SAS Charlotte Maxeke

Le SAS[Note 1] Charlotte Maxeke (numéro de coque S102), est un sous-marin de classe Héroïne actuellement en service dans la marine sud-africaine. Cette classe est une variante du sous-marin d'attaque conventionnel diesel-électrique type 209 développé par Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) en Allemagne. Il porte le nom de Charlotte Maxeke, une dirigeante religieuse et militante politique sud-africaine[2].

SAS Charlotte Maxeke
illustration de SAS Charlotte Maxeke
Le SAS Charlotte Maxeke en exercice avec la frégate britannique HMS Portland (F79) en 2014.

Type Sous-marin d'attaque conventionnel
Classe Classe Héroïne (type 209/1400)
Histoire
A servi dans  Marine sud-africaine
Commanditaire  Marine sud-africaine
Constructeur Howaldtswerke-Deutsche Werft Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Chantier naval Kiel[1]
Lancement 4 mai 2005
Commission 14 mars 2007
Statut en service actif
Équipage
Équipage 30
Caractéristiques techniques
Longueur 62 m
Maître-bau 7,6 m
Tirant d'eau 5,8 m
Déplacement 1454 tonnes en immersion
Propulsion Diesel-électrique, 4 moteurs diesel, 1 arbre d'hélice
Puissance 6100 ch (4 500 kW)
Vitesse 10 nœuds (19 km/h) en surface
21,5 nœuds (40 km/h) en immersion
Profondeur 500 m (1600 pieds)
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
14 torpilles AEG SUT 264
intégration du missile UGM-84 Harpoon en option
Électronique
  • Capteurs et systèmes de traitement :
    Sonar STN Atlas CSU-90 ; réseaux montés sur la coque et les flancs
    Radar de recherche de surface en bande I
  • Optique : Mât optronique Zeiss non pénétrant dans la coque étanche
  • Guerre électronique et leurres :
    ESM Grintek Avitronics, détecteur d’interception + alerte radar
    ELINT : Mesures de soutien électronique tactique Saab S/UME-100
Rayon d'action 11000 milles marins (20000 km) à 10 nœuds en surface
8000 milles (15000 km) à 10 nœuds au schnorchel
400 milles (740 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en immersion
Carrière
Port d'attache Simonstown
Indicatif S102

La marraine du S102, Mme Mittah Seperepere, a nommé le sous-marin lors d’une cérémonie à Emden, en Allemagne, le 14 mars 2007[3].

Contexte

modifier

En juillet 2000, l’Afrique du Sud a signé avec Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) et Thyssen Nordseewerke un contrat pour la construction de trois sous-marins de type 209/1400. Ces sous-marins remplacent les sous-marins de classe Daphné construits en France (les SAS Spear, SAS Assegaai et SAS Umkhonto) qui ont été mis hors service en 2003. Certains observateurs considèrent que ces bateaux sont les premiers « vrais » sous-marins de la marine sud-africaine, conçus pour être plus à l’aise sous l’eau qu’en surface, contrairement aux submersibles de classe Daphné pour lesquels c’était l’inverse[4].

Historique

modifier
 
Le SAS Charlotte Maxeke en 2007.
 
La frégate USS Stephen W. Groves participe à des exercices avec le SAS Charlotte Maxeke.

Le SAS Charlotte Maxeke est arrivé à Simon's Town le 7 avril 2006[5].

En 2010, il a réalisé un déploiement lors d’ATLASUR VIII, des exercices entre les forces de défense brésiliennes, argentines, uruguayennes et sud-africaines[6].

En 2021, le SAS Charlotte Maxeke était en cours de réaménagement au chantier naval Armscor. Un financement d’un montant de 189 millions de rands aurait été mis à disposition pour assurer l’achèvement du carénage au cours de l’exercice 2023-2424 [7].

Notes et références

modifier
  1. Les navires de la Marine sud-africaine reçoivent le préfixe SAS, acronyme de South African Ship (en français : Navire d'Afrique du Sud.

Références

modifier
  1. (en) « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  2. (en) « M G P Lekota speech at the occasion of the welcoming of SAS Charlotte Maxeke In Simon's Town ».
  3. (en) « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  4. (en) Engelbrecht, Leon, « SA gets third submarine », ITweb, (consulté le ).
  5. (en) « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  6. (en) « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  7. (en) Guy Martin, « Refit of SA Navy frigates and submarines stalled by lack of funding », sur defenceWeb.

Liens externes

modifier
  • « Type 209 », sur Global Security (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Liens internes

modifier