Diderot, Denis

Rédaction des notices : « XIXe siècle », « Romantisme », « Intertextualité » ; « Lumière de Stendhal », « L’Enseigne de Gersaint », « La Mise à mort », « L’Exemple de Courbet », « Celui qui dit les choses sans rien dire » ; « Diderot », « Zola », « Romain Rolland » ; « Géricault », « Courbet ».

L’oeuvre d’Aragon, dans sa pluralité de formes, met en jeu des champs du savoir très divers : la littérature et son histoire ; l’histoire des formes, de l’art et de la musique ; celle des langues ; le cinéma ; les sciences politiques… Elle s’adresse tout aussi bien au lecteur de poèmes qu’à celui de romans. Elle s’est adressée aussi au militant, au partisan, au résistant ; les textes politiques ou journalistiques intéressent aujourd’hui non seulement l’histoire de la littérature, mais aussi tout lecteur qui cherche à comprendre les enjeux politiques, les luttes et les violences du XXe siècle.

Ce dictionnaire a l’ambition d’aider ceux qui souhaitent appréhender l’oeuvre d’Aragon dans sa complexité et sa richesse et en approfondir certains aspects méconnus, grâce à un état du savoir qui a mobilisé 62 contributeurs sous la direction de Nathalie Piégay et Josette Pintueles, avec la collaboration de Fernand Salzmann.

La struttura delle comunicazioni, che già Marx prese in esame, è ormai ad un livello altissimo di integrazione mondiale: lo sviluppo dei traffici e delle reti informatiche, la conservazione dei dati in memorie sempre più diffuse nella società, l'elaborazione interattiva di questi dati, in tempo reale o differito, quindi il raggiungimento di una indifferenza spaziale e temporale nella comunicazione fra uomini, tutto ciò fa parte della maturazione di quel cervello collettivo che la società di domani saprà utilizzare al meglio per un nuovo e inimmaginabile balzo; e il risultato sarà così potente da potersi paragonare a quello raggiunto dall'umanità con il passaggio dalla raccolta in natura alla produzione cosciente di cibo e manufatti.

Tristram Shandy, de Laurence Sterne, et Jacques le Fataliste, de Denis Diderot, m'apparaissent aujourd'hui comme les deux plus grandes oeuvres romanesques du 18 e siècle, deux romans conçus comme un jeu grandiose. Ce sont deux sommets de la légèreté jamais atteints ni avant ni après. Le roman ultérieur se fit ligoter par l'impératif de la vraisemblance, par le décor réaliste, par la rigueur de la chronologie. Il abandonna les possibilités contenues dans ces deux chefsd'oeuvre, qui étaient en mesure de fonder une autre évolution du roman que celle que l'on connaît (oui, on peut imaginer aussi une autre histoire du roman européen…). 1 Cette affirmation de Milan Kundera dans L'Art du roman reste d'actualité, et elle nous pousse à affirmer que l'actualité de l'oeuvre de Diderot consiste justement dans le fait que sa littérature n'a malheureusement pas fondé une tradition. Ainsi, le retour à Diderot nous met devant des possibilités inexplorées par l'histoire littéraire, mais aussi devant certaines possibilités ouvertes par la pensée du XVIII e siècle que l'Histoire n'a pas pu réaliser. C'est-à-dire que la lecture de Diderot aujourd'hui nous rappelle les promesses de la Révolution française et de leur stupéfiante actualité. Tout commence et évolue de manière négative. D'abord, nous avons le titre qui nous présente les personnages, ensuite nous avons une petite introduction au récit, qui commence ainsi : Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. 2 Le narrateur joue avec le lecteur et présente les questions possibles qu'un lecteur se poserait devant un récit. D'abord il s'agit de savoir qui sont les personnages et comment ils se sont rencontrés. La réponse du narrateur donne le ton et présente la question qui sera celle de toute l'oeuvre. En posant les questions et en y répondant, le

Si le XVIIIe siècle passe pour une oasis colorée, sa littérature reflète peu cette polychromie, contrairement à celle du XIXe siècle. Ce décalage entre imaginaire littéraire et culture matérielle est le point de départ de cet ouvrage qui pose les premiers jalons pour l’étude des couleurs de la littérature.

Peter Seyferth: „Reisebericht: Reise zur Selbsterkenntnis einer Gesellschaft – Lahontans und Diderots Supplémente politisch gelesen.“ In: Dirk Lüddecke/Felicia Englmann (Hrsg.): Zur Geschichte des politischen Denkens. Denkweisen von der Antike bis zur Gegenwart. Stuttgart/Weimar: J.B. Metzler, 2014. S. 139–164. Zum Zitieren bitte das gedruckte Buch verwenden! For citation please use the published book.

Im Supplément au voyage de Bougainville setzt sich Diderot am Beispiel Tahitis mit Fragen der Macht, der Sexualität und der Kolonialherrschaft auseinander. Der Text gilt als Paradebeispiel für die exotistische Verklärung eines fremden Naturvolkes als Kontrastbild zur Verkommenheit abendländischer Zivilisation. Und tatsächlich gibt es Stimmen im Text, die einer solchen Idealisierung und einem ‚Zurück zur Natur' das Wort reden. Aber es gibt auch andere. Erst die Auflösung der Stimmenvielfalt des Textes zugunsten der Identifikation einer eindeutigen Grundaussage lässt bestimmte Äußerungen im Text als Elemente einer systematischen ‚Naturtheorie‘ Diderots erscheinen. Jedoch muss eine solche Lesart nicht nur eine konstitutive Ebene des Textes – seine multiperspektivische Form – außer Acht lassen, sie verstrickt sich auch auf inhaltlicher Ebene in Widersprüche. In diesem Beitrag wird versucht, die verschiedenen Positionen im Text in ihrem Zusammenhang zu betrachten. Aus diesem Blickwinkel zeigt sich, dass Diderot sich keineswegs als autoritatives Sprachrohr der Natur aufführt. Im Gegenteil. Indem er die Vielfalt der Stimmen, die sich auf die ‚natürliche' Ordnung als Legitimitätsbasis ihrer jeweiligen Autorität beziehen, miteinander kontrastiert, zeigt er performativ, was es heißt, sich auf die Veränderlichkeit der Natur einzulassen, ohne den Anspruch zu erheben, sie ein für alle Mal festlegen zu können.

Have you ever thought of the difference between the tears produced by a tragic event and the tears produced by a moving story? (PARADOXE SUR LE COMÉDIEN) 1 "If a people have never had anything but one kind of play which is gay and pleasant, and another kind which is serious and moving is suggested to them, do you know, my friend, what they would think of it? I am very much mistaken if men of sense, after having considered the possibility, would not say, 'Of what use is this kind of play? Does life not bring us enough real afflictions, without inventing imaginary ones? Why should we admit melancholy even into our amusements?' They would speak like aliens of the pleasure of being moved to pity and the shedding of tears." (DE LA POÉSIE DRAMATIQUE) 2 I take thee to witness, Roscius of England, celebrated Garrick; thee, who by the unanimous consent of all existing nations art held for the greatest actor they have known! Now render homage to truth. Hast though not told me that, despite thy depth of feeling, thy action would be weak if, whatever passion or character thou hadst to render, thou couldn't not raise theyself by the power of thought to the grandeur of a Homeric shape with which thou soughtest to identify theyself? (PARADOXE SUR LE COMÉDIEN) 3

This work addresses bell hooks’s call for the development of an alternative to patriarchal masculinity which she calls feminist masculinity. Patriarchal masculinity has convinced most men and women that the development of different forms of masculinity goes against our biological nature. Yet there exists a history of men’s experiences that contradicts this perspective and amounts to, I argue, men’s feminist history.
In particular I argue that the life and work of French philosophe Condorcet constitutes a historical cornerstone for feminist masculinity. An important implication of this work
is the understanding that gender dissolution is not the only strategy capable of rectifying gender inequality. Siding with a range of feminist perspectives, from ecofeminism and Black feminism, I contend that we can accomplish much through a critical reconstruction of men and masculinity, including the reevaluation of historic figures such as Condorcet.

Rédigé en 1772 et donné pour la première fois au public en 1796, le "Supplément au Voyage de Bougainville" de Diderot occupe une place marquante dans l’histoire du primitivisme. Notre étude se propose de montrer comment, dans cet ouvrage, les procédés de création – les récits enchâssés, les prises de parole et la structure polyphonique de la narration – mettent en place un jeu subtil à valeur ontologique où se détache une image de l’Autre et du Moi en gestation. Bien loin d’être réglée, l’opposition de ces deux pôles dessine un sujet divisé qui se fait dans le langage et se manifeste dans et par un réseau complexe de voix dont le fonctionnement n’est ni identique ni même complémentaire. C’est par ce mouvement, fait d’apories et de paradoxes, que la pratique dialogique acquiert chez Diderot sa pleine fécondité, devenant à la fois une méthode d’interprétation et le produit de cette interprétation.

