20e division d'infanterie (France)

La 20e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

20e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 20e division d'infanterie (France)
Insigne de la 20e division d'infanterie

Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Seconde Guerre mondiale

Batailles 1914 - bataille de Charleroi
1914 - bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 - 1re bataille de l’Aisne
1914 - 1re bataille d’Artois
1915 - 2e bataille de Champagne
1916 - bataille de la Somme
1917 - 2e bataille de Verdun
1918 - 3e bataille de l'Aisne
1918 - 4e bataille de Champagne
1918 - 2de bataille de la Marne


Chefs de corps

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Première Guerre mondiale

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Composition

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Historique

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22 et , engagée dans la bataille de Charleroi : combats dans la région de Wagnée.
 : engagée, vers Audigny dans la bataille de Guise. À partir du , continuation du repli, par Sissonne, Épernay et Vertus, sur Sézanne.
22 - , attaques allemandes sur Arras.
, attaque française sur Saint-Laurent-Blangy.
, front réduit, à gauche, jusqu’à Saint-Laurent-Blangy. À partir du , mouvement de rocade vers le nord et occupation d’un nouveau secteur vers Ecurie et Roclincourt :
- , violents combats.
, front étendu, à gauche, jusqu’au Labyrinthe.
  •  : retrait du front ; repos vers Amiens. À partir du , transport par V.F. dans la région de Revigny.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur de la Houyette et l’Aisne, réduit à gauche, du 14 au , jusqu’à la route de Binarville.
 : éléments engagés dans la 2e bataille de Champagne, devant Servon-Melzicourt.
  •  : retrait du front vers Sainte-Menehould et à partir du , transport par V.F. dans la région de Saint-Omer-en-Chaussée ; repos et instruction au camp de Crèvecœur-le-Grand.
  • 12 –  : mouvement vers Grivesnes ; repos.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre le nord de Maucourt et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes, étendu à droite, le , jusqu’au sud de Maucourt. Engagée, à la fin d’août, dans la bataille de la Somme : les 4, 5 et , attaques françaises ; prise de Chilly.
  • 12 –  : retrait du front et repos vers Maignelay.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes.
  •  : retrait du front et mouvement vers Ailly-sur-Noye, puis, à partir du , vers Crèvecœur-le-Grand ; instruction au camp.
  •  : occupation vers Beuvraignes et le sud d’Armancourt, réduit à gauche, le , jusque vers Popincourt. À partir du , poursuite des troupes allemandes à la suite de leur repli sur la ligne Hindenburg : prise de Margny-aux-Cerises (), de Dury (), de Tugny () et d’Happencourt ().
  •  : retrait du front ; mouvement, par Breteuil et Meaux, vers Athis, puis vers le front.
  •  : occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises : , attaque sur le mont Cornillet, puis progression dans le bois de la Grille (bataille des Monts).
  •  : retrait du front ; repos à l’ouest de Châlons-sur-Marne.
  •  : transport par camions dans la région de Verdun ; travaux.
  •  : occupation d’un secteur vers la côte du Poivre et Louvemont : préparatifs d’offensive.
  • 8 –  : retrait du front; repos et instruction dans la région de Verdun.
 : éléments engagés dans la 2e bataille Offensive de Verdun, vers la côte 344.
  •  : occupation d’un secteur vers Samogneux et la côte de Talou : , 2 et , attaques allemandes repoussées.
  •  : retrait du front ; repos vers Vanault-les-Dames.
  •  : transport dans la région de Verdun, puis occupation d’un secteur vers les Éparges et Haudiomont.
 : franchissement de l’Ardre entre Savigny-sur-Ardres et Courville.
 : la Vesle est atteinte. Puis organisation d’un secteur sur la rive gauche de cette rivière, vers Breuil-sur-Vesle et Magneux.
  • 1er novembre : retrait du front, mouvement vers Igny-le-Jard ; repos.
 : transport par V.F. à Corcieux ; à partir du , occupation d’un secteur vers la Fave et la Chapelotte.
5 - , retrait du front et repos dans la vallée de la Meurthe. À partir du , occupation d’un secteur vers la Fave et le Rabodeau.
  • 1er -  : retrait du front et mouvement vers Bruyères ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Corcieux, Arches et Thaon ; préparatifs d’offensive.

Rattachements

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Affectation organique : 10e corps d’armée, d’ à

13 – .
20 –
12 –
8 –
9 –
6 –
17 –
5 –
8 –
10 –

L’entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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Drôle de guerre

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En cas d'intervention au Luxembourg, le groupe de reconnaissance de division d'infanterie de la 20e DI, le 31e GRDI, doit entrer dans ce pays en renforcement de la 3e division légère de cavalerie et de la 1re brigade de spahis pour y mener une action retardatrice[1].

Composition

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Le la 20e DI, sous les ordres du général Corbe, est rattachée au 42e corps d'armée de forteresse qui est intégré à la 3e armée.

À cette date la 20e division d'infanterie se compose de :

Notes et références

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  1. Jean-Yves Mary, La bataille des trois frontières : mai-juin 1940, Bayeux, Heimdal, , 471 p. (ISBN 978-2-84048-331-1), p. 144.
  • (fr) Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — N° 19.982

Articles connexes

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Liens externes

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La 20° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)