L’été fut riche, comme à l’accoutumée depuis que j’appartiens à l’académie Goncourt et que je reçois en juin les romans de la rentrée. J’insiste sur le terme « reçois », car prétendre les lire tous relève de l’illusion, du mensonge ou de la fanfaronnade. Leur nombre m’écrase. Rien ne s’avère plus ingrat que d’œuvrer dans un prix littéraire. Outre le fait de renoncer bénévolement à ses lectures personnelles – un classique, un
Les incipit d’une rentrée littéraire
Sep 26, 2024
3 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits