Lady Maud
Le Lady Maud est un cotre aurique avec mât de flèche, construit en 1907 au chantier Luke Brothers (en), au Royaume-Uni et appartenant à Georges Philippe Fontaine depuis 2023.
Lady Maud | |
Type | Cotre |
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Gréement | cotre |
Histoire | |
Architecte | A.R. Luke |
Chantier naval | Luke Brothers, Hamble Royaume-Uni |
Lancement | 1907 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 15,15 m |
Longueur de coque | 11,95 m |
Maître-bau | 2,80 m |
Tirant d'eau | 2,13 m |
Déplacement | 11 tonnes |
Tonnage | 10 tx Thames Measurement |
Voilure | 100 m2 (10 voiles) |
Propulsion | Volvo MD 11 (20 ch) |
Carrière | |
Propriétaire | Gérard d'Aboville |
Armateur | Gérard d'Aboville |
Pavillon | France |
Port d'attache | La Trinité-sur-Mer France |
Protection | Classé MH (1992) |
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Son immatriculation est AY 846195 (Auray).
Le Lady Maud fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [1].
Le Lady Maud a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)[2] de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.
Histoire
modifierChoix du nom
modifierThe Lady Maud schooner yacht (la goélette Lady Maud) est le titre d'un livre de William Clark Russell (en) paru en 1896.
Maud serait le prénom de la jeune anglaise à laquelle ce bateau a été offert en cadeau de mariage par son père, en 1907[3].
Propriétaires
modifierIl aurait été construit en 1907 pour le capitaine H. M. Taylor de Plymouth.
En 1922 il est acheté par Richard Travers Dixon, grand yachtman anglais et médaillé d'or en voile aux Jeux olympiques de 1908[4].
Alain Gerbault, lorsqu'il envisageait son futur tour du monde, voulut racheter le Lady Maud à R. Dixon. Celui-ci ayant refusé, il acquit le Firecrest (1892, même tonnage) pour son expédition en 1924.
Après avoir connu de multiples propriétaires le Lady Maud est acheté en 1971, par son propriétaire actuel Gérard d'Aboville[4]. En 1997 une restauration est entreprise par la société des Charpentiers réunis et son gréement aurique d'origine est rétabli.
Le bateau navigue fréquemment dans le golfe du Morbihan.
Performances
modifierEn 1928, le Lady Maud se classe second de la Channel Race, une course réservée aux bateaux dont la longueur de flottaison était alors jugée trop courte pour participer au Fastnet Race, derrière le Pen-Boch, nettement plus grand. Il gagne la seconde édition en 1930.
En , le voilier, skippé par Georges-Philippe Fontaine, est classé 2e lors de la première édition de la régate de la « Brest Finistère Classic » entre Brest et Douarnenez[4],[5],[6].
Notes et références
modifier- « Notice du Lady Maud », notice no PM56001433, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « LADY MAUD », sur Patrimoine Maritime et Fluvial (consulté le )
- « LADY MAUD », sur voiliers-a-un-mat.blogspot.com, (consulté le )
- Maxime Bertail, « Six voiliers de la Brest Finistère Classic », Ouest-France, , p. 17
- Lionel Le Saux, « Première édition de la Brest Finistère Classic », Le Télégramme, no 28235, , p. 13
- « Brest Finistere Classic : Mariquita a remporté la première édition - Sea, Sail & Surf news », sur www.seasailsurf.com (consulté le )