11 pays, dont 232 Italiens. Parmi eux, 13 avaient réussi les 82 sommets de la liste UIAA[23]. Le site allemand 4000er.de compte lui 842 inscrits, dont 114 à 30 sommets et plus, et 7 à 82[24]. Les sommets les plus fréquentés par les inscrits du site sont le Weissmies, l'Allalinhorn, le Breithorn, le mont Blanc et la pointe Gnifetti du mont Rose (plus de 40 % des inscrits). Les moins fréquentés sont les arêtes difficiles du massif du Mont-Blanc : les aiguilles du Diable, l'arête de Peuterey (aiguille Blanche de Peuterey, Grand Pilier d'Angle), l'arête du Brouillard (mont Brouillard, pointe Baretti, pointe Louis-Amédée), l'arête du Jardin à l'aiguille Verte (aiguille du Jardin et Grande Rocheuse), et la traversée des Grandes Jorasses (moins de 2 % des inscrits)[25].

Enchaînements

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Si pour les alpinistes de haut niveau, aucun des sommets des Alpes ne pose individuellement de difficultés, l'enchaînement des plus de 4 000 m de façon continue et en un temps limité est un challenge d'endurance et de maîtrise, en particulier au printemps ou en hiver, quand les conditions climatiques et d'enneigement rendent les ascensions bien plus éprouvantes et dangereuses. Un temps limité impose en outre de grimper même par conditions météorologiques défavorables, le beau temps ne pouvant se maintenir pendant les semaines nécessaires à l'enchaînement. Outre la saison, un autre paramètre de l'enchaînement est l'utilisation ou non de véhicules pour les liaisons entre les différents massifs (il y a 300 km à vol d'oiseau entre la barre des Écrins et le piz Bernina), ainsi que celle des remontées mécaniques comme le téléphérique de l'Aiguille du Midi (3 842 m), le téléphérique du Petit Cervin (3 882 m), le chemin de fer de la Jungfrau (3 454 m) ou le métro alpin du Mittelallalin (3 456 m).

Durant l'hiver 1986, les guides et himalayistes suisses Erhard Loretan et André Georges enchaînent en 18 jours les sommets du Valais autour de Zermatt : la « couronne impériale », 30 sommets de plus de 4 000 m, et 38 au total[26],[27].

En 1993 — avant la publication de la liste UIAA — les alpinistes écossais Martin Moran et Simon Jenkins enchaînèrent 75 sommets (ceux définis par une proéminence de 35 mètres) en 52 jours, en été (du au ) en effectuant les liaisons entre les massifs à vélo (soit 570 km sur des routes de montagnes)[28]. Après la publication de la liste UIAA, une première brève tentative fut faite au printemps-été 2005 par le guide valdôtain Abel Blanc avec Christian Kuntner.

Au printemps 2004, l'alpiniste Patrick Berhault tenta d'enchaîner les 82 sommets en 82 jours, avec son collègue de l'ENSA Philippe Magnin, en effectuant les liaisons à ski. Il fit une chute mortelle entre le Täschhorn et le Dom des Mischabel (canton du Valais), après son 64e sommet[source secondaire souhaitée].

L'alpiniste slovène Miha Valič enchaîne, en solo ou avec divers compagnons (15 au total), les 82 sommets en 102 jours, du au (donc pas complètement en hivernale), en utilisant une voiture pour les liaisons, et les téléphériques quand c'était possible[29]. Au bout de 82 jours, il avait gravi 75 des sommets, mais à cause du mauvais temps, il lui fallut un mois pour les sept derniers.

Durant l'été 2008, les guides italiens Franco Nicolini et Diego Giovannini réussirent l'enchaînement des 82 sommets, en 60 jours du au , en faisant les liaisons à pied ou à vélo, et sans remontées mécaniques[30],[31]

En 2015, l'alpiniste suisse Ueli Steck boucle les 82 sommets en 62 jours du au , sans moyens motorisés entre les étapes, effectuées à pied et à vélo[32].

L'enchaînement en 82 jours, pendant les trois mois de la saison hivernale, et sans aide mécanique, reste donc à faire.

La Française Liv Sansoz se lance dans l'ascension de ces 82 sommets alpins de plus de 4 000 mètres à partir de 2017[33], et elle a achevé en son programme par l'ascension du mont Blanc[34].

En , le traileur Kílian Jornet enchaîne les 82 sommets en 19 jours avec des liaisons uniquement à vélo et en course à pied[35],[36],[37].

Liste UIAA des sommets principaux

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NOTA : conformément à l'usage, pour les premières ascensions du XIXe siècle, les clients sont mentionnés en premier, suivis des guides précédés de la mention « avec ». Les dates correspondent aux premières ascensions ayant atteint le point culminant de chaque sommet.

