Books by Thierry LUCAS
BEFAR 401, 2023
La guerre antique est bien plus qu’une affaire cantonnée au domaine militaire : c’est un fait tot... more La guerre antique est bien plus qu’une affaire cantonnée au domaine militaire : c’est un fait total, à la fois politique, social, culturel, qui structure durablement les sociétés qui la font ou qui cherchent à s’en prémunir. Le livre de Thierry Lucas
entend traiter de front cette question majeure à travers le cas de la Béotie aux époques classique et hellénistique, sur le temps long, au cours de cinq chapitres thématiques. L’enquête prend appui sur les récits de bataille de l’époque classique, qui donnent un aperçu du fonctionnement de l’armée béotienne au moment de la guerre du Péloponnèse et de la période d’hégémonie thébaine, et sur la riche documentation épigraphique de l’époque hellénistique. Ces données, croisées avec les apports de l’archéologie, de l’iconographie ou de la numismatique, permettent de dresser le tableau d’un système militaire qui imprégnait l’ensemble de la société béotienne, qu’il s’agisse des institutions politiques, de la religion ou encore de la culture. Même pour l’époque hellénistique, malgré le rôle en retrait de la Confédération sur la scène internationale, les sources épigraphiques nous montrent un koinon doté d’organes militaires bien rodés et pleinement fonctionnels, constamment adaptés aux évolutions des pratiques guerrières, et adossé à une culture militaire.
Cet ouvrage propose en somme, pour la première fois, une synthèse complète, inscrite dans le temps long, sur un système militaire fédéral antique. Il serait trompeur d’y voir simplement un volume de plus d’études béotiennes : bien plus qu’une analyse strictement régionale, ce travail constitue un véritable paradigme d’histoire militaire pour le monde grec.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Thierry Lucas est docteur en archéologie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien membre de l’École française d’Athènes. Ses travaux portent sur la guerre et l’architecture militaire aux époques classiques et hellénistiques. Il a dirigé des travaux de terrain à Akraiphia et à Mégare.
Ancient warfare is much more than a military affair: it is a total phenomenon, at once political, social and cultural, and it has a lasting impact on the societies that wage war or seek to shelter themselves against it. Thierry Lucas’ book tackles this
major issue, focusing on the case of ancient Boeotia in the Classical and Hellenistic periods through five thematic chapters. This study is based on battle narratives from the Classical period, which provide an insight into the workings of the Boeotian army at the time of the Peloponnesian War and during the period of Theban hegemony, as well as on the rich epigraphic documentation from the Hellenistic period. These data, combined with archaeological, iconographic, and numismatic evidence, draw a picture of a military system that permeates all aspects of Boeotian society, in terms of institutions, religion and culture. Even in the Hellenistic period, despite the Confederation’s wilting role on the international stage, the epigraphic evidence shows a koinon with well-honed and fully functional military institutions, constantly adapting to evolving warfare practices while keeping to a deeply rooted military culture.
In a nutshell, this book offers the first comprehensive and long-term overview of an ancient federal military system. It would be misleading to see it as just another volume on Boeotian studies: far more than a strictly regional analysis, this study is a true a paradigm of military history in the ancient Greek world.
Alumnus of the École Normale Supérieure, Paris, Thierry Lucas holds a PhD in archaeology from the University Paris 1 Panthéon-Sorbonne and is a former member of the French School at Athens. His work focuses on warfare and military architecture in the Classical and Hellenistic periods. He has directed fieldwork at Akraiphia and Megara.
Collection Travaux de la MAE n°26, 2019
Depuis quelques dizaines d'années, la Béotie antique est l'objet d'une activité scientifique impo... more Depuis quelques dizaines d'années, la Béotie antique est l'objet d'une activité scientifique importante : en témoignent le colloque édité en 2014 par Nikolaos Papazarkadas, à l'issue d'une rencontre tenue à Berkeley (The Epigraphy and History of Boeotia. New Finds, New Prospects), ou encore les recherches archéologiques menées depuis de nombreuses années sous la forme de surveys, tel le Boeotia Project dirigé depuis 1979 par Anthony Snodgrass et John Bintliff, qui ont abouti à plusieurs publications (en dernier lieu, Boeotia Project, Volume II : The City of Thespiai : Survey at a Complex Urban Site, 2017). Conçu comme un point de convergence de ces recherches et rassemblant différents historiens parmi les meilleurs spécialistes actuels de la Béotie antique, le présent ouvrage adopte une approche résolument spatiale, autour des notions de territoires, frontières et paysages : leur articulation permet d'appréhender l'espace béotien en tant qu'il est l'objet d'une appropriation littéraire, politique, religieuse ou économique, et ce en combinant plusieurs échelles, des cités au koinon dans son ensemble. Aux deux premiers termes, "territoires" et "frontières", qui renvoient à une historiographie désormais classique, il a paru important d'adjoindre la notion de "paysage", traduction française du concept anglo-saxon de landscape. Au-delà de l'acception purement géographique du terme, en effet, celui-ci connaît actuellement une grande variété d'usages et d'applications : c'est toute la richesse et la complexité de ce concept que nous souhaitons explorer, afin de renouveler, en retour, l'approche des territoires béotiens.
