- Nicaragua
-
República de Nicaragua (es) République du Nicaragua (fr) (( Capitale Managua
Villes principales Managua, León, Estelí, Matagalpa Forme de l’État République - Président
- Vice-présidentSuperficie
- Totale
- Eau (%)Classé 95e
129 494Population
- Totale (2008)
- Classé 131e
5 785 846 hab.
42 hab./km2Indépendance
- DateDe l’15 septembre 1821 Nicaraguayen,
Nicaraguayenne2005) 0,710 (moyen) ( Monnaie [1] ( UTC -6 Salve a ti NIC, NI .ni Indicatif
téléphonique+505
Le Nicaragua, en forme longue la République du Nicaragua, en República de Nicaragua, est un pays d'Amérique centrale. Il est limitrophe du Honduras au nord. Il est aussi entouré par l'océan Pacifique et la mer des Caraïbes.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Espagne en 1524, le Nicaragua est devenu un État indépendant le 15 septembre 1821 et a adhéré aux Provinces unies d'Amérique centrale. Il s'est séparé de la fédération en 1838, devenant une république complètement souveraine en 1854.L'histoire des débuts de la nation a été fortement influencée par les interventions militaires des Somoza au début du XXe siècle.
Entre 1927 et 1933, le général United States Marine Corps (USMC) qui compensa son infériorité numérique par l'appui de l'aviation et de l'artillerie. À la fin de l'intervention américaine, les rebelles avaient été repoussés loin de toute agglomération et réduits à la famine et la désertion, le gouvernement nicaraguayen se trouvant en position de force pour les négociations avec le mouvement de Sandino qui aboutit à la paix en 1933[2]. Les troupes américaines furent remplacées par la Garde Nationale formée et équipée par les États-Unis qui devait remplacer l'armée et la police supprimées par les Américains.
Anastasio Somoza García fut le premier dirigeant de la garde nationale.
Avec le soutien des États-Unis, Somoza fit assassiner son principal opposant politique, Sandino, en février 1934 et prit le pouvoir en 1936.
Anastasio Somoza instaura une dictature personnelle de 1936 à 1956. Ses fils Luis et Anastasio lui succédèrent, le pays fut mis en coupe réglée. Les Somoza se posèrent comme États-Unis tout au long de la La Prensa. Chamorro contre Somoza : une dynastie d'opposants à une dynastie de dictateurs.
Reprenant le combat de son père, Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut arrêté en 1944, alors qu'il n'avait que 20 ans et amené à fuir au Mexique. De retour en 1948, il succéda à son père comme éditeur de La Prensa où ses positions contre la dictature lui valurent d'être arrêté, torturé et emprisonné en 1954 puis en résidence surveillée.
Anastasio Somoza fut assassiné le 21 septembre 1956, le fils aîné, Luis Somoza Debayle, accéda à la présidence et Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut arrêté de nouveau, accusé de complicité dans l'assassinat du président. Chamorro fuit en 1959 au Costa Rica d'où il organise une expédition pour renverser le fils de Somoza. Il est arrêté, puis relâché en 1969 par Anastasio Somoza qui avait accédé à la présidence en 1967 qu'il exerça jusqu'en 1972.
En 1972, Somoza ne pouvait se représenter, une loi interdisant deux mandats consécutifs. Mais, resté chef de la Garde nationale, il profita de la situation catastrophique créée par un tremblement de terre en décembre 1972 pour promulguer la loi martiale et prendre ainsi le contrôle du pays. Chargé d'acheminer l'aide internationale reçue après le tremblement de terre, il s'en appropria la majorité.
Malgré tout, Somoza fut réélu président lors des élections de 1974, mais maintint un pouvoir répressif et perdit l'appui d'anciens soutiens : l'oligarchie, les États-Unis et l'Église catholique. Un autre mouvement, plus à gauche, rejoignit le courant conservateur dans l'opposition au régime : le 1978, Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut assassiné. Ses funérailles font déplacer des foules énormes – 30 000 personnes à Managua – et des émeutes éclatent dans le pays. En février 1978, le milieu des affaires se joignit à l'opposition qui organisa une grève générale, demanda la démission de Somoza et la formation d'un gouvernement de transition. Malgré la répression, les contestataires formèrent en juillet 1978 un front national auquel se joignit la veuve de Pedro Chamorro, Violeta Barrios de Chamorro, devenue directrice de grève générale qui paralysa le régime. Les villes s'insurgèrent une seconde fois et Somoza répondit par des bombardements massifs. Un journaliste de la chaîne américaine ABC Bill Stewart fut assassiné par la Garde Nationale devant les caméras de télévision, ce qui convainquit l'opinion publique des Carter interrompit le soutien à Somoza.
En juillet 1979, le dictateur Anastasio Somoza Debayle, dernier de la dynastie des Somoza, démissionnait et quittait le pays. Une coalition regroupant les cinq principaux courants anti somozistes prit les commandes du gouvernement : le sandiniste marxiste, l'écrivain Sergio Ramírez Mercado ancien opposant aux Somoza et membre fondateur groupe d'artistes et d'intellectuels nicaraguayens, Les Douze, l'homme d'affaires Alfonso Robelo Callejas, Violeta Barrios de Chamorro veuve de Pedro Chamorro et Moisses Hassan.
