Marc SCHAEFER
Epervier 15
2053 Cernier
Ing. inf. dipl. EPFL
Conseil et
réalisations en
informatique libre
http://www.cril.ch/
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Tél. :
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Mobile :
[email protected]
+41 32 841 40 14
+41 32 841 40 81
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Support de cours de préparation de
l’examen
LPI-102
Marc SCHAEFER
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❈✰❘
Informatique libre
25 avril 2008
LPI-102
RELEASE
Revision : 1.3
Cernier, le 25 avril 2008
Avant-propos
Ce cours est basé sur mon expérience d’administration système UNIX depuis 1987, ainsi que de mes
expériences faites dès 1995 sur GNU/Linux et en particulier avec Debian GNU/Linux, un système
de qualité, à la fois à but personnel et en entreprise, comme conseiller indépendant, ingénieur système
et développeur.
Il est également basé sur mes expériences de formateur en logiciels libres et notamment sur GNU/Linux,
notamment dans le cadre des formations postgrades ES en cours du soir à l’ESNIG à Neuchâtel depuis 2000, ainsi que de nombreuses formations que j’ai proposées en entreprise ou dans le cadre
d’associations comme /ch/open ou le GULL.
Il est également basé sur la lecture de documentations systèmes (page man, info), ainsi que de ressources Internet.
Réalisé dans le but d’une certification, le cours tente de suivre exactement le programme obligatoire,
de donner les points essentiels, tout en proposant un contexte solide et des exemples à jour. J’essaie
absolument d’éviter le bachottage uniquement en vue de la certification : le but est que la personne qui
suit ce cours puisse en bénéficier largement pour son travail de tous les jours, notamment en apprenant
comment trouver l’information et analyser les problèmes.
Ce cours écrit s’accompagne normalement d’extraits d’autres cours, dont les droits sont en général
également en licence FDL, parfois co-écrits par d’autres auteurs. Il insiste surtout sur les compléments
nécessaires pour la certification.
Bon apprentissage !
Licence et droits d’auteurs
Ce cours est c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER. Vous avez cependant le droit de le copier, transmettre, modifier et redistribuer, dans la mesure où vous respectez les termes de la licence GFDL et
considérez l’invariant (les 2 premières pages).
Si vous ne désirez pas accepter les termes de la licence, je vous donne malgré tout le droit de consulter
ce cours sans restrictions (ce qui devrait être évident !)
Dans tous les cas, vous devez accepter le fait que je décline toute responsabilité quant à l’utilisation
que vous pourriez faire de ce cours et ne m’engage en rien à ce propos.
Marc SCHAEFER
Ing. inf. dipl. EPFL
Conseil et réalisations en informatique libre (CRIL)
http://www.cril.ch/
Table des matières
1
Kernel
1.1 Gestion des modules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2 Configuration, compilation et installation d’un kernel . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
5
8
2
Démarrage, arrêt et niveaux d’exécution
2.1 Démarrer le système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2 Changement des niveaux d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
12
13
3
Impression
3.1 Gérer les imprimantes et les queues d’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.2 Installation et configuration d’imprimantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.3 Imprimer des fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
15
16
18
4
Documentation
4.1 Utiliser et gérer la documentation locale système . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2 Trouver de la documentation sur Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3 Notifier les utilisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
20
21
22
5
Scripts et programmation shell
5.1 Personnaliser et utiliser l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2 Adapter ou écrire des scripts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
24
25
6
Administration
6.1 Gestion des comptes . . . . . . . . . .
6.2 Préconfiguration de l’environnement . .
6.3 Configuration et gestion des journaux .
6.4 Travaux exécutés automatiquement . . .
6.5 Maintenir une sauvegarde fonctionnelle
6.6 Gérer le temps système . . . . . . . . .
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29
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7
Bases du réseau
7.1 Rappels sur TCP/IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7.2 Configuration et détermination de problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7.3 Configurer un client PPP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
36
37
39
40
8
Services réseau
8.1 Super-serveur inetd/xinetd . . . . . . . . .
8.2 Configuration et gestion de base d’un MTA
8.3 Configuration et gestion de base d’Apache 2
8.4 Bases de NFS et Samba . . . . . . . . . . .
8.5 Bases du DNS . . . . . . . . . . . . . . . .
8.6 SSH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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43
45
48
50
55
56
Sécurité
9.1 Tâches administratives de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9.2 Sécurisation de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9.3 Restrictions des utilisateur et processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
58
59
60
9
10 Corrigé des exercices
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Chapitre 1: Kernel
p. 4
1. Kernel
✩
Contenu du chapitre
– comment interroger, charger et décharger les pilotes sous forme de modules
– comment reconfigurer, construire et installer un kernel et ses modules
Buts du chapitre
1
– savoir déterminer les modules kernel chargés et s’ils peuvent être déchargés,
déterminer les paramètres acceptés par un module kernel donné, manuellement
charger et décharger des modules et gérer les aliases ou la désactivation d’un module
– savoir particulariser/adapter la configuration d’un kernel, reconstruire un kernel et ses
modules, l’installer avec ses modules
– savoir configurer le gestionnaire de démarrage de manière à utiliser un kernel
nouvellement installé
support de cours additionnel : cours Administration et Installation
✫
Ce premier chapitre traite principalement des pilotes sous forme de modules du kernel (qui sont chargeables et déchargeables dynamiquement), ainsi que de la configuration, regénération (compilation)
et installation d’un kernel et de ses modules, y compris l’activation de celui-ci au démarrage par le
chargeur de démarrage.
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
✪
LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Gestion des modules
✬
p. 5
Gestion des modules – 1.1
✩
Résumé des concepts importants
2
– les pilotes sont en général aujourd’hui fournis sous forme de modules kernel (livrés
sous forme de fichiers séparés, p.ex. ext3.oa ).
– un module peut dépendre d’un autre, la commande modprobe détermine
automatiquement les dépendances via
/lib/modules/kernel-version/modules.dep (généré via depmod)
– un module ne peut être déchargé que si aucun autre module chargé ne dépend de lui et
qu’il n’est pas utilisé par le kernel (voir le compteur affiché dans lsmod)
– des aliases et paramètres de modules peuvent être configurés automatiquement dans
/etc/modules.conf ou /etc/modprobe.confb
– commandes : depmod, insmod, lsmod, rmmod, modinfo, modprobe, uname
a
b
dès la version 2.6 du kernel, l’extension est désormais .ko.
On utilisera plutôt un répertoire /etc/modprobe.d/
✫
✪
Les pilotes sous Linux Les pilotes (de l’anglais : drivers) sont des logiciels généralement de petite
taille (quelques kilo-octets) qui gèrent des aspects relativement bas niveau d’un système GNU/Linux.
Par exemple :
msdos Support du système de fichiers MS-DOS
vfat Support du système de fichier VFAT
8139too Support des cartes réseau à chipset 8139 (Realtek p.ex.)
Ces pilotes peuvent être soit intégrés au kernel monolithique (ce qui signifie qu’il faut alors recompiler
le kernel s’il y manque des pilotes), ou mis à dispositions sous forme de fichiers séparés, appelés
modules.
