Faits cliniques
Reçu le :
28 mai 2008
Accepté le :
25 mars 2009
Disponible en ligne
7 mai 2009
Disponible en ligne sur
www.sciencedirect.com
La coqueluche du nouveau-né en Afrique
Neonatal pertussis in Africa: A case report
K. Nagalo
Service de pédiatrie, clinique El Fateh-Suka, avenue du Golfe de Syrte, BP 8297, Ouagadougou
04, Burkina Faso
Summary
Résumé
Whooping cough (pertussis) is a contagious disease caused by
Bordetella pertussis that can be prevented by vaccination. The
disease is particularly severe in infants who are less than 3 months
old, who are not protected against the disease and are often
contaminated by their parents. Atypical presentations are frequent
and neonatal pertussis is rare. We report a case of malignant
whooping cough in a newborn infant probably contaminated by
her mother. Diagnosis was suspected clinically because of persistent coughing fits and was confirmed by serology. Treatment was
successful. We discuss the diagnostic, therapeutic, and preventive
issues of whooping cough in developing countries. In Africa, where
complementary investigations such as PCR are seldom accessible, a
careful clinical study and the analysis of the absolute rate of
lymphocytes could be an alternative for the diagnosis of whooping
cough. Vaccination of teenagers and adults is also problematic in
poor countries. High-performance new vaccine candidates may
contribute to a better control of whooping cough.
ß 2009 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
La coqueluche est une maladie contagieuse due à Bordetella
pertussis, qui peut être prévenue par la vaccination. Elle est grave
chez les enfants de moins de 3 mois. Ceux-ci sont dans la plupart
des cas contaminés par leurs parents alors qu’ils sont peu ou pas
protégés contre la maladie. Les présentations atypiques sont fréquentes et la forme du nouveau-né est rare. Nous présentons un cas
de coqueluche maligne chez un nouveau-né, probablement contaminé par sa mère. Le diagnostic suspecté cliniquement devant des
quintes de toux persistantes a été confirmé par la sérologie et le
traitement a permis la guérison. Nous discutons des problèmes
diagnostiques, thérapeutiques et préventifs de la coqueluche dans
les pays en développement. En Afrique, où les examens complémentaires tels que la PCR sont peu accessibles, une étude clinique
soigneuse et l’analyse du taux absolu de lymphocytes peuvent être
une alternative pour le diagnostic de coqueluche. La vaccination
des jeunes adolescents et des adultes étant elle aussi problématique
dans les pays pauvres, la mise au point de vaccins d’efficacité
accrue peut contribuer à un meilleur contrôle de cette maladie.
ß 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Mots clés : Coqueluche, Nouveau-né, Bordetella pertussis, Vaccination
1. Introduction
La coqueluche est une maladie infectieuse très contagieuse,
due au bacille de Bordet-Gengou (Bordetella pertussis). Elle
ne confère pas d’immunité transmise de la mère à l’enfant :
le nouveau-né peut donc être réceptif dès sa naissance. Les
adolescents et les adultes, du fait de la perte de leur immunité vaccinale, constituent la principale source de contamination des nourrissons non encore vaccinés en général, et
des nouveau-nés en particulier [1,2]. Maladie très grave chez
le nourrisson de moins de 3 mois, la coqueluche demeure
en France la première cause de mortalité infectieuse
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[email protected].
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bactérienne de l’enfant de 10 j à 2 mois [3]. La coqueluche
du nouveau-né est une forme clinique relativement rare [4].
Nous présentons un cas de coqueluche chez un nouveau-né
âgé de 26 j, dont la maman présentait une coqueluche
hautement probable. Ce cas de coqueluche néonatale nous
permet de discuter des problèmes liés au diagnostic et à la
vaccination dans les pays en développement, comme le
Burkina Faso.