Papers by Thierry LUCAS
Hesperia, 2023
This article presents a new attempt to estimate the size of the army and the population of Boioti... more This article presents a new attempt to estimate the size of the army and the population of Boiotia in the Hellenistic period. The calculation is based on an important type of epigraphic evidence in the region: conscription lists from the various cities of the Boiotian Confederacy, following a method initiated by Beloch. Confidence intervals are provided to estimate the age class of 20 in each city as well as whole districts where reliable data are available, and the population model is subsequently drawn from the work of contemporary statisticians. We reach a military potential of 11,000-14,500 men aged 20-49. This equates to a citizen population (including women and children) of 59,000-78,000 and to a total population of 75,000-115,000.
Historia, 2022
Pdf available on HAL : https://hal.science/hal-03613065
This article is intended to offer a disc... more Pdf available on HAL : https://hal.science/hal-03613065
This article is intended to offer a discussion on the origins of the catapult in the Greek world. The discussion focusses on one problematic point, non-torsion artillery and its distribution. There are good reasons to think that such early catapults remained a kind of experimental weapon; it is only after the invention of torsion artillery, i. e. after the middle of the fourth century BC, that the catapult became a common weapon, widespread throughout the Greek world. As a result, the study calls into question the typology of artillery towers defined by Ober and its chronological implications.
BAEFE, 2023
Éditeur ResEFE Ce document vous est offert par Bibliothèque de l'Ecole française d'Athènes Référe... more Éditeur ResEFE Ce document vous est offert par Bibliothèque de l'Ecole française d'Athènes Référence électronique Thierry Lucas, Dimitris Bartzis, « Étude architecturale des remparts d'Akraiphia (Béotie) » [notice archéologique], Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger [En ligne], Grèce, mis en ligne le 19 avril 2023, consulté le 08 mai 2023. URL :
HiMA, 2022
Full article available here :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03853977
BCH, 2021
PDF disponible sur demande / PDF available on request
Tout récemment, Y. Kalliontzis et Chr. M... more PDF disponible sur demande / PDF available on request
Tout récemment, Y. Kalliontzis et Chr. Müller ont publié sept nouveaux catalogues militaires de Chorsiai. Le présent article part du constat que la chronologie des archontes fédéraux béotiens adoptée pour ces nouveaux documents soulève des difficultés. En confrontant la série de textes de Chorsiai aux autres séries documentaires existantes, notamment celle d’Aigosthènes, il est possible de proposer de nouvelles hypothèses chronologiques qui font disparaître ces difficultés. Sur la base de la série d’archontes fédéraux attestés dans les nouveaux textes de Chorsiai, une séquence chronologique alternative est proposée pour le dernier quart du iii e siècle av. J.-C., et sa plausibilité est testée à partir des données prosopographiques d’Akraiphia et de Hyettos.
Most recently, Y. Kalliontzis and Chr. Müller published seven new conscription lists from Chorsiai. This article starts from the statement that the chronology of the Boeotian federal archons used in the article to date these new documents raises difficulties. However, it is possible, by comparing the new series of documents from Chorsiai with the existing documentary series, especially that from Aigosthena, to propose a new chronology and to resolve most of the difficulties. On the basis of the succession of the Boeotian federal archons attested in the new texts from Chorsiai, an alternative chronological sequence is proposed for the last quarter of the 3rd century BC, and its coherence is tested on the basis of the prosopographical data from Akraiphia and Hyettos.
BAEFE, 2022
Full text available here :
https://journals.openedition.org/baefe/6404
Teiresias Journal Online, 2022
Revue des Études Anciennes, 2021
Αρχαιολογία και Τέχνες, 2021
« Frontières, territoires et paysages de Béotie dans l’historiographie contemporaine », in : Lucas, Th., Ch. Müller et A.-Ch. Oddon-Panissié, éd. (2019) : La Béotie de l’archaïsme à l’époque romaine : frontières, territoires, paysages, MAE Travaux 26, Paris, De Boccard, p. 15-25. 10 p.