Lorsqu’ils sont intégrés au kernel, il est possible de les configurer en spécifiant des options de la ligne
de commande du kernel, p.ex. via des options du programme de démarrage (LILO ou GRUB). Par
exemple, l’option hdc=ide-scsi propose de configurer le maître du secondaire IDE en tant que
périphérique vu comme SCSI. On peut consulter ces arguments effectifs en affichant le pseudo-fichier
/proc/cmdline.
Les pilotes sous forme de modules kernel Ces pilotes sont alors en général stockés dans des sousrépertoires du répertoire /lib/modules/kernel-version, où kernel-version est la version du kernel concerné (p.ex. 2.4.21-8).
Par exemple, le module kernel du pilote de système de fichiers MS-DOS est msdos.o (v2.4 ; ou
msdos.ko en v2.6), dans le répertoire /lib/modules/2.4.21-8/kernel/fs/msdos.
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Gestion des modules
p. 6
Plusieurs versions différentes des modules peuvent donc être installées si plusieurs kernels différents
sont installés et peuvent ou non être activés depuis le programme de démarrage.
Lorsqu’ils sont disponibles en modules, deux problèmes se posent :
1. il faut charger le module (manuellement, statiquement via p.ex. /etc/modules, ou dynamiquement via hotplug/udev et /etc/modprobe.d/).
2. il faut indiquer les paramètres éventuels au chargement (manuellement ou via configuration)
Notons que si l’on n’utilise pas d’initrd, tous les pilotes nécessaires (matériel, disque, systèmes de fichiers, etc) doivent être compilés en dur dans le kernel. Avec un initrd, un sous-ensemble des modules
nécessaires est intégré et les modules sont chargés dynamiquement.
Interrogation, chargement et déchargement de modules Quelques exemples : (en 2.6)
root@reliant:~# uname -r
2.6.15-29-686
root@reliant:~# lsmod
Module
ahci
speedstep_centrino
cpufreq_userspace
libata
scsi_mod
sg
sbp2
ieee1394
ide_cd
cdrom
sr_mod
ext3
jbd
[ ... ]
| more
Size
18020
8752
6496
83440
146088
40160
25060
306520
35780
41408
17988
148456
65876
Used by
12
1
2
1 ahci
6 sr_mod,sbp2,sg,sd_mod,ahci,libata
0
0
2 sbp2,ohci1394
0
2 sr_mod,ide_cd
0
5
1 ext3
root@reliant:~# rmmod sr_mod; lsmod | egrep ’sr_mod|scsi_mod’
scsi_mod
146088 5 sbp2,sg,sd_mod,ahci,libata
root@reliant:~#
filename:
license:
vermagic:
depends:
srcversion:
parm:
modinfo sr_mod
/lib/modules/2.6.15-29-686/kernel/drivers/scsi/sr_mod.ko
GPL
2.6.15-29-686 SMP preempt 686 gcc-4.0
scsi_mod,cdrom
8A9AC1284A6A880A9FC5193
xa_test:int
root@reliant:~# insmod sr_mod
insmod: can’t read ’sr_mod’: No such file or directory
root@reliant:~# modprobe sr_mod; rmmod sr_mod; modprobe sr_mod xa_test=1
root@reliant:~# rmmod cdrom
ERROR: Module cdrom is in use by ide_cd
root@reliant:~# rmmod ide_cd; rmmod cdrom
root@reliant:~# modprobe cdrom
Consulter également la sortie de la commande dmesg, les pilotes kernels y déposent de l’information.
Attention, en 2.6 avec udev, il y a de grande chance que certains modules se rechargent tout seul.
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Gestion des modules
p. 7
Dépendances des modules On a vu dans l’exemple que comme cdrom dépend de ide_cd, on ne
peut simplement l’insérer par un insmod, il faut utiliser modprobe. Cette commande résoudra les
dépendances automatiquement, via les informations fournies dans le fichier
/lib/modules/kernel-version/modules.dep.
Ce fichier est regénéré via la commande depmod (en général automatiquement, sauf si l’on copie un
module à la main p.ex.).
Configuration des paramètres et du chargement automatique En particulier sur un système avec
hotplug et udev, la plupart des modules seront chargés automatiquement et à la demande. Si des
paramètres sont désirés, ou que l’on désire interdire le chargement d’un module, ou en charger un
autre, il est possible de configurer.
Sous Debian, cela se fait dans le répertoire /etc/modprobe.d. On peut par exemple supprimer un module en remplaçant son alias par off, ou ajouter des paramètres (consultez par exemple
/etc/modprobe.d/options).
Autres configurations Parfois, on désire charger statiquement des modules (par exemple pour garantir l’ordre au démarrage). Cela peut se faire, sous Debian et dérivés, via le fichier /etc/modules.
Les paramètres éventuels des modules sont spécifiés comme dans le cas d’un modprobe.
Exercices
1. quelle est la version du kernel qui fonctionne actuellement ? où sont ses modules ?
2. essayez de décharger un module qui est utilisé (p.ex. en 2.6 parport). Que devez-vous faire ?
Si vous avez des problèmes expliquez et résolvez-les.
3. comment configurer l’adresse I/O du ou des ports parallèle ? (indication : pilote lp) Comment
feriez-vous pour que ce paramètre soit toujours utilisé ?
4. quel argument permet de regénérer les dépendances de modules ? vérifiez que le fichier a
changé.
5. est-ce que le module ipv6 est chargé ? comment s’assurer que ce module ne sera plus chargé ?
redémarrez et vérifiez !
6. configurez votre système pour que la commande modprobe bla charge un module quelconque et testez.
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Configuration, compilation et installation d’un kernel
p. 8
✬
Configuration, compilation et installation d’un kernel – 1.2
✩
Résumé des concepts importants
3
– fichiers : /usr/src/linux, /usr/src/linux/.config,
/lib/modules/kernel-version/* /boot/*
– commandes : make
– cibles de make : all, config, menuconfig, xconfig, gconfig,
oldconfig, modules, install, modules_install, depmod, rpm-pkg,
binrpm-pkg, dev-pkg
Lectures supplémentaires
– méthode Debian dans le cours Installation
✫
Les étapes de regénération du kernel et des modules
modules sont :
✪
Les étapes pour regénérer un kernel et ses
1. obtenir la source du kernel sous une forme ou une autre :
– source pure (pristine, vanilla) de http://www.ch.kernel.org/pub/linux/kernel/
(assez dangereux depuis v2.6)
– package source de la distribution considérée (en général avec les patches de la distribution
appliqués, p.ex. apt-get install linux-source)
optionnellement : vérifier les signatures électroniques (GPG/PGP)
2. désarchiver éventuellement cette source, usuellement dans /usr/src/linux
3. appliquer des patches éventuels supplémentaires
4. installer les utilitaires de compilation nécessaires, p.ex. kernel-package et ces dépendances si l’on utilise la méthode Debian (ou au moins un compilateur, make, etc)
5. copier éventuellement une configuration compatible depuis /boot/config-* dans le fichier .config et lancer make oldconfig pour tester/importer ce fichier
6. configurer ce kernel avec une des méthodes désirées (questions, mode texte, divers modes
graphiques)
7. compiler le kernel et les modules
– make all
– ou make bzImage modules
– voir aussi make help
8. installer le kernel obtenu et ses modules
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LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Configuration, compilation et installation d’un kernel
p. 9
9. recompiler éventuellement des sous-systèmes kernel non intégrés dans la distribution du kernel
Cette procédure est largement automatisable grâce aux outils Debian du package kernel-package,
notamment make-kpkg. Ces outils génèrent d’ailleurs un package Debian et ne nécessitent pas un
répertoire système ni les droits root pour la compilation et la génération et permettent de préparer un
package sur une machine différente de la machine cible, très facilement.