Les disciplines médicales et la philosophie de la nature ont exercé une puissante fascination sur Denis Diderot. Peut-être y était-il prédestiné par la profession de son père, coutelier spécialisé dans la fabrication d'instruments chirurgicaux. Plus sérieusement, cet attrait, qui ne s'est jamais démenti chez l'auteur, lui a permis d'affiner sa conception matérialiste du monde. Il ne s'agit pas de remplacer la religion par les sciences naturelles, mais simplement de se libérer de certains carcans intellectuels qui obscurcissent ou obstruent le champ de vision du penseur. L'un de ses premiers travaux fut de traduire avec Eidous et Toussaint le Dictionnaire universel de médecine et de chirurgie de Robert James. Ainsi, dès ses premiers ouvrages personnels, comme les Pensées philosophiques ou même Les Bijoux indiscrets, Diderot était nourri des traités médicaux majeurs de son temps. Il a également pris part aux principaux débats liés à la santé, comme lors de la longue controverse suscitée par l'inoculation. Mais l'art de soigner ne constitue pas seulement un outil de pensée pour le philosophe. Il fournit également des moyens pour enrichir ou composer une fiction. Qu'il s'agisse de la présence de personnages faisant profession de guérir ou qu'il s'agisse d'allusion à certains médecins bien réels, on trouve une profusion de références médicales dans toute l'oeuvre romanesque de notre auteur. Cet emprunt nourrit Diderot sur différents plans : sa philosophie athée, sa réflexion sur la société et son esthétique romanesque. Sans vouloir livrer une étude exhaustive sur ce vaste sujet, nous nous concentrerons sur Jacques le fataliste et son maître, qui réunit chacun de ces aspects afin de les intégrer à la dynamique du récit. En effet, ce roman constitue précisément une tentative pour mettre en scène le déterminisme immanent de Diderot, ce fatalisme lié aux combinaisons des éléments du vivant. Ce texte qui se déploie en suivant tous les soubresauts et les hasards du voyage, construisant ainsi un roman « à sauts et à gambades », toujours en destruction et en création – comme la vie. Cet écrit fondamental dans l'oeuvre narrative

Francesco Consiglio è studente, laureando in Filosofia, iscritto alla Laurea magistrale in Filosofia presso il dipartimento A.L.E.F. -Area di Filosofia dell'Università degli Studi di Parma. Si occupa prevalentemente di filosofia teoretica (filosofia della mente ed estetica) e di storia della filosofia (tardo-antica e medievale). Ha conseguito la Laurea triennale in Filosofia presso l'Università degli Studi di Siena, discutendo un elaborato dal titolo La conoscenza sottile: mito misterico e apprensione intuitiva, pubblicata su Arlian. Laboratorio di arti e linguaggi in antropologia, URL http://arlian.media.unisi.it/DOCUMENTI/La_conoscenza_sottile. pdf. Ha partecipato nell'aprile 2013, presso l'Università di Salamanca, al II Seminario Internacional de Investigación Scholastica salmanticensis, un estudio histórico-filosófico de las teorías de las pasiones y de las virtudes, con un contributo dal titolo El amor alquímico. El juego de la afinidad creadora. Infine, nell' ottobre 2013 ha partecipato, presso l'Università Complutense di Madrid, al VI Congreso Internacional de Jóvenes Investigadores en Filosofía: La Filosofía como resistencia, con un contributo intitolato La teoria della Mente. La filosofia come resistenza al paradigma riduzionista.

Notre étude portera sur l’évolution du terme de « génie » au tournant du XVIIIème siècle, et plus spécifiquement sur le rôle spécifique de Diderot dans le basculement conceptuel historique de la notion de génie, de la vision classique de « grand homme » (qu’a personnifié Voltaire) à la figure de l’homme de génie malheureux (qu’ont incarnée notamment Gilbert et Rousseau), cette dernière ayant contribué à la cristallisation d’un mythe récupéré par les romantiques, soit celui du « génie aux prises avec la fortune  ».

Alienation [Verfremdung] is a concept that is inextricably linked with the name of Bertolt Brecht; with twentieth-century modernism, the avant-garde and Marxist theory. However, alienation as a sociological and aesthetic notion avant la lettre surfaced already long before the twentieth century in the thought of eighteenth-century French philosopher Denis Diderot. This comparative study destabilizes the dramaturgical definition of 'Verfremdung' we inherited from Brecht, by looking back at the dramaturgical and philosophical writings of Denis Diderot, in particular LE PARADOXE SUR LE COMEDIEN and LE NEVEU DE RAMEAU. It thereby seeks to open up new ways of understanding its aesthetic, political and sociological dimensions and potentialities. If for the Marxist Brecht, alienation constitutes a specific stage in history tied to capitalist socio-economy, it defines for Diderot an inescapable existential condition embedded in human sociality. Brecht uses the alienation-effect to disrupt and hollow out a form of naturalism thriving on subjectivity, identification and illusion; Diderot, by contrast, plunges the spectator into processes of identification and illusion, only to create an awareness of the subject's profound situation of self-delusion. Illusion, subjectivity and identification are thus exploited as aesthetic tools to confront alienated social relations and conditions into which the subject is inscribed. Whilst a Brechtian notion of theatricality purges the theatre of its absorptive capacity, Diderot's baroque theatricality celebrates and expands the theatre in all its dimensions and forces.

Publication details: 1st Edition, Oxford: Legenda, 2011. 2nd Edition, London: Routledge, 2017.

Keywords: Diderot Effect, Zeigarnik Effect, Consumption JEL Codes: M31, M37 As soon as consumption became apart from its functional value and gained different meta values through the discourses of media and culture mediators, sociological and psychological reasons behind consumption phenomenon has become more questionable. The point of view indicating that consumption is just the function of income collapsed and the point of view indicating that irrational different factors can be determinant in consumption phenomenon has become dominant. In the explanation of this irrational condition in consumption, the interdisciplinary approach where the concepts in sociology and psychology literature are used can be instructive. In this work, the place of Diderot effect and Zeigarnik effect thought to be psychological reasons behind irrational consumption activities in consumption phenomenon and marketing discipline was examined. As a result of literature review made within the study, it was determined that departure products and the products bought as a result of symbolic values could be effective in forming new Diderot unities. In addition,it was determined that the advertisements prepared by using Zeigarnik effect and provided incomplete receive audiences' attention more, arouse audiences' interest, and stick in audiences' mind.

SEMINARIO IN --> L. Mori (ed.), Filosofia. Seminari (Philosophy. Seminars), volume autonomo (328 pp.) in S. Givone, F. Firrao, Philosophia, manuale di filosofia per le Scuole secondarie di secondo grado, 4 voll. + 1, Bulgarini, Firenze 2012 (ISBN: 978-8823433441)

How we think of the relationship between the Jesuits and the Enlightenment largely depends on how we conceptualize the latter. This chapter addresses it as a series of debates conducted in the context of a cosmopolitan Republic of Letters and a number of specific cultural practices that made that very Republic possible. The Jesuits were, therefore, participants in, rather than enemies of, the Enlightenment. Because they combined theological conservatism with cultural modernity, the Jesuits were feared and resented with particular vehemence. Placed between two different modernities, one characterized by global structures of communication and learning, as well as by the practices of cultural accommodation, the other by the attack on superstition and religious authority, the Jesuits helped create the conditions for the Enlightenment, making important but paradoxical contributions to some of its central debates. Nowhere was it more obvious than in the impact of missionary ethnographies concerning the "Gentile" pagan peoples of the world.

Étienne La Font de Saint Yenne’s Réflexions emerges in 18th Century France seemingly prior to formal art criticism and at a proto-critical moment before L’Encyclopédie. One of its primary gestures, as Thomas Crow has pointed out, is to make the determination of value in painting and art a public matter, which also presents the reason why it was poorly received by artists still tied to a private system of guilds, societies, and royal patronage. Réflexions represents  textual production for the sake of a parallel artistic ecosystem in which the commentary of words that was art’s Other graduates from the écriteau and public applause or boos to monographs even paving the way for Denis Diderot’s writings on the art salon mid-century. The art critical monograph of La Font then, makes a connection from artistic ecosystems to print ecosystems, bringing the former into a new framework of critical reception and a prospectus for a novel mode d’emploi for works of art. La Font’s text is still interesting today because of this equation of the value systems of print with those of the visual arts and how it therefore transforms the notion of a critical context for visual art.

Les échanges entre Fedor Dostoïevski et les écrivains radicaux français ont souvent été étudiés depuis plus d'un siècle. Cependant, les chercheurs se sont rarement penchés sur des questions fâcheuses tel l'antisémitisme, et ont le plus souvent survolé des questions empiriques tel le degré de familiarité de Dostoïevski avec les principaux textes des auteur socialistes et athées français. Cet article vise à combler ces lacunes afin d'établir dans quelle mesure la judéophobie de Dostoïevski fut influencée par les textes radicaux français auxquels il eut accès. Il s'avère que Dostoïevski maintint tout au long de sa vie un intérêt pour les écrits de Charles Fourier et d'autres auteurs radicaux français, mais son attitude envers les Juifs et le Judaïsme était tout à fait différente de l'antisémitisme dominant dans la France d'après les Lumières. Loin d'être purement accidentelle, cette différence témoigne de la contradiction profonde entre des visions utopiques (chez les athées et les socialistes français) et apocalyptiques (chez Dostoïevski) de l'Absolu.

Статья посвящена первому советскому изданию «Парадокса об актере», подготовленному Н.Е. Эфросом и увидевшему свет сначала в Москве и Петрограде, а затем в Ярославле, в 1922-м и 1923 годах соответственно. В обеих брошюрах тексту Дидро было предпослано восторженное и в то же время чрезвычайно проницательное предисловие А.В. Луначарского: «маленьким шедевром» Дидро театральный отдел Наркомпроса предполагал открыть «серию отзывов величайших людей Европы о театре». Этому замыс­лу не суждено было реализоваться, но появление в печати «Парадокса» стало заметным событием  театральной жизни начала 1920-х годов. Литературные и театральные критики, а также актеры, откликнувшиеся на выход книги, писали о произведении полуторавековой давности так, как будто оно было создано их современником: спорили, восхищались, опровергали. Одной из наиболее значимых (хотя и опосредованных) реакций на первую публикацию «Парадокса» стала анкета, подготовленная театральной секцией ГАХН и предложенная ведущим актерам московских театров в сезон 1922/23 года. Анкета, почти семьдесят вопросов которой так или иначе касались «чувствительной» и «рациональной» составляющей актерской игры, была составлена Л.Я. Гуревич и Н. Е. Эфросом, верными соратниками К.С. Станиславского.

La difficoltà di collocare "La Religieuse" di Diderot all'interno di un sicuro genere letterario, così come la complessità del processo di composizione del testo, permettono di individuare nel romanzo una poetica della "finzione vera", in cui la mistificazione letteraria acquista un valore estetico e filosofico inedito. L'epistolarità fittizia appare al servizio di un regime dell'illusione estetica che si offre come strumento privilegiato per la comunicazione della verità. Pubblicato in "Le carte false. Epistolarità fittizia nel Settecento italiano", a cura di F. Forner, V. Gallo, S. Schwarze, C. Viola, Edizioni di Storia e Letteratura, Roma 2017, pp. 257-268.

On cite souvent comme exemplaire ce passage du « Discours préliminaire » de La Promenade du sceptique où Ariste (porte-parole probable de Diderot), représentant d'une nouvelle génération des Lumières, répond à un conseil de prudence que lui prodigue un Cléobule d'une génération précédente par un : « Imposez-moi silence sur la religion et le gouvernement, et je n'aurai plus rien à dire » 2 . Cette phrase ferait signe en direction d'un changement d'ethos dans le parti philosophique qui se manifesterait par un glissement graduel du travail souterrain mis en oeuvre par les clandestins vers un militantisme plus affiché. Certes, la recherche effectuée sur la littérature clandestine depuis quelques décennies a montré qu'il serait illusoire de vouloir établir une frontière précise entre deux âges dont l'un serait celui du manuscrit et l'autre celui de l'imprimé : nous savons en effet que la diffusion du manuscrit clandestin s'est poursuivie tout au long du xviii e siècle 3 . Il n'en demeure pas moins que le mouvement philosophique s'est peu à peu consolidé autour de projets éditoriaux comme Les Nouvelles Libertés de penser, l'Encyclopédie, l'Histoire des deux Indes et d'autres travaux qui ont favorisé ce qu'on pourrait appeler son officialisation.