Liste UIAA des sommets principaux
Altitude Sommet Massif Première ascension Localisation
1 4 806 m Mont Blanc Massif du Mont-Blanc par Jacques Balmat et Michel Paccard[38] 45° 49′ 57″ N, 6° 51′ 52″ E
  France   Italie
2 4 765 m (I) - 4 748 m (F) Mont Blanc de Courmayeur Massif du Mont-Blanc par James Eccles avec Michel-Clément Payot et Alphonse Payot (première du mont Blanc par l'arête de Peuterey)[39] 45° 49′ 44″ N, 6° 52′ 10″ E
  France   Italie
3 4 634 m Pointe Dufour (point culminant du mont Rose) Alpes pennines par Charles Hudson, J. Birkbeck, C. Smyth, J. G. Smyth, E. J. Stevenson avec Ulrich Lauener, J. et M. Zumtaugwald et un porteur[38] 45° 56′ 13″ N, 7° 52′ 04″ E
  Suisse
4 4 610 m (I) - 4 608 m (CH) Nordend (mont Rose) Alpes pennines par T.F. et Edward N. Buxton, John Jermyn Cowell avec Michel-Ambroise Payot[38] 45° 56′ 30″ N, 7° 52′ 12″ E
  Suisse   Italie
5 4 563 m (I) - 4 562 m (CH) Pointe Zumstein ou Zumsteinspitze (mont Rose) Alpes pennines par Joseph Zumstein, Molinatti, Marty, Castel, Joseph et Johann-Niklaus Vincent[38] 45° 55′ 55″ N, 7° 52′ 17″ E
  Suisse   Italie
6 4 554 m (I) - 4 553 m (CH) Pointe Gnifetti ou Signalkuppe (mont Rose) Alpes pennines par Giovanni Gnifetti, G. Farinetti, C. Grober, C. Ferraris, G. et G. Giordani[38] 45° 55′ 38″ N, 7° 52′ 37″ E
  Suisse  Italie
7 4 545 m Dom des Mischabel Alpes pennines par L. Davies avec Johann Zumtaugwald, Johann Kronig et Hieronymus Brantschen[38] 46° 05′ 52″ N, 7° 51′ 36″ E
  Suisse
8 4 533 m (CH) - 4 527 m (I) Liskamm oriental Alpes pennines par William Edward Hall, J.F. Hardy, J.A. Hudson, C.H. Pilkington, A.C. Ramsay, T. Rennison, F. Sibson et R.M. Stephenson avec Franz Josef Lochmatter, Stefan Zumtaugwald, Jean-Pierre Cachat, Josef-Marie et Peter Perren[38] 45° 55′ 21″ N, 7° 50′ 08″ E
  Suisse  Italie
9 4 506 m Weisshorn Alpes pennines par John Tyndall avec Johann Joseph Bennen et Ulrich Wenger[38] 46° 06′ 05″ N, 7° 42′ 58″ E
  Suisse
10 4 491 m Täschhorn Alpes pennines , par Llewelyn Davies et J.H. Hayward avec Stefan et Johann Zumtaugwald et Peter-Josef Summermatter[38] 46° 05′ 01″ N, 7° 51′ 26″ E
  Suisse
11 4 481 m (I) - 4 479 m (CH) Liskamm occidental Alpes pennines par Leslie Stephen et E.N.Buxton avec Jakob Anderegg et Franz Biner[38] 45° 55′ 37″ N, 7° 49′ 15″ E
  Suisse   Italie
12 4 478 m Cervin Alpes pennines par Edward Whymper, Charles Hudson, Douglas Hadow et Lord Francis Douglas avec Michel Croz, Peter Taugwalder père et fils[38] 45° 58′ 35″ N, 7° 39′ 30″ E
  Suisse  Italie
13 4 470 m Pointe Louis-Amédée Massif du Mont-Blanc par G.B. et G.F. Gugliermina avec Joseph Brocherel (première du mont Blanc par l'arête du Brouillard)[39] 45° 49′ 19″ N, 6° 51′ 55″ E
  Italie
14 4 468 m (I) - 4 465 m (F) Mont Maudit Massif du Mont-Blanc par Henry Seymour Hoare et William Edward Davidson avec Johann Jaun et Johann von Bergen[38] 45° 50′ 52″ N, 6° 52′ 33″ E
  France   Italie
15 4 436 m (I) - 4 434 m (CH) Pointe Parrot (mont Rose) Alpes pennines , par Reginald S. Macdonald, Florence Crauford Grove, Montagu Woodmass et William Edward Hall avec Melchior Anderegg et Peter Perren (le , A. W. Moore et H.B. George avec Christian Almer et M. Zumtaugwald étaient passés à proximité du sommet)[40] 45° 55′ 11″ N, 7° 52′ 17″ E
  Suisse   Italie
16 4 358 m Dent Blanche Alpes pennines par William Wigram et Thomas Stuart Kennedy avec Jean-Baptiste Croz et Johann Kronig[38] 46° 02′ 03″ N, 7° 36′ 43″ E
  Suisse
17 4 342 m Ludwigshöhe (mont Rose) Alpes pennines par Franz Ludwig von Welden et des aides[40] 45° 55′ 00″ N, 7° 51′ 50″ E
  Suisse   Italie
18 4 327 m Nadelhorn Alpes pennines par Franz Andenmatten, B. Epiney, Aloys Supersaxo et J. Zimmermann[40] 46° 06′ 32″ N, 7° 51′ 50″ E
  Suisse
19 4 322 m Tête Noire (mont Rose) Alpes pennines , par Marco Maglionini, Albert de Rothschild avec Nicolaus et Peter Knubel, Édouard Cupelin et trois porteurs[41] 45° 54′ 54″ N, 7° 51′ 43″ E
  Italie
20 4 314 m Grand Combin de Grafeneire (point culminant du Grand Combin) Alpes pennines par C. Sainte Claire de Ville avec Daniel, Emanuel et Gaspard Ballay, et B. Dorsaz[38] 45° 56′ 15″ N, 7° 17′ 57″ E
  Suisse
21 4 306 m (I) - 4 304 m (F) Dôme du Goûter Massif du Mont-Blanc par Jean-Marie Couttet et François Cuidet[39] 45° 50′ 34″ N, 6° 50′ 36″ E
  France   Italie
22 4 294 m Lenzspitze Alpes pennines par Clinton Thomas Dent avec Alexandre Burgener et Franz Burgener[40] 46° 06′ 17″ N, 7° 52′ 07″ E