Méthode manuelle :
demo:~$ sudo bash
root:~# mkdir /usr/src/linux
root:~# cd /usr/src/linux
root:/usr/src# kup=http://www.ch.kernel.org/pub/linux/kernel/
root:/usr/src# wget $kup/v2.6/linux-2.6.23.12.tar.bz2
root:/usr/src# tar xjf linux-2.6.23.12.tar.bz2
root:/usr/src# ln -s linux-2.6.23.12 linux
root:/usr/src/linux# cp /boot/config-2.6.20-15-generic .config
root:/usr/src/linux/linux# apt-get install build-essential
root:/usr/src/linux# make oldconfig
root:/usr/src/linux# make all
Note : on n’a pas changé la configuration, on a simplement repris une configuration antérieure, et
quelques questions supplémentaires pour de nouveaux pilotes ou fonctionnalités ont été posées. Le
kernel tel que créé ci-dessus ne fonctionnera pas, sauf si on crée aussi un initrd, ou que l’on s’assure
que tous les pilotes nécessaires (SATA, ext3, etc) ne sont pas en modules.
L’installation proprement dite Le kernel et les modules compilés peuvent être soit installés sous
forme de package, soit via make, soit manuellement. Nous décrivons ci-après le cas make :
root:/usr/src/linux# make install
root:/usr/src/linux# make modules_install
On voit alors que les fichiers suivants sont créés (voire écrasés ...) :
– vmlinuz-2.6.23.12
– /boot/config-2.6.23.12
– /boot/System.map-2.6.23.12
– /lib/modules/2.6.23.12/*
Il y a aussi quelques liens symboliques qui sont positionnés dans /boot (et qui peuvent être utilisés
pour configurer le démarreur, p.ex.)
La configuration éventuelle d’un démarreur La configuration du démarrage ayant été vue dans
LPI-101, section 3.2, elle ne sera pas revue ici.
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 1: Kernel
Configuration, compilation et installation d’un kernel
p. 10
Exercices
1. essayez les diverses méthodes de configuration du kernel (oldconfig, config, menuconfig,
xconfig, gconfig)
2. que trouvez-vous dans le fichier .config. Si vous le copiez d’une autre machine ou le changez à la main, que devriez-vous faire ?
3. comme la compilation de base du kernel ne crée pas d’initrd, que devez-vous absolument
faire ?
4. quels sont les 4 fichiers ou répertoires résultant de la compilation manuelle du kernel et où les
placez-vous (en supposant que vous n’employez ni make install ni
make modules_install).
5. quel est le danger de modifier directement /boot ou /lib/modules sans passer par un package ?
6. à l’aide de make help, déterminez à quoi servent les cibles deb-pkg, rpm-pkg et
binrpm-pkg.
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LPI-102
Chapitre 2: Démarrage, arrêt et niveaux d’exécution
p. 11
✬
2. Démarrage, arrêt et niveaux d’exécution
✩
Contenu du chapitre
4
– comment influencer et analyser le démarrage du système via les options de démarrage
interactives et les journaux systèmes
– comment gérer le niveau d’exécution du système (p.ex. mode maintenance, arrêt et
redémarrage)
Buts du chapitre
– savoir trouver l’information de démarrage dans les journaux (logs) systèmes et le
tampon cyclique de journal du kernel
– savoir configurer des options du kernel dans un démarreur au moment du démarrage
– savoir changer le niveau d’exécution, passer en mode maintenance (single-user) arrêter
et redémarrer le système ; configurer le niveau par défaut
– savoir informer les utilisateurs et arrêter les processus correctement
✫
support de cours additionnel : cours Administration et Installation
Ce chapitre traite principalement des options interactives au démarrage, de l’analyse des logs systèmes
et des niveaux d’exécutions (run levels).
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
✪
LPI-102
Chapitre 2: Démarrage, arrêt et niveaux d’exécution
Démarrer le système
✬
p. 12
Démarrer le système – 2.1
✩
Résumé des concepts importants
5
– les logs systèmes après le démarrage du kernel sont disponibles dans
/var/log/messagesa
– la commande dmesg donne accès au kernel cyclical log buffer : juste après le
démarrage en général on obtient les messages du kernel du démarrageb
– on peut donner des options de démarrage pour LILO ou grub
Lectures supplémentaires
– http:
//www.debian.org/releases/stable/i386/ch05s02.html.fr
– http://www.tldp.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html
a
tous les logs, sauf peut-être les logs sensibles dans /var/log/auth.log par exemple, sont dans
/var/log/syslog
b
sous Debian on retrouvera ces logs sauvegardés dans /var/log/dmesg.
✫
Exercices
1. Redémarrez votre système. Accédez au prompt du gestionnaire de démarrage (boot-loader :
p.ex. LILO ou grub). Ajoutez une option kernel mem=128m. Que fait cette option (pour le savoir, consultez les logs systèmes !). Faites de même avec l’option noapic. Indication : vous
pouvez trouver une liste des options kernel ici : http://www.cyberciti.biz/howto/
question/static/linux-kernel-parameters.php (ou dans la documentation
du kernel kernel-parameters.txt)
2. A quoi servent les options
– root=/dev/hdc3 ?
– single
– init=/bin/sh
3. Où trouvez-vous les journaux des programmes ayant démarré ?
4. Que se passe-t-il s’il y a trop d’informations au démarrage du kernel et comment y remédier ?
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
✪
LPI-102
✬
Chapitre 2: Démarrage, arrêt et niveaux d’exécution
Changement des niveaux d’exécution
p. 13
Changement des niveaux d’exécution – 2.2
✩
Résumé des concepts importants
6
–
–
–
–
–
–
–
gestion des niveaux d’exécution : init (configuration : /etc/inittaba )
niveau d’exécution par défaut : entrée initdefault
changement de niveau d’exécution : telinit X (ou init X)
rappel : niveaux 1, 6, 0 ; 2 à 5 ; /etc/init.d, /etc/rc?.d
shutdown : -h (halt) ou -r (reboot) (autres options !)
wall
ps, kill, killall
a
/etc/events.d dans une Ubuntu récente.
✫
✪
Exercices
1. Comment feriez-vous un redémarrage dans 15 minutes en avertissant automatiquement les
utilisateurs qu’il s’agit d’un redémarrage pour mise à jour du kernel ? Comment l’annulezvous ?
2. A quoi sert le fichier /etc/nologin ?
3. Comment déterminez-vous le niveau d’exécution actuel ?
4. Comment passez-vous en mode maintenance ? Comment contrôlez-vous qu’aucun processus
utilisateur ou système ne tourne encore ?
5. Comment redémarrer le système sans utiliser shutdown (ou la commande reboot). Même
question pour un arrêt (sans halt) ?
