Essentials of Economics 4th Edition Krugman Test Bank 1
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Krugman
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4. Price takers are individuals in a market who:
A) select a price from a wide range of alternatives.
B) select the lowest price available in a competitive market.
C) select the average of prices available in a competitive market.
D) have no ability to affect the price of a good in a market.
5. Individuals in a market who must take the market price as given are:
A) quantity minimizers.
B) quantity takers.
C) price takers.
D) price searchers.
7. When a firm cannot affect the market price of the good that it sells, it is said to be a:
A) price taker.
B) natural monopoly.
C) dominant firm.
D) cartel.
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10. A perfectly competitive firm is a:
A) price taker.
B) price searcher.
C) cost maximizer.
D) quantity taker.
12. One characteristic of a perfectly competitive market is that there are _____ sellers of the
good or service.
A) one or two
B) a few
C) usually fewer than 10
D) many
15. For the Colorado beef industry to be classified as perfectly competitive, ranchers in
Colorado must have _____ on prices and beef must be a _____ product.
A) no noticeable effect; standardized
B) a huge effect; standardized
C) a huge effect; differentiated
D) no noticeable effect; differentiated
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16. Which of the following is a necessary condition for perfect competition?
A) A small number of firms control a large share of the total market.
B) Movement into and out of the market is limited.
C) Firms produce a standardized product.
D) Extensive advertising is used to promote the firm's product.
18. The perfectly competitive model assumes all of the following EXCEPT:
A) a great number of buyers.
B) easy entry to and exit from the market.
C) a standardized product.
D) that firms attempt to maximize their total revenue.
19. The market for breakfast cereal contains hundreds of similar products, such as Froot
Loops, cornflakes, and Rice Krispies, that are considered to be different products by
different buyers. This situation violates the perfect competition assumption of:
A) many buyers and sellers.
B) a standardized product.
C) ease of entry.
D) ease of exit.
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22. _____ almost always take the market price as given—that is, are considered _____—but
this is often not true of _____.
A) Consumers; quantity minimizers; producers
B) Producers; quantity takers; consumers
C) Consumers and producers; price takers; firms that produce a differentiated product
D) Producers; price searchers; consumers
24. People in the eastern part of Beirut are prevented by border guards from traveling to the
western part of Beirut to shop for or sell food. This situation violates the perfect
competition assumption of:
A) price-setting behavior.
B) a small number of buyers and sellers.
C) differentiated goods.
D) ease of entry and exit.
25. When perfect competition prevails, which of the following characteristics of firms are
we likely to observe?
A) They erect and maintain barriers to new firms.
B) There are not many of them.
C) They all try to highlight the substantial product differentiation between producers.
D) They are all price takers.
27. A firm's total output times the price at which it sells that output is _____ revenue.
A) net
B) total
C) average
D) marginal
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ange justicier, défenseur et vengeur des droits de Dieu. Les hommes n’ont
plus de goût que pour les plaisirs, et rarement leurs pensées se portent
vers les joies de la vie future; ils sont rongés par la plaie hideuse de
l’indifférence, et pour eux tout ce qui dépasse les limites de la matière est
incertain ou de peu
LE JUGEMENT D’UNE AME
Miniature d’un Livre d’heures ms. du XVᵉ. siècle Bibl. de M. Ambr. F. Didot
d’importance. A cette société, à ces hommes, ne parlez pas d’un pur
esprit, protecteur du peuple élu, soldat de la vérité, conducteur et peseur
des âmes; ils ne vous comprendront pas, ou, s’ils vous écoutent à cause de
leur attrait pour la nouveauté, ils retomberont bientôt dans leur molle et
froide apathie; à ces hommes incapables du dévouement chevaleresque
des anciens preux, ne proposez pas comme modèle l’ange des batailles, le
défenseur du faible et de l’opprimé. Il ne faut pas non plus espérer qu’ils
puissent se réunir par milliers, parcourir à pied sur la neige des provinces
entières, aller de porte en porte mendier leur pain de chaque jour et se
rendre au mont Tombe couverts du sombre habit des pénitents. Nos
mœurs ne s’opposent pas moins à ces pèlerinages, où l’on voyait les
confrères de différentes associations franchir de longues distances, le
bourdon à la main, arriver au Mont-Saint-Michel musique en tête et
chercher des délassements à leur fatigue dans des jeux innocents.
Devons-nous conclure que le culte de saint Michel n’est plus en
rapport avec les exigences de notre temps? Loin de nous cette pensée.
