- Martin Bormann
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Martin Bormann (né le 17 1900 près de 2 mai 1945) était un haut dignitaire nazi. Conseiller de Troisième Reich. Plusieurs historiens l'ont qualifié d'parti nazi. Il côtoyait Hitler au (de) (chancellerie du parti nazi) et secrétaire particulier d'Adolf Hitler. Il disparut durant la contumace pour procès de Nuremberg. Son corps ne fut découvert et identifié que dans les
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Fils d'une employée des postes, il abandonna l'école pour travailler dans une ferme dans le Mecklembourg. Après un bref service au cours de la Première Guerre mondiale, il rejoignit le Rudolf Höß (futur commandant d'Walter Kadow (supposé avoir dénoncé l'activiste nationaliste Albert Leo Schlageter aux Ruhr).
Après sa libération, il rejoignit le NSDAP en Thuringe en 1927, devint l'officier de presse régional, et, plus tard, chargé d'affaires en 1928.
Le Troisième Reich
En octobre 1933, il devint un des Reichsleiter du NSDAP et en novembre un membre du Reichstag. De juillet 1933 jusqu'à 1941, Bormann fut le secrétaire personnel de Rudolf Hess.
Anti-chrétien notoire, il rappela plusieurs fois l'incompatibilité entre nazisme et christianisme, et se montra favorable aux persécutions contre les églises catholiques et protestantes[1].
Martin Bormann fit construire le Obersalzberg, aux environs de 1 834 m d'altitude, offrait une superbe vue panoramique du pays de Berchtesgaden et des montagnes autrichiennes.
La fuite de Rudolf Hess vers la 1941, où il prouva qu'il était un maître dans le combat politique et administratif. Il administra et développa le fonds Adolf-Hitler pour l'industrie, des ressources obtenues par des contributions « volontaires » d'entrepreneurs à succès qui furent versées aux fonctionnaires au sommet du parti. De plus, il administra les finances personnelles de Hitler, ainsi que ses rendez-vous et documents administratifs. Il était toujours aux côtés de son chef pendant les discours publics, prenant des notes.
En 1943, sorti victorieux du conflit de préséance et de pouvoir qui l'a opposé à Lammers, Bormann contrôle l'accès à Hitler, obligeant les ministres et les fonctionnaires du partis à dresser une liste des points qu'ils souhaitent aborder avec le Chancelier; ce pouvoir est concrétisé par son titre, reçu le 12 avril 1943, de Secrétaire du Führer; ce rôle lui confère un pouvoir énorme, alors qu'une bonne partie de la législation est définie par la volonté du führer. Il peut en effet transformer en décret contraignant des propos tenus dans des conversations de table[2]
Vie Privée
Bormann était marié avec Gerda Buch (décédée en 1946 et fille du juge de la cour suprême du parti, Walter Buch (de)), avec laquelle il eut dix enfants, dont Martin Bormann junior.
La disparition
Durant les derniers jours du Troisième Reich, Bormann se saoula en compagnie des généraux Wilhelm Burgdorf, se demandant s'il était préférable de se suicider ou de fuir. Bormann choisit finalement la fuite, à la différence des deux généraux nazis qui se suicidèrent dans la nuit du 1er au 2 mai[3].
Après le suicide de Hitler, des personnes réfugiées dans la chancellerie du Reich décidèrent de fuir l'avancée des troupes soviétiques. Le soir du 1er mai « Bormann et Mohnke tentèrent d'organiser en groupes le personnel à évacuer. Ces groupes prirent le départ vers vingt-trois heures, deux heures plus tard que prévu. [...] Pendant un certain temps, Bormann, Stumpfegger, Axmann restèrent groupés. Ils suivirent la ligne de chemin de fer jusqu'à la gare de Lerther Strasse. Puis ils se séparèrent. Bormann et Stumpfegger partirent vers le nord-est en direction de la gare de Stettin. Axmann partit dans le sens opposé, mais il se heurta à une patrouille soviétique. Il revint sur ses pas, reprenant l'itinéraire qu'avait emprunté Bormann. Peu après, il tomba sur deux cadavres. Il les identifia comme étant ceux de Bormann et de Stumpfegger, mais n'eut pas le temps de déterminer comment ils avaient été tués[4]. » Dans le chaos de la procès de Nuremberg pour crimes contre l'humanité[5].
En décembre 1972, un squelette fut découvert lors de travaux près de la station Lerther, un lieu qui correspondait au témoignage d'[6]. Ce squelette fut identifié comme celui de Bormann grâce à sa denture. Du verre retrouvé entre ses dents indiquerait qu'il se serait suicidé avec une capsule de 4 avril 1973, le procureur de [6],[7]. En 1998, un test d'ADN (analyse de l'ADN mitochondrial) le confirma.
