Roman épistolaire

En terme de dévoilement, le roman de Montesquieu promet beaucoup. mais que réalise-t-'il en effet ? Il s'agit de voir en quoi cette inflexion du projet de connaissance détermine une conception spécifique du savoir, du sujet et du processus de savoir dans les Lettres persanes.

La difficoltà di collocare "La Religieuse" di Diderot all'interno di un sicuro genere letterario, così come la complessità del processo di composizione del testo, permettono di individuare nel romanzo una poetica della "finzione vera", in cui la mistificazione letteraria acquista un valore estetico e filosofico inedito. L'epistolarità fittizia appare al servizio di un regime dell'illusione estetica che si offre come strumento privilegiato per la comunicazione della verità. Pubblicato in "Le carte false. Epistolarità fittizia nel Settecento italiano", a cura di F. Forner, V. Gallo, S. Schwarze, C. Viola, Edizioni di Storia e Letteratura, Roma 2017, pp. 257-268.

Les discours rapportés dans le cadre d'un roman épistolaire, à la différence d'un roman à la troisième personne, ont un degré de réalité inférieur au discours citant et une fiabilité sujette à caution. Cela est notamment vrai dans La Nouvelle Héloïse de Rousseau où l'héroïne n'intervient presque plus en tant qu'épistolière dès lors que son statut de femme mariée lui interdit toute correspondance avec son ancien amant. L'article envisage de quelle manière ses propos et ceux de Saint-Preux sont alors relayés, diffractés, déformés par des médiateurs (Claire et Wolmar) qui, usant de toutes les formes du discours rapportés, proposent de ces deux personnages une figuration en anamorphose. Il n'en va pas de même de la manière dont l'ancien amant rapporte les paroles de la jeune femme. Mais si celui-ci tend à l'exactitude littérale, il contribue à la construction du mythe de Julie, comme Wolmar érige son tombeau en cristallisant ses ultima verba. La scénographie des discours rapportés manifeste ainsi le pouvoir de mystification (mais aussi de mythification) des épistoliers dans ce roman résolument diaphonique.

Cet article présente une analyse des "Treize lettres amoureuses d'une Dame à un Cavalier", publiées en 1700 dans la deuxième édition du recueil des "Lettres nouvelles" d'Edme Boursault qui contenait déjà, dans sa princeps datée de 1697,  "Sept lettres amoureuses d'une Dame à un Cavalier".  L' étude de cette "nouvelle épistolaire" et de son l'appareil liminaire se concentre sur les marqueurs de fictionnalité et sur les stratégies de la construction romanesque, notamment le recours au topos de la négation du roman, les mécanismes de l'énonciation et la configuration de l'instance réceptive aux différents niveaux du texte.