La Béotie de l'Archaïsme à l'époque romaine : frontières, territoires, paysages, MAE Travaux 26, Nanterre, 233-250, 2019
Le but de cette contribution est d’envisager l’espace frontalier entre l’Attique et la Béotie com... more Le but de cette contribution est d’envisager l’espace frontalier entre l’Attique et la Béotie comme un territoire animé de dynamiques culturelles propres. On partira de l’exemple d’Éleuthères, analysé à travers toutes les sources disponibles (historiques, épigraphiques, archéologiques), pour proposer une lecture de l’histoire du site fondée sur l’identité assignée aux habitants de ce lieu. On élargira la perspective par l’analyse d’autres sites frontaliers (Platées, Oropos, Panakton et la plaine de Skourta, Aigosthènes), caractérisés par une hybridation culturelle qui tient autant de l’Attique que de la Béotie, parfois revendiquée et assumée par les habitants eux-mêmes. Dans cette perspective, la frontière apparaît alors comme un véritable territoire d’entre-deux, qui tire sa cohérence de sa position marginale, entre Attique et Béotie.
In this article, we will focus on the borderland between Attica and Boeotia, considered as a territory with cultural dynamics of its own. We will start with the example of Eleutherai, analysed through the historical record, as well as epigraphical and archaeological sources, paying particular attention to the identity assigned to the place and its inhabitants. The study will then be extended by analysing other settlements of the borderland (Plataiai, Oropos, Panakton and the Skourta plain, Aigosthena), all of them characterised by an Attico-Boeotian cultural hybridisation, sometimes accepted, and even asserted, by the inhabitants themselves. With such a perspective, the borderland eventually appears as a territory in-between, which derives its consistency from its marginal position, between Attica and Boeotia.
Bulletin de Correspondance Hellénique, 2018
PhD Thesis by Thierry LUCAS
Thèse préparée sous la direction de Francis Prost et Christel Müller et soutenue le 14 décembre ... more Thèse préparée sous la direction de Francis Prost et Christel Müller et soutenue le 14 décembre 2019 (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Book Reviews by Thierry LUCAS
BMCR, 2021
Full text available here :
https://bmcr.brynmawr.edu/2021/2021.11.29/
L'Antiquité Classique, 2021
Uploads
Books by Thierry LUCAS
entend traiter de front cette question majeure à travers le cas de la Béotie aux époques classique et hellénistique, sur le temps long, au cours de cinq chapitres thématiques. L’enquête prend appui sur les récits de bataille de l’époque classique, qui donnent un aperçu du fonctionnement de l’armée béotienne au moment de la guerre du Péloponnèse et de la période d’hégémonie thébaine, et sur la riche documentation épigraphique de l’époque hellénistique. Ces données, croisées avec les apports de l’archéologie, de l’iconographie ou de la numismatique, permettent de dresser le tableau d’un système militaire qui imprégnait l’ensemble de la société béotienne, qu’il s’agisse des institutions politiques, de la religion ou encore de la culture. Même pour l’époque hellénistique, malgré le rôle en retrait de la Confédération sur la scène internationale, les sources épigraphiques nous montrent un koinon doté d’organes militaires bien rodés et pleinement fonctionnels, constamment adaptés aux évolutions des pratiques guerrières, et adossé à une culture militaire.
Cet ouvrage propose en somme, pour la première fois, une synthèse complète, inscrite dans le temps long, sur un système militaire fédéral antique. Il serait trompeur d’y voir simplement un volume de plus d’études béotiennes : bien plus qu’une analyse strictement régionale, ce travail constitue un véritable paradigme d’histoire militaire pour le monde grec.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Thierry Lucas est docteur en archéologie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien membre de l’École française d’Athènes. Ses travaux portent sur la guerre et l’architecture militaire aux époques classiques et hellénistiques. Il a dirigé des travaux de terrain à Akraiphia et à Mégare.
Ancient warfare is much more than a military affair: it is a total phenomenon, at once political, social and cultural, and it has a lasting impact on the societies that wage war or seek to shelter themselves against it. Thierry Lucas’ book tackles this
major issue, focusing on the case of ancient Boeotia in the Classical and Hellenistic periods through five thematic chapters. This study is based on battle narratives from the Classical period, which provide an insight into the workings of the Boeotian army at the time of the Peloponnesian War and during the period of Theban hegemony, as well as on the rich epigraphic documentation from the Hellenistic period. These data, combined with archaeological, iconographic, and numismatic evidence, draw a picture of a military system that permeates all aspects of Boeotian society, in terms of institutions, religion and culture. Even in the Hellenistic period, despite the Confederation’s wilting role on the international stage, the epigraphic evidence shows a koinon with well-honed and fully functional military institutions, constantly adapting to evolving warfare practices while keeping to a deeply rooted military culture.
