- BELGIQUE
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Belgique
Pour les articles homonymes, voirRoyaume de Belgique (fr) Koninkrijk België (nl) Königreich Belgien (de) (( L'union fait la force » (néerlandais)
« Einigkeit macht stark » (allemand)allemand, néerlandais Capitale 50°54′N 4°32′E / 50.9, 4.533 Plus grandes villes Bruges, Charleroi, Liège, Namur Forme de l’État
- Roi
Premier ministremonarchie parlementaire fédérale
Albert II
Superficie
- Totale
- Eau (%)Classé 135e
30 528Population
- Totale (2009)
- Classé 76e
10 414 336[1] hab.
346 hab./km²Des Pays-Bas
1830
18392008) 0,948 (élevé) ( e) Monnaie EUR) UTC +1 (été +2) .be Indicatif
téléphonique+32
Le Royaume de Belgique (Koninkrijk België en néerlandais, Königreich Belgien en allemand), est un Europe de l’Ouest. Il est un membre fondateur de l'Union européenne dont il accueille les principales institutions, ainsi que celles d'autres organisations internationales comme l'OTAN. La Belgique couvre une superficie de 30 528 2 avec une population d'environ dix millions et demi d'habitants et sa capitale est Pays-Bas, l’Allemagne, le Grand Duché de Luxembourg, la mer du Nord. Elle s’étire sur une distance de 318 kilomètres entre Arlon. Son relief est peu élevé : il s'étage graduellement vers le sud-est pour culminer à 694 m au signal de Botrange.
De la fin du Moyen Âge jusqu'à la révolution politico-religieuse du XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère. La quasi-totalité de son territoire (à l'exception de la Principauté de Liège) faisait partie des ducs de Bourgogne au XVe siècle. Après l'avènement du protestantisme sous la domination espagnole, les Dix-sept Provinces sont scindées et le nord – les futurs Pays-Bas – devient indépendant. La partie méridionale, catholique, passe aux mains de diverses puissances Espagne, France) et est réunie en 1815 avec les anciennes Provinces-Unies pour former le Royaume des Pays-Bas. La partie méridionale de ce nouvel État accède à l'indépendance en 1830 suite à la Révolution belge. L'histoire récente du pays a été marquée par une colonisation du Congo, par les deux conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, les néerlandaise, et les monarchie constitutionnelle dont le roi actuel est Albert II, sixième roi des Belges. C'est un 1994. Il existe six régions (bruxelloise, flamande et wallonne) et trois flamande, germanophone). La population belge est répartie comme suit : 1,0 million d'habitants vivent en région bruxelloise (9,74 %), 6,1 millions en région flamande (57,80 %) et 3,4 millions en région wallonne (32,46 %).
La Belgique a trois langues officielles : l'allemand, le néerlandais. C'est un pays de tradition déchristianisation[2].
Sommaire
Nom
La plus vieille utilisation des termes Belgae et Belgica qui nous est parvenue est dans la Gaulois proprement dits, les Belges. Ces derniers sont séparés des Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Marcus Agrippa en trois provinces et l'une d'entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière sera réorganisée sous grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Lotharingie. Les clercs de l'époque utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie[3].
Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissance mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels mais répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia. À cette époque, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France actuels étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques, qui couvraient plus ou moins le territoire des Dix-sept Provinces, sans la principauté de Liège qui a toujours été une enclave.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la nymphe des Pays-Bas. Sa portée sémantique se réduit cependant avec la division des Dix-Sept provinces après la États-Belgiques-Unis se dit Verenigde Nederlandse Staten ou Verenigde Belgische Staten en néerlandais. Lors de l'annexion par la France[4], ainsi que la réunion de la Principauté de Liège à la République Française[5], le terme belge devient courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel Royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge devient un qualificatif.