2. Observation
Cette enfant, de sexe féminin, était née le 5 décembre
2007. Au 26e jour de vie, nous avons été consultés pour une
La coqueluche du nouveau-né en Afrique
toux quinteuse évoluant depuis au moins 7 j, progressivement aggravée par des accès de quintes subintrantes
asphyxiantes et cyanosantes. Son état était normal entre
les crises, et il n’y avait pas de difficultés alimentaires. Les
traitements par voie orale entrepris en cabinet avec de la
bêtaméthasone, de la carbocystéine, et une association
« phenyléphrine-diphénylhydramine-chlorphéniramine »
n’avaient pas apporté d’amélioration. Dans ses antécédents, la grossesse et l’accouchement s’étaient bien déroulés. Son frère aı̂né âgé de 6 ans, ainsi que leur père, étaient
bien portants. La mère, dont les vaccins n’étaient pas à jour
(absence des rappels anticoquelucheux en particulier), présentait une toux persistante depuis au moins 2 semaines
avant la maladie de son bébé.
À l’admission, on notait un état général médiocre, une
température de 37 8C, un poids de 3,0 kg ; une pâleur palmoplantaire modérée ; des troubles respiratoires sévères (avec
un score de Silverman à 7). La fréquence respiratoire était de
60 cycles/min avec des râles bronchiques à l’auscultation.
La SpO2 était normale. La fréquence cardiaque était de
160 c/min, les bruits du cœur étaient normaux sans souffle
perceptible. Le reste de l’examen était normal. Les examens
complémentaires initiaux montraient à la numération formule sanguine (NFS) : une hyperleucocytose à 29 200 globules blancs/mm3 avec une lymphocytose de 18 600/mm3, une
concentration d’hémoglobine de 10,6 g/dl et des plaquettes
à 304 000/mm3. La protéine C réactive (CRP) sérique était
négative, l’urémie, la créatininémie, l’ionogramme sanguin
et la glycémie étaient normaux. À la radiographie pulmonaire, l’indice cardiothoracique était inférieur à 0,50, avec un
discret syndrome bronchique.
Le traitement initial consistait en des perfusions au débit de
50 à 100 ml/kg/24 h ; une antibiothérapie, les 5 premiers
jours par ceftriaxone 250 mg/j associée à de la gentamicine
10 mg/j par voie intraveineuse (iv) ; puis de la clindamycine
50 mg 3/j par voie intramusculaire (IM) pendant 4 j ; une
corticothérapie par hémisuccinate d’hydrocortisone 15 mg/j
par voie iv pendant 5 j, puis bêtaméthasone per os pendant
6 j ; enfin une oxygénothérapie (2 l/min) en cas d’hypoxémie
ou de crise de dyspnée. Les autres mesures thérapeutiques
consistaient en la désobstruction rhinopharyngée, le fractionnement des repas, la mise en position proclive à 308, la
kinésithérapie respiratoire et la surveillance clinique et oxymétrique.
Au 6e jour d’hospitalisation, l’enfant présentait une crise
convulsive, traitée par du diazépam. Une NFS montrait une
leucocytose à 16 400 globules blancs/mm3 avec une lymphocytose à 12 300/mm3. L’échographie transfontanellaire
était normale. Il n’était pas réalisé de ponction lombaire,
d’échocardiographie, d’électrocardiogramme ou d’électroencéphalogramme.
Au 12e jour, la toux avait régressé, les quintes étaient plus
espacées, moins intenses avec reprise rapide de l’inspiration
(les pauses respiratoires ne duraient pas plus de 15 s). La SpO2
variait entre 97 et 100 % ; l’état général et nutritionnel était
bon. Une 2e radiographie du thorax montrait une distension
pulmonaire bilatérale avec une image de bronchiolite, sans
lésion malformative trachéobronchique évidente. L’enfant
sortait ensuite, sur la demande insistante des parents, avec
un traitement par érythromycine éthylsuccinate per os
125 mg 2/j pour 10 j et paracétamol en cas de fièvre.