In a nutshell, this book offers the first comprehensive and long-term overview of an ancient federal military system. It would be misleading to see it as just another volume on Boeotian studies: far more than a strictly regional analysis, this study is a true a paradigm of military history in the ancient Greek world.
Alumnus of the École Normale Supérieure, Paris, Thierry Lucas holds a PhD in archaeology from the University Paris 1 Panthéon-Sorbonne and is a former member of the French School at Athens. His work focuses on warfare and military architecture in the Classical and Hellenistic periods. He has directed fieldwork at Akraiphia and Megara.
Papers by Thierry LUCAS
This article is intended to offer a discussion on the origins of the catapult in the Greek world. The discussion focusses on one problematic point, non-torsion artillery and its distribution. There are good reasons to think that such early catapults remained a kind of experimental weapon; it is only after the invention of torsion artillery, i. e. after the middle of the fourth century BC, that the catapult became a common weapon, widespread throughout the Greek world. As a result, the study calls into question the typology of artillery towers defined by Ober and its chronological implications.
Tout récemment, Y. Kalliontzis et Chr. Müller ont publié sept nouveaux catalogues militaires de Chorsiai. Le présent article part du constat que la chronologie des archontes fédéraux béotiens adoptée pour ces nouveaux documents soulève des difficultés. En confrontant la série de textes de Chorsiai aux autres séries documentaires existantes, notamment celle d’Aigosthènes, il est possible de proposer de nouvelles hypothèses chronologiques qui font disparaître ces difficultés. Sur la base de la série d’archontes fédéraux attestés dans les nouveaux textes de Chorsiai, une séquence chronologique alternative est proposée pour le dernier quart du iii e siècle av. J.-C., et sa plausibilité est testée à partir des données prosopographiques d’Akraiphia et de Hyettos.
Most recently, Y. Kalliontzis and Chr. Müller published seven new conscription lists from Chorsiai. This article starts from the statement that the chronology of the Boeotian federal archons used in the article to date these new documents raises difficulties. However, it is possible, by comparing the new series of documents from Chorsiai with the existing documentary series, especially that from Aigosthena, to propose a new chronology and to resolve most of the difficulties. On the basis of the succession of the Boeotian federal archons attested in the new texts from Chorsiai, an alternative chronological sequence is proposed for the last quarter of the 3rd century BC, and its coherence is tested on the basis of the prosopographical data from Akraiphia and Hyettos.
https://journals.openedition.org/baefe/4610
In this article, we will focus on the borderland between Attica and Boeotia, considered as a territory with cultural dynamics of its own. We will start with the example of Eleutherai, analysed through the historical record, as well as epigraphical and archaeological sources, paying particular attention to the identity assigned to the place and its inhabitants. The study will then be extended by analysing other settlements of the borderland (Plataiai, Oropos, Panakton and the Skourta plain, Aigosthena), all of them characterised by an Attico-Boeotian cultural hybridisation, sometimes accepted, and even asserted, by the inhabitants themselves. With such a perspective, the borderland eventually appears as a territory in-between, which derives its consistency from its marginal position, between Attica and Boeotia.
https://journals.openedition.org/bch/296
PhD Thesis by Thierry LUCAS
Book Reviews by Thierry LUCAS
entend traiter de front cette question majeure à travers le cas de la Béotie aux époques classique et hellénistique, sur le temps long, au cours de cinq chapitres thématiques. L’enquête prend appui sur les récits de bataille de l’époque classique, qui donnent un aperçu du fonctionnement de l’armée béotienne au moment de la guerre du Péloponnèse et de la période d’hégémonie thébaine, et sur la riche documentation épigraphique de l’époque hellénistique. Ces données, croisées avec les apports de l’archéologie, de l’iconographie ou de la numismatique, permettent de dresser le tableau d’un système militaire qui imprégnait l’ensemble de la société béotienne, qu’il s’agisse des institutions politiques, de la religion ou encore de la culture. Même pour l’époque hellénistique, malgré le rôle en retrait de la Confédération sur la scène internationale, les sources épigraphiques nous montrent un koinon doté d’organes militaires bien rodés et pleinement fonctionnels, constamment adaptés aux évolutions des pratiques guerrières, et adossé à une culture militaire.