6. Comment envoyez-vous un message à tous les utilisateurs connectés (console) ?
7. Configurez le niveau d’exécution par défaut comme 3 et contrôlez si tous les services sont
démarrés également. Sinon (avancé) adaptez la configuration dans /etc/rc3.d (voire aussi
dans /etc/initab)
8. Que doit-on faire pour activer un service directement configuré dans /etc/inittab et que
l’on vient de modifier ?
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LPI-102
Chapitre 3: Impression
p. 14
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✩
3. Impression
Contenu du chapitre
7
–
–
–
–
gestion d’un système d’impression simple et complexe
soumission de travaux
configuration d’imprimantes locales et distantes
configuration de filtres d’impression
Buts du chapitre
–
–
–
–
savoir configurer et surveiller les serveurs CUPS et lpd
savoir gérer les queues d’impression
savoir imprimer des fichiers et les convertir en PostScript si nécessaire
savoir configurer une imprimante locale ou distante, y compris des filtres d’impression
éventuels, pour une imprimante PostScript, non-PostScript, locale ou via SMB
support de cours additionnel : cours Impression
✫
Ce chapitre traite de l’impression sous UNIX : concepts de base, serveurs de queues, filtres d’impression, commandes d’impression et de conversion de format, installation d’imprimantes locales ou
distantes.
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LPI-102
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Chapitre 3: Impression
Gérer les imprimantes et les queues d’impression
p. 15
Gérer les imprimantes et les queues d’impression – 3.1
✩
Résumé des concepts importants
8
– l’impression sous UNIX se fait en général en PostScript
– la soumission de travaux se fait soit par réseau (protocole LPD, ou plus récemment le
protocole IPP), soit localement via la commande lp (ou lpr)
– des filtres convertissent éventuellement de tout format soumis à PostScript et/ou
effectuent des transformations
– si l’imprimante destinataire n’est pas PostScript, des filtres convertissent au format de
l’imprimante (p.ex. via ghostscript)
– commandes d’administration : lpc, lpq, lprm
– un daemon gère les queues d’impression (cups, lpd, lprng) ainsi que les filtres
éventuels
– fichiers et configurations de CUPS
Lectures supplémentaires
✫
– http://tldp.org/HOWTO/Printing-HOWTO/
Différences entre LPD, LPRNG et CUPS LPD est le daemon de spooling/impression standard de
UNIX BSD et il a été porté tel quel sur GNU/Linux. Il fonctionne de manière traditionnelle : toute
sa configuration se trouve dans le fichier /etc/printcap, que les applications consultent pour
déterminer les imprimantes disponibles. On peut y ajouter des filtres externes (ghoscript, apsfilter,
magicfilter, printfilter, gimp-print) pour supporter l’impression sur des imprimantes non PostScript ou
pour modifier des options d’impression. Certaines versions avancées de LPD supportent également
les fichiers PPD.
LPRNG ajoute un peu de sécurité à un concept relativement identique.
CUPS supporte nativement un nouveau protocole d’impression (IPP) qui permet au client d’impression de choisir plus facilement des options d’impression (p.ex. bac, recto-verso, multipage, etc) sans
passer par de multiples queues d’impression. Les capacités de l’imprimante sont dérivées d’un fichier PPD (Printer Postscript Description) fourni par le fabricant ou créé sur la base d’un exemple.
L’impression IPP est également possible depuis Microsoft Windows. L’intégration des pilotes, PPD et
filtres ainsi qu’une configuration par GUI simple sont également des avantages de CUPS. Par contre,
CUPS, contrairement à LPD et LPRNG est tout sauf léger.
Exercices
1. Quel est le numéro de port et le protocole de transport (TCP ou UDP) du service d’impression
par réseau LPD) ?
2. Quel est le format d’impression standard UNIX ? Quel est le problème si l’imprimante ne
supporte pas ce format, et comment le résoudre ?
3. Quel est l’avantage pour les postes clients ?
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LPI-102
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Chapitre 3: Impression
Installation et configuration d’imprimantes
p. 16
Installation et configuration d’imprimantes – 3.2
✩
Résumé des concepts importants
9
–
–
–
–
–
–
imprimantes locales : /dev/lp*, USB /dev/usb/lp*
imprimantes distantes : LPD, Samba
/etc/printcap : fichier de configuration classique
filtres d’impression
répertoires : /var/spool/cups/, /var/spool/lpd/*
compatibilité : http://www.linuxprinting.org/
Lectures supplémentaires
– http://www.linuxprinting.org/
– http://www.cups.org/documentation.php
✫
✪
Installation d’un daemon simple : lpd
apt-get install lpr magicfilter
magicfilterconfig # configuration de filtres
Le fichier /etc/printcap Originellement, /etc/printcap avait deux rôles :
1. configurer le daemon d’impression (queues disponibles, paramètres de l’imprimante et de la
queue, filtres éventuels, lieu de l’imprimante, nom de périphérique UNIX éventuel)
2. indiquer aux applications les queues d’impression disponibles
Aujourd’hui, ce fichier n’est utilisé que si l’on installe les anciens serveurs (LPD, LPRNG) et non pas
p.ex. CUPS (ou alors uniquement pour compatibilité avec d’anciennes applications, dans un format
simplifié).
Chaque entrée de /etc/printcap a un format spécial :
rlp|Remote printer entry:\
:lp=:\
:rm=remotehost:\
:rp=remoteprinter:\
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LPI-102
Chapitre 3: Impression
Installation et configuration d’imprimantes
p. 17
:sd=/var/spool/lpd/remote:\
:mx#0:\
:sh:
ljet4l|lp:\
:lp=/dev/lp0:\
:if=/etc/apsfilter/basedir/bin/apsfilter:\
:sd=/var/spool/lpd/ljet4l:\
:lf=/var/spool/lpd/ljet4l/log:\
:af=/var/spool/lpd/ljet4l/acct:\
:mx#0:\
:sh:
Ici, on définit tout d’abord une imprimante distante (protocole LPD, nom remoteprinter@remotehost),
puis une imprimante locale (adressable comme ljet4l ou lp), qui est locale, parallèle, et gérée via
apsfilter. Des flags (p.ex. sh, suppress header) sont également utilisés.
GUI WWW de configuration de CUPS
//localhost:631/.
On se connecte avec un client WWW à l’URL http:
Exercices
1. assurez-vous que CUPS n’est pas installé :
apt-get --purge remove cupsys cupsys-client. Installez lpr et magicfilter.
Sous le daemon lpd, configurez une imprimante avec magicfilterconfig. Consultez les
filtres créés automatiquement dans /etc/printcap. Consultez l’état des imprimantes.
2. toujours sous lpd, désactivez, vérifiez et activez cette imprimante. Quelles sont les autres fonctions de la commande d’administration ? Pourriez-vous changer la priorité d’un job ?
3. supprimez le fichier /etc/printcap. Installez les packages cupsys et cupsys-bsd.
En utilisant la configuration WWW CUPS, ajoutez une nouvelle imprimante parallèle de
type HP 500c. Si vous avez des hésitations sur le pilote à employer, voyez http://www.
linuxprinting.org. Consultez les fichiers de configuration qui ont été modifiés. Faites
de même pour une impression réseau LPD et une impression SMB (indication : pour ce dernier
cas, le package smbclient doit être installé). Enfin, installez une imprimante qui n’existe
pas (et donc produira des erreurs). Indication : touch /dev/lp0 si vous n’avez pas de port
parallèle.
