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Taqawan

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Il avait démissionné, une jeune Mi’gmaq se trouvait sous sa protection, deux hommes étaient morts et une partie du Québec voulait qu’on en finisse une fois pour toutes avec les Indiens.

Cette histoire commence en Gaspésie, le 11 juin 1981. Cette histoire commence il y a des millénaires, avant les Vikings, avant les Basques, avant Cartier. Cette histoire commence avec les Mi’gmaq. Pour eux, c’est la fin des terres, Gespeg. Pour d’autres, c’est le début d’un nouveau monde.

Alors que trois cents policiers de la Sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour saisir les filets des pêcheurs mi’gmaq, un agent de la faune change de camp, une adolescente affronte ceux qui ont humilié son père, un vieil ermite sort du bois, une jeune enseignante s’apprête à retourner dans son pays – pendant que le saumon devenu taqawan, au retour de son long périple en mer, remonte la rivière jusqu’au lieu de sa naissance.

Taqawan est une histoire de pêche et d’affrontements. Une histoire de crimes et d’accointances, d’injustice et de droits bafoués. Taqawan est une histoire de rencontres et de recommencements, de survie et de résistance.

224 pages, Paperback

Published April 3, 2017

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About the author

Éric Plamondon

13 books68 followers
Éric Plamondon est né à Québec en 1969. Il a été pompiste à Donnacona, bibliothécaire à Thetford Mines, barman sur la Grande Allée et a enseigné le français à l’université de Toronto. Il vit aujourd’hui à Bordeaux. Chargé de communication et Media Designer pendant plus de dix ans, il travaille actuellement au dernier opus de sa trilogie 1984, où l’on suit les destins de Johnny Weissmuller (Hongrie-Hollywood Express, 2011), Richard Brautigan (Mayonnaise, 2012) et Steve Jobs (Pomme S, 2013).

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5 stars
254 (24%)
4 stars
452 (44%)
3 stars
240 (23%)
2 stars
47 (4%)
1 star
24 (2%)
Displaying 1 - 30 of 113 reviews
Profile Image for Great-O-Khan.
331 reviews105 followers
January 8, 2024
"Taqawan" von Éric Plamondon ist ein aufregender Roman. Er spielt im wesentlichen im Jahr 1981. Die indigenen Mi'gmaq in Québec leben schon immer vom Lachsfischen. Die Regierung beginnt dieses mit sogenannten Fischereierlaubnisscheinen zu regulieren. Es kommt 1981 zu gewaltsamen Razzien. Dieser "Lachskrieg" hat tatsächlich stattgefunden. An den im Anhang aufgeführten Personen und Referenzen erkennt man die Verankerung der Geschichte in der Realität. Mich hat dieses Thema so sehr gepackt, dass ich anfing zu googeln, was ich beim Lesen fast nie tue.

Fiktional ist die brutale kriminalistische Handlung des Romans. Das Verbrechen an einem fünfzehnjährigen Mädchen der Mi'gmaq spiegelt die Verbrechen der Kolonialmächte an diesem Volk. Das ist schwer erträglich und macht wütend. Der Roman versucht gar nicht erst zu erklären. Er beschreibt und macht dadurch noch wütender.

"In der Sprache der Mi'gmaq bezeichnet taqawan einen Lachs, der zum ersten Mal in den Fluss seiner Geburt zurückkehrt." Die politische Deutung folgt einige Seiten später durch eine Aussage der Lehrerin Caroline aus Frankreich: "... Man könnte sagen, Kolonialismus ist ein bisschen wie Lachs, du kannst ihn im Meer aussetzen, aber er schwimmt immer dahin zurück, wo er hergekommen ist." Doch der taqawan ist auch ein Überlebender oder wie in dieser Geschichte eine Überlebende, die viel Hoffnung versprüht, trotz aller Gewalt.

"Ein Lachs, der hochspringt und kämpft; ein Schauspiel, drei verschiedene Männer, drei Visionen vom selben Fisch, jeder projiziert seine eigene Geschichte hinein, jede Geschichte ist anders, aber alle haben das gleiche Ziel: etwas zu fassen kriegen, was sich uns entzieht." Plamondon schreibt in kurzen Kapiteln, die manchmal die Geschichte vorantreiben und manchmal Informationen aus Politik, Biologie, Geschichte oder Gesellschaft transportieren. Es gibt Abschnitte mit sehr simpler Sprache und sehr poetische Abschnitte. Aber ungewöhnlich ist dieser Roman immer, vor allem durch seine fragmentarische Erzählweise. Und er bekommt damit für den Leser etwas zu fassen, was dieser nicht zu formulieren wusste. Insofern ist das obige Zitat zugleich das poetische Programm des Romans.