Histoire
Article détaillé : RenaissanceLe territoire de l'actuelle Belgique a connu des bouleversements démographiques, politiques et culturels au cours des deux millénaires de notre ère. Au premier siècle, les Romains, après avoir défait les tribus celto-germaniques locales, créent la province Gallia Belgica. Une immigration graduelle de tribus germaniques Ve siècle met ce territoire dans le royaume des Mérovingiens, qui évolue en VIIIe siècle. Durant le Moyen Âge, de petits États féodaux naissent, dont beaucoup d'entre eux rejoignent les Pays-Bas bourguignons aux XIVe et XVe siècles. L'empereur Dix-sept Provinces, dont il établit l'unité par la Pragmatique Sanction de 1549, et contrôle officieusement la Principauté de Liège[6].
De 1568 au Congrès de Vienne
La guerre de Quatre-Vingts Ans, de 1568 à 1648, divise le territoire en deux : une république fédérale au nord, les Provinces Unies (Belgica Foederata), et, au sud, les Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia) toujours dirigés par la couronne des Habsbourgs espagnols puis autrichiens. Cette partie comprend à peu près tout le territoire de la Belgique moderne, à l'exception de la Principauté de Liège. Jusqu'à son indépendance, ce territoire est convoité par les nombreux souverains et gouvernements français et est le théâtre de beaucoup de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes durant les XVIIe et XVIIIe siècles, ce qui lui vaut de porter le surnom de « champ de bataille de l'Europe » — une réputation qui sera renforcée par les deux Guerres mondiales. En 1789-1790, la région acquiert une première fois son indépendance, suite à la Révolution brabançonne, sous la forme des [7]. Après les campagnes militaires de 1794 dans les Pays-Bas belgiques — y compris les territoires qui n'ont jamais été sous la domination personnelle des Habsbourgs, comme la Principauté de Liège — sont annexés par la Première République française, mettant fin au règne hispano-autrichien sur la région. Les Pays-Bas belgiques sont réunifiés par le Royaume-Uni des Pays-Bas à la dissolution du Premier Empire français en 1815.
La réunification ne tient pas. Le pouvoir jugé trop « napoléonien » de er[8], notamment en matière de libertés politique et religieuse, la sous-représentation politique et l'« exploitation fiscale » des provinces méridionales font naître une opposition catholique à laquelle s'allient les libéraux du sud du pays. Cet unionisme devient « spécifiquement belge et énonce des griefs spécifiquement belges »[9]. Le régime périclite alors dans le sud et la scission est effective, le roi ne pouvant se maintenir en Belgique que par l'usage de la force[10].
Révolution belge
Article détaillé : Révolution belge.La révolution belge de 1830 conduit à une seconde indépendance et l'établissement d'un état neutre sous l'autorité d'un congrès national. Avec l'installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une [11]. Cet unionisme se transforme après l'indépendance en « une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n'ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne »[12]. Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire[13], dont la seule langue est de facto le français[14]. L'unionisme persistera tant que la peur d'une annexion néerlandaise ou française sera forte. Les libéraux créent ensuite leur parti et il s'ensuivra une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L'apparition d'un parti catholique organisé en 1869 voit les 1884 s'installer au pouvoir pendant 30 ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 1893 et — plus tardivement et par étapes — le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le 10 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue[15] et 1991 pour la version en allemand[16].
XIXe Siècle
Grâce à une Révolution industrielle au XVIIIe siècle, favorisée par des territoires densément peuplés et par un Napoléon Ier, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient une puissance industrielle importante[17]. Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du premier réseau ferroviaire du continent européen, qui restera le plus dense[18]. Il est le berceau d'avancées technologiques dans de nombreux domaines comme par exemple la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la Ernest Solvay. Par l'initiative de son deuxième roi, Léopold II, qui a acquis l'Conférence de Berlin en 1884-1885, la Belgique devient un 1908 après que le roi a légué la souveraineté de son domaine à l'État belge. La reprise par l'État du Congo s'impose fin 1905 après le rapport d'une commission d'enquête déplorant l'exploitation des indigènes et les abus qu'ils subissent, particulièrement pour la récolte du caoutchouc naturel[19].
