Langon-sur-Cher
Langon-sur-Cher (anciennement Langon jusque fin 2017) est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Langon-sur-Cher | |||||
L'église Saint-Sulpice. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois | ||||
Maire Mandat |
Dominique Retif 2020-2026 |
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Code postal | 41320 | ||||
Code commune | 41110 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Langonnais, Langonnaises[1] | ||||
Population municipale |
829 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 06″ nord, 1° 49′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 130 m |
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Superficie | 38,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Romorantin-Lanthenay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Selles-sur-Cher | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
modifierLocalisation et communes limitrophes
modifierLa commune de Langon-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 50,3 km de Blois[4], préfecture du département, à 10,2 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 20,3 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay[7].
Les communes les plus proches sont[8] : Saint-Loup (2,5 km), Mennetou-sur-Cher (3,7 km), Saint-Julien-sur-Cher (4 km), Villefranche-sur-Cher (4,2 km), Maray (6,3 km), Châtres-sur-Cher (6,7 km), La Chapelle-Montmartin (6,7 km), Thénioux (8,3 km) (Cher) et Villeherviers (9,1 km).
Le bourg de Langon s'étend sous la forme d'un village-rue. Il est délimité par la voie ferrée au nord et par la route nationale 76 au sud. Au-delà s'étendent d'un côté en direction de Romorantin-Lanthenay le plateau solognot qui est le domaine de la sylviculture où se situent plusieurs hameaux de la commune tel celui des Tréchis et de l'autre la plaine du Cher en grande partie inondable et domaine de la culture céréalière où est situé le canal du Berry.
Paysages et relief
modifierDans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Grande Sologne », dans la Sologne[11].
À l'échelle régionale, le très important taux de boisement de la Sologne en fait une sorte de gigantesque île de verdure au cœur d'un océan de cultures, entre Beauce et Champagne Berrichonne. La Grande Sologne, localisée au sud-est, entre les vallées de la Loire et du Cher, occupe à elle seule un tiers environ du Loir-et-Cher. Elle déborde ses limites en s'étendant sur le Loiret et le Cher, rejoignant la Forêt d'Orléans au nord-est et couvrant la plus grande partie du coude de la Loire jusqu'aux portes de Bourges, au sud[12].
L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 130 mètres[13],[14].
Hydrographie
modifierLa commune est drainée par le canal de Berry (4,321 km), le Cher (0,968 km), la Rère (0,342 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 31,12 km de longueur totale[15].
Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16].
La Rère traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 53,5 km, elle prend sa source dans la commune de Presly (Cher) et se jette dans la Sauldre à Villeherviers (Loir-et-Cher), après avoir traversé 9 communes[17].
Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres à 12 km à vol d'oiseau[21], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Milieux naturels et biodiversité
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[25]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[26] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[27].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Langon-sur-Cher est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[7]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[15].
Planification
modifierEn matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[31].
Habitat et logement
modifierLe tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Langon-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,9 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Langon-sur-Cher[32] | Loir-et-Cher[33] | France entière[34] | |
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Résidences principales (en %) | 72,2 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 14,9 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 7,5 | 8,1 |
Risques majeurs
modifierLe territoire communal de Langon-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)8 avril 20208 avril 2020 Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[35],[36].
Risques naturels
modifierLes mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[39].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[40]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[41].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Toponymie
modifierLe nom de Langon proviendrait d'un propriétaire gaulois, nommé Alingos, se déformant en Langon. Une sépulture de cette époque a été découverte en 1910 mais a été détruite depuis[43].
C'est le que la commune adopta, pour se différencier des 3 villages homonymes[Note 3], le nom unique de Langon-sur-Cher[44].
Histoire
modifierAvant la Révolution
modifierRévolution française et Empire
modifierNouvelle organisation territoriale
modifierLe décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[45], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Langon devient formellement « commune de Langon »[45],[46].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin[46]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[47],[48]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[47]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[49]. Langon est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[50],[46],[51]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
modifierEn 1949, une gare ferroviaire y est construite, sur la ligne de Vierzon à Tours.