Lange Zeit dachte ich, dass "Taqawan" ein klarer Vier-Sterne-Roman ist. Da er mich aber nicht losgelassen hat und ich ununterbrochen über die Geschichte und diese mir bis dato unbekannte Welt nachdenken musste, bin ich dann doch auf die Maximalwertung hochgegangen. In diesem Fall hat der emotionale Einschlag die rationale Analyse übertrumpft. Und außerdem ist ein Roman, in dem das Wort "Desoxyribonukleinsäure" vorkommt, per Definition gut;-)
Profile Image for MAPS - Booktube.
1,099 reviews317 followers
August 6, 2020
L'écriture est précise et efficace.
Les chapitres sont très courts.
On suit Océane, mais pas de manière majoritaire. Je suis d'ailleurs surprise que la narration diversifiée ne m'ait pas trop dérangée. Par contre, cela peut s'expliquer par le fait qu'il n'y avait pas nécessairement de multiplication de narrateurs, mais plutôt des chapitres explicatifs de l'historique des Miꞌgmaq par rapport à la colonisation, la sédentarisation, la chasse, le saumon, etc.

Le livre est coup de poing à plusieurs reprises. Certaines phrases sont tout simplement dévastatrices.
"Il faut se méfier des mots.
Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir." P40 Taqawan

Certaines réalités aussi, par rapport aux motivations de ceux qui deviennent policier.

Ça fait mal.
Profile Image for Pierre-Alexandre Buisson.
199 reviews123 followers
August 15, 2017
Il était difficile de prédire à quel sujet Éric Plamondon allait s’intéresser, après la magistrale trilogie 1984, qui dressait le portrait de trois icônes américains majeurs.

À la fois court et complexe, rédigé de façon très cinématographique, Taqawan nous raconte le drame historique ayant eu lieu sur les berges de la Restigouche en 1981, alors que la SQ a tenté d’empêcher les Micmacs de s’adonner à la pêche avec une intervention musclée et inutilement violente. On suit le destin de quatre personnages qui vivent en marge du conflit, évoluant dans des chapitres courts et denses, haletants.

À la fois récit historique, étude de mœurs et drame policier, c’est une œuvre solidement unique, un roman engagé et maîtrisé comme il s’en fait trop peu au Québec.

Paru sur Bible Urbaine:
https://www.labibleurbaine.com/litter...
Profile Image for Noémie Hauver.
192 reviews104 followers
August 24, 2021
Par où commencer ?
On nous annonce un livre sur la crise du saumon, sur les Mi’gmac et leur combat pour continuer de vivre (vivre voulant dire ici garder leur culture) sur leur territoire.
Après quelques chapitres, on se retrouve finalement à l’extérieur de la réserve, à suivre une histoire qui se déroule en parallèle à la crise du saumon. On semble d’abord suivre une jeune Mi’gmac qui nous apparaît comme un personnage centrale, mais qui attention, se retrouve finalement à être totalement passive et ne semble faire avancer l’histoire qu’en étant menstruée, en se faisant violer, se faisant sauver par un gentil héros blanc, se faire ensuite kidnapper (sûrement revioler), et resauver par le gentil hero. Des personnages ultra vu et revu à mon avis : le gentil héros blanc toujours prêt à se battre pour sauver des demoiselles en détresse, son ami indien, une jeune demoiselle en détresse et une autre gentille demoiselle qui joue l’infirmière (et se retrouve finalement elle-même en détresse). Désolé pour cet avis tranché, mais je deviens particulièrement intolérante à ce genre de scénario.

Peut-être que mes attentes n’étaient pas les bonnes, je m’attendais à une fiction historique où on nous fait le récit de la crise du saumon et des violences vécus par les Mi’gmac de l’intérieur. On m’offre finalement les aventures d’un homme blanc qui se révolte sur les violences faites à ses voisins Mi’gmac. Finalement, aucune idée de comment s’est passée la crise d’un point de vu de quelqu’un qui l’aurait vécu.