  Suisse
23 4 274 m Finsteraarhorn Alpes bernoises par R. Meyer avec A. Volker, J. Bortis, K. Huber, A. Abbuhl, ou par J. Leuthold et H. Wahren avec deux guides[38] 46° 32′ 15″ N, 8° 07′ 34″ E
  Suisse
24 4 248 m Mont Blanc du Tacul Massif du Mont-Blanc par un ou plusieurs membres de l'expédition de Charles Hudson et Edward Shirley Kennedy[38] 45° 51′ 24″ N, 6° 53′ 16″ E
  France
25 4 243 m Grand Pilier d'Angle Massif du Mont-Blanc par James Eccles avec Michel-Clément Payot et Alphonse Payot (première du mont Blanc par l'arête de Peuterey)[39] 45° 49′ 40″ N, 6° 52′ 48″ E
  Italie
26 4 239 m Stecknadelhorn Alpes pennines par Oscar Eckenstein avec Matthias Zurbriggen[40] 46° 06′ 42″ N, 7° 51′ 34″ E
  Suisse
27 4 223 m (CH) - 4 221 m (I) Castor Alpes pennines par William Mathews et F.W. Jacomb avec Michel Croz[40] 45° 55′ 20″ N, 7° 47′ 35″ E
  Suisse   Italie
28 4 222 m Zinalrothorn Alpes pennines Leslie Stephen, Florence Crauford Grove avec Jakob et Melchior Anderegg[38] 46° 03′ 53″ N, 7° 41′ 24″ E
  Suisse
29 4 217 m Hohberghorn Alpes pennines par R. B. Heathcote, Franz Biner, Peter Perren et Peter Taugwalder fils[40] 46° 06′ 45″ N, 7° 51′ 14″ E
  Suisse
30 4 215 m Pyramide Vincent (mont Rose) Alpes pennines par Johann-Niklaus Vincent et trois compagnons[38] 45° 54′ 29″ N, 7° 51′ 43″ E
  Italie
31 4 208 m (F) - 4 206 m (I) Pointe Walker des Grandes Jorasses (point culminant) Massif du Mont-Blanc par Horace Walker, avec Melchior Anderegg, Johann Jaun et Julien Grange[38] 45° 52′ 07″ N, 6° 59′ 17″ E
  France   Italie
32 4 206 m Alphubel Alpes pennines par Leslie Stephen, T.W. Hinchliff avec Melchior Anderegg et Peter Perren[40] 46° 03′ 47″ N, 7° 51′ 50″ E
  Suisse
33 4 199 m Rimpfischhorn Alpes pennines par Leslie Stephen et R. Living avec Melchior Anderegg et Johann Zumtaugwald[40] 46° 01′ 23″ N, 7° 53′ 02″ E
  Suisse
34 4 194 m Aletschhorn Alpes bernoises Francis Fox Tuckett avec Johann Joseph Bennen, Peter Bohren, V. Tairraz[38] 46° 27′ 54″ N, 7° 59′ 39″ E
  Suisse
35 4 190 m Strahlhorn Alpes pennines par Christopher Smyth et Edmund J. Grenville avec Ulrich Lauener et Franz Andenmatten[40] 46° 00′ 47″ N, 7° 54′ 06″ E
  Suisse
36 4 186 m Combin du Valsorey (Grand Combin) Alpes pennines par J.H.Isler avec J. Gillioz[42] 45° 56′ 17″ N, 7° 17′ 24″ E
  Suisse
37 4 184 m (F) - 4 180 m (I) Pointe Whymper des Grandes Jorasses Massif du Mont-Blanc par Edward Whymper avec Michel Croz, Christian Almer et Franz Biner[38] 45° 52′ 06″ N, 6° 59′ 03″ E
  France   Italie
38 4 173 m (CH) - 4 171 m (I) Dent d'Hérens Alpes pennines par Florence Crauford Grove, William Edward Hall, Reginald Somerled Macdonald et Montagu Woodmass avec Melchior Anderegg, Peter Perren et Jean-Pierre Cachat[38] 45° 58′ 11″ N, 7° 36′ 17″ E
  Suisse   Italie
39 4 165 m (I) - 4 163 m (CH) Breithorn occidental (point culminant) Alpes pennines par Henry Maynard avec Joseph-Marie Couttet, Jean Gras, Jean-Baptiste et Jean-Jacques Hérin[38] 45° 56′ 28″ N, 7° 44′ 50″ E
  Suisse   Italie
40 4 160 m (I) - 4 159 m (CH) Breithorn central Alpes pennines par E. Hahn et des compagnons[43] 45° 56′ 19″ N, 7° 45′ 29″ E
  Suisse   Italie
41 4 158 m Jungfrau Alpes bernoises par Rudolf et Hieronymus Meyer avec Joseph Bortis et Alois Volker[38] 46° 32′ 13″ N, 7° 57′ 46″ E
  Suisse
42 4 151 m Bishorn Alpes pennines par G. S. Barnes et R. Chessyre-Walker avec Josef Imboden et J.-M. Chanton[40] 46° 07′ 04″ N, 7° 42′ 53″ E
  Suisse
43 4 141 m (I) - 4 139 m (CH) Breithorn oriental Alpes pennines par John Stafford Anderson avec Ulrich Almer et Aloys Pollinger (première traversée du Breithorn)[43] 45° 56′ 13″ N, 7° 45′ 59″ E
  Suisse   Italie
44 4 135 m Combin de la Tsessette (Grand Combin) Alpes pennines par E.F.M. Benecke et H.A. Cohen[44] 45° 56′ 34″ N, 7° 18′ 39″ E
  Suisse
45 4 122 m Aiguille Verte Massif du Mont-Blanc par Edward Whymper avec Christian Almer et Franz Biner[38] 45° 56′ 05″ N, 6° 58′ 12″ E
  France
46 4 114 m L'Isolée des aiguilles du Diable (point culminant) Massif du Mont-Blanc par Armand Charlet et A. Ravanel[38] 45° 51′ 19″ N, 6° 53′ 23″ E
  France
47 4 110 m (F) - 4 108 m (I) Pointe Croz des Grandes Jorasses Massif du Mont-Blanc (probablement) par Eleonore Hasenclever, Wilhelm Klemm, Felix Konig et Richard Weitzenboch[45] 45° 52′ 09″ N, 6° 58′ 57″ E