4. désactivez votre imprimante via le GUI WWW CUPS si ce n’est pas le cas (fonction Stop
Printer), consultez son état avec la commande lpc. Activez l’imprimante via la commande
spécifique à CUPS cupsenable. Comment faire l’inverse ? Vérifiez.
5. que font les commandes accept et reject Vérifiez avec le GUI WWW.
6. comment interdisez-vous l’annonce automatique des autres serveurs CUPS ? (indication :
browsing)
7. comment autorisez-vous l’accès à votre serveur d’impression depuis un sous-réseau ?
8. comment faites-vous en sorte que /etc/printcap soit géré par CUPS ?
9. comment ajoutez-vous une imprimante avec la commande lpadmin ? comment la supprimezvous ?
10. comment transformez-vous un serveur CUPS en serveur compatible protocole LPD ?
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Chapitre 3: Impression
Imprimer des fichiers
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p. 18
Imprimer des fichiers – 3.3
✩
Résumé des concepts importants
– on soumet un job avec lpr (ou lp)
– conversion de texte en PostScript : a2psa
– interrogation des queues : lpq
10
a
des plus anciennes versions de l’examen LPI-102 parlaient d’enscript
✫
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Exercices
1. imprimez un fichier texte quelconque sur une imprimante réseau, que constatez-vous ? que
faire ?
2. utiliser a2ps pour générer un fichier PostScript à partir d’un fichier texte (sans imprimer)
et visualisez ce fichier avec gv p.ex. Changez des options de a2ps (p.ex. nombre de pages
par feuille). Une fois que vous êtes satisfaits, imprimez la sortie. Alternativement, imprimez
directement en spécifiant l’imprimante avec une option d’a2ps.
3. imprimez sur une imprimante inexistante locale ou arrêtée, consultez la queue d’impression,
puis détruisez le job. Pouvez-vous supprimer le job de quelqu’un d’autre ?
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LPI-102
Chapitre 4: Documentation
p. 19
✬
✩
4. Documentation
Contenu du chapitre
– utilisation des manuels man et de la documentation dans /usr/share/doc
– sources collaboratives sur Internet
– communication avec les utilisateurs
11
Buts du chapitre
– savoir trouver des manpages, connaître la structuration en sections, préparer pour
l’impression, configurer la commande man
– savoir consulter et administrer la documentation de /usr/share/doc
– savoir où trouver de la documentation sur Internet
– savoir comment informer les utilisateurs
support de cours additionnel : cours Self-help
✫
Ce chapitre traite de la documentation : comment rechercher une information à l’aide des pages man,
de la documentation système et où la trouver sur Internet ainsi que comment informer les utilisateurs
de travaux d’administration.
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LPI-102
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Chapitre 4: Documentation
Utiliser et gérer la documentation locale système
p. 20
Utiliser et gérer la documentation locale système – 4.1
✩
Résumé des concepts importants
12
–
–
–
–
le concept des manpages
la variable MANPATH
les commandes man, apropos et whatis
les documentations sous /usr/share/doc des programmes installés
✫
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Exercices
1. dans quel section des manuels systèmes se trouvent des informations sur :
(a) les commandes pour les utilisateurs
(b) les commandes pour l’administration
(c) la documentation du périphérique /dev/ram
(d) la documentation du fichier de configuration /etc/fstab
(e) la documentation du code ASCII
(f) la documentation des jeux
(indication : man man ou man 7 man)
2. comment trouver toutes les manpages ayant un rapport avec le concept de réseau ?
3. documentez-vous sur le concept de crontab : comment s’informer sur le format de fichier ?
sur la commande ?
4. comment obtenir un résumé court de ce que fait une commande ?
5. que doit-il se trouver dans le répertoire /usr/share/doc ? (indication : man hier)
6. supposez que vous avez installé un fichier de manuel (p.ex. tar.1.gz dans votre répertoire
~/man/man1/). Donnez deux méthodes différentes pour y accéder. Indication : copiez un
manuel quelconque de /usr/share/man et testez.
7. comment créer un fichier PostScript (p.ex. pour l’imprimer) avec la commande man ? (indication : option -T)
8. quelle différence y-a-t-il entre les pages man et les pages Info ? (indication : comparez man screen
et info screen ou toute autre documentation accessible dans /usr/share/info)
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LPI-102
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Chapitre 4: Documentation
Trouver de la documentation sur Internet
p. 21
Trouver de la documentation sur Internet – 4.2
✩
Résumé des concepts importants
13
–
–
–
–
Linux Documentation Project (LDP) http://www.tldp.org/
serveurs WWW de distributeurs et de tiers
newsgroups (forums USENET) et leurs archives
mailing-list
✫
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Exercices
1. installez un client news et connectez-vous à un serveur de news1 , déterminez la liste des forums
Linux en anglais et en français.
2. cherchez dans les archives Google de news
3. trouvez quelques mailing-lists sur divers sujets (p.ex. liés à une distribution, à une application)
et cherchez dans ces listes
4. comment écrire une man-page (cherchez un HOWTO chez LDP)
1
alternative : accédez à Google groups
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LPI-102
Chapitre 4: Documentation
Notifier les utilisateurs
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p. 22
Notifier les utilisateurs – 4.3
✩
Résumé des concepts importants
– /etc/issue, /etc/issue.net
– /etc/motd
14
✫
✪
Exercices
1. que contiennent respectivement les fichiers /etc/issue et /etc/issue.net et à quels
moments sont-ils affichés ?
2. même question pour /etc/motd
3. documentez-vous sur la commande wall
4. documentez-vous sur le fichier /etc/nologin
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 5: Scripts et programmation shell
p. 23
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5. Scripts et programmation shell
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Contenu du chapitre
– paramétrisation avancée de l’environnement
– développement de scripts bash plus avancés
Buts du chapitre
15
– savoir configurer l’environnement du shell au login ou à un nouveau sous-shell
– savoir développer des scripts shell plus avancés (fonctions, boucles, tests, etc)
– connaître quelques commandes internes et externes supplémentaires
support de cours additionnel : cours UNIX, Shell, LPI-101 et Sécurité
✫
Ce chapitre traite de la programmation shell dans le but d’écrire des scripts systèmes (p.ex. configuration de variables, écritures de petites fonctions, tests, boucles, etc).
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
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LPI-102
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Chapitre 5: Scripts et programmation shell
Personnaliser et utiliser l’environnement
p. 24
Personnaliser et utiliser l’environnement – 5.1
✩
Résumé des concepts importants
16
– savoir configurer des variables (p.ex. PATH) au login et/ou au démarrage d’un
sous-shell
– savoir écrire des fonctions shell
– fichiers : ~/.bash_profile, ~/.bash_login, ~/.profile, ~/.bashrc,
~/.bash_logout, ~/.inputrc
– mots réservé shell : function
– commandes internes : export, set, unset
– commandes externes : env, seq
✫
✪
Exercices
1. (rappel) déterminez (p.ex. en mettant des echo1 ou le man de bash) les conditions et l’ordre
d’exécution des scripts ~/.bash_profile, ~/.bash_login, ~/.profile, ~/.bashrc,
~/.bash_logout
2. à quoi sert le fichier ~/.inputrc ? et le fichier /etc/inputrc ?