À 7 semaines de vie, l’enfant était ramenée par ses parents
pour des quintes émétisantes, avec cyanose généralisée et
apnées. L’état général et nutritionnel étaient toujours corrects, il n’y avait pas de fièvre. L’examen somatique, en
particulier neurologique et cardiopulmonaire étaient normal. Les aspirations répétées des sécrétions nasopharyngées,
l’oxygénothérapie étaient réinstituées. Une antibiothérapie
était reconduite par clindamycine par voie iv (4 j), puis de la
ceftriaxone associée à la gentamicine (7 j) avant un relais par
voie orale par de la clarithromycine pendant 14 j, dès la
réception des résultats microbiologiques. La sérologie de
B. pertussis était positive (présence d’anticorps anti-hémagglutinine filamenteuse et d’anticorps anti-toxines) avec un
profil sérologique qui était compatible avec une coqueluche
aiguë. La PCR des sécrétions nasopharyngées pour la détection de l’ADN de B. pertussis était négative. La sérologie du
virus respiratoire syncytial (VRS) était également négative.
Les prélèvements pour ces études microbiologiques étaient
effectués un mois après le début de la maladie auprès d’un
laboratoire de référence en France. La radiographie pulmonaire montrait une distension thoracique, une majoration de
l’épaississement des parois bronchiques sans complication à
type de pneumothorax ou de pneumomédiastin. La tomodensitométrie cervicothoracique ne montrait pas de syndrome malformatif associé (en particulier pas d’arc
aortique anormal, de kyste bronchogénique ou de maladie
adénomatoı̈de), les structures cardiovasculaires étaient normales. Sur le plan biologique, la CRP était toujours négative,
la NFS montrait une leucocytose à 7100 globules blancs/mm3
avec une lymphocytose à 3800/mm3. Le monitorage montrait une réduction notable des quintes de toux, qui sont
passées d’une dizaine à une ou 2/j. Elles étaient de moins en
moins dyspnéisantes, peu ou pas cyanosantes, avec une
reprise spontanée de la respiration après celles-ci. L’enfant
était tonique, souriante de jour en jour, son appétit était
conservé, et la température toujours normale. Au 19e jour
d’hospitalisation, l’enfant sortait. Elle était revue une
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semaine plus tard, l’évolution clinique était toujours favorable, la toux persistait, mais elle était larvée. Toutes les
thérapeutiques avaient alors été arrêtées. À 5 mois et demi,
les quintes de toux avaient totalement disparu.
3. Commentaires
La coqueluche est une cause importante de mortalité infantile dans le monde et reste un problème de santé publique,
même dans les pays à forte couverture vaccinale. D’après
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il y aurait eu
17,5 millions de cas de coqueluche dans le monde en 2003,
dont 90 % dans les pays en développement, et environ
279 000 décès [5]. C’est une maladie réémergente dans
les pays développés qui ont mis en place la vaccination
depuis une quarantaine d’années. Sur 10 ans de surveillance
de la coqueluche dans des hôpitaux français, le Renacoq a
noté une prévalence de 276/100 000 cas chez les enfants
âgés de moins de 2 mois, 63 % des cas avaient moins de
3 mois et plus de 100 cas étaient des nouveau-nés [2]. Ceux-ci
sont parfois concernés par les épidémies [6,7]. En Afrique, les
données sur la coqueluche sont quasi inexistantes, les rares
informations disponibles sont fournies par les statistiques
officielles dans le cadre de la vaccination anticoquelucheuse.
Au Burkina Faso, 54 cas de coqueluche ont été notifiés en
2006 [8].