Première Guerre Mondiale
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. L'Plan Schlieffen pour prendre à revers les armées françaises. La majeure partie du pays, sauf la zone derrière l'Yser où se retranche l'armée belge et le roi Albert Ier, est alors occupée et le gouvernement se réfugie à Sainte-Adresse. L'occupation allemande met en place une états satellites : la Flandre et la Wallonie. Après la guerre, le traité de Versailles donne la circonscription prussienne d'Malmedy à la Belgique, rattachement sanctionné par un plébiscite controversé. Historiquement, le territoire d'Eupen avait appartenu jusqu'en 1815 au duché du Brabant (les Pays d'Outre-Meuse et le duché de Limbourg), Sankt-Vith faisait partie du duché de Luxembourg et Malmedy de la principauté abbatiale indépendante de Stavelot-Malmedy. Le vote n'est pas à bulletin secret, ce qui fait craindre aux électeurs des représailles : seuls 271 sur 33 726 électeurs déclarent leur attachement à la Prusse[20]. La libération est également l'occasion pour le roi d'instaurer le suffrage universel masculin, grâce à une « petite entorse » au droit constitutionnel belge[21].
Entre-deux-guerres
Durant l'années folles, une crise économique entre 1931 et 1935, l'émergence de partis rexiste de 1936-1937 autour de Léon Degrelle et le VNV flamand de Staf de Clercq. Les mouvements wallons et flamands connaissent aussi une radicalisation et un raffermissement après la période de patriotisme belge à la fin de la guerre. En 1934, Le roi Albert Ier décède inopinément et son fils Léopold III lui succède. Tandis que l'instabilité ministérielle et les divisions nationales s'aggravent, des solutions de type neutralité, refusant jusqu'au bout toute coopération avec les états-majors alliés alors même que la menace hitlérienne s'affirme aux frontières.
Seconde Guerre Mondiale
Article détaillé : mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. L'armée belge ne résiste pas longtemps à la capitulation de l'armée au terme de la campagne des dix-huit jours (28 mai 1940). Resté en Belgique comme « prisonnier de guerre », il est déclaré « dans l'impossibilité de régner » par le gouvernement en exil d'Hubert Pierlot, réfugié à Londres et disposant du Congo belge. Le roi reste silencieux durant toute l'occupation et ne donne aucun signe d'appui à la résistance, au gouvernement de Londres et à la cause alliée.Dans le même temps, des millions de Belges ont pris le chemin de l'exil vers la France « craignant, comme le confirme l'historien Max Lagarrigue, de subir les mêmes atrocités que durant la Grande Guerre »[22] Accueillis pour leur grande majorité dans le Midi de la France, ils rentrent pour leur majorité en septembre - octobre 1940. « Les Allemands vont faciliter et encourager leur retour afin de remettre en marche le bassin sidérurgique belge qui participera à l'effort de guerre de l'occupant »[23]
Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées en septembre 1944. Les quatre années passées sous l'administration militaire allemande, dirigée par le général Alexander von Falkenhausen, voient notamment la déportation sans retour de 25 000 Auschwitz-Birkenau, avec la collaboration parfois des autorités (la municipalité d'Anvers collabore aux rafles, mais celle de Bruxelles s'y refuse, tandis que le collège des secrétaires généraux de ministères reste passif ou se compromet). Aidé des camps de concentration depuis le otages sont également fusillés en représailles aux attentats d'une partie de la résistance. Livré à la faim, au pillage et au marché noir, le pays voit aussi plusieurs centaines de milliers des siens envoyés travailler de force dans les usines de guerre nazies outre-Rhin. La sympathie de certains milieux flamands pour l'occupant, qui ne va pas hésiter d'attiser la division des Flamands et des Wallons pour mieux régner contribuera à nourrir de nouvelles rancœurs intercommunautaires après la libération. La collaboration économique a été forte dans l'ensemble du pays. Le fasciste Léon Degrelle, n'a pas arrêté de souligner le « caractère germanique » de la Wallonie. Après la Après la Guerre
La Libération est mouvementée. Il n'y a pas comme en 1918 une exaltation nationale. La guerre a laissé des séquelles : la répression de l'incivisme et de la collaboration se fait dans un contexte souvent passionné. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement[24] tandis que l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, notamment par des sanctions administratives[25]. Cette politique de répression donne lieu à des dérapages qui conduisent à la démission de plusieurs ministres de la Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le mouvement flamand : l'amnistie[26]. En plus de la répression et des demandes d'amnistie, la question royale pèse lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III, transféré dans le Reich en juin 1944[27], ne peut rentrer au pays après sa libération en mai 1945, car son « testament politique » rédigé au printemps 1944, peu amène avec les Alliés et le gouvernement en exil et ignorant la résistance, a montré son décalage avec le gouvernement Pierlot, l'opinion et l'évolution générale.