  France   Italie

48 4 110 m Mönch Alpes bernoises par Siegismund Porges avec Ulrich et Christian Kaufman et Christian Almer[38] 46° 33′ 35″ N, 7° 59′ 54″ E


  Suisse

49 4 109 m Pointe Carmen des aiguilles du Diable Massif du Mont-Blanc par H. Bregeault, Paul Chevalier et Jacques de Lépiney[38] 45° 51′ 16″ N, 6° 53′ 30″ E


  France

50 4 108 m Aiguille Blanche de Peuterey Massif du Mont-Blanc par Henry Seymour King avec Émile Rey, Ambros Supersaxo et Alois Anthamatten[38] 45° 49′ 24″ N, 6° 52′ 52″ E


  Italie

51 4 106 m Breithornzwillinge / Pointe 4106 (Breithorn) Alpes pennines par John Stafford Anderson avec Ulrich Almer and Aloys Pollinger (première traversée du Breithorn)[43] 45° 56′ 08″ N, 7° 46′ 15″ E
  Suisse  Italie
52 4 102 m Grande Rocheuse Massif du Mont-Blanc par Robert Fowler avec Michel Balmat et Michel Ducroz[38] 45° 56′ 04″ N, 6° 58′ 22″ E
  France
53 4 101 m Barre des Écrins Massif des Écrins par A. W. Moore, Horace Walker et Edward Whymper avec Christian Almer et Michel Croz[38] 44° 55′ 23″ N, 6° 21′ 36″ E
  France
54 4 097 m Pointe médiane des aiguilles du Diable Massif du Mont-Blanc par Émile-Robert Blanchet et J. Chaubert avec Armand Charlet[38] 45° 51′ 16″ N, 6° 53′ 32″ E
  France
55 4 092 m (CH) - 4 091 m (I) Pollux Alpes pennines par J. Jacot avec Peter Taugwalder père et M.J. Perrin[40] 45° 56′ 41″ N, 7° 47′ 06″ E
  Suisse   Italie
56 4 078 m Schreckhorn Alpes bernoises par Leslie Stephen avec Peter Michel, Ulrich Kaufmann et Christian Michel[38] 46° 35′ 20″ N, 8° 07′ 06″ E
  Suisse
57 4 075 m Roche Noire (Breithorn) Alpes pennines par John Stafford Anderson avec Ulrich Almer and Aloys Pollinger (première traversée du Breithorn)[43] 45° 55′ 57″ N, 7° 46′ 29″ E
  Suisse   Italie
58 4 074 m Pointe Chaubert des aiguilles du Diable Massif du Mont-Blanc par Jean Chaubert avec Armand Charlet et A. Ravanel[44] 45° 51′ 16″ N, 6° 53′ 34″ E
  France
59 4 068 m Mont Brouillard Massif du Mont-Blanc par Karl Blodig et Oscar Eckenstein avec Alexis Brocherel[46] 45° 49′ 03″ N, 6° 51′ 54″ E
  Italie
60 4 065 m Pointe Marguerite des Grandes Jorasses Massif du Mont-Blanc par Louis-Amédée de Savoie avec Joseph Petigax, Laurent Croux, Félix Ollier[46] 45° 52′ 07″ N, 6° 58′ 39″ E
  France  Italie
61 4 064 m Corne du Diable des aiguilles du Diable Massif du Mont-Blanc par Jean Chaubert avec Armand Charlet et A. Ravanel[44] 45° 51′ 16″ N, 6° 53′ 35″ E
  France
62 4 064 m Ober Gabelhorn Alpes pennines par A. W. Moore, Horace Walker avec Jakob Anderegg[38] 46° 02′ 19″ N, 7° 40′ 05″ E
  Suisse
63 4 061 m Grand Paradis Massif du Grand-Paradis par John Jermyn Cowell et W. Dundas avec Michel-Ambroise Payot et Jean Tairraz[38] 45° 31′ 20″ N, 7° 15′ 45″ E
  Italie
64 4 052 m Aiguille de Bionnassay Massif du Mont-Blanc par E. N. Buxton, F. C. Grove et R. J. S. MacDonald avec Jean-Pierre Cachat et Michel-Ambroise Payot[38] 45° 50′ 09″ N, 6° 49′ 09″ E
  France   Italie
65 4 049 m Gross Fiescherhorn Alpes bernoises par H.B. George et Adolphus Warburton Moore avec Christian Almer et Ulrich Kaufmann[38] 46° 33′ 05″ N, 8° 03′ 41″ E


  Suisse

66 4 048 m Piz Bernina Chaîne de la Bernina par Johann Coaz avec Jon et Lorenz Ragut Tscharner[38] 46° 22′ 57″ N, 9° 54′ 29″ E