Avant l’ère de la généralisation de la vaccination, la coqueluche se transmettait d’enfant à enfant. À partir des années
1990, on a assisté à une résurgence de la maladie dans les
pays industrialisés (Europe, États-Unis) et à la modification
de son épidémiologie. On constate ainsi que les grands
enfants, les adolescents et les adultes présentent de plus
en plus de coqueluches, symptomatiques ou asymptomatiques, et sont à l’origine de la contamination des nourrissons
et des nouveau-nés non encore immunisés [5]. Ceux-ci sont
presque toujours contaminés par leurs parents [1,2,9]. Parmi
les facteurs favorisant cette situation, on évoque la baisse
progressive de l’immunité vaccinale (elle s’affaiblirait audelà de 6 à 12 ans), la non-vaccination d’un certain nombre
d’enfants, l’efficacité partielle, aussi bien du vaccin entier
que du vaccin acellulaire, et l’absence d’immunité passive
d’origine maternelle. Dans notre cas, nous n’avons malheureusement pas pu obtenir de confirmation microbiologique
de la coqueluche de la mère. Néanmoins, nous pensons en
raison de ses symptômes que le diagnostic était plus que
probable et qu’elle a ainsi pu contaminer son bébé, d’autant
plus qu’elle répondait au critère de cas épidémiologique de
coqueluche [2].
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La symptomatologie clinique de notre patiente confirme
l’atypie des signes de coqueluche chez le nouveau-né
[10,11]. Nous avons ainsi été égarés au début par des hypothèses de bronchiolite, de syndrome malformatif de l’arbre
trachéobronchopulmonaire ou de reflux gastro-œsophagien.
C’est l’interrogatoire approfondi et l’analyse séméiologique
minutieuse des symptômes qui nous ont permis de redresser
le diagnostic, avant la confirmation microbiologique. La
coqueluche néonatale est rare, atypique et souvent grave
[10]. L’hospitalisation doit être facile chez les enfants âgés de
moins de 3 mois [1], car les risques sont d’autant plus
importants que l’enfant est jeune et non vacciné [3,12,13].
Les complications sont fréquentes, notamment les complications respiratoires et neurologiques qui seraient 3 à 10 fois
plus fréquentes chez le nouveau-né que chez l’enfant plus
âgé [4,10], et l’implication de la coqueluche dans la survenue
du syndrome de mort subite du nourrisson a été évoquée
[14]. La surveillance reste essentielle dans la prise en charge
des enfants hospitalisés pour coqueluche [4,10,15].
Dans notre cas, le retard à la confirmation microbiologique
du diagnostic était dû à l’absence locale de laboratoire
capable de réaliser les examens indispensables (PCR, culture,
sérologie). De plus, le coût élevé des examens a contribué au
retard dans leur réalisation, ce qui explique sans doute la
négativité de la PCR. Celle-ci est à l’heure actuelle l’examen
de choix pour la confirmation diagnostique de coqueluche, la
sérologie étant de moins en moins réalisée et la culture
restant essentielle dans la surveillance épidémiologique [1,2].
Étant donné que dans les pays en développement l’accessibilité à la microbiologie de B. pertussis est difficile, l’analyse
de la NFS peut aider au diagnostic. En effet, une leucocytose
à 20 000 globules blancs/mm3 avec un chiffre absolu de
lymphocytes d’au moins 9400/mm3 serait prédictive d’un
test positif de coqueluche, avec une sensibilité de 89 % et
une spécificité de 75 % [16]. Très accessible, la NFS pourrait
donc avoir une meilleure place dans les examens complémentaires pour le diagnostic de B. pertussis, dans la mesure
où les autres méthodes de laboratoire présentent de nombreuses insuffisances [17]. La culture manque de sensibilité
chez les grands enfants, les adolescents et les adultes, en
plus d’être lente. La PCR est rapide, mais la méthode n’est pas
standardisée et manque également de sensibilité (10–20 %)
chez les adolescents et les adultes. La sérologie n’est pas non
plus standardisée et les valeurs seuils qui permettent de
distinguer une infection récente d’un contact antérieur ne
sont pas bien définies. La préparation de référence de l’OMS
ne sera disponible qu’en 2008 ou 2009. En outre, les antigènes utilisés pour la sérologie sont des composants des
vaccins acellulaires, si bien que le diagnostic sérologique ne
La coqueluche du nouveau-né en Afrique
peut être interprété sans risque d’erreur, même longtemps
après une vaccination.
