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Justice au prix de la vengeance
Justice au prix de la vengeance
Justice au prix de la vengeance
Livre électronique55 pages2 heures

Justice au prix de la vengeance

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À propos de ce livre électronique

Après le décès tragique de son frère, Zeyna, déterminée et ambitieuse, lutte pour convaincre son père, fier et rigide, de l’importance de son émancipation. Dès son arrivée à Dakar, elle se heurte à la dure réalité du viol, de l’excision et de la maltraitance. Face à ces injustices, tandis que les victimes cherchent à se venger, Zeyna choisit de se battre à leurs côtés pour que la justice soit rendue. Son engagement la place alors au centre des tensions avec le puissant réseau de proxénétisme qui s’oppose farouchement à toute abolition de ses pratiques. Quel prix Zeyna devra-t-elle payer pour briser les chaînes de l’oppression et faire triompher la justice ?

À PROPOS DE L'AUTRICE

Les contes africains et la littérature engagée ont bercé l’enfance de Oumou Kalsoum Sow. Depuis, elle s’est fixé l’objectif, grâce à sa plume, de dénoncer les non-dits, de révéler les peines et les sujets considérés comme tabous. L’écriture de ce roman a été pour elle une véritable source de confiance en soi.
LangueFrançais
Date de sortie7 oct. 2024
ISBN9791042246303
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    Justice au prix de la vengeance - Oumou Kalsoum Sow

    Oumou Kalsoum Sow

    Justice au prix de la vengeance

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Oumou Kalsoum Sow

    ISBN : 979-10-422-4630-3

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Voilà l’horloge parfaite qui ne retarde jamais à réveiller les habitants du village. Le chant des coqs est le signe montrant qu’il est l’heure pour rejoindre les activités quotidiennes dans le village. Les femmes nettoient les maisons et les hommes empruntent le chemin des champs, les jeunes filles épaulent leurs mères dans les travaux domestiques. Les garçons vont à l’école ou secondent leurs pères dans les travaux champêtres, ce qui les motivait était l’ambiance sur le chemin et les chants traditionnels qui leur permettaient d’oublier les soucis et de s’évader.

    Comme toujours, Zeyna, la fille unique de ses parents s’occupe de leur maison malgré son jeune âge. Elle prépare le petit déjeuner, fait la lessive, va au marché pour le repas de midi et après la corvée, elle suit le chemin de la gare pour liquider les haricots et les arachides que cultive son père.

    Ce dernier, Souleymane, un digne paysan fier connu dans tout le village. Un homme respectueux et pieux. La seule chose qui faisait qu’on lui pointe du doigt était son autorité et sa complication. Sa femme Rokya est une femme modèle dans tout le village, une brave dame vertueuse respectueuse et fidèle à son mari qui tient beaucoup à l’éducation de sa fille Zeyna, qui très correcte est appréciée de tous. Beaucoup de parents dans le village rêvent d’avoir une fille comme elle. Ce qui explique la jalousie et le dépit des jeunes filles du village qui la snobent, se moquent d’elle et refusent sa compagnie.

    Elle rejoint son père aux champs après chaque repas de midi pour récupérer sa marchandise. Beaucoup de voyageurs la connaissent, donc cela n’était pas difficile pour faire écouler sa marchandise. Moussa Diop, un homme de grande taille, élancé, qui doit mesurer à peu près un mètre-quatre-vingts, tenant dans sa main une petite valise noire, est l’un des voyageurs, mais dès qu’il a aperçu la petite Zeyna, il n’a pas pu s’empêcher de l’interpeller.

    Et il lui fait un geste avec sa main pour lui demander de s’approcher.

    Mon père est un dur à cuire, il ne veut rien comprendre et entendre concernant la scolarisation des jeunes filles. En plus dans les villages comme le mien, ce n’est pas tout le monde qui dispose d’un téléviseur pour savoir ce qui se passe en ville ou dans le monde, car il n’y a même pas de l’électricité pour s’alimenter. Et beaucoup de gens ignorent même notre existence. Dans ces conditions-là, les parents ne sauront guère les informations et à quel niveau se situe le monde. Il n’existe que notre radio locale et ça ne parle que de notre environnement.

    Lorsque Moussa voulut ajouter un mot, l’apprenti appela les voyageurs qui n’étaient pas sur leurs sièges, car le véhicule était plein et s’apprêtait à partir. Vu que Moussa lui avait pris beaucoup du temps, elle lui demanda d’acheter un pot d’arachides :

    Moussa rigola et acheta un pot d’arachides et un pot de haricots, puis prit congé.

    Zeyna continua son commerce jusqu’à l’avancée de l’horizon pour se préparer à se mettre en route, tout en évitant que le crépuscule la devance, vu que son père lui a interdit d’être dehors jusqu’à pareille heure. À son arrivée à la maison, elle salua ses parents, se baigna, pria, puis s’approcha de sa mère pour lui remettre les bénéfices. Sa mère prend l’argent et attend l’arrivée de son époux pour poser l’argent dans sa main.

    Comme toutes bonnes mères, Rokya appela sa fille pour discuter avec elle :

    Il suffisait de l’appeler une seule fois et elle arrêtait

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