« En Afrique, on n’organise pas une élection pour la perdre. » Pour avoir mal appliqué cet aphorisme forgé par son père, Ali Bongo a perdu le pouvoir en un quart d’heure. Plus exactement : en dix-sept minutes. C’est le temps qui s’est écoulé entre l’annonce de résultats qui le donnait élu pour un troisième septennat et le putsch mené par la garde présidentielle. En résidence surveillée depuis, le potentat se morfond avec son épouse francogabonaise Sylvia dans une villa près de Libreville. Quant à leur fils Noureddin, 31 ans, que sa mère imaginait déjà à la présidence, il a également été arrêté, pour haute trahison et corruption.
Ainsi se termine le