Le traitement de la coqueluche est classique [4]. Dans notre
cas, l’utilisation d’antibiotiques autres que les macrolides
s’explique par la crainte (injustifiée) d’une surinfection du
fait de l’environnement et de l’atmosphère septique de nos
conditions de travail, quand il ne s’agissait pas tout simplement de difficulté diagnostique. La corticothérapie
confirme ici l’absence de sa place dans le traitement de la
coqueluche : elle n’a eu aucune incidence sur l’évolution de la
maladie dans notre cas malgré 11 j d’administration d’hydrocortisone et de bêtaméthasone.
Quand bien même la coqueluche néonatale est sévère,
l’hospitalisation et la réanimation rendent le décès exceptionnel [3,18,19]. La longue phase de convalescence, marquée
par une toux dégradée mais persistante, caractérise l’évolution de la maladie [4]. Cette évolution a été favorable chez
notre patiente, malgré les conditions de prise en charge dans
notre pays en développement.
La prévention vaccinale n’est jusques-là pas applicable en
période néonatale. En France, le calendrier vaccinal a été
modifié en 1998, afin de permettre des rappels vaccinaux
chez les adolescents de 11 à 13 ans et les adultes qui sont, ou
seront, au contact de nouveau-nés non encore vaccinés [20].
En Afrique, la vaccination anticoquelucheuse (vaccins
entiers) est combinée à la diphtérie et au tétanos (DTC) et
se fait chez les nourrissons à 2, 3, 4 mois avec un rappel entre
16 et 18 mois. C’est un vaccin gratuitement offert aux pays
pauvres dans le cadre du programme élargi de vaccination
(PEV), un programme financé par le Fonds des Nations Unies
pour la protection de l’enfance (Unicef). Les rappels ultérieurs ne sont pas pris en charge par ce programme, alors que
la dose de DTC coûte plus de 6000 francs CFA (environ
12 dollars). Il n’existe pas, dans nos pays en développement,
de système de sécurité sociale pour supporter ce coût et les
quelques assurances-maladie qui existent et auxquelles peu
de gens ont accès ne remboursent pas les vaccins. Dans ces
conditions, il est illusoire de demander à des populations
pauvres où un habitant vit en moyenne avec moins d’un
dollar/j de payer pour ces rappels vaccinaux. Comment alors
protéger les jeunes nourrissons de leurs contaminateurs ? La
réponse viendra peut-être de nouveaux vaccins anticoquelucheux acellulaires en cours d’expérimentation. Des essais
chez la souris en période néonatale auraient démontré une
bonne immunogénicité, qui en plus protégerait contre
B. parapertussis. Ces vaccins « candidats », s’il voient le jour,
pourraient être destinés en priorité aux pays en développement, et seraient administrés dès la naissance en une seule
dose par voie nasale [21].
4. Conclusion
La coqueluche du nouveau-né est rare mais non exceptionnelle. Son diagnostic ne doit pas être occulté chez le très
jeune nourrisson et le nouveau-né au profit de la seule
bronchiolite. Le diagnostic paraclinique n’est pas toujours
aisé, il est même difficile dans les pays en développement, ce
qui explique en grande partie la rareté des données sur la
maladie en Afrique. La surveillance épidémiologique à travers des réseaux, la prise en charge en milieu hospitalier des
nourrissons fragiles, la vaccination des adolescents et des
adultes contaminateurs sont les composantes d’un contrôle
efficace de la maladie. En attendant l’arrivée éventuelle sur le
marché de nouveaux vaccins administrables par voie nasale
dès la naissance.
5. Conflits d’intérêts
Aucun.
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