Je donne une petite étoile supplémentaire parce que j’ai tout de même appris sur cet événement historique que je ne connaissais pas du tout (je vais sûrement aller lire là-dessus) et plusieurs chapitres style documentaires au travers de l’histoire qui pouvaient être sommes toute intéressants. Par contre, j’ai vraiment trouver l’angle d’approche de ce livre étrange et j’en garde un malaise persistant. Je pense que je vais m’en tenir aux livres écrits par des autochtones (ou du moins qui font vivre une voix autochtone) pour mes prochaines lectures sur le sujet. 🙃
Profile Image for Charles.
208 reviews
July 5, 2020
J'ai tout aimé de ce livre, du sujet au traitement, y compris les digressions - peut-être spécialement les digressions. Une suite de jolies surprises. Un sens aiguisé de l'anecdotique.

Puis, à quelques minces pages de la fin, désenchantement total : l'impression de lire un tout autre roman. Un tout autre auteur, à la limite. Quel étrange atterrissage après une si belle lancée.

Trois étoiles perplexes, les sourcils froncés.
Profile Image for Daniel Daniel.
59 reviews5 followers
August 19, 2017
Édité à la baisse.
À retenir du livre : les événements de Restigouche de 1981 (j'ignorais leur existence), le fait qu'un documentaire a été réalisé sur le sujet par Alanis Obomwasin [https://www.onf.ca/film/evenements_de...] et la citation suivante, transcrite de mémoire donc possiblement inexacte : "Au Québec, on a tous du sang autochtone; si ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains."

Si vous tenez à le lire, je ne pourrai que conseiller de vous limiter aux chapitres à caractère plus documentaire; l'histoire du roman est négligeable, inintéressante et inutilement violente (un autre cas où les violences subies par des femmes servent à faire progresser l'histoire d'un personnage masculin et qui est résolue de façon bâclée, comme si on avait rappelé à l'auteur qu'il ne pouvait pas simplement laisser les choses ainsi).
Que soit nommée et condamnée la façon dont le peuple blanc méprise et détruit les nations autochtones est nécessaire. La façon dont cela est fait dans ce livre me laisse un arrière-goût désagréable, non pas parce que je voudrais qu'en soit diminuée l'ampleur, mais parce qu'il s'y glisse une impression de supériorité morale qui rend le cheminement incomplet.
Profile Image for David Robitaille.
13 reviews1 follower
January 8, 2019
Je ne sais pas quoi penser de ce livre. C'est comme un collage plus ou moins réussi d'éléments disparates. Le style est tantôt excellent tantôt maladroit. Les scènes d'action fictives détonnent et semblent de trop. On dirait qu'on zappe à la télé et qu'on alterne entre un documentaire bien monté et un mauvais film d'action de série B. Le ton parfois moralisateur frôle la quétainerie par moments et fait habilement réfléchir par d'autres. C'est un sujet important qui mérite qu'on l'éclaire, je ne suis pas convaincu que ce livre y arrive d'une manière efficace pour moi.
Profile Image for Mathieu Gagnon.
Author 1 book5 followers
July 26, 2018
Excellent roman qui coupe sont récit principal avec des passages d'histoire, des anecdotes culturelles et faits historiques en remettant le lecteur à "sa place". Le style littéraire songé de Plamondon nous engage à débattre, remettre en question et même s'interroger sur notre rapport à l'environnement et sur le concept même de propriété.

C'est une éducation culturelle et politique mais d'abord et avant tout un plaisir à lire. C'est mon premier livre d'Éric Plamondon, et certainement pas le dernier. Le personnage de William c'est genre Steven Seagal.
Profile Image for Sophie SL.
19 reviews
November 10, 2022
Ça fait que c'était mon premier Éric Plamondon, ça se passe dans mon hood, j'avais évidemment les repères de tous les lieux mais... c'est venu me chercher. La question de l'appartenance, du territoire et des déchirements autochtones. C'est comme un p'tit thriller, ça se lit vite et bien. C'est bien ficelé, comme qui diraient.
Profile Image for Nathalie Emma.
17 reviews11 followers
September 25, 2018
En commençant ce livre j’ai pensé que la structure romanesque donnerait une direction à la prolifération d’anecdotes et de scènettes qui constituent la matière de base des livres d’Éric Plamondon, et que peut-être j’aimerais mieux Taqawan que les tomes de sa trilogie que j’ai trouvés décousus. Et effectivement, au début, Taqawan semble plus dirigé, plus motivé, et les chapitres « informatifs » enrichissent la trame narrative. Ça finit quand même, pour moi en tout cas, par aller trop loin et faire perdre le fil (un bon exemple de cette surcharge d’information est au chapitre « Cléopâtre », où on peut lire « Sur certains vases étrusques, des hommes pêchent des poissons avec une canne. La plus ancienne représentation d’un pêcheur à mouche se trouve sur un temple égyptien du quatorzième siècle avant Jésus-Christ ». Ok?? Merci??) J’ai encore l’impression que Plamondon écrit un roman puis navigue sur wikipédia pour étoffer son texte au hasard.

