Les neuroleptiques
Ces médicaments donnés dans le cadre de troubles psychiatriques importants (schizophrénie, troubles bipolaires, hallucinations…) peuvent être responsables d’une prise de poids conséquente (plus 7 % du poids en moyenne). « Ils agissent sur les récepteurs de certains neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, histamine…), stimulent les peptides orexigènes (qui augmentent l’appétit) et inhibent les peptides anorexigènes (qui diminuent l’appétit) », explique le Dr Jean-Michel Lecerf, nutritionniste. Résultat : une hausse de la faim qui s’associe parfois dans ces maladies-là à une baisse d’activité (perte de motivation, repli sur soi…) et donc une réduction des dépenses énergétiques. « Les neuroleptiques de seconde génération ont moins d’effets secondaires (comme des tremblements) que ceux de première génération, mais ils peuvent faire prendre plus de poids », souligne le médecin.
L’idéal est d’informer le patient en amont, pour qu’il puisse mettre en place des mesures hygiénodiététiques qui limitent la