Châtres-sur-Cher

commune française du département de Loir-et-Cher

Châtres-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont les Castrais et Castraises.

Châtres-sur-Cher
Châtres-sur-Cher
L'église Saint-Martin et la place du village.
Blason de Châtres-sur-Cher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois
Maire
Mandat
Claude de Carfort
mars 2024-2026
Code postal 41320
Code commune 41044
Démographie
Gentilé Castrais, Castraises[1]
Population
municipale
1 122 hab. (2021 en évolution de +1,63 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 57″ nord, 1° 54′ 25″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 157 m
Superficie 35,33 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Romorantin-Lanthenay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Selles-sur-Cher
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châtres-sur-Cher
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Châtres-sur-Cher
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Châtres-sur-Cher

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 103 en 1988, à 7 en 2000, puis à 9 en 2010.

L'origine du toponyme correspond soit à un ancien camp romain (castra), soit à un château du haut Moyen Âge sur la voie antique de Bourges à Tours. L'hypothèse antique se trouve corroborée par la découverte de nombreux vestiges lors du creusement du canal de Berry vers 1828. Les fouilles archéologiques réalisées sur le tracé de l'autoroute A85 attestent d'une présence humaine dès le néolithique.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune de Châtres-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 56,5 km de Blois[4], préfecture du département, à 16,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 26,5 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vierzon[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Thénioux (1,7 km) (Cher), Maray (2,5 km), Mennetou-sur-Cher (3,1 km), Saint-Georges-sur-la-Prée (4,9 km) (Cher), Saint-Loup (5,3 km), Méry-sur-Cher (6,4 km) (Cher), Langon-sur-Cher (6,7 km), Genouilly (8,3 km) (Cher) et Dampierre-en-Graçay (9,7 km) (Cher).

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Châtres-sur-Cher.

La commune est drainée par le canal de Berry (2,595 km), le Cher (2,29 km), la Rère (1,657 km) le Gournay et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26,59 km de longueur totale[9].

Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[10].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Theillay à 12 km à vol d'oiseau[14], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,9 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Les bords du Cher à Châtres-sur-Cher.

Sites Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[18]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[19] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Châtres-sur-Cher comprend une ZNIEFF[21] : les « Prairies humides de la Merlette » (2,2 ha)[22].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Châtres-sur-Cher est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[7]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].

L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Marolles, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[26].

Planification

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En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[27]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le [28].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Châtres-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,1 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Châtres-sur-Cher en 2016.
Châtres-sur-Cher[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
Résidences principales (en %) 67,5 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,1 18 9,6
Logements vacants (en %) 16,4 7,5 8,1

Voies de communications et transports

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94 odonymes recensés à Châtres-sur-Cher
au 2 février 2014
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Sentier Venelle Autres Total
2 [N 1] 0 0 17 0 5 0 0 2 [N 2] 0 3 [N 3] 16 [N 4] 0 0 49 [N 5] 94
Notes « N »
  1. Allée Ambroise Paré et allée Christian-Pierre.
  2. Place de l'Église et place des Anciens-Combattants d'AFN.
  3. Route de Douy, route de la Ferté Imbault et route de Theillay.
  4. Dont Rue du 8-Mai-1945 et rue du 11-Novembre-1918.
  5. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Risques majeurs

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Le territoire communal de Châtres-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[32],[33].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Châtres-sur-Cher.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[37]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[38].

Risques technologiques

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MBDA, société spécialisée dans l'intégration des missiles, du prototype à la série et la conception et fabrication d'antennes aérospatiales, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[39]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[40].

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

Toponymie

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Châtres-sur-Cher devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [42], permettant ainsi une différenciation avec ses 5 communes homonymes[Note 2].

Histoire

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Châtres-sur-Cher est membre de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [43].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[44] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[45].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Châtres-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[47].

