Papers by Guillaume BIOT-PAQUEROT
Produire du savoir et de l'action
Management & Data Science
Cet article appréhende le domaine de l’adoption des technologies de l’information. Il s’appuie su... more Cet article appréhende le domaine de l’adoption des technologies de l’information. Il s’appuie sur le séquençage entre adoption primaire et adoption secondaire (Gallivan, 2001) puis il l’adapte à l’adoption individuelle et organisationnelle. A l’inverse des modèles traditionnels de l’adoption des outils de gestion, les technologies avec effets de réseau, dont l’utilité marginale s’accroit lorsque la base d’utilisateur augmente (messagerie, e-paiement, visioconférence, etc.), l’acceptation initiale par les utilisateurs est liée à la perception d’une masse critique d’usagers potentiels. Ces technologies sont appelées technologies latentes lorsqu’elles sont préinstallées ou aisément déployables. La crise sanitaire actuelle met notamment en lumière des succès rapides et massifs (WhatsApp, Teams, etc.). Elle impose de repenser et d’inverser les modèles d’adoption en proposant une séquence où les technologies latentes sont d’abord adoptées par les utilisateurs avant que l’organisation ne ...
Cet article s'intéresse à la question de l'articulation des problématiques partenariales ... more Cet article s'intéresse à la question de l'articulation des problématiques partenariales et du champ de la RSE autour des questions liées à la conception et à la mise en place des systèmes d'information financiers (SI-F) dans les organisations. Il aborde notamment l'utilité de l'association de la RSE au SI-F, par la contribution des démarches responsables et éthiques à la production d'informations financières. Ce travail incite à développer un cadre théorique renouvelé, permettant d'expliciter la prise en considération des parties prenantes lors de la mise en place d'un SI-F efficient. Plus encore, il participe à l'ouverture du champ de recherche autour de la question de la mise en œuvre des mécanismes de contrôle, au sens large, et de l'intégration de la RSE en tant que mécanisme d'alignement des intérêts de partenaires.
La place tenue par les universités dans les économies contemporaines reste au centre de nombreuse... more La place tenue par les universités dans les économies contemporaines reste au centre de nombreuses polémiques et fait partie des enjeux stratégiques du XXIème siècle, notamment au niveau européen. Au niveau national, l’offre de formation des universités devient éminemment stratégique, notamment par rapport à la concurrence des Grandes Écoles. Dès lors, la construction de l’offre de formation des établissements peut être assimilée à une démarche d’investissement.
Les universités constituent un système de droits de propriété à part, pouvant ainsi être assimilées à des organisations publiques ou à des organisation à but non lucratif, représentant des formes organisationnelles optimales lorsque les préférences sociales intègrent des éléments liés à l’efficacité, et lorsque l’aléa moral est fort. L’étude de la structure des droits de propriété des universités nous permet de comprendre en quoi leur analyse peut se rapprocher de l’analyse des organisations privées, et de mieux appréhender le comportement des acteurs qui les composent.
Nous nous sommes attachés à analyser le processus décisionnel au sein des universités, conduisant à l’émergence de l’offre de formation, en privilégiant une approche partenariale de l’organisation. L’intérêt principal des approches contractuelles réside dans la remise en question de l’hypothèse de séparabilité de l’investissement et du financement. En ce sens, la structure de répartition de la valeur a un effet sur la production des flux. Et la dimension organisationnelle revêt alors une importance toute particulière. La théorie financière permet alors d’expliquer les mécanismes organisationnels qui cherchent à résoudre les dysfonctionnements dans l’atteinte de l’efficience. Dans un tel cadre, l’intégration des différentes parties prenantes permet de mesurer la contribution de chacun au processus de création de valeur, via le processus décisionnel.
Nous avons cherché à justifier l’existence des mécanismes de contrôle au sein des universités à partir de l’étude des droits décisionnels et de leur caractère aliénable, qui permettent de définir l’architecture organisationnelle d’une organisation à travers trois dimensions, recouvrant les variables centrales de la théorie de l’architecture organisationnelle : la répartition des droits décisionnels, le système d’évaluation de la performance, et le système.
Cette problématique trouve des éléments de réponse à travers quatre études de cas, de quatre universités françaises, et nous a permis de tendre vers une généralisation analytique.
