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La grossesse pour ma conscience
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Livre électronique90 pages1 heure

La grossesse pour ma conscience

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À propos de ce livre électronique

"La grossesse pour ma conscience" relate l’itinéraire jalonné d’épreuves et de découvertes de l’auteur, révélant à la fois la douleur du chemin parcouru et les joies enfouies derrière ces difficultés, ainsi que la manière dont il les a surmontées. Selon lui, les larmes dévoilent l’irréparable, tandis que la contemplation favorise le développement. Il souligne ainsi que chaque adversité contribue à construire un avenir meilleur.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Kpêkpê Hien puise dans son vécu pour écrire. Il partage ses expériences et démontre, au fil des pages, que toute situation concourt au bien de qui s’en inspire. C’est donc un message de résilience et d’abnégation qu’il transmet à travers "La grossesse pour ma conscience".
LangueFrançais
Date de sortie28 mai 2024
ISBN9791042231446
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    Aperçu du livre

    La grossesse pour ma conscience - Kpêkpê Hien

    Initialisation

    Avant-propos

    La toute première situation discutable que mon premier enseignant de la philosophie m’a ordonné d’analyser lors de mes toutes premières rencontres éducatives avec la science de la philosophie socratique fut : « Philosopher, c’est apprendre à mourir. » Toutefois, la philosophie, bien que connue à la naissance par le sens de « Amour de la sagesse », est dans sa jeunesse actuelle perçue et conçue populairement comme une activité liée à la vive réflexion. Disons-le, tout vrai écrivain possède une hormone ou un gène de la philosophie. En effet, écrire c’est obligatoirement réfléchir. C’est argumenter une conception, enseigner une idée ou une pensée, présenter en écrit son point de vue, sa connaissance, sa remarque ou même ses vengeances, pourquoi pas une quête de sagesse, à l’ensemble des êtres dont la pensée est non seulement un droit mais aussi un devoir. Aucun vrai livre de savoir n’est destiné aux êtres privés de la pensée. Car tout lecteur reste un conquérant, un correcteur, un enseignant de l’écrivain. Tout être ayant une capacité de réflexion en dessous du half¹ de celle admise pour l’unité authentiquement humaine doit impérativement se tenir à l’écart de ces écrits. Pour ma part d’ailleurs, il conviendrait mieux d’être un animal malin authentiquement que de se vouloir humain puis discuter le prix d’un vrai livre de savoir pour en restreindre le coût.

    L’écriture est certes du volontariat, mais l’écrivain reste toujours un esclave, un disciple, un étudiant ; or toute quête de sagesse est une étude perpétuelle. Disons donc : « Écrire, comme philosopher, c’est exposer sa pensée pour le paradis des autres. » Cette activité n’est ni liée au business, ni liée à l’opulence, ni liée à l’entrepreneuriat selon le premier degré ! Elle attribue à l’écrivain un caractère d’exposition aux autres. Elle lui fait subir des gloses. C’est donc héberger la honte afin de l’éviter lors des humiliations ! Et ainsi, la majorité des humains estime l’écriture comme un penchant à la mort. La joie est que tout livre authentique constitue non seulement pour l’écrivain mais aussi pour l’ensemble des authentiques humains, comme un passeport, un visa, une diplomatie publique et internationale, sans aucun délai d’expiration. Le philosophe Socrate eût dit : « Je ne suis qu’un simple citoyen du monde. » C’est également dans ce même sens que se veut un écrivain dans la logique et dans l’authenticité. Ce volontaire lutte pour la guérison de toutes sortes de plaies dans l’espace international. Voilà pourquoi les larmes de son semblable deviennent pour lui une production ! Et cela est très évident ! Puisque la cohérence sociale est établie de la sorte que l’on serve de consolateur pour son semblable, et cela n’est pas en pleurant avec lui, mais plutôt en saisissant les raisons de ses telles larmes, lui procurer le sourire pour que la société soit entièrement gaie ! Bref !

    Je ne suis pas le premier être humain, ni du monde, ni de l’Afrique, ni de la Côte d’Ivoire, ni de ma région, ni de ma sous-préfecture, ni de mon village, ni de mon ethnie, ni de ma famille, ni de ma fratrie d’ailleurs ! Juste pour dire que j’ai appris des informations concernant mes devanciers, et j’ai su comment l’écrivain souffre dans sa tâche de volontariat, j’ai eu des informations liées à la pression qu’endure son cerveau sur ce chemin de professionnalisme. En dépit de quoi, venant d’une part quelconque dont je ne sais où, j’ai sécrété ce vif sentiment de passion, d’amour, sur cette activité de production. Il est d’ailleurs fort compliqué de se passer de son destin si ce n’est que par l’inspiration de l’obscurité par son bonheur d’utopie et de perfidie matérielles ! Depuis les premières applications de ma conscience scolaire et éducative, un instinct d’orgueil me faisait déjà croire qu’à l’avenir, je recevrai une aptitude de devenir soit un écrivain, soit un scientifique (mathématicien). Cette logique prouve que, ce domaine, je l’ai rêvé, je l’ai songé, je l’ai cerné, je l’ai analysé, je l’ai étudié, je l’ai imaginé, je l’ai pensé, j’en ai tiré une conclusion. J’ai donc la lumière pour masquer l’obscurité sur ce chemin. De cette vision, j’ai dû aborder cette restriction liée à la production littéraire à cause de mon inaptitude due à mon fin niveau d’étude qui me confisque de plusieurs connaissances scientifiques, mais. Pour l’écriture, les quelques grains de vue scientifique et philosophique y compris ma fonction de *main-en dessous*, fonction sans titre, fonction d’humiliation, où pour dire que nous n’avons pas d’autorité ou même que nous sommes pour eux des VC publiques de railleries, l’on nous appelle des « maîtres de maison » au lieu de « maîtres à domicile », qui m’ont inculqué et extorqué une spiritualité d’analyse. Du coup, je peux écrire et je dois écrire. De cette conscience, j’ai donc acquis la nature du particulier et dès que je suis présent dans une société, je deviens une philosophie sans être d’ailleurs philosophe. L’on suscite ainsi diverses thèses pour la compréhension de ma nature humaine ! Insuccès, pour certains je suis un fou ; pour d’autres, je suis un ignorant ou même un niais ; un autre groupe dirait que c’est moi l’enfant des enfants (être à cerveau disloqué ou sans crâne). Ne serait-ce qu’un peu minimum qui lie une petite authenticité de mon unité humaine, qui m’héberge et me nourrit peu. Cette conception minoritaire m’a poussé à savoir que si j’écris les mots de mes conceptions pour les composantes de ma cohabitation, ou même que je passe dans les lieux publics, dans les carrefours des rues au moment où les feux stationnent tous les véhicules et les piétons, puis exécuter cette tâche comme les inspirés religieux, personne ne tiendra compte de mes tels enseignements, puisqu’il est moins probable que l’on sache que je suis un fou utile ! Alors pour gagner la sagesse et l’utilité de ma folie, l’écriture m’est tant nécessaire ! Et, par là du moins, si une bonne conduite spirituelle envahit et sert de guide à ma conscience dans ce domaine, des sages pourront comprendre que mon

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