  Suisse

67 4 046 m Pointe Giordani (mont Rose) Alpes pennines par Pietro Giordani et des compagnons[47] 45° 54′ 21″ N, 7° 05′ 41″ E
  Italie
68 4 045 m (F) - 4 042 m (I) Pointe Hélène des Grandes Jorasses Massif du Mont-Blanc par Louis-Amédée de Savoie avec Joseph Petigax, Laurent Croux, Félix Ollier[46] 45° 52′ 07″ N, 6° 58′ 48″ E
  France   Italie
69 4 044 m Grünhorn ou Gross Grünhorn ou Grosses Grünhorn Alpes bernoises par Edmund von Fellenberg avec Peter Michel, Peter Egger et Peter Inäbnit[44] 46° 31′ 55″ N, 8° 04′ 39″ E
  Suisse
70 4 042 m Lauteraarhorn Alpes bernoises par Pierre Jean Édouard Desor, Christian Girard, Louis Agassiz et Arnold Escher von der Linth avec Melchior Bannholzer, Jakob Leuthold, D. Brigger, Fahner, Johann Madutz[44] 46° 35′ 00″ N, 8° 07′ 41″ E
  Suisse
71 4 035 m Aiguille du Jardin Massif du Mont-Blanc par Émile Fontaine avec Joseph Ravanel et Léon Tournier[48] 45° 56′ 02″ N, 6° 58′ 33″ E


  France

72 4 034 m Dürrenhorn Alpes pennines par Albert F. Mummery et William Penhall, avec Alexandre Burgener et Ferdinand Imseng[40] 46° 07′ 11″ N, 7° 50′ 53″ E


  Suisse

73 4 027 m Allalinhorn Alpes pennines par Edvard Levi Ames et Johann Joseph Imseng avec Franz Andenmatten[49] 46° 02′ 46″ N, 7° 53′ 42″ E
  Suisse
74 4 024 m Hinter Fiescherhorn Alpes bernoises par Eugen Guido Lammer et August Lorria (le sommet inférieur (3 990 m) avait été gravi le par F. Bischoff avec Peter Bohren, P. Egger[50] 46° 32′ 47″ N, 8° 04′ 04″ E
  Suisse
75 4 017 m Weissmies Alpes pennines par Jakob Christian Häusser et Peter Josef Zurbriggen[38] 46° 07′ 40″ N, 8° 00′ 43″ E
  Suisse
76 4 015 m Dôme de Rochefort Massif du Mont-Blanc par James Eccles avec Alphonse Payot et Michel-Clément Payot[44] 45° 51′ 51″ N, 6° 58′ 03″ E


  France  Italie

77 4 014 m (I) - 4 013 m (F) Dent du Géant Massif du Mont-Blanc par William Woodman Graham avec Auguste Cupelin et Alphonse Payot (le Jean-Joseph Maquignaz, Baptiste Maquignaz et Daniel Maquignaz avaient atteint la pointe Sella, 4 009 m[38]) 45° 51′ 43″ N, 6° 57′ 06″ E


  France   Italie

78 4 010 m Lagginhorn Alpes pennines par Edvard Levi Ames, Johann Josef Imseng et trois anglais, avec Franz Andenmatten et trois autres guides[40] 46° 09′ 26″ N, 8° 00′ 11″ E


  Suisse

79 4 009 m Dôme de neige des Écrins Massif des Écrins par Emmanuel Boileau de Castelnau avec Pierre Gaspard[38] 44° 55′ 28″ N, 6° 21′ 14″ E


  France

80 4 006 m Pointe Baretti Massif du Mont-Blanc par Martino Baretti avec Jean-Joseph Maquignaz[44] 45° 48′ 52″ N, 6° 51′ 48″ E
  Italie
81 4 001 m Aiguille de Rochefort Massif du Mont-Blanc par James Eccles avec Alphonse Payot et Michel-Clément Payot[39] 45° 51′ 43″ N, 6° 57′ 36″ E
  France  Italie
82 4 000 m Les Droites Massif du Mont-Blanc par Thomas Middlemore, John Oakley Maund et Henri Cordier avec Johann Jaun et Andreas Maurer[38] 45° 55′ 49″ N, 6° 59′ 21″ E
  France

Listes des sommets secondaires

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N.B. : Les sommets en gras et notés XX sont les 7 qui devraient, selon Richard Goedeke, être considérés comme sommets principaux avec les critères UIAA.