La théorie de l’architecture organisationnelle offre ainsi un cadre très riche, permettant d’expliquer les processus décisionnels au sein d’un grand nombre d’organisations, et semble particulièrement adapté management public. Réciproquement, l’étude des organisations publiques permet d’enrichir considérablement le cadre d’analyse organisationnelle dans son ensemble, notamment en intégrant des facteurs d’utilité (principalement d’ordre non pécuniaire) plus nombreux que ceux traditionnellement mobilisés à travers la littérature, et participe à la mise à l’épreuve du cadre théorique de l’architecture organisationnelle.
Mots clés : Architecture organisationnelle, efficience, étude de cas, gouvernance partenariale, universités françaises, management public, LOLF, LMD.
ABSTRACT Avec le Web 2.0, les entreprises découvrent une nouvelle contrainte qui est celle de la ... more ABSTRACT Avec le Web 2.0, les entreprises découvrent une nouvelle contrainte qui est celle de la gestion de leur réputation électronique (e-réputation) et ses incidences directes sur les volumes de transaction et/ou les coûts de transaction qui leur sont inhérents. Les acteurs du secteur de l’hôtellerie, compte-tenu de l’évolution des processus de recherche d’information et d’achat des clients dans ce secteur doivent être spécialement attentifs à ce nouvel outil de gouvernance qu’est l’e-réputation.
Contrairement à la théorie économique standard qui considère le système de droits de propriété de... more Contrairement à la théorie économique standard qui considère le système de droits de propriété des firmes comme donné, les approches contractuelles, basées sur la théorie des droits de propriété, ont contribué à trouver une justification aux différentes formes organisationnelles qui résultent d'arrangements entre les acteurs opérant à l'intérieur de la coalition. Le champ de la gouvernance, initié par les travaux de Berle et Means (1932), a largement évolué au cours du temps. L'idée développée par les auteurs est alors de sécuriser l'investissement des actionnaires par rapport à l'opportunisme du dirigeant. À l'origine centrés sur les relations actionnaires-dirigeants, et par conséquent sur les sociétés cotées, ces travaux ont connu de nombreux enrichissements. L'élargissement du cadre théorique permit alors d'intégrer à la fois la latitude décisionnelle des dirigeants vis-à-vis des actionnaires, mais également un certain nombre de parties prenantes. Dans ce cadre, le conseil d'administration apparaît comme un mécanisme particulier censé permettre de limiter l'opportunisme managérial, et d'accroître la création de valeur. L'élargissement du cadre conceptuel à d'autres parties prenantes autorise la transposition de la réflexion théorique à des organisations non cotées, voire publiques. En retour, l'étude des institutions publiques peut permettre de mieux appréhender le fonctionnement des organisations classiques, en basant les analyses sur d'autres arguments que la valeur actionnariale. Nous appliquons cette démarche
Education supply in universities of most European countries has for the last ten years become a s... more Education supply in universities of most European countries has for the last ten years become a strategic matter. At present, French universities consider education supply as an investment. But they do not utilize all incentive mechanisms in order to drive their strategies.
ABSTRACT Du fait de la spécificité du capital social dans les entreprises familiales, la transmis... more ABSTRACT Du fait de la spécificité du capital social dans les entreprises familiales, la transmission représente un risque non négligeable de dilution du contrôle au sein de ces organisations. Cette spécificité est notamment fondée sur « la fréquence des contacts, le niveau élevé de confiance et la communauté de vision entre personnes affiliées à la communauté familiale » (Poulin Rehm, 2006). Si ce capital social confère à ces organisations une plus grande efficience interne, notamment par l’exploitation, dans la sphère professionnelle, de la proximité des acteurs dans la sphère privée, il représente également un risque lors des phases de développement, d’intégration ou de transmission du patrimoine. Cette phase représente une question stratégique pour les dirigeants, leurs parties prenantes, mais également pour l’Etat, les entreprises familiales représentant la moitié du PIB dans la majorité développés et le principal pourvoyeur de main d’œuvre (Miller et al. 2004). L’analyse des spécificités des entreprises familiales a essentiellement fait l’objet de contributions théoriques. Nous nous proposons ici de contribuer à l’ouverture un domaine de recherche empirique, autour de la permanence du capital social spécifique au travers de la transmission ou de la succession. L’article explore ce processus dans l’entreprise familiale, au travers cinq études de cas du secteur de la sous-traitance aéronautique de Poitou-Charentes.
