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Fujifilm X-T50 Une place difficile à trouver

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XF 56 mm f/1,2 R WRf/1,21/2 000 s250 ISO Le X-Processor 5 confère au X-T50 un autofocus plus véloce que sur le X-T30 II et riche d’options de détection supplémentaires, tandis que la rafale généreuse est compatible avec des sujets rapides. Ici, une photo réalisée en mode noir et blanc Acros.

LES POINTS CLÉS

• Capteur 40,2 MP stabilisé

• Molette simulation de film

• Flash intégré

1 500 € Prix indicatif (boîtier nu)

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S’il ne chasse pas immédiatement le X-T30 II (950 €), dont la commercialisation devrait se poursuivre encore un peu, le X-T50 en est le digne successeur en reprenant à son compte l’argument des boîtiers à molettes de la gamme X-T et en intégrant les dernières évolutions technologiques de Fujifilm. Ainsi dispose-t-il du capteur APS-C X-Trans 5 HR de 40,2 MP des X-H2 (2 250 €), X-T5 (1 900 €) et X100VI (1 800 €), de leur X-Processor 5 qui apporte la détection de multiples sujets en autofocus et d’un mécanisme de stabilisation agissant sur 5 axes dont l’amplitude est de 7 IL. Un gap avec les spécifications du X-T30 II qui entraîne au passage une augmentation de tarif de 550 €, sachant que le X-S20, lui aussi équipé d’un stabilisateur et d’un X-Processor 5 mais qui aurait été plus judicieux. D’autant plus que le levier de bascule en mode automatique de l’épaule droite fait doublon avec les positions A de la molette du temps de pose et de la bague de réglage de l’ouverture des objectifs et aurait ainsi pu servir à cet effet. Si cette évolution ergonomique ne nous séduit pas outre mesure, c’est qu’elle engendre la suppression de la molette des sensibilités ISO que l’on trouve à cette même place sur le X-T5. Pour éviter de systématiquement recourir au menu, dont l’ergonomie reste un des points faibles de tous les appareils Fujifilm, nous avons dû affecter ce réglage à l’une des deux touches personnalisables de l’appareil, qui comporte par ailleurs des raccourcis tactiles à l’écran. Une double molette pour le temps de pose et la sensibilité, comme celle du X100VI, est une autre piste qui aurait pu être envisagée. S’il dispose tout de même d’une bonne préhension et d’un fonctionnement instinctif, le X-T50 souffre aussi toujours d’une visée légèrement en retrait : la dalle Oled de 2,36 Mpts est la même que celle des X-T30 II et X-S20, pour lesquels le grossissement est également de 0,62×, quand le X-T5 a un viseur de 3,69 Mpts avec un grossissement de 0,8× et le X-H2 une dalle de 5,76 Mpts. Quant à l’écran arrière, il ne conserve qu’une inclinaison horizontale, laissant aux séries X-S et X-H l’apanage d’une charnière centrale offrant plus de liberté de mouvement. Ainsi Fujifilm poursuit-il sa logique de gamme qui veut que si le X-T50 ait un peu moins que les modèles plus chers, il n’en reste pas moins un appareil au look rétro réussi et le modèle de 40 MP le moins cher du fabricant. Sa haute définition, qui ne peut être accrue par un mode Pixel Shift toujours réservé aux X-T5 et X-H2, ne l’empêche pas de fournir une belle qualité d’image, y compris en haute sensibilité, et une latitude d’exposition tout à fait honorable. À la sensibilité nominale du capteur de 125 ISO, il est possible de récupérer des nuances dans les hautes lumières jusqu’à 2,3 IL de surexposition, tandis que le bruit numérique demeure contenu lors de fortes sous-expositions de – 3 IL. Pour une qualité d’image optimale, veillez juste à le relier à un objectif à haute résolution optique. La stabilisation de capteur associée à l’analyse d’image réalisée par le X-Processor 5 permet d’envisager des prises de vues à main levée jusqu’à 0,5 ou 1 s de pose avec un objectif de focale moyenne et l’obturation électronique rapide des expositions très brèves à seulement 1/180 000 s. L’obturateur mécanique est quant à lui limité à 1/4 000 s contre 1/8 000 s sur le X-T5, ce qui logiquement influe sur la vitesse de synchro-X – à 1/250 s sur le X-T5 et 1/180 s sur le X-T50 – et sur la cadence maximale en rafale. Des 15 i/s en obturation mécanique sur le X-T5, on passe ici à 8 i/s au maximum, sachant que des paliers inférieurs à 5, 4 et 3 i/s sont aussi accessibles. Exploitant le même capteur et le même processeur, la rafale en obturation électronique est en revanche la même sur les deux appareils : 13 i/s au maximum en pleine définition de capteur et 20 i/s moyennant un recadrage de 1,29× et donc une diminution de la définition d’image à 24 MP. La fonction de prédéclenchement est également disponible, mais toujours pas paramétrable en durée. Si les deux appareils semblent ainsi identiques sur le plan de la vitesse, il faut cependant considérer la capacité de leur mémoire tampon pour voir de grosses différences. Elle ne confère au X-T50 qu’une faible autonomie de moins de 20 vues en Raw non compressé contre une quarantaine pour le X-T5. À la cadence la plus élevée, elle est d’environ 250 Jpeg, quand l’usage de cadences plus faibles permet d’enchaîner les Jpeg sans saturation jusqu’à plus de 1 000 vues et les Raw non compressés sur 30 vues. Une rafale véloce allant souvent de pair avec des sujets aux déplacements rapides, l’autofocus se doit de tenir la cadence.

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