3. déposez un script dans votre ~/scripts (à créer éventuellement) et modifiez l’environnement de manière à ce que l’exécution fonctionne sans spécifier le chemin.
4. faites comme précédemment, mais assurez-vous que la modification est active à chaque lancement de shell interactif.
5. (rappel) indiquez la différence entre var=a et export var=a. Que se passe-t-il si j’écris
var=a; export var. Comment supprimer une variable ?
6. la commande set ne sert pas à affecter des variables. Documentez-vous sur celle-ci et testez
les options -e puis -v dans un script. Comment activer ces options lors de l’exécution d’un
script, sans le modifier ?
7. écrivez un script shell qui fait appel à une fonction qui compresse un fichier passé en paramètre, s’il existe et s’il ne l’est pas déjà (indications : il finira par .gz s’il est compressé avec
gzip ; utilisez case c’est le plus simple).
1
ou en lisant les commentaires déposés par Debian au début de ces fichiers
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Chapitre 5: Scripts et programmation shell
Adapter ou écrire des scripts
p. 25
Adapter ou écrire des scripts – 5.2
✩
Résumé des concepts importants
– boucles (for, while), tests ([], testa ), substitutions, résultat
– activation d’un script (she-bang #!, chmod)
– envoi conditionnel d’un mail à root
17
Lectures supplémentaires
– http://tldp.org/HOWTO/Bash-Prog-Intro-HOWTO.html
a
man test
✫
✪
Exercices
1. compléter la fonction du sous-chapitre précédent pour qu’elle retourne un résultat (0 == ok, 1
== déjà compressé, 2 == erreur) et le traiter (indication : return)
2. complétez la fonction originale du sous-chapitre précédent pour supporter plusieurs nom de
fichiers (indication : boucle for, il y a un raccourci, consultez le help)
3. que sont les deux pré-requis pour que l’on puisse directement exécuter un script shell ?
4. supposons que ~schaefer/.bashrc ait été effacé et que le plus simple est de le copier
d’un autre utilisateur testuser. Indiquez toutes les commandes nécessaires.
5. créez à l’aide de la commande touch un fichier dont le nom est fichier-DATE, où DATE
est la date en format ISO-8601
6. à l’aide de la commande mail1 envoyez un mail à root uniquement si le fichier /tmp/flag
existe, est un fichier et est vide
7. testez si la variable DISPLAY est vide, et si oui configurez-la au nom de la machine suivi de
:0
8. où mettriez-vous des scripts à usage général ?
9. faire une boucle for, puis une boucle while, qui compte de 10 à 1
10. consultez la manpage de la commande fsck et traitez quelques cas possibles de résultats de
la commande, par exemple en vous aidant de help case
11. est-ce que la permission SUID fonctionne avec les scripts ?
1
ou directement /usr/sbin/sendmail
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LPI-102
Chapitre 6: Administration
p. 26
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✩
6. Administration
Contenu du chapitre
18
– gestion des comptes (utilisateurs et groupes) et préconfiguration de l’environnement
utilisateurs
– configuration, surveillance, réaction et archivage des journaux
– lancement planifié de travaux
– planification et mise en oeuvre des sauvegardes
Buts du chapitre
–
–
–
–
–
savoir créer, supprimer, limiter, suspendre, modifier et préconfigurer des comptes
savoir configurer syslogd et rechercher l’information utile
savoir utiliser at et cron (ou anacron)
savoir définir et configurer une sauvegarde automatisée
savoir configurer le temps système et un daemon NTP
support de cours additionnel : cours Administration et SIB
✫
Ce chapitre traite de l’administration système générale : gestion des comptes et de leur préconfiguration, des journaux, des travaux automatiques, des sauvegardes et du temps.
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
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LPI-102
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Chapitre 6: Administration
Gestion des comptes
p. 27
Gestion des comptes – 6.1
✩
Résumé des concepts importants
19
– base de données : /etc/passwd, /etc/shadow, /etc/group,
/etc/gshadow
– ajouter, modifier et supprimer les utilisateurs et groupes : useradd, userdel,
usermod, groupadd, groupdel, groupmod
– passwd et gpasswd
– chage
✫
✪
Exercices
1. (rappel) investiguez les commandes {user,group}{add,del,mod} listées dans le souschapitre
2. comparez le fichier /etc/passwd à /etc/shadow, notamment ses permissions.
3. expirez un compte et loguez-vous. A quoi cela peut-t-il servir ?
4. mettez un mot de passe à un groupe et utilisez newgrp pour y accéder. Y-a-t-il une méthode
plus simple pour donner le groupe à un utilisateur ?
5. bloquez un compte, testez un login et débloquez-le, retestez (n’hésitez pas à consulter
/var/log/auth.log pour vous convaincre)
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
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Chapitre 6: Administration
Préconfiguration de l’environnement
p. 28
Préconfiguration de l’environnement – 6.2
✩
Résumé des concepts importants
– maintenance du répertoire de préconfiguration /etc/skel
– configuration de /etc/profilea
– commandes : env, export, set, unset
20
a
ou de /etc/environment
✫
✪
Exercices
1. créez un compte demo, loguez-vous avec, préconfigurez des paramètres (p.ex. aliases de bash,
configuration de GNOME ou KDE, icônes sur le desktop, etc). Copiez une partie des configurations dans /etc/skel. Créez un compte avec préconfiguration et vérifiez que les paramètres configurés ont été installés. Comment faire pour avoir des classes de configuration ?
2. ajoutez des aliases globaux dans /etc/profile ou des préconfigurations de variables
(LD_LIBRARY_PATH ou PATH p.ex.) et testez-les
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LPI-102
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Chapitre 6: Administration
Configuration et gestion des journaux
p. 29
Configuration et gestion des journaux – 6.3
✩
Résumé des concepts importants
21
–
–
–
–
configurer syslogd (/etc/syslog.conf, type et niveau)
chercher dans les logs : grep qqch /var/log/*
archiver les logs : logrotate
suivre les changements en temps réel : tail -f
✫
✪
Format de /etc/syslog.conf Chaque ligne (qui peut être prolongée via un backslash) contient deux
parties : la partie gauche est formée des conditions de sélection (quel sous-système (facility), quel
niveau (priority), la partie droite de l’action : la destination des logs (fichier, serveur distant UDP,
console, pipe, programme, etc).
Les conditions de sélection sont séparées par des points-virgules, et comportent une partie facility et
une partie priority, séparée par un point. La partie facility peut être multiple pour une seul priority, on
sépare alors par des virgules.
Les facilities sont les suivantes : auth, authpriv, cron, daemon, ftp, kern, lpr, mail, mark et news. Les
priorities (triées par ordre d’importance croissante) sont : debug, info, notice, warning, err, crit, alert,
emerg et panic.
La partie priority dénote soit un niveau et tous les niveaux supérieurs, ou alors seulement un niveau
(en présence d’un symbole =).