Plus que jamais, au contraire, les âmes généreuses, les esprits décidés à la
lutte doivent étudier, invoquer, imiter ce glorieux et puissant Archange,
qui continue et continuera jusqu’à la fin des siècles à combattre le génie
du mal et le porte-drapeau de la révolution. Du reste, la grande cérémonie
du 3 juillet 1877 nous permet d’entrevoir une résurrection dont le jour
n’est peut-être pas très éloigné. Pour hâter ce nouveau triomphe et placer
notre cause entre les mains de l’ange conducteur et peseur des âmes,
levons les yeux vers le ciel et disons avec Sophronius: «O vous, prince et
ministre trois fois saint de la milice sacrée, Michel, coryphée des anges,
très digne de tout culte, de toute louange, de toute vénération, faites
pénétrer dans mon âme l’éclat de votre lumière; affermissez mon cœur
agité au milieu des flots de cette vie; arrachez mon esprit au goût des
choses d’ici-bas, élevez-le jusqu’à la contemplation de la sagesse céleste;
soutenez mes pieds débiles afin que je ne quitte point la voie qui conduit
au ciel; mes actions exhalent une odeur de mort et ne respirent que la
corruption, versez sur elles un baume salutaire. Je vous invoque de
nouveau, je vous invoque par votre nom, ô vous, Michel; je vous en
conjure par mes supplications les plus ardentes, quand j’aurai atteint le
terme de ma carrière, montrez-vous à moi joyeux et rayonnant de paix;
arrachez-moi à l’enfer, à ses étroits et obscurs cachots, et placez-moi dans
les tabernacles éternels.»
P.-M. B .
Fig. 142.—Saint Michel peseur des âmes. D’après une miniature du Psautier de saint Louis, ms.
du treizième siècle.
Bibl. de l’Arsenal.
TROISIÈME PARTIE
DESCRIPTION
DU MONT-SAINT-MICHEL
INTRODUCTION
E majestueux rocher qui s’élève au milieu des grèves
immenses, bornées du nord au sud par les côtes de la
Normandie et de la Bretagne et au nord-ouest par la mer,
fut nommé le Mont-Saint-Michel dès le huitième siècle.
L’obscurité qui couvre ses origines historiques est trop
profonde pour que les récits des annalistes anciens et
modernes puissent être rappelés, même à l’état de
légendes. Il ne reste sur l’antique rocher aucune construction remontant
plus haut que le onzième siècle et, par conséquent, aucune preuve de
l’existence d’édifices qui y auraient été élevés antérieurement à cette
époque. Cependant, comme il est intéressant de conserver les anciennes
traditions, nous redirons d’après elles que saint Aubert, évêque
d’Avranches, averti par plusieurs songes miraculeux, fonda en 708 la
première église élevée à saint Michel sur le rocher du mont de Tombe qui
se nomma dès lors le Mont-Saint-Michel. Ce premier oratoire avait la
forme d’une grotte et pouvait contenir environ cent personnes à l’exemple
de celui que saint Michel, toujours suivant la légende, aurait creusé lui-
même dans le roc du mont Gargan. Après avoir consacré sa chapelle en
709, saint Aubert établit un collège de douze clercs ou chanoines. Le
modeste monastère acquit bientôt une grande célébrité qui ne fit que
s’accroître jusqu’au dizième siècle. A la fin du même siècle, Richard-
sans-Peur, fils de Guillaume Longue-Épée et petit-fils de Rollon,
remplaça les successeurs des chanoines de saint Aubert par des religieux
bénédictins, et dans les premières années du onzième siècle, en 1020,
Richard II, duc de Normandie, fonda l’église dont il reste encore
aujourd’hui les transepts et quatre travées de la nef.
Nous entrons maintenant dans le domaine des faits historiques dont les
preuves sont fournies par les monuments eux-mêmes qui subsistent
encore presque tout entiers, et qui sont les documents lapidaires de
l’histoire du Mont-Saint-Michel et les magnifiques témoignages de sa
grandeur passée.
Il existe encore en France, si riche en monuments de toute nature et de
toute époque, un grand nombre d’églises, de monastères, de châteaux
forts ou même de villes fortifiées d’origine ancienne. Ces édifices isolés
présentent, par leurs dispositions, leurs détails, des sujets d’études du plus
haut intérêt; mais aucun d’eux ne dépasse en grandeur et en beauté ceux
du Mont-Saint-Michel, qui peuvent être considérés comme les plus beaux
exemples de l’architecture religieuse, monastique et militaire de notre
pays. Ils présentent surtout cette curieuse particularité qu’ils semblent
avoir été construits tout exprès, non seulement pour le plaisir des yeux
des artistes et pour servir de but aux recherches des savants, mais encore
cette particularité, disons-nous, qu’ils forment, par leur réunion sur un
seul point, comme le résumé, la synthèse de notre architecture, et parce
qu’ils marquent nettement, par l’effet de cette réunion qui rend les
comparaisons plus faciles, les diverses étapes de notre civilisation et, par
suite, les progrès de notre art national.
En effet, on trouve au Mont-Saint-Michel tous les spécimens de
l’architecture française. Il faut comprendre par architecture française non
pas seulement l’architecture dite de Louis XIII, qu’on considère trop
souvent comme synonyme, mais bien celle qui prend naissance au
commencement du moyen âge; celle qui est la continuation des traditions
antiques que le temps, le climat, les mœurs ont modifiée et que le génie
national s’est assimilée; celle enfin qui a créé les monuments
innombrables qui couvrent notre sol et qui sont les manifestations les plus
éclatantes de l’art français.