Liste des maires successifs[48]
Période Identité Étiquette Qualité
21 avr. 1790 1808 Jean-Baptiste Gautrat    
janv. 1808 1812 Etienne Soupiron    
4 fév. 1812 1812 Jean-Baptiste Gautrat    
8 déc. 1812 1815 Jean Soupiron    
1815 1824 François Ouvrard    
1er fév. 1824 1824 Jean-Baptiste Plessard    
16 déc. 1824 1836 André Tarquis    
1836 1844 François Ouvrard    
1844 1846 Vacance du poste (démission Ouvrard)    
1846 1850 Jean-Baptiste Plessard    
1850 1854 André Tarquis maire provisoire    
sept. 1854 1855 Alexandre Boussion    
16 déc. 1855 1860 Vacance du poste (démission Boussion)    
août 1860 1866 Jacques Polyécot    
15 fév. 1866 1870 François Ouvrard    
21 août 1870 1870 André Tarquis (Interim)    
16 sept. 1870 1872 Jules Plessard    
12 oct. 1872 1881 André Tarquis (fils)    
1881 1884 Etienne Boin    
1894 1902 Jean-Baptiste Charpigny    
1902 1925 Baron Célian Sébastien Goury de Roslan    
1925 1940 Alphonse Thibault    
9 oct. 1944 1959 Auguste Aucante    
mars 1959 1962 Gaston Petat    
1962 1977 Aymar de La Rochefoucauld   Petit-fils du Baron Goury de Roslan
mars 1977 1983 P. Reuillon    
mars 1983 1989 R. Petit    
mars 1989 1990 R. Tripeau    
janvier 1990   Michel Baudoin PS  
Les données manquantes sont à compléter.
2008 2014 Jackie Depardieu    
mars 2014 mars 2024 Sylvie Doucet-Lauverjat[49],[50] DVD Professeure des écoles ou instituteur ou assimilée
mars 2024   Claude de Carfort[51]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 1 122 habitants[Note 3], en évolution de +1,63 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7777467918149169889651 0281 066
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0581 0881 1441 1631 2411 2201 2551 2801 265
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3001 4121 4151 3081 3031 3621 3121 2081 214
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1441 0591 0091 1101 0741 1291 0691 0991 097
2021 - - - - - - - -
1 122--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 517 hommes pour 586 femmes, soit un taux de 53,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
6,1 
11,6 
75-89 ans
16,0 
21,4 
60-74 ans
20,6 
19,4 
45-59 ans
18,0 
16,5 
30-44 ans
15,1 
13,5 
15-29 ans
9,1 
15,7 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Châtres-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[58] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[59]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 77 100,0 (100) 59 16 1 0 1
Agriculture, sylviculture et pêche 8 10,4 (11,8) 6 2 0 0 0
Industrie 5 6,5 (6,5) 2 3 0 0 0
Construction 14 18,2 (10,3) 11 3 0 0 0
Commerce, transports, services divers 34 44,2 (57,9) 29 5 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 15 19,5 (17,5) 12 3 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 16 20,8 (13,5) 11 3 1 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (34 entreprises sur 77). Sur les 77 entreprises implantées à Châtres-sur-Cher en 2016, 59 ne font appel à aucun salarié, 16 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[60]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[61]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 25 en 1988 à 7 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 50 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châtres-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Châtres-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[60]
Nombre d'exploitations (u) 25 7 9
Travail (UTA) 23 6 7
Surface agricole utilisée (ha) 889 364 447
Cultures[62]
Terres labourables (ha) 634 241 355
Céréales (ha) 319 185 253
dont blé tendre (ha) 35 52 31
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 146 s 78
Tournesol (ha) 96 s
Colza et navette (ha) s
Élevage[60]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 382 179 69

Culture locale et patrimoine

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Le pont sur le Cher à Châtres-sur-Cher.