Controverses sur la mort
De nombreuses controverses demeurent sur la mort de Bormann. En effet, certains contestent les analyses effectuées sur la denture du squelette ainsi que les analyses ADN.
Des personnalités comme le fils d'Adolf Eichmann ou Simon Wiesenthal affirmèrent qu'il était en vie en Amérique de Sud et plus particulièrement au Paraguay. [réf. nécessaire]
Certains[Qui ?] affirment d'ailleurs qu'il est mort en Amérique du Sud et que son corps a été ramené en Allemagne pour qu'il soit découvert à Berlin. Cette thèse se fonde sur l'argile rouge retrouvée sur le squelette de la station Lerther. Ce type d'argile ne se trouve pas à Berlin mais bien à Jacques Kaufmann, parue en 2008 aux éditions de l'Archipel, sous le titre El Lobo a relancé la polémique au sujet du fameux trésor nazi dont Bormann aurait organisé le transfert en Perón qui avait accueilli à bras ouverts de nombreux criminels de guerre. L'auteur s'est engouffré dans la brèche en imaginant que le trésor était caché dans le mausolée d'[8],[9].
Collaborateur condamné à mort en Belgique en 1946, Paul van Aerschodt (1922-2011) a vécu sous le nom de Pablo Simons à San Sebastian[10], en Espagne, où l'a rencontré un journaliste du quotidien, Gilbert Dupont.
Paul van Aerschot soutient avoir rencontré Martin Bormann "à quatre reprises vers 1960" à La Paz, en Bolivie, où il s'était refugié en 1947 "grâce à un visa obtenu en quelques jours à l'intervention d'un père clarétain, mgr Antezana".
Ses déclarations devraient relancer la controverse sur la mort du dignitaire nazi secrétaire d'Adolf Hitler, officiellement déclaré mort en 1945, et raviver la polémique sur le soutien de l'Eglise aux criminels nazis en fuite.
"Bormann venait du Paraguay. Il préparait avec une vingtaine d'officiers un coup d'Etat pour renverser Peron en Argentine", a-t-il raconté. "Bormann était resté un fanatique (...) Sous le nom d'Augustin von Lembach, il se faisait passer pour un père rédemptoriste et portait la soutane noire, ce qui le faisait bien marrer", a-t-il ajouté.
"Il célébrait des communions, des mariages, des funérailles et administrait les derniers sacrements", a-t-il précisé. (Source "la dernière heure")
Notes et références
- « Martin Bormann », Jewish Virtual Library.
- Kershaw, Hitler, Essai..., op.cit., p.225-228 (tout le paragraphe).
- Le Livre de Poche », 2002, p. 532-533.
- Antony Beevor, La chute de Berlin, op. cit., p. 525-527.
- « Martin Bormann », sur le site trial-ch.org.
- Søren Keiser-Nielsen, Teeth that told, University Press, Odense, 1992, p. 62-67.
- ISBN 2296025285) Xavier Riaud, Les Dentistes, détectives de l'histoire, L'Harmattan, Paris, 2007, p. 135-139 (
- Ladislas Farago, Aftermath: The Search for Martin Bormann, 1974
- ISBN 2702505783) Pierre de Villemarest, Le Dossier Saragosse : Martin Bormann et Gestapo-Müller après 1945, éd. Lavauzelle, 2002 (
- Décès de Paul Van Aerschodt, l'un des derniers collabos belges, Lalibre.be, 7 septembre 2011
Bibliographie
- Georges Bernage, Berlin 1945, Éditions Heimdal, 2005
- Ladislas Farago, Le Quatrième Reich. Martin Bormann et les rescapés nazis en Amérique du Sud, traduit de l'américain par Maud Sissung, traduction de : Aftermath : Martin Bormann and the Fourth Reich, Belfond, 1975
- Ian Kershaw, Hitler, Essai sur le Charisme en politique, 1991 (1995 ed. française), ISBN 2-07-041908-8.
Filmographie
- Documentaire sur DVD : Les Dossiers secrets du nazisme
Annexes
Article connexe
Lien externe
- Le site de l'AFMA (
- Reichsleiter
- Personnalité du Troisième Reich condamnée au procès de Nuremberg
- Personnalité allemande condamnée pour crime contre l'humanité
- Personne condamnée pour crimes de guerre commis pendant la Seconde Guerre mondiale
- National-socialiste
- Membre de la SS
- Wikimedia Foundation. 2010.
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