Cet ouvrage propose en somme, pour la première fois, une synthèse complète, inscrite dans le temps long, sur un système militaire fédéral antique. Il serait trompeur d’y voir simplement un volume de plus d’études béotiennes : bien plus qu’une analyse strictement régionale, ce travail constitue un véritable paradigme d’histoire militaire pour le monde grec.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Thierry Lucas est docteur en archéologie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien membre de l’École française d’Athènes. Ses travaux portent sur la guerre et l’architecture militaire aux époques classiques et hellénistiques. Il a dirigé des travaux de terrain à Akraiphia et à Mégare.
Ancient warfare is much more than a military affair: it is a total phenomenon, at once political, social and cultural, and it has a lasting impact on the societies that wage war or seek to shelter themselves against it. Thierry Lucas’ book tackles this
major issue, focusing on the case of ancient Boeotia in the Classical and Hellenistic periods through five thematic chapters. This study is based on battle narratives from the Classical period, which provide an insight into the workings of the Boeotian army at the time of the Peloponnesian War and during the period of Theban hegemony, as well as on the rich epigraphic documentation from the Hellenistic period. These data, combined with archaeological, iconographic, and numismatic evidence, draw a picture of a military system that permeates all aspects of Boeotian society, in terms of institutions, religion and culture. Even in the Hellenistic period, despite the Confederation’s wilting role on the international stage, the epigraphic evidence shows a koinon with well-honed and fully functional military institutions, constantly adapting to evolving warfare practices while keeping to a deeply rooted military culture.
In a nutshell, this book offers the first comprehensive and long-term overview of an ancient federal military system. It would be misleading to see it as just another volume on Boeotian studies: far more than a strictly regional analysis, this study is a true a paradigm of military history in the ancient Greek world.
Alumnus of the École Normale Supérieure, Paris, Thierry Lucas holds a PhD in archaeology from the University Paris 1 Panthéon-Sorbonne and is a former member of the French School at Athens. His work focuses on warfare and military architecture in the Classical and Hellenistic periods. He has directed fieldwork at Akraiphia and Megara.
This article is intended to offer a discussion on the origins of the catapult in the Greek world. The discussion focusses on one problematic point, non-torsion artillery and its distribution. There are good reasons to think that such early catapults remained a kind of experimental weapon; it is only after the invention of torsion artillery, i. e. after the middle of the fourth century BC, that the catapult became a common weapon, widespread throughout the Greek world. As a result, the study calls into question the typology of artillery towers defined by Ober and its chronological implications.
Tout récemment, Y. Kalliontzis et Chr. Müller ont publié sept nouveaux catalogues militaires de Chorsiai. Le présent article part du constat que la chronologie des archontes fédéraux béotiens adoptée pour ces nouveaux documents soulève des difficultés. En confrontant la série de textes de Chorsiai aux autres séries documentaires existantes, notamment celle d’Aigosthènes, il est possible de proposer de nouvelles hypothèses chronologiques qui font disparaître ces difficultés. Sur la base de la série d’archontes fédéraux attestés dans les nouveaux textes de Chorsiai, une séquence chronologique alternative est proposée pour le dernier quart du iii e siècle av. J.-C., et sa plausibilité est testée à partir des données prosopographiques d’Akraiphia et de Hyettos.
Most recently, Y. Kalliontzis and Chr. Müller published seven new conscription lists from Chorsiai. This article starts from the statement that the chronology of the Boeotian federal archons used in the article to date these new documents raises difficulties. However, it is possible, by comparing the new series of documents from Chorsiai with the existing documentary series, especially that from Aigosthena, to propose a new chronology and to resolve most of the difficulties. On the basis of the succession of the Boeotian federal archons attested in the new texts from Chorsiai, an alternative chronological sequence is proposed for the last quarter of the 3rd century BC, and its coherence is tested on the basis of the prosopographical data from Akraiphia and Hyettos.
https://journals.openedition.org/baefe/4610
In this article, we will focus on the borderland between Attica and Boeotia, considered as a territory with cultural dynamics of its own. We will start with the example of Eleutherai, analysed through the historical record, as well as epigraphical and archaeological sources, paying particular attention to the identity assigned to the place and its inhabitants. The study will then be extended by analysing other settlements of the borderland (Plataiai, Oropos, Panakton and the Skourta plain, Aigosthena), all of them characterised by an Attico-Boeotian cultural hybridisation, sometimes accepted, and even asserted, by the inhabitants themselves. With such a perspective, the borderland eventually appears as a territory in-between, which derives its consistency from its marginal position, between Attica and Boeotia.
https://journals.openedition.org/bch/296
http://www.sehepunkte.de/2021/02/34642.html
https://www.youtube.com/watch?v=3JwazNeKUMc