Ces différentes époques sont représentées au Mont-Saint-Michel
depuis le onzième jusqu’au dix-huitième siècle par les bâtiments de
l’abbaye ou les fortifications qui l’entourent; cependant les parties les
plus considérables sont celles qui furent élevées du onzième siècle à la fin
du quinzième. Ce sont les plus beaux types de l’architecture ogivale ou
plutôt de l’architecture française qu’on appelle, ironiquement peut-être et
à coup sûr injustement: architecture gothique.
Nous profitons de cette circonstance, espérant qu’on nous pardonnera
cette digression, pour protester contre cette épithète, relativement
moderne, qui englobe sans façon toute une période, des plus curieuses à
étudier, de notre histoire dans une sorte d’état de barbarie qu’il faudrait
couvrir d’un voile sombre. Gothique, dans ce sens, voudrait dire: qui est
barbare, sans goût et par conséquent sans art. Or, qu’y a-t-il de moins
barbares et au contraire de plus avancés en sciences et en art que les
architectes des onzième, douzième et treizième, quatorzième et quinzième
siècles qui ont construit ces magnifiques monuments du moyen âge, qui
les ont ornés de si riches sculptures et d’une si belle statuaire rappelant,
notamment à Reims, les plus belles productions de l’art grec le plus
raffiné.
Un maître dont le monde des sciences et des arts doit déplorer la perte,
Viollet-le-Duc, a dit dans ses impérissables ouvrages auxquels les
savants, les artistes et surtout les architectes doivent rendre un juste tribut
d’hommages, quelle a été la force de production de cet art et sa force
expansive. Ce n’est pas un art barbare, gothique, qui possède cette force
et cette puissance vitales; c’est un art complet qui fut créé par notre génie
national et auquel doit rester le nom d’art français qu’il mérite si bien et
dont le Mont-Saint-Michel est une des plus superbes expressions.
CHAPITRE Iᴱᴿ
L’ÉGLISE
II
avait alors la forme d’une croix latine, figurée par la nef composée de sept
travées, par les deux transsepts, et enfin par le chœur. Il subsiste de
l’église romane: quatre travées de la nef; les piliers triomphaux qui
supportaient le clocher roman, ou du moins celui que Bernard du Bec
éleva dans les premières années du douzième siècle; les deux transsepts;
les deux chapelles semi-circulaires pratiquées dans les faces est des
transsepts, et enfin les amorces du chœur ruiné en 1421.
III
NEF
nef de l’église se composait de sept travées, dont les trois
premières ont été détruites en 1776. (Voir fig. 148, le plan et la
légende explicative.)
Après sa mutilation, la nef fut fermée, vers 1780, par une façade
construite selon la mode de ce temps, mais dont l’architecture hybride fait
d’autant plus regretter la suppression de la nef et du portail anciens.
Le portail ancien était précédé d’un parvis, établi sur les substructions
romanes soutenues par de puissants contreforts.
Les travaux de restauration, entrepris depuis 1873 par les soins de la
Commission des Monuments historiques, ont nécessité, en 1875, des
fouilles sous le dallage de la grande plate-forme de l’ouest, lesquelles ont
fait découvrir les fondations des trois premières travées. Le plan, fig. 148,
constate ces découvertes, qui prouvent incontestablement que la nef
ancienne comprenait sept travées. Ce plan, fig. 148, indique également:
les constructions faites en avant du portail ancien, par Robert de Torigni;
le tombeau de cet abbé et celui de son successeur dom Martin.—Les
fondations des trois travées détruites, ainsi que les bases des tours de
Robert, sont actuellement recouvertes par le nouveau dallage de la grande
plate-forme.
Le vaisseau antérieur est formé de trois parties, c’est-à-dire d’une
grande nef et de deux collatéraux, relativement étroits. Ainsi que la
plupart des églises construites au commencement du onzième siècle, et
Fig. 148.—Plan de l’église.—Nef actuelle.—Découvertes faites en 1875.
A. Chœur (reconstruit au quinzième siècle).—B. Transsepts (constructions romanes, onzième
siècle).—C. Nef (constructions romanes, onzième siècle).—D. Fondations des trois travées
détruites (constructions romanes, onzième siècle).—E. Fondations des tours et du porche,
construits par Robert de Torigni (douzième siècle).—F. Tombeau de Robert de Torigni (douzième
siècle).—F’. Détails du tombeau de Robert de Torigni (douzième siècle).—G. Tombeau de dom
Martin de Furmendeio (douzième siècle).—H. Tombeaux vides (onzième siècle).—I. Vestiges du
dallage du parvis ancien (douzième siècle).—J. Ruines de la salle dite de Souvré (ancien dortoir).
—J’. Vestiges du dallage de la salle de Souvré.—K. Plate-forme dite du Saut-Gaultier.—L. Cloître
(treizième siècle).—Ruines des escaliers descendant au charnier des religieux (onzième siècle).—
N. Façade (reconstruite en 1780).—O. Anciens bâtiments abbatiaux (fin du onzième siècle).
IV
II