L'extrême disparité de cette coalition entraîna des conflits continuels et les quatre membres non sandinistes de la coalition dénoncèrent la mainmise progressive de 1980, par protestation, Violeta Barrios de Chamorro démissionna du gouvernement et à la tête de 1984.
Daniel Ortega et les chefs du bloc de l'Est.
Le journal d'opposition de Violeta Barrios de Chamorro, Contras.
Les Ronald Reagan décrétèrent un embargo et vinrent en aide aux 1989 au moment où éclata le scandale de l'Irangate.
Les affrontements firent 57 000 victimes, dont 29 000 morts (dix ans auparavant, la lutte contre Somoza avait déjà fait 40 000 victimes).
Les élections de 1990 virent la victoire de Violeta Chamorro (54,2 % des voix) sur libérale d'ajustements structurels supervisée par le Banque mondiale fut mise en œuvre.
Arnoldo Alemán (conservateur, ancien somoziste) remporta l’élection présidentielle de 1996 contre 1998, lorsque l'ouragan Mitch dévasta une bonne partie du pays. En fin de mandat, de forts soupçons de corruption pesaient sur lui. Il fut condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds en 2003.
2002 grâce à une campagne « anticorruption ».
En novembre 2006, après avoir publiquement déclaré avoir renoncé au marxisme-léninisme et s'être rapproché de l'10 2007 et choisit comme vice-président un ancien Contra.
Géographie
Articles détaillés : Volcans du Nicaragua.Le Nicaragua est entouré par la mer des Caraïbes à l'est, l'océan Pacifique à l'ouest, le Honduras au nord.
Il occupe une superficie de 129 494 km² dont 120 254 km² de terre. Le pays compte environ 5,8 millions d'habitants.
Le Nicaragua est un pays relativement montagneux. Les plaines côtières (Caraïbe et Pacifique) s'élèvent progressivement vers la chaîne centrale (sédimentaire), où culmine le Mogoton (2 438 m). Les plus hauts sommets se situent au nord, près de la frontière du Costa Rica, est marécageux.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Nicaragua de Wikipédia en français (auteurs)
Regardez d'autres dictionnaires:
Nicaragua — Nicaragua … Deutsch Wörterbuch
NICARAGUA — Bordé à l’est par l’Atlantique et à l’ouest par le Pacifique, au nord par le Honduras et au sud par le Costa Rica, le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique centrale avec 130 000 kilomètres carrés. En son centre se dressent plusieurs… … Encyclopédie Universelle
Nicaragua — • Republic and diocese in Central America Catholic Encyclopedia. Kevin Knight. 2006. Nicaragua Republic and Diocese of Nicaragua † … Catholic encyclopedia
NICARAGUA — NICARAGUA, Central American republic. Although some Jews settled in Nicaragua in the 19th century, a new community was founded by Jews who arrived from Eastern Europe after 1929. They established the Congregación Israelita de Nicaragua, the most… … Encyclopedia of Judaism
Nicaragŭa — Nicaragŭa, 1) großer See in Centralamerika, 160 QM. groß, zwischen Gebirgen, 134 Fuß über der Meeresfläche des Stillen Oceans gelegen, mit angebautem Ufer, mehrern Inseln (Omotepek mit dem Vulkan Omo), nimmt viele Flüsse auf, wird durch Stürme… … Pierer's Universal-Lexikon
Nicaragua — (Eisenbahnen). N. ist einer der zentralamerikanischen Freistaaten mit einem Flächeninhalt von 123.950 km2 und etwa 450.000 Einwohnern. Schräg durch das ganze Land ziehen sich 2 Seen, der Managua und der Nicaragua See. Durch den letzteren sollte… … Enzyklopädie des Eisenbahnwesens
Nicaragua — [nik΄ə rä′gwə] 1. Nicaragua country in Central America, on the Caribbean & the Pacific: declared itself independent from Spain (1821): 50,452 sq mi (130,670 sq km); pop. 4,395,000; cap. Managua 2. Lake lake in S Nicaragua: c. 3,100 sq mi (8,029… … English World dictionary
Nicaragŭa — Nicaragŭa, die ausgedehnteste der fünf mittelamerikan. Republiken (s. Karte »Westindien und Mittelamerika«), zwischen 10°45´ 15°6´ nördl. Br. und 83°10´ 87°35´ westl. L., mißt 123,950 qkm und wird im Norden von Honduras, im S. von Costarica, im W … Meyers Großes Konversations-Lexikon
nicaragua — (De Nicaragua, país americano). f. balsamina (ǁ planta balsaminácea). U. m. en pl.) … Diccionario de la lengua española
Nicaragua — Nicaragua, Volk, s. Niquira … Meyers Großes Konversations-Lexikon
Nicaragua — Nicaragŭa, Republik in Zentralamerika [Karte: Nordamerika I], 128.340 qkm, 429.310 E. (überwiegend Mischlinge [Mestizen, Ladinos]), im SW. Ebene mit dem Managua und Nicaraguasee, sonst gebirgig, vulkan (Coseguina) und waldreich; Flüsse Rio Coco… … Kleines Konversations-Lexikon