Remise en question du régime
La question du retour du roi se cristallise autour d'un clivage politique et communautaire : les sociaux-chrétiens et la forte majorité des Flamands y sont favorables, les autres partis et la majorité des Wallons hostiles[28]. Cette question royale conduira à l'abdication de Léopold III et à l'intronisation de son fils guerre scolaire dans les années 1950 avec comme épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires[29],[30].
Colonies
L'aventure coloniale belge s'arrête en 1960 avec l'indépendance du Congo et 1962 avec celle du Rwanda dont la Belgique est, depuis l’issue de la Première Guerre mondiale, la puissance mandataire par la Société des Nations. Le 1994 suscitera d'âpres polémiques, avec la découverte des lourdes conséquences d'une politique coloniale belge qui avait monté délibérément les communautés tutsie l'une contre l'autre et exacerbé artificiellement un clivage peu développé (ainsi en imposant la mention de l'ethnie sur les cartes d'identité).
Après 1960
En 1960, la Belgique est également secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dues à la perte du Congo belge et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité — la loi unique — qui entraîne durant l'hiver 1960-1961 la plus grande FGTB et est bien plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la part des militants wallons[31]. Ces événements marquent le début de la cristallisation du clivage linguistique qui entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la Communautés en 1970 et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution[32]. Les années 1980 sont marquées par le passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu par la constitution de 1993.
Relations européennes
La Belgique est un des pays fondateurs de l'OTAN, avec le traité de Bruxelles en 1958 et le Traité de l'Atlantique Nord le 4 1949, et de l'Union européenne avec la création du 5 septembre 1944, la signature de la 18 1951 et du Traité de Rome le 25 mars 1957.
Géographie
Article détaillé : Hémisphère Nord et à l'est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Il s'étend en latitude sur 2 degrés, de Meerle au nord (51 °30') à Torgny au sud (49 °30'), et compte moins de 4 degrés en longitude, de 2 °33') à Manderfeld à l'est (6 °24'). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50 °38' de latitude nord et 04 °40' de longitude est.La Belgique partage ses frontières avec la 645,6 km), les Pays-Bas (459,6 km)[33], la République fédérale d’Allemagne (153,4 km)[34] et le Grand-Duché de Luxembourg (150,4 km) ; et possède 73,1 km de frontières maritimes[35]. La superficie du pays est de 30 528 km² ; et de 33 990 km² en ajoutant les eaux territoriales[36].
Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières, 200 jours de pluie par an en moyenne[37], et fréquentes sur toute l'année (Cfb dans la 100 m d'altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 m) et la haute Belgique (de 200 à plus de 500 m). La basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders pour s'enfoncer à l'intérieur des terres avec la plaine flamande et la Sambre et de la Meuse, c'est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l'ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l'est la sillon Sambre et Meuse commence la haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s'étend à l'est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l'Hautes Fagnes qui culminent à 694 m au signal de Botrange. Il y a également la cuesta où l'on cultive même la vigne.