Par délibération du conseil municipal du et en vertu d'un décret du , la commune de Langon prend le nom de Langon-sur-Cher[44].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Langon-sur-Cher est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].
Politique et administration municipale
modifierConseil municipal et maire
modifierLe conseil municipal de Langon-sur-Cher, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[55] avec listes ouvertes et panachage[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[57].
Équipements et services
modifierEau et assainissement
modifierL'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[60].
Alimentation en eau potable
modifierLe service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[61]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le [62].
Assainissement des eaux usées
modifierEn 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Langon-sur-Cher est assurée par le syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2027[63]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[64] : « Route Des Trechis », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, .des disques biologiques, dont la capacité est de 800 EH , mis en service le [65].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. Le Syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[67].
Sécurité, justice et secours
modifierLa sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].
En matière de justice, Langon-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[72].
En 2021, la commune comptait 829 habitants[Note 4], en évolution de +1,97 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 430 hommes pour 388 femmes, soit un taux de 52,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierSecteurs d'activité
modifierLe tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Langon-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[77] :
total | % com (% dep[78]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 49 | 100,0 (100) | 34 | 14 | 1 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 7 | 14,3 (11,8) | 6 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 6 | 12,2 (6,5) | 2 | 3 | 1 | 0 | 0 |
Construction | 9 | 18,4 (10,3) | 8 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 23 | 46,9 (57,9) | 16 | 7 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 6 | 12,2 (17,5) | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 4 | 8,2 (13,5) | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (23 entreprises sur 49) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (14,3 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 49 entreprises implantées à Langon-sur-Cher en 2016, 34 ne font appel à aucun salarié, 14 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes
Agriculture
modifierEn 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[79]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[80]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 28 en 1988 à 7 en 2000 puis à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 32 ha en 1988 à 72 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Langon-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[79] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 28 | 7 | 8 |
Travail (UTA) | 42 | 7 | 9 |
Surface agricole utilisée (ha) | 885 | 591 | 575 |
Cultures[81] | |||
Terres labourables (ha) | 631 | 360 | s |
Céréales (ha) | 312 | 202 | s |
dont blé tendre (ha) | 37 | 111 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 203 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[79] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 5]) | 2231 | 399 | 515 |
Produits labellisés
modifierLa commune de Langon-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] d'un produit[82] : un fromage (le Selles-sur-cher[83]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[84], les volailles de l’Orléanais[85] et les volailles du Berry[86],[82].
Culture locale et patrimoine
modifierVoies
modifier77 odonymes recensés à Langon-sur-Cher au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | Voie | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 8 | 0 | 3 [N 1] | 0 | 0 | 2 [N 2] | 0 | 8 | 18 [N 3] | 1 [N 4] | 0 | 37 [N 5] | 77 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Lieux et monuments
modifier- L'église Saint-Sulpice a été construite au XIIIe siècle et remaniée au XVe siècle.
Héraldique
modifierLes armoiries de Langon-sur-Cher se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
modifier- Bernard Barberon, officier des Forces françaises libres et compagnon de la Libération, est inhumé dans le cimetière de la commune.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Voir Langon .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.
Références
modifier- « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Langon-sur-Cher" et "Blois" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Langon-sur-Cher" et "Romorantin-Lanthenay" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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- Insee, « Métadonnées de la commune de Langon-sur-Cher ».
- « Communes les plus proches de Langon-sur-Cher »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Grande Sologne - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Grande Sologne - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Langon-sur-Cher, sur Géoportail, consulté le 7 avril 2020.
- « Fiche communale de Langon-sur-Cher », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
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- Sandre, « la Rennes ».
- « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierBibliographie
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- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
- Pascale Pouvreau, Bernard Toulier, Mennetou-sur-Cher et son canton, AREP-Centre éditions, coll. « Images du patrimoine no 40 », 1988 (ISBN 2-905813-03-2).