Listes des sommets secondaires
Sommet principal Sommet secondaire Altitude Liste UIAA liste Goedeke
Mont Blanc (4 806 m) Rocher de la Tournette (sur l’arête des Bosses) 4 677 m X [a]
Mont Blanc Chandelle du pilier central du Frêney 4 600 m (env.) X
Mont Blanc Petite Bosse (sur l’arête des Bosses) 4 547 m X X
Mont Blanc Grande Bosse (sur l’arête des Bosses) 4 510 m X X
Mont Blanc Aiguille de la Belle Étoile (pointe à l'est du col Major) 4 354 m X
Mont Blanc Pic Eccles (sommet secondaire au SE du au début de l'arête de l'Innomée) 4 041 m X XX
Pointe Dufour (4 634 m) Pointe Dunant (antécime) 4 632 m X X
Pointe Dufour Grenzgipfel (antécime) 4 618 m X X
Pointe Dufour antécime ouest 4 600 m (env.) X
Pointe Dufour Sommet supérieur de l'arête ouest 4 499 m X
Pointe Dufour Sommet inférieur de l'arête ouest[b] 4 385 m (env.) X
Pointe Dufour Gendarme supérieur de l'arête sud-ouest 4 120 m (env.) X
Pointe Dufour Gendarme inférieur de l'arête sud-ouest 4 026 m X
Nordend (4 609 m) Dôme de l'arête sud 4 542 m (env.) X
Zumsteinspitze (4 563 m) Pointe de l'arête sud-ouest 4 463 m X
Pointe Gnifetti (4 554 m) Gendarme de l'arête est 4 545 m (env.) X
Dom des Mischabel (4 545 m) Antécime ouest 4 479 m X
Dom des Mischabel Grand Gendarme de l'arête NE 4 468 m X X
Liskamm oriental (4 533 m) Épaule est ou Cima Scoperta (it.) 4 435 m (env.) X
Liskamm oriental Nez du Liskamm (sommet secondaire au sud) 4 272 m X XX
Liskamm oriental Rocher de la Découverte (en allemand, Entdeckungsfels) (sommet secondaire à l'est) 4 178 m X
Weisshorn (4 506 m) Sommet supérieur de l'arête nord 4 362 m X
Weisshorn Grand gendarme de l'arête N 4 331 m X XX
Weisshorn Pointe inférieure de l'arête nord 4 203 m X
Weisshorn Tête supérieure de l'arête nord 4 190 m (env.) X
Weisshorn Tête inférieure de l'arête nord 4 180 m (env.) X
Weisshorn Tour de l'arête est 4 178 m X
Weisshorn Tête du Signal de l'arête nord 4 108,9 m X
Weisshorn Tour Lochmatter de l'arête est 4 050 m (env.) X
Täschhorn (4 491 m) Sommet de l'arête nord 4 404 m X
Täschhorn Épaule de l'arête sud-est 4 175 m X
Liskamm occidental (4 479 m) Antécime est 4 450 m (env.) X
Liskamm occidental Antécime ouest 4 447 m X
Liskamm occidental Sattelkuppe (entre les deux sommets du Liskamm) 4 430 m (env.) X
Liskamm occidental Sommet de l'arête sud-ouest 4 201 m X
Cervin (4 478 m) Sommet italien ou sommet occidental 4 476 m X X
Cervin Pic Tyndall (antécime du sur l’arête du Lion (SW)) 4 241 m X X
Cervin Pic Muzio (antécime en face sud) 4 187 m X
Mont Maudit (4 465 m) Épaule supérieure sud 4 369 m X
Mont Maudit Épaule inférieure sud 4 361 m X
Mont Maudit Épaule ou sommet nord-ouest 4 345 m X
Mont Maudit Sommet nord-est 4 336 m X
Mont Maudit Pointe Mieulet (sommet secondaire au NW) 4 287 m X X
Mont Maudit Pointe de l'Androsace (gendarme sur l’arête Küffner) 4 107 m X X
Mont Maudit Gendarme du versant nord-ouest 4 087 m X
Mont Maudit Terzo pilastro du col Maudit (sommet de trois piliers dominant le cirque Maudit, au sud du col Maudit) 4 064 m X
Mont Maudit Gendarme du col Maudit (pointe à l'est du col Maudit, dominant le cirque Maudit) 4 032 m X
Dent Blanche (4 358 m) Grand Gendarme de l'arête S 4 098 m X X
Nadelhorn (4 327 m) Antécime nord-ouest 4 290 m (env.) X
Nadelhorn Gendarme double supérieur de l'arête sud 4 280 m (env.) X
Nadelhorn Gendarme double inférieur de l'arête sud 4 280 m (env.) X
Nadelhorn Pointe inférieure de l'arête sud 4 235 m (env.) X
Tête Noire (4 322 m) Balmenhorn (sommet secondaire) 4 167 m X X
Grand Combin de Grafeneire (4 314 m) Aiguille du Croissant (antécime) 4 243 m X X
Dôme du Goûter (4 304 m) Pointe Bayeux (antécime au nord) 4 258 m X
Dôme du Goûter Pointe Bravais (antécime au NNE) 4 057 m X
Lenzspitze (4 294 m) Grand gendarme de l'arête nord 4 240 m (env.) X
Lenzspitze Gendarme de l'arête sud 4 200 m (env.) X
Lenzspitze Grand Gendarme de l'arête E 4 091 m X X
Finsteraarhorn (4 274 m) Antécime sud-est 4 167 m X
Finsteraarhorn Hugisattel (Pointe de l'arête nord-ouest) 4 088 m X
Mont Blanc du Tacul (4 248 m) Pointe E 4 247 m X X
Mont Blanc du Tacul Tour Rouge (sommet du Pilier Gervasutti, en versant est) 4 100 m (env.) X
Mont Blanc du Tacul Pilier du Diable, en face des aiguilles du Diable, de l'autre côté du couloir du Diable 4 067 m X XX
Mont Blanc du Tacul Pointe 4 027 du versant est 4 027 m (env.) X
Castor (4 223 m) Sommet nord 4 205 m X
Castor Antécime sud-est 4 185 m (env.) X
Castor Felikjoch-Kuppe (bosse du col Felik)[c] 4 174 m X
Castor Felikhorn ou Punta Felik (sommet secondaire au SE)[c] 4 093 m (CH) - 4 088 m (I) X X
Zinalrothorn (4 222 m) Kanzel (antécime de l'arête sud-ouest) 4 210 m (env.) X
Zinalrothorn Bosse de l'arête nord 4 150 m (env.) X
Zinalrothorn Gabel (gendarme de l'arête sud-ouest) 4 100 m (env.) X
Zinalrothorn Sphinx (gendarme de l'arête nord) 4 100 m (env.) X
Zinalrothorn Épaule de l'arête N 4 017 m X X
Alphubel (4 206 m) Sommet N 4 188 m X
Alphubel Sommet S 4 166 m X
Alphubel Sommet NE 4 128 m X [d]
Alphubel Sommet N 4 116 m X
Rimpfischhorn (4 199 m) Antécime sud 4 180 m (env.) X
Rimpfischhorn Cinquième pointe de l'arête nord (ou antécime nord) 4 175 m (env.) X
Rimpfischhorn Quatrième pointe de l'arête nord 4 160 m (env.) X
Rimpfischhorn Épaule sud 4 150 m (env.) X
Rimpfischhorn Troisième pointe de l'arête nord 4 140 m (env.) X
Rimpfischhorn Deuxième pointe de l'arête nord 4 130 m (env.) X
Rimpfischhorn Première pointe de l'arête nord 4 120 m (env.) X
Rimpfischhorn Grand Gendarme de l'arête N 4 108 m X XX
Aletschhorn (4 194 m) Pointe de l'arête nord-est 4 086 m X
Aletschhorn Pointe de l'arête ouest-nord-ouest 4 071 m X
Dent d'Hérens (4 173 m) La Corne (antécime sur l'arête est) 4 148 m X X
Dent d'Hérens Gendarme crochu de l'arête est 4 075 m X X
Jungfrau (4 158 m) Wengen Jungfrau (sommet secondaire sur l'arête SE) 4 089 m X X
Bishorn (4 151 m) Pointe Burnaby (sommet secondaire au NE) 4 135 m X X
Combin de la Tsessette (4 135 m) Sommet ouest 4 121 m X
Combin de la Tsessette Gendarme SE 4 088 m X
Aiguille Verte) (4 122 m) Pointe Croux (antécime W) 4 023 m X X
Aiguille Blanche de Peuterey (4 108 m) Sommet SE (pointe Seymour King) 4 107 m X XX
Aiguille Blanche de Peuterey Sommet NW (pointe Jones) 4 104 m X X
Grande Rocheuse (4 102 m) Pointe 4 015 (près du col Armand Charlet)[e] 4 015 m X
Barre des Écrins (4 101 m) Pic Lory (antécime) 4 087 m X X
Schreckhorn (4 078 m) Antécime est 4 060 m X
Mont Brouillard (4 068 m) Tête de l'arête sud-ouest 4 005 m (env.) X
Grand Paradis (4 061 m) Pointe de la Madonne 4 058 m X
Grand Paradis Il Roc (antécime) 4 026 m X X
Grand Paradis Sommet central 4 015 m X
Aiguille de Bionnassay (4 052 m) Piton des Italiens (sommet secondaire entre l'aiguille de Bionnassay et le dôme du Goûter, que rejoint la route des aiguilles Grises, voie normale du mont Blanc depuis l'Italie) 4 002 m X
Piz Bernina (4 048 m) Punta Perrucchetti ou La Spedla (antécime sud, sur la frontière Italie-Suisse) 4 021 m X X
Lauteraarhorn (4 042 m) Gendarme de l'arête nord-ouest 4 015 m XX
Lauteraarhorn Gendarme de l'arête nord-ouest 4 011 m X
Aiguille du Jardin (4 035 m) Pointe Eveline 4 026 m X X
Dent du Géant (4 013 m) Pointe Sella 4 009 m X