Groupe Sup de Co La Rochelle FargoLeg (Dijon) et Cerege (Poitiers) Résumé : Le but de cet article... more Groupe Sup de Co La Rochelle FargoLeg (Dijon) et Cerege (Poitiers) Résumé : Le but de cet article est de présenter une étape préalable à un travail s'attachant à discuter de la gouvernance des universités françaises, qui s'appuiera ultérieurement sur une étude empirique. Nous discuterons ainsi du contexte particulier qu'offre la cogestion des établissements universitaires depuis 1968, mettant en oeuvre des organes de contrôle tels que les conseils d'administration dans les universités. Le cadre de la finance partenariale, et plus particulièrement celui des théories de la gouvernance, permet de discuter et d'intégrer les comportements opportunistes des différentes parties prenantes participant au processus de création et de répartition de la valeur. L'université n'est alors qu'une application particulière du modèle de la théorie de la gouvernance. L'évolution du contexte lié à l'enseignement supérieur en Europe, et plus particulièrement la mise en oeuvre des PRES en France, rendent centrale la compréhension des relations contractuelles qui lient les différentes parties prenantes au sein des universités.
ABSTRACT L'élargissement de l'autonomie des universités semble aujourd'hu... more ABSTRACT L'élargissement de l'autonomie des universités semble aujourd'hui au cœur de l'actualité à la fois politique et sociale. Il devrait permettre aux établissements d'acquérir une plus grande liberté de gestion des ressources financières et humaines. Or, l'attribution de moyens supplémentaires dépend quasi exclusivement de la création de nouvelles filières de formation. Cet article nous permettra d'éclairer, au travers de la théorie de l'architecture organisationnelle et par le biais d'une étude de cas, la nécessité du renforcement de la fonction d'évaluation, afin de remplir à la fois les objectifs fixés lors de la Conférence de Bologne sur l'Enseignement supérieur, et l'élargissement de l'autonomie des universités.
ABSTRACT Cet article s’intéresse aux fondements des pratiques de comptabilité créative, ou compta... more ABSTRACT Cet article s’intéresse aux fondements des pratiques de comptabilité créative, ou comptabilité d’intention, mises en œuvre dans certaines entreprises, en soulignant notamment l’opportunisme du dirigeant. À travers une étude de cas menée dans le secteur automobile français, il montre les effets de ces pratiques sur l’espace discrétionnaire des dirigeants et la communication financière des entreprises non cotées. L’article explique comment la comptabilité d’intention, parfois à la limite de la fraude, implique une modification de la réalité perçue par les parties prenantes.
ABSTRACT Avec le Web 2.0, les entreprises découvrent une nouvelle contrainte qui est celle de la ... more ABSTRACT Avec le Web 2.0, les entreprises découvrent une nouvelle contrainte qui est celle de la gestion de leur réputation électronique (e-réputation) et ses incidences directes sur les volumes de transaction et/ou les coûts de transaction qui leur sont inhérents. Les acteurs du secteur de l’hôtellerie, compte-tenu de l’évolution des processus de recherche d’information et d’achat des clients dans ce secteur doivent être spécialement attentifs à ce nouvel outil de gouvernance qu’est l’e-réputation.
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Les universités constituent un système de droits de propriété à part, pouvant ainsi être assimilées à des organisations publiques ou à des organisation à but non lucratif, représentant des formes organisationnelles optimales lorsque les préférences sociales intègrent des éléments liés à l’efficacité, et lorsque l’aléa moral est fort. L’étude de la structure des droits de propriété des universités nous permet de comprendre en quoi leur analyse peut se rapprocher de l’analyse des organisations privées, et de mieux appréhender le comportement des acteurs qui les composent.