À cause de sa [38]. Dans l'étude de 2008 sur l'e sur 149 pays[39].
Politique
Article détaillé : Politique de la Belgique.La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Organisation politique
Jusqu’en 1970, la Belgique était un état unitaire mais la querelle linguistique amena, à partir de 1980, quatre vagues de réforme fédéraliste qui aboutirent aux Accords de St-Michel qui font d'elle aujourd'hui un pouvoir législatif se compose de la Chambre des Représentants (150 membres), du Sénat (71 sièges), et du roi. Le pouvoir exécutif est composé du Roi et des ministres (le Premier ministre étant un primus inter pares). Le pouvoir judiciaire est, quant à lui exercé par les cours et les tribunaux.
Leurs rôles sont :
Pouvoir législatif fédéral : faire les lois et contrôle le pouvoir exécutif. Il est exercé par le Parlement et par le roi. Le Parlement est constitué de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants.
Pouvoir exécutif fédéral : dirige le pays. Il fait en sorte que les lois soient appliquées de manière concrète et qu’elles soient respectées. Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et son gouvernement, constitué de ministres et de secrétaires d’État.
Pouvoir judiciaire : il se prononce en matière de litiges. Il contrôle également la légalité des actes du pouvoir exécutif. Exercé par les cours et les tribunaux.
La séparation des pouvoirs existe également au niveau des Communautés et des Régions. Celles-ci disposent d’un pouvoir législatif et d’un pouvoir exécutif séparé. Pour les autorités fédérales, les Communautés et les Régions, le pouvoir judiciaire est toutefois exercé par les mêmes instances.
Forme de l’état : C’est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Il s'agit d'un système politique démocratique. Le chef de l'État est le roi Albert II. Il partage son pouvoir avec le Parlement qui est élu. Son pouvoir devient donc limité. Depuis le 29 2008, le Premier ministre belge est Clivages politiques
Crise politique
Après les dernières élections fédérales du 10 2007, les partis libéraux et sociaux-chrétiens tentèrent en vain de former un gouvernement national (ou fait sans précédent dans l’histoire politique du pays. Un accord obtenu plus de six mois après les élections, en décembre 2007, a mis un terme (provisoire) à cette crise par la mise en place d'un gouvernement « transitoire » dirigé par le premier ministre sortant Yves Leterme devient premier ministre et le nouveau gouvernement est installé. Cependant la démission du Premier ministre Yves Leterme le 15 juillet 2008 (bien que non acceptée par le Roi des belges Albert II) replonge le pays dans l'incertitude d'une crise politique en ne permettant la prolongation du gouvernement actuel que sous une forme de plus en plus tronquée et reportant les sujets brûlants à des dates ultérieures, relançant le débat sur l'opportunité de voter anticipativement en 2009, lors du scrutin régional, et d'ainsi à nouveau unifier les élections régionales et législatives. Il propose la démission de son gouvernement les 19 et 22 décembre 2008, et, le roi Albert II accepte finalement la seconde proposition de démission.
Un sondage réalisé par les quotidiens « La voix du Nord » et « Le Soir » début juillet 2008 a révélé que 49 % des Wallons interrogés favorisent, parmi plusieurs options, un rattachement à la France en cas de scission de la Belgique, alors qu'ils n'étaient que 29 % en janvier de la même année[40].
Politique étrangère
La Belgique est membre fondateur de l'Union européenne et de l'OTAN. Son territoire abrite les principales institutions de ces deux organisations internationales. La Belgique est aussi un membre ou est affiliée à de nombreuses organisation internationales, comme ACCT, AEN, AIE, AIEA, BAsD, Benelux, BID, BRI, CCC, CERN, CNUCED, CPA, CPEA, ESA, FAO, FISCR, Groupe d'Australie, Inmarsat, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE, OEA (observateur), OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI, ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UEO, UIT, UNESCO, UNMOGIP, UNRWA, UPU.