L’étoile remplace toute priority ou toute facility ; le mot-clé none spécifie aucune ; le point d’exclamation inverse la condition (de nouveau, s’applique pour une priority (=), ou sinon toutes depuis ce
niveau).
Si la partie droite est préfixée par un -, le journal ne sera pas synchronisé sur disque à chaque écriture
(on peut donc perdre des entrées récentes en cas de crash brutal).
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
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LPI-102
Chapitre 6: Administration
Configuration et gestion des journaux
p. 30
Exercices
1. modifier la configuration de syslogd pour envoyer les logs sur un serveur centralisé
2. afficher tous les logs d’authentification de niveau exactement debug sur la console 8 (indication : utiliser la commande logger pour simuler des logs)
3. à quoi sert le caractère - dans la partie droite (sortie) dans la configuration de syslogd ?
4. expliquez le fonctionnement de la commande logrotate et de ses fichiers de configuration
5. expliquez la répartition des logs entre /var/log/auth.log et /var/log/syslog
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LPI-102
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Chapitre 6: Administration
Travaux exécutés automatiquement
p. 31
Travaux exécutés automatiquement – 6.4
✩
Résumé des concepts importants
22
– cron : /etc/crontaba /etc/cron.allow, /etc/cron.deny,
/var/spool/cron/*
– anacron : /etc/anacrontab
– atd : /etc/at.allow, /etc/at.deny
– commandes : at, atq, atrm, crontab
a
voir aussi les crontabs utilisateur éditées via crontab -e, y compris pour root, les crontabs séparés
sous /etc/cron.d/, les scripts à lancer régulièrement (journellement : /etc/cron.daily/, une fois
par semaine : /etc/cron.weekly, une fois par mois : /etc/cron.monthly)
✫
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Exercices
1. quelle est la différence entre atd et cron ?
2. à quoi sert anacron, et sur quel type de machines ?
3. expliquez le format de /etc/anacrontab
4. écrivez un petit script1 qui envoie un mail à root et soumettez le pour dans 5 minutes à at.
Vérifiez qu’il est dans la queue des jobs, supprimez-le, vérifiez et re-soumettez-le. Vérifiez
qu’il s’est bien exécuté.
5. donnez tous les endroits où peuvent être configurées des crontabs sous root
6. comparez le format de /etc/crontab à celui gérée par la commande crontab
7. interdisez l’accès à at à votre utilisateur.
8. quel est le comportement si ni /etc/cron.allow existe mais est vide ?
1
obligatoirement un script compatible /bin/sh sinon utiliser un wrapper
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Chapitre 6: Administration
Maintenir une sauvegarde fonctionnelle
p. 32
Maintenir une sauvegarde fonctionnelle – 6.5
✩
Résumé des concepts importants
23
–
–
–
–
–
sauvegarde/restaurations de périphériques bruts (raw devices)
sauvegardes complètes et partielles
vérification de sauvegardes
restaurations complètes ou partielles
commandes : cpio dd, dump, restore, tar
✫
✪
Les 2 types de programme de sauvegarde On distingue les programmes de sauvegardes comme
dump qui accèdent le système de fichiers directement à celles comme tar et cpio qui sauvegardent
à partir de n’importe quel répertoire, avec ou sans les systèmes de fichiers montés à l’intérieur de
l’arborescence concernée. Ces derniers ont également l’avantage d’être plus portables et fiables et sont
donc recommandés. Ce sont ceux qui sont en général utilisés par des logiciels intégrés de sauvegarde.
Les niveaux de sauvegarde
0 sauvegarde complète
1 sauvegarde différentielle depuis le niveau 0 concerné (uniquement ce qui a changé)
N sauvegarde différentielle depuis le niveau N - 1 concerné (uniquement ce qui a changé)
En conséquence, pour une restauration intégrale, il faut toujours restaurer le dernier niveau 0, puis
tous les niveaux supérieurs associés, par ordre croissant.
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LPI-102
Chapitre 6: Administration
Maintenir une sauvegarde fonctionnelle
p. 33
Exercices
1. à l’aide de la commande dd, sauvegarder une petite partition dans un fichier
2. à quoi sert l’avant-dernier champ (le 5e ) de /etc/fstab ?
3. comment pourriez-vous, à l’aide de la commande chattr et des options, spécifier qu’un
répertoire ou fichier doit être ignoré par dump ?
4. comment faire une sauvegarde complète du système de fichiers /home sur le lecteur DDS
SCSI avec la commande dump ? Comment restaurer ?
5. quel est l’avantage de l’algorithme Tour de Hanoi implémenté par dump pour les niveaux
supérieurs à 0 ?
6. donnez des exemples de sauvegardes et restaurations avec tar et cpio.
7. est-ce que tar peut faire des sauvegardes incrémentales ? et cpio ?
8. comment vérifier une sauvegarde avec restore ? et avec tar ?
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
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Chapitre 6: Administration
Gérer le temps système
p. 34
Gérer le temps système – 6.6
✩
Résumé des concepts importants
24
– configuration du temps système : date
– configuration des zones de temps : /usr/share/zoneinfo, /etc/timezone,
/etc/localtime
– configuration du BIOS (CMOS) : hwclock
– configuration NTP (y compris la dérive de temps (drift )) : ntpd, ntpdate,
/etc/ntp.conf, /etc/ntp.drifta
a
/var/lib/ntp/ntp.drift sur les distributions compatibles FHS, comme Debian.
✫
✪
Horloge système et CMOS GNU/Linux charge une fois au démarrage l’horloge maintenue par le
BIOS avec la commande hwclock -s (en général avec l’option -u pour UTC/GMT).
Ensuite, le temps est maintenu indépendamment et peut être changé via la commande date. Si l’on
désire reporter les changements dans la CMOS, il faut alors utiliser hwclock -w (également en
général avec -u). On peut aussi utiliser directement hwclock --set --date=newdate, ou
voir l’heure de la CMOS avec hwclock -r.
Changement d’horloge UNIX a besoin d’un temps monotone croissant : c’est pour cela qu’en
général on ne changera pas l’heure, sinon au démarrage (via hwclock depuis la CMOS, ou via
ntpdate depuis un serveur de référence).
Une fois que le système est démarré, un daemon peut être utilisé pour assurer une horloge uniforme
dans un réseau, voire correcte. Ce daemon va ajuster la durée des secondes pour adapter (plus rapide,
ou plus lent) l’horloge de manière monotone croissante. Ce daemon se synchronisera sur d’autres
serveurs, voire sur une horloge précise locale. Un système de strates (niveaux) indique la qualité
relative de chaque source :
schaefer@shakotay:~$ ntptrace localhost
localhost: stratum 3, offset -0.007832, synch distance 0.082684
193.39.78.2: stratum 2, offset 0.000000, synch distance 0.026250
tik.cesnet.cz: stratum 1, offset 0.000000, synch distance 0.000010,
refid ’GPS’
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LPI-102
Chapitre 6: Administration
Gérer le temps système
p. 35
Exemple de configuration simplifiée :
server pool.ntp.org
# référence locale en cas de panne réseau
server 127.127.1.0
fudge 127.127.1.0 stratum 13
driftfile /etc/ntp.drift # emplacement en violation FHS
Le fichier ntp.drift est modifié par le serveur NTP en fonction des mesures correctives effectuées
dans le passé. Il permet de précorriger et de moins dériver en cas de panne réseau.
