Max Ophuls

Max Ophuls

Max Ophüls

Max Ophüls
Nom de naissance Maximillian Oppenheimer
Naissance 6 mai 1902
Drapeau de l'Allemagne Sarrebruck (Allemagne)
Nationalité(s) Drapeau de la France Décès 25 mars 1957
Drapeau de l'Allemagne Allemagne)
Profession(s) Réalisateur et scénariste
Film(s) notable(s) Lettre d'une inconnue
Les Désemparés
Le Plaisir
Madame de...
Lola Montès

Max Ophuls ou initialement Max Ophüls, pseudonyme de Maximillian Oppenheimer, est un cinéaste français d'origine allemande, à Sarrebruck le 6 mai 1902 et décédé à 25 mars 1957.

Sommaire

Carrière

Pour sa carrière théâtrale et cinématographique, il a pris le pseudonyme Ophüls pour ne pas gêner son père, fabricant de vêtements, au cas il échouerait. Par la suite, il a supprimé le tréma sur le u quand il a travaillé en France et aux États-Unis. Les crédits de Lettre d'une inconnue (Letter from an Unknown Woman) de 1948 le citent sous la forme « Max Opuls ».

Il commença sa carrière comme acteur stagiaire en 1919, mais entra dans la production théâtrale en 1924. Deux ans plus tard, il devint directeur de création du Anatole Litvak à Universum Film AG (en abrégé UFA) à nazisme, Ophuls qui était juif, se réfugia en France en 1933 après l'Hollywood. Heureusement, il reçut l'aide de Preston Sturges qui l'admirait depuis longtemps et il continua à réaliser un certain nombre de films remarquables. Il revint en Europe en 1950. Il mourut à Hambourg d'une Père Lachaise à Paris. Il avait réalisé à peine plus de vingt films.

Œuvres

Le meilleur de ses films allemands est sans doute Liebelei (1932) ; on y trouve un certain nombre de thèmes qui ont fait sa célébrité : pureté des femmes (pureté qui ne va pas sans une certaine frivolité et, parfois, une grande naïveté), cruauté, violence des hommes et d'une façon générale, de la société qui, sous des dehors brillants, scintillants, se révèle être une machine à broyer les plus faibles, etc. Une fois en France, il réalisa entre autres Werther, très convaincante adaptation du roman de Goethe, avec Pierre Richard-Willm, et deux films avec Lettre d'une inconnue (Letter from an Unknown Woman). Avant de retourner en Europe, il dirigea deux autres films : Les Désemparés (The Reckless Moment) (1949).

Revenu en France, il réalisa une série de chefs-d'oeuvre : Le Plaisir (1952), Madame de... (1953), avec son actrice fétiche, Lola Montès (1955), qui ne rencontra pas le succès et fut malheureusement « remonté » par les producteurs, malgré son opposition et celle des « jeunes turcs » de la naissante Nouvelle Vague avant de connaître une résurrection inattendue (2008).

Dans toutes ses œuvres, on retrouve les mouvements sans heurts de la caméra qui le caractérisent, l'utilisation complexe des grues et des chariots et les travellings, qui ont influencé Stanley Kubrick ou, en France, Lola, est dédié à celui qu'il considérait comme son maître).

Son fils Marcel Ophüls ( en 1927) est devenu un réalisateur apprécié de Filmographie

Réalisateur

réalisateurs et réalisatrices

par récompense ou nationalité

Scénariste

Scénaristes

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Note : Max Ophuls était scénariste de tous les films qu'il a réalisé.

  • 1957 : Montparnasse 19 de Assistant Réalisateur

    Notes et références de l'article

    • Max Ophüls (1959), Spiel im Dasein. Eine Rückblende. Mit einem Nachwort von Hilde Ophüls und einer Einführung von Friedrich Luft, sowie achtzehn Abbildungen (autobiography), Stuttgart: Henry Goverts Verlag (posthumously published)
    • Alan Larson Williams (1977, reprinted 1980, 1992), Max Ophüls and the Cinema of Desire: Style and Spectacle in Four Films, 19481955, Dissertations on Film series, New York: Arno Press (reprint). | ISBN 0405129246
    • Susan M. White (1995), The Cinema of Max Ophüls: Magisterial Vision and the Figure of Woman, New York: Columbia University Press. | ISBN 0231101139
    • L. Bacher (1996), Max Ophüls in the Hollywood Studios, Rutgers, New Jersey: Rutgers University Press. | ISBN 0813522919

    Voir aussi

    Liens externes

    (fr+en) Max Ophüls sur lSenses of cinema

  • Locarno Film Festival
  • Max Ophüls Award
  • New York Times
  • Les films de Max Ophüls