Politique environnementale
Protocole de Kyoto
Signé le 29 avril 1998 et approuvé le 21 mai 2002 par l’ensemble des membres de l’UE, dont il est désormais une condition à l’adhésion, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005. En vertu du protocole, la Belgique doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7,5% par rapport aux émissions enregistrées en 1990. Elle a dès lors réparti son engagement de réduction entre les Régions et le fédéral de la façon suivante :
- Région Wallonne : -7,5%
- Région Flamande : -5,2%
- Région Bruxelloise : +3,475%
- Le fédéral comblera la différence par l’achat d’unités de réduction liées aux mécanismes de flexibilité du Protocole de Kyoto (+/- 2,46 millions de tonnes de CO2/an)
Comme la compétence est très transversale entre les Régions et le fédéral, 2 institutions ont été créées :
- La Commission Nationale Climat (Concertation sur les dossiers intra belge)
- Le Groupe à effet de serre (Concertation sur les dossiers internationaux)
Démographie
Article détaillé : Population : 10 584 535 habitants (2007). 0-14 ans : 16,5 % ; 15-64 ans : 66,1 % ; + 65 ans : 17,4 %
Densité : 342 hab./km²
La densité de population est la troisième plus importante de l'Union européenne, après celle de Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Espérance de vie des hommes : 76 ans (en 2007)
Espérance de vie des femmes : 82 ans (en 2007)
Taux de croissance de la population : 0,12 % (en 2007)
Taux de natalité : 10,29 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité : 10,32 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité infantile : 4,6 ‰ (en 2007)
Taux de fécondité : 1,6 enfant/femme (en 2007)
Taux de migration : 1,22 ‰ (en 2007)
Taille moyenne des hommes : 1 m76Langues
Le pays, rencontre des cultures germanique et romane, comprend différentes communautés linguistiques et culturelles. Les trois langues officielles sont le néerlandais, le allemand. Elles sont placées sur un pied d’égalité au niveau fédéral. Parmi les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale (habitée par près de 10% de la population) est officiellement bilingue (français et néerlandais). La Région flamande (habitée par près de 58% de la population), située au nord-est officiellement unilingue néerlandophone. La Région wallonne (habitée par plus de 32% de la population), située au sud-est officiellement unilingue francophone à l'exception de la région de la [41]. À côté des langues officielles, sont parlées des langues régionales endogènes ou des dialectes. Il s’agit du champenois, du flamand oriental, du limbourgeois, du lorrain, du luxembourgeois, du picard et du wallon. La diversité linguistique provoque souvent des conflits politiques, liés à d’autres enjeux (la position arithmétiquement minoritaire des francophones, celle, plus socioculturelle de la langue néerlandaise au départ, la années 1960 etc.), qui ont engendré un système de gouvernance complexe.
Religion
Article détaillé : Religion en Belgique.La liberté de religion est inscrite dans la catholique, d’autres, telle que l’protestantisme, le christianisme orthodoxe sont pratiquées en Belgique.
La Belgique subventionne les églises et les organisations philosophiques non confessionnelles reconnues sur son territoire. Cette particularité est inscrite dans l'article 181 de la [42] »
À ce titre, l'État belge a dépensé en 2003[43] :
- culte catholique romain : 458,62 millions d'euros
- laïcité : 75,36 millions d'euros
- culte islamique : 20,33 millions d'euros
- culte protestant évangélique : 18,80 millions d'euros
- culte israélite : 3,21 millions d'euros
- culte orthodoxe : 2,36 millions d'euros
- culte anglican : 0,46 million d'euros
Un 7e culte pourrait être reconnu : le Organisation de l’État fédéral belge
Article détaillé : Politique de la Belgique.