Nous nous sommes attachés à analyser le processus décisionnel au sein des universités, conduisant à l’émergence de l’offre de formation, en privilégiant une approche partenariale de l’organisation. L’intérêt principal des approches contractuelles réside dans la remise en question de l’hypothèse de séparabilité de l’investissement et du financement. En ce sens, la structure de répartition de la valeur a un effet sur la production des flux. Et la dimension organisationnelle revêt alors une importance toute particulière. La théorie financière permet alors d’expliquer les mécanismes organisationnels qui cherchent à résoudre les dysfonctionnements dans l’atteinte de l’efficience. Dans un tel cadre, l’intégration des différentes parties prenantes permet de mesurer la contribution de chacun au processus de création de valeur, via le processus décisionnel.
Nous avons cherché à justifier l’existence des mécanismes de contrôle au sein des universités à partir de l’étude des droits décisionnels et de leur caractère aliénable, qui permettent de définir l’architecture organisationnelle d’une organisation à travers trois dimensions, recouvrant les variables centrales de la théorie de l’architecture organisationnelle : la répartition des droits décisionnels, le système d’évaluation de la performance, et le système.
Cette problématique trouve des éléments de réponse à travers quatre études de cas, de quatre universités françaises, et nous a permis de tendre vers une généralisation analytique.
La théorie de l’architecture organisationnelle offre ainsi un cadre très riche, permettant d’expliquer les processus décisionnels au sein d’un grand nombre d’organisations, et semble particulièrement adapté management public. Réciproquement, l’étude des organisations publiques permet d’enrichir considérablement le cadre d’analyse organisationnelle dans son ensemble, notamment en intégrant des facteurs d’utilité (principalement d’ordre non pécuniaire) plus nombreux que ceux traditionnellement mobilisés à travers la littérature, et participe à la mise à l’épreuve du cadre théorique de l’architecture organisationnelle.
Mots clés : Architecture organisationnelle, efficience, étude de cas, gouvernance partenariale, universités françaises, management public, LOLF, LMD.
Les universités constituent un système de droits de propriété à part, pouvant ainsi être assimilées à des organisations publiques ou à des organisation à but non lucratif, représentant des formes organisationnelles optimales lorsque les préférences sociales intègrent des éléments liés à l’efficacité, et lorsque l’aléa moral est fort. L’étude de la structure des droits de propriété des universités nous permet de comprendre en quoi leur analyse peut se rapprocher de l’analyse des organisations privées, et de mieux appréhender le comportement des acteurs qui les composent.
Nous nous sommes attachés à analyser le processus décisionnel au sein des universités, conduisant à l’émergence de l’offre de formation, en privilégiant une approche partenariale de l’organisation. L’intérêt principal des approches contractuelles réside dans la remise en question de l’hypothèse de séparabilité de l’investissement et du financement. En ce sens, la structure de répartition de la valeur a un effet sur la production des flux. Et la dimension organisationnelle revêt alors une importance toute particulière. La théorie financière permet alors d’expliquer les mécanismes organisationnels qui cherchent à résoudre les dysfonctionnements dans l’atteinte de l’efficience. Dans un tel cadre, l’intégration des différentes parties prenantes permet de mesurer la contribution de chacun au processus de création de valeur, via le processus décisionnel.
Nous avons cherché à justifier l’existence des mécanismes de contrôle au sein des universités à partir de l’étude des droits décisionnels et de leur caractère aliénable, qui permettent de définir l’architecture organisationnelle d’une organisation à travers trois dimensions, recouvrant les variables centrales de la théorie de l’architecture organisationnelle : la répartition des droits décisionnels, le système d’évaluation de la performance, et le système.
Cette problématique trouve des éléments de réponse à travers quatre études de cas, de quatre universités françaises, et nous a permis de tendre vers une généralisation analytique.
La théorie de l’architecture organisationnelle offre ainsi un cadre très riche, permettant d’expliquer les processus décisionnels au sein d’un grand nombre d’organisations, et semble particulièrement adapté management public. Réciproquement, l’étude des organisations publiques permet d’enrichir considérablement le cadre d’analyse organisationnelle dans son ensemble, notamment en intégrant des facteurs d’utilité (principalement d’ordre non pécuniaire) plus nombreux que ceux traditionnellement mobilisés à travers la littérature, et participe à la mise à l’épreuve du cadre théorique de l’architecture organisationnelle.
Mots clés : Architecture organisationnelle, efficience, étude de cas, gouvernance partenariale, universités françaises, management public, LOLF, LMD.