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin de Châtres-sur-Cher, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[63]. Le clocher en pierre de l'église Saint-Martin de Châtres-sur-Cher date du XIIIe s. et présente en intérieur de belles croisées d'ogives. Il contient quatre cloches (le Bourbon, Marie-Marguerite, Marie et Charlotte Marie). Le chœur refait au XIXe s. conserve deux groupes de trois colonnettes du XIIIe s. avec chapiteaux à crochets de style gothique angevin.
  • Château de Douy (privé) : La construction du château remonterait au début du XVIIIe s., toutefois, la partie nord non visible de la route présente des vestiges du XVIe s. Le bâtiment principal fut surélevé vers 1890. La remise située en dehors du parc du château est certainement le bâtiment le plus ancien du domaine en l'état initial (limite XVIIe-XVIIIe s.). Le château est propriété de la Maison de La Rochefoucauld.
  • Le Vieux moulin dit Moulin Boutet, datant du XVIe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1925 mais radié en 2023[64].

Héraldique

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Les armoiries de Châtres-sur-Cher se blasonnent ainsi :

Coupé : au premier d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vols d'argent, celui de senestre contourné, au second de gueules au lion d'or surmonté de trois étoiles d'argent rangées en chef.

Création Pierre Jean Cavey, Jean-Louis Boncoeur, Jean Branger et Robert Tripeau (1980)[65]. Source armorial des communes de Loir-et-Cher J.-P. Fernon et P. Rousseau.

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Abel Secretin, résistant, né le 11 juin 1921. Membre du groupe de résistance Graçay Nord, il rejoint les FFI le 20 mai 1944. Volontaire pour recevoir un parachutage, il est tué par un groupe de S.S. le 8 juillet 1944[66],[67],
  • Roger Taillibert, né à Châtres-sur-Cher le 21 janvier 1926 et mort le , architecte français. Spécialiste renommé pour l'utilisation des voiles de béton, il est, entre autres, l'architecte de la piscine de Deauville en 1965, du parc des Princes de Paris de 1969 à 1972, de la Cité scolaire de Chamonix-Mont-Blanc, du stadium Nord de Villeneuve-d'Ascq inauguré en 1976 et du stade olympique de Montréal réalisé pour les Jeux olympiques de 1976. Il a été élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1983 au fauteuil d'Eugène Baudoin. Président de l'Académie en 2004 et 2010, président de l'Institut en 2010. Il est en outre membre de l'Académie des sports.
  • Pierre Jean Cavey, résistant, membre de CDLL à Saint-Cyr-l'École du 1er mai 1942 au 24 août 1944 (libération de la commune)[68],[69], né le 24 décembre 1921 à Saint-Cyr-l'École et décédé le 20 octobre 2010 à Romorantin. Ancien directeur de l'usine Flambo de Vierzon, route du Vieux Domaine de 1968 à 1985[70].

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Voir Châtres  .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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  64. Notice no PA00098409, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Ces armoiries ont été dessinées par Pierre Jean Cavey à partir de deux blasons qui lui avaient été donnés par Aymar de La Rochefoucault (alors maire de la commune), l'un figurant la famille Leclerc de Douy au premier, l'autre Mme Goury du Roslan (étoiles) avec celles des Bazoges, seigneurs de Bois Maître (lion) au second. Ces blasons (en tôle en emboutie et à la peinture défraichie) sont conservés en Mairie de Châtres.
  66. Source : demande de son père pour obtenir la mention « Mort pour la France » sur l'acte de décès (Mairie de Châtres-sur-Cher), demande visée par le responsable local des FFI Georges Chalandre à Gracay.
  67. « Dossiers administratifs de résistants Service historique de la Défense », sur defense.gouv.fr (consulté le ), Cote GR 16P 542817.
  68. Liste des Français libres, consulté le 18 novembre 2017.
  69. « Dossiers administratifs de résistants Service historique de la Défense », sur defense.gouv.fr (consulté le ), Cote GR 16P 113273, FFL et FFC homologué.
  70. « En 1971, les usines vierzonnaises embauchaient plus de 6.000 personnes - Vierzonitude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur vierzonitude.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

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Articles connexes

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Liens externes

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