En 2003, Patrick Gabarrou, Philippe Batoux et Benoît Robert nomment « pointe Magali » un gendarme entre les pointes Croz et Hélène, sur lequel débouche la voie qu'ils viennent d'ouvrir en face nord[56].

Notes et références

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  1. Il n'est pas cité par Goedeke qui cite en revanche mais sans les lister non plus : « sur la large croupe menant au mont Blanc de Courmayeur se dresse le point rocheux de la Tourette, 4 171 m. [...] Le refuge Vallot se trouve sur les Rochers foudroyés (4 362 m)[51]. »
  2. Le site 4000er.de donne en plus un « Unterster Westgrat-Gipfel » à 4 280 m[52].
  3. a et b Godeke appelle « Felikhorn » le point coté 4 174 m, à l'ouest du col Felik, et Felikjoch-Kuppe le point coté 4 093/4 087 m à l'est[53]. Mais l'UIAA suit la carte suisse au 1:25 000e, qui nomme Felikhorn le point 4 093 m. Et François Labande place le « Felikhorn 4 087 m » à l'est du col et parle de la « bosse 4 174 m »[54].
  4. Cité mais non-listé par Godeke « le point 4 128, occasionnellement appelé sommet NE, mais ce n'est en fait qu'une épaule enneigée » [55].
  5. Non coté sur la carte IGN.