Exercices
1. exécutez TZ=GMT date et expliquez
2. changez la date système en arrière via la commande date. Redémarrez. Observez et expliquez. Maintenant faites la même chose et utilisez ensuite la commande hwclock. Observez
et expliquez.
3. que sont les fichiers /etc/timezone et /etc/localtime ? que contiennent-ils ? que
feriez-vous pour changer la zone locale manuellement1 ?
4. comment pourriez-vous modifier le fichier /etc/default/rcS pour collaborer efficacement avec la gestion d’heure d’été désastreuse2 de Microsoft Windows ?
5. installez un ntpdate au démarrage si ce n’est pas déjà fait.
6. installez un serveur NTP et testez-le (p.ex. avec l’outil ntptrace)
7. trouvez les scripts de démarrage et arrêt qui s’occupent de l’horloge.
1
Debian contient un outil de plus haut niveau appelé tzselect
ils ne changent pas la zone de temps pour DST, ils changent la CMOS ... donc maintiennent
toujours la zone locale et non GMT dans le CMOS – UNIX par défaut travaille en GMT et présente
aux utilisateurs une vision cohérente – et toujours correcte – en fonction de la configuration système
et de la variable TZ
2
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Chapitre 7: Bases du réseau
p. 36
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7. Bases du réseau
Contenu du chapitre
25
–
–
–
–
concepts de base du réseau IP
protocoles
configuration, détermination et correction de problèmes
connexion via PPP
Buts du chapitre
– connaître les concepts d’adresses, routage, sous-réseaux, plages spéciales
– savoir configurer ces paramètres et déterminer les problèmes
– savoir configurer une connexion cliente via PPP
support de cours additionnel : cours Réseau
✫
Ce chapitre traite des concepts de base du réseau sous TCP/IP, de la configuration, de la détermination
et de la correction des problèmes usuels ainsi que de la connexion à un fournisseur d’accès Internet
ou un réseau interne d’entreprise via le protocole PPP.
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Chapitre 7: Bases du réseau
Rappels sur TCP/IP
p. 37
Rappels sur TCP/IP – 7.1
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Résumé des concepts importants
26
– concepts : adresses, sous-réseau, masques réseau (netmask), diffusion (broadcast),
routage, classes, CIDRa , plages réservées ou spéciales, route par défaut
– protocoles : IP, ICMP, TCP, UDP
– services (ports) : 20 (FTP/DATA), 21 (FTP), 23 (TELNET), 22 (SSH), 25 (SMTP), 53
(DNS), 80 (HTTP), 110 (POP3), 119 (NNTP), 139 (SMB), 143 (IMAP2), 161
(SNMP)
– différences entre IPv4 et IPv6
– /etc/services
– ftp, telnet, host, ping, dig, traceroute, whois
Lectures supplémentaires
– http://www.bieringer.de/linux/IPv6/
a
rappel : adresse-sous-réseau/nombre-de-bits-libres, p.ex. 192.168.1.0/24)
✫
✪
Différences entre IPv4 et IPv6
– adressage à 128 bits (plutôt que 32 bits pour IPv4), p.ex. 1fff:0000:0a88:85a3:0000:0000:ac1f:
(ou formats simplifiés)
– plages allouables généreusement
– protocole ARP non nécessaire (les bits inférieurs de l’adresse IPv6 peuvent être configurés comme
l’adresse MAC)
– NAT/PAT en théorie plus nécessaire
– champs DNS AAAA
– qualité de service
– mobilité
– authentification et chiffrement (optionnels)
– IPv6 sur IPv4 : possible (tunnel)
(la plupart des avantages d’IPv6 sont disponibles comme protocoles spécifiques d’IPv4 comme p.ex.
IPsec ; sauf la taille d’adressage).
Le support GNU/Linux est fonctionnel (y compris firewall). A savoir : si IPv6 est activé, les règles du
firewall IPv4 ne s’appliquent plus forcément, et la commande netstat --inet6 doit être utilisée
pour voir tous les services (qui pourraient être invisibles via --inet).
Le problème de la migration d’IPv4 à IPv6 est principalement politique.
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Chapitre 7: Bases du réseau
Rappels sur TCP/IP
p. 38
Exercices
1. quelle est la taille en bits d’une adresse IPv4 ? Comment la représente-t-on usuellement ? Donnez un exemple.
2. renseignez-vous à l’aide de la commande whois sur le sous-réseau 193.72.186.0 et déduisez le netmask.
3. soit l’adresse 80.83.54.61 et le masque de sous-réseau 255.255.255.224. Indiquez la classe
de cette adresse. Ensuite, déterminez le sous-réseau effectif : donnez l’adresse de sous-réseau
et l’adresse de broadcast. Donnez cette information également sous forme CIDR
4. soit la machine 192.168.1.42 qui se trouve dans un sous-réseau CIDR sous-réseau/26.
Indiquez l’adresse de sous-réseau, le netmask et l’adresse broadcast correspondante.
5. donnez des exemples de plages d’adresses réservées pour les réseaux privés. Que doit faire
un routeur connecté à Internet lorsqu’il voit passer un datagramme IP avec une adresse source
dans ces plages ?
6. à quoi sert la route par défaut ?
7. configurez une deuxième adresse IP sur votre poste (ifconfig eth0:0 192.168.100.A,
où A est la dernière partie de l’adresse IP de votre machine : de manière à éviter des collisions
avec d’autres). Que doit faire votre voisin pour pouvoir pinger cette adresse ? (indication :
on suppose que les deux ordinateurs sont dans le même sous-réseau, soit non séparés par un
routeur).
8. déterminez le chemin jusqu’à une autre adresse IP (avec traceroute ou mtr)
9. déterminez l’adresse IPv6 correspondant au nom domreg.nic.ch
10. avec quelle commande pouvez-vous lister les informations de la zone DNS alphanet.ch ?
11. quelle commande vous permet de faire des transferts de fichiers via le protocole situé sur le
port 21/tcp ?
12. dessinez l’architecture des 4 protocoles des couches 3 et 4 de TCP/IP
13. déterminez via /etc/services le numéro de port et le protocole (TCP ou UDP) de quelques
protocoles courants
14. déconfigurez le support IPv6 dans votre système (indication : soit une diversion sur le module
kernel, soit, plus simple et plus portable, un alias dans /etc/modprobe.d)
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Chapitre 7: Bases du réseau
Configuration et détermination de problèmes
p. 39
Configuration et détermination de problèmes – 7.2
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Résumé des concepts importants
27
– consulter, modifier et vérifier les états et configurations des interfaces réseau :
ifconfig, ifup, ifdown, route
– configuration d’un client DHCP : dhcpcd, dhclient, pump
– configuration de base réseau : /etc/hostname (ou /etc/HOSTNAME),
/etc/hosts, /etc/networks, /etc/host.conf,
/etc/nsswitch.conf, /etc/resolv.conf
– debugging de problèmes réseau : host, hostname, domainname,
dnsdomainname, netstat, ping, traceroute, tcpdump
– /etc/init.d/networking
✫
✪
Exercices
1. si vous êtes en DHCP