Quant au propos lui-même, si l’auteur soulève souvent des questions importantes et potentiellement dérangeantes pour son lectorat (la discussion entre Caroline et Yves me reste en tête, avec la question de Caroline qui demande pourquoi, à l’époque des référendums et de l’importance admise par tout le monde de permettre aux Québécois d’avoir droit à un territoire et une langue qui leur soit propre, c’est tellement inconcevable que les Migmaqs puissent vouloir la même chose), beaucoup de passages sont tellement didactiques que j’ai l’impression que l’auteur a eu peur que les lecteurs ne comprennent pas que les Blancs ont commis des injustices à l’encontre des Amérindiens.

Le fil conducteur du livre est principalement jalonné par les sévices atroces que subit une jeune amérindienne qui est endormie, inconsciente, droguée ou introuvable pendant la majorité du livre et que des hommes doivent sauver en passant par des péripéties presque drôles à force d’être macho et caricaturales (envoyez les poursuites en voiture, en bateau, les meurtres virils, les camions en feu, l’amérindien stoïque qui attaque silencieusement par derrière, les coups de feu, les chutes par la fenêtre), ça rebondit dans tous les sens sans arriver à intéresser.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Kim Raymond.
172 reviews37 followers
March 31, 2018
« Au Québec, on a tous du sang indien. Si c’est pas dans les veines, c’est sur les mains. »

Excellent et très solide roman de Plamondon, qui, par le biais d’une intrigue criminelle au cœur d’évènements historiques, nous fait revivre les événements de la deuxième bataille de la Ristigouche et nous ouvre une porte sur la culture mi’gmaq et sa proximité avec sa terre ancestrale de Listiguj’. J’ai aimé la variété de moyens narratifs et de façons de faire progresser l’histoire, l’écriture efficace et sobre et la succession de courts fragments qui font progresser l’intrigue à vitesse grand V.

Alors que je m’étonnais des critiques parfois tièdes du roman, on m’a glissé que certains reprochaient à Plamondon une histoire trop « conventionnelle ». Un bien drôle de qualificatif pour ce récit qui témoigne de l’absence de scrupules de l’homme blanc à exploiter les nations autochtones, leur bonté, leurs territoires ancestraux, leurs ressources, leurs traditions, leurs femmes et leurs filles...

Mani-utenam.

Salluit.

Val d’or.

Lac Simon.

Battleford.

Kitigan Zibi.

...

Une intrigue « conventionnelle », peut-être, oui. Qui râpe l’intérieur du ventre comme le papier sablé râpe la peau.




Profile Image for Marcel.
141 reviews
January 11, 2021
Was ist das? Ein Krimi? Eine anthropologische Abhandlung? Ein historisches Sachbuch? Biologische Fachlektüre? Alles zusammen! Eric Plamondon verquickt den Lebensraum und die Geschichte der kanadischen Indianer mit einem Krimiplot mitten in der Wildnis von Quebec. Das nimmt Spannung raus, ist aber auf alle Fälle in interessant geschrieben.
Profile Image for Marie-Eve.
154 reviews1 follower
January 15, 2024
4,2⭐️

La forme m’a beaucoup plue, bien qu’un peu perdue au départ. Les courts chapitres, dans un ordre approximativement chronologique (mais pas strictement), présentent tour à tour le point de vue d’une demie-douzaine de personnages qu’on apprend à connaître, ou encore de brefs exposés d’histoire des Mi’gmacs, de politique du Québec des années 80, de chasse et pêche, de biologie ou même de cuisine.