Références

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  1. Geoffrey Winthrop Young, Nouvelles escalades dans les Alpes, Attinger, 1939, p. 176
  2. Gilles Modica, Vertiges - Chroniques, Paulsen, 2017, « Docteur Blodif le collectionneur de 4 000 m »
  3. Dumler et Burkhardt 1993.
  4. a et b (en) [PDF] Eustace Thomas : Manchester Mountaineer par Steve Dean.
  5. (it) Record e curiosità sui 4000.
  6. (en) Eustace Thomas, « Six Years and the Four-Thousanders », The Alpine Journal, vol. 41, Londres, 1929.
  7. Jean Chaubert, « Les 4 000 mètres des Alpes », La Montagne, 1929, p. 316-319.
  8. (en) Claire Éliane Engel, A History of Mountaineering in the Alps, George Allen & Unwin, 1950, p. 162 [lire en ligne] : « a proof that one can perform very great feats with very silly motives ».
  9. Armand Charlet, Vocation Alpine, Éditions Victor Attinger, Neuchâtel, 1949, p. 167.
  10. Vaucher, p. 122.
  11. Vaucher, p. 252.
  12. a b et c (en) Ken Wilson, 4000, bmc.co.uk, 2 mai 2003.
  13. [PDF] UIAA bulletin no 45, mars 1994 p. 9-16.
  14. (it) Luciano Ratto, Tutti i 4000 delle Alpi, La Rivista del Club Alpino Italiano, novembre-décembre 1993.
  15. (en) Will McLewin, In Monte Viso's Horizon: Climbing All the Alpine 4000m Peaks, Ernest Press, 1991.
  16. (de) Die Viertausender der Alpen - Listen.
  17. (en) The Alpine 4000 meter peaks - 50 Summits with prominence of 100 meters or greater.
  18. (de) Die 4000er der Alpen.
  19. (en) Ken Wilson on the BMC Presidential Election.
  20. (en) Fergus Fleming, Killing Dragons: The Conquest of the Alps, Grove Press, 2002, p. 172.
  21. (it) Un nuovo 4000 artificiale sul Piccolo Cervino.
  22. Goedeke 2007, p. 216.
  23. (it) Membri del Club 4000.
  24. (de) Die Viertausender der Alpen - Bestenliste.
  25. (de) Die Viertausender der Alpen - Meistbesuchte Gipfel.
  26. [vidéo] Benoît Aymon, « Bonus web:conversation entre André Georges et Erhard Loretan », Passe-moi les jumelles, Télévision suisse romande,‎ (lire en ligne).
  27. Jean Ammann et Erhard Loretan, Erhard Loretan : Les 8000 rugissants, Fribourg, Éditions La Sarine, (ISBN 2883550298), p. 93.
  28. (en) Matt Samet, Alps Masters: An Interview With Miha Valic and Martin Moran sur climbing.com.
  29. (en) Douglas MacDonald, The Alps' 82 Biggest Peaks in 102 Days sur climbing.com.
  30. All the Alpine 4,000m summits sur thebmc.co.
  31. [PDF] Communiqué de presse de Franco Nicolini.
  32. Agence Belga, « Ueli Steck, la "machine suisse" de l'alpinisme, boucle 82 sommets des Alpes en 62 jours », sur rtl.be, (consulté le ).
  33. Assia Hamdi, Cette Française gravit les 82 sommets des Alpes, ouest-france.fr, 22 novembre 2017.
  34. Patricia Jolly, Liv Sansoz, reine des « 4 000 », lemonde.fr, 25 décembre 2018.
  35. Antoine Chandellier, « L’ovni Kilian Jornet survole les Alpes par les 4000 à une vitesse hallucinante », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le )
  36. Jean-Philippe Lefief, « « L’alpicoureur » Kilian Jornet gravit les 82 sommets alpins de plus de 4 000 m en dix-neuf jours », sport, sur lemonde.fr, (consulté le ).
  37. D.M., « Défi accompli pour Kilian Jornet qui a relié 82 sommets de 4 000 m en 19 jours », Ultra-trail, sur lequipe.fr, (consulté le ).
  38. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao et ap Ballu.
  39. a b c d et e François Labande, La Chaîne du Mont-Blanc : Guide Vallot. Sélection de voies, Éditions Arthaud, .
  40. a b c d e f g h i j k l m et n Vaucher, p. 21.
  41. (de) Karl Blodig, Helmut Dumler, Die Viertausender der Alpen, R. Rother, 1968, p. 169.
  42. Dumler et Burkhardt 1993, p. 161.
  43. a b c et d Maurice Brandt, Guide des Alpes valaisannes Vol.4, du Theodulpass au Monte Moro, Club alpin suisse (CAS).
  44. a b c d e f et g (it) Date e protagonisti delle prime salite degli 82 quattromila sur club400.it : les indications de ce site sont parfois erronées et sont à vérifier.
  45. Dumler et Burkhardt 1994, p. 188.
  46. a b et c Dumler et Burkhardt 1993, p. 198.
  47. Dumler et Burkhardt 1993, p. 111.
  48. Dumler et Burkhardt 1993, p. 171.
  49. (en) J. Neill, Selected climbs in the Pennine Alps, Volume 1, Alpine Club, 1962 - Goedeke 2007 donne de façon erronée Imboden au lieu d'Imseng.
  50. (en) Geographisches Lexikon der SCHWEIZ, 1902-1910 : en 1864 E. von Fellenberg avec P. Inäbit, U. et P. Kaufmann avait gravi le Klein ou Ochs Fiescherhorn (3 913 m) entre le Hinter Fiescherhorn et le Gross Grunhorn.
  51. Goedeke 2007, p. 196.
  52. (de) Die Viertausender der Alpen - Dufourspitze.
  53. Goedeke 2007.
  54. François Labande, Ski de randonnée : Haut Valais, Éditions Olizane, 2008, p. 113 et 117.
  55. Goedeke 2007, p. 87.
  56. « Ouverture hivernale aux Grandes Jorasses », Libération, 06/03/2003.

Annexes

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Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Abramowski, Maurice Schobinger et Daniel Léon, Les 4000 des Alpes, Glénat, 2011 (critique)
  • Yves Ballu, Les Alpinistes, Glénat, , p. 447-491.  
  • (de) Peter Donatsch Alle 4000er der Alpen AT Verlag, 2003.
  • (de) Helmut Dumler, Willi P. Burkhardt, Viertausender der Alpen, Bergverlag Rother, , 13e éd..
    • (fr) Helmut Dumler et Willi P. Burkhardt, Les 4000 des Alpes, Arthaud, (réimpr. 2000) [détail de l’édition]  
    • (en) Helmut Dumler et Willi P. Burkhardt, The High Mountains of the Alps, Mountaineers Books, .
  • (de) Richard Goedeke, 4000er : Die Normalwege auf alle Viertausender der Alpen, Bruckmann, .
    • (fr) Richard Goedeke, 4000 des Alpes : Toutes les voies normales des sommets de 4000 mètres, Libris, (1re éd. 2003).  
    • (en) Richard Goedeke, The Alpine 4000m Peaks by the Classic Routes, Menasha Ridge Press, .
  • (en) Will McLewin, In Monte Viso's Horizon: Climbing All the Alpine 4000m Peaks, Ernest Press, 1990.
  • (en) Martin Moran Alps 4000: 75 peaks in 52 days, David & Charles, 1994.
  • Michel Vaucher, Les Alpes valaisannes, Denoël, coll. « Les 100 plus belles », .  
  • Bibliographie extensive sur club4000.it

Articles connexes

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Liens externes

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