Ce livre, c’est une histoire inventée (celle d’Yves, William, Océane, Pierre, et les autres) dans une histoire plus vaste et très vraie (la crise du saumon de Listuguj*, appelé Restigouche à l’époque) dans une bien plus grande histoire et bien entendue vraie aussi (les peuples autochtones à travers les âges, puis l’arrivée des Blancs).

Tous les niveaux sont intéressants et leur entrelacement révèlent d’après moi une forme de virtuosité de l’auteur. Les personnages sont très attachants.

Je me sentais par moment dans du Michel Jean, et à d’autres je revoyais des bulletins de nouvelles de mon enfance. Je dirais que ce roman fait le pont entre les deux. L’auteur n’adopte pas la posture adoptée par Michel Jean, qui dans de grands pans de ses livres, évacue la plupart des préjugés racistes qui nous habitent et les pans sombres des histoires pour ne laisser place essentiellement qu’à la beauté et la connexion des peuples autochtones entre eux et avec leur territoire. Mais dans un sens, je trouve Plamondon plus lucide, il me parait montrer une vision plus juste de la situation, avec le beau et le franchement laid, et tout ce qu’il y a entre les deux. Un point important pour moi, toutefois, son respect pour le peuple Mi’gmac est tout-à-fait tangible dans le récit (bien qu’il ne semble pas avoir collaboré intensivement avec eux pour écrire le livre…).

Bémol pour moi, le fait que l’auteur montre le beau et le moins beau des humains impliqués laisse place à des scènes franchement choquantes de violences physiques, morales et sexuelles. Ouch…

Mais somme toutes, une lecture que j’ai beaucoup apprécié de cet auteur qui vient de la même toute petite ville du Québec que moi.


* Pour en apprendre plus sur la crise des saumons, voir par exemple https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/..., https://ici.radio-canada.ca/ohdio/pre... ou https://www.onf.ca/film/evenements_de....

Je pense qu’en apprendre plus sur cet événement avant doit apporter vraiment beaucoup à la lecture de ce roman. Alternativement, le livre peut permettre une première mise en contact avec l’événement.

Un gros merci à l’auteur de m’avoir éduquée sur ce pan d’histoire (et plein d’autres choses).
Profile Image for Andreas Steppan.
188 reviews18 followers
November 16, 2021
Auf jeden Fall ein interessantes, ungewöhnliches Buch, aus dem ich viel für mich Neues erfahren habe. Denn ich wusste vorher weder etwas über die Situation Indigener in Kanada, noch etwas über die Kulturgeschichte des Lachsfischens, die Unabhängigkeitsbestrebungen Québecs und den historischen Hintergrund dieses Konflikts - und auch nicht, dass Céline Dion in Kanada lange ein Star war, bevor sie für die Schweiz den Eurovision Song Contest gewann, ja noch nicht einmal, dass der Vater von Justin Trudeau ebenfalls Premierminister war.
Solche schlimmen Bildungslücken schließt der Roman mit einer Vielzahl kurzer, eingängiger, essayartiger Kapitel, die sich mit der Romanhandlung abwechseln.
Letztere hat einen ebenfalls interessanten Ausgangspunkt, nämlich reale Begebenheiten um die gewalttätige Gängelung des Volkes der Mi'kmac durch kanadische Autoritäten und eine ausartende Razzia gegen indigene Lachsfischer 1981, gipfelnd in der Vergewaltigung eines 15-jährigen Mädchens durch Polizisten.
Doch von da aus macht Plamondon seine Geschichte zu einem stark effekthascherischen Action-Film, bevölkert von entsprechend eindimensionalen Figuren nach Schwarz-Weiß-Muster.
Vielleicht waren dieser vermeintlich spannende Plot inklusive mehrerer Leichen und einer großen Explosion als Köder gedacht, mit dem der Autor nach Art des Lachsfischens den Leser an die Angel seiner politischen Botschaft bekommen will? Ich hätte auch bei einer etwas zurückhaltenderen Erzählweise angebissen.
Profile Image for Lindinio.
55 reviews
April 7, 2022
Interessanter Krimi Plot über die Ureinwohner Kanadas aber die sprunghafte Handlung zwischen den einzelnen Kapiteln habe ich als sehr störend empfunden.
18 reviews
October 27, 2022
Intéressant pour le fait historique qui s’est passé dans notre région, moins pour le style et l’histoire fictive.
Profile Image for René Paquin.
376 reviews14 followers
June 15, 2017
Il existe une "méthode" Eric Plamondon, ce gars a une voix vraiment unique. Chapitres courts, fragmentés, mais attachés par un fil (de pêche) brillant, qui fait que l'histoire se nourrit autant d'un fait historique que d'anecdotes, de faits scientifiques, de bouts de discours, d'épisodes littéraires même. Haut la main Plamondon relève le défi d'écrire un excellent roman après la magnifique suite "1984". Pour qui s'intéresse au saumon, aux Autochtones, à la faune et l'histoire récente du Québec, il faut plonger dans ce roman pour comprendre les complexes réalités d'aujourd'hui.
13 reviews1 follower
February 29, 2024
Un BIJOU que j’ai littéralement gobé (sans mauvais jeu de mot par rapport au saumon - à lire pour comprendre). Un récit bien ficelé où s’enchevêtrent faits historiques, scientifiques et une fiction qui, on s’en doute bien, frôle la réalité. J’en ai aussi beaucoup appris sur un évènement des années 80 dont on ne parle pas dans les livres d’histoire, les « incidents » de la Restigouche. Bref, un livre choc à lire absolument!
Profile Image for Emma Brunet.
41 reviews
October 15, 2021
J'ai vraiment aimé l'écriture d'Éric Plamondon.
Le récit est captivant, les textes sur le saumon sont intéressants, l'angle des premières Nations est percutant.
Par-contre, la finale du livre est trop irréaliste pour que le récit reste mémorable. Je n'y crois pas que les personnages retournent vivre leur vie comme si de rien n'était après l'enlèvement, les blessures, meurtres et explosions!
This entire review has been hidden because of spoilers.
13 reviews
June 30, 2017
Mon premier texte de Plamondon. Le mélange de chapitres courts et plus longs rythme bien la lecture. Le mélange de fiction et faits historiques est intéressant. Je n'ai pas détesté les clarifications concernant la communauté autochtone de Restigouche, ou ne serait-ce Ristigouche?
March 13, 2018
Mélange de fiction et de réel. Un sujet qu'il est important de traiter. Livre bonbon qui met quand même la lumière sur une partie de notre histoire qui est dans l'ombre et qui (me) révolte. À lire! Encore une fois, le style d'Éric Plamondon me fait de l'effet.
Profile Image for Marie-Michèle Bernier.
154 reviews26 followers
August 30, 2018
Magnifique roman sur un sujet si important que nous, Blancs et Blanches, connaissons trop mal. C’est excessivement touchant, tout en nous en apprenant davantage sur certaines coutumes, moeurs et événements liés aux Premières Nations. Je vais assurément le relire.
Profile Image for Fe.
46 reviews
April 15, 2022
Éric Plamondon manie le rythme et les cassures de style, enchaînant récits autochtones, chroniques historiques et fiction d'une violence inouïe. L'écriture est précise, voire économique.

À (re)lire.
Profile Image for Pier-Anne Paradis.
34 reviews1 follower
October 2, 2023
2 1/2 ⭐️ Le style d’écriture et certains choix de mots ne m’ont pas rejoint. La seule raison pour laquelle j’ai continué ma lecture c’est pour en apprendre plus sur les événements de la Ristigouche.
Also, wtf la fin ?! Je suis traumatisée
Profile Image for Babeth.
550 reviews4 followers
December 9, 2019
Finalement le seul reproche que je peux faire à ce livre c'est d'être beaucoup trop court: Je me serais plongée dans la culture Mi'gmac dix fois plus longtemps; et plus généralement dans la Gaspésie.
J'ai toujours cette frustration quand je lis des livres sur les natifs-Américains.
Je suis vraiment fascinée par tous ces peuples, par leur histoire : Et ma révolte demeure intacte face au traitement qu'on leur a fait subir et qu'on continue à leur infliger.
Profile Image for Jean-Philippe Duhamel.
2 reviews1 follower
June 18, 2024
Roman conçu d'une multitude d'éléments de différentes importance ancrés dans le passé, le présent, l'ici et l'ailleurs. Une histoire où même l'explication mystique sur la taille des castors et une recette de soupe d'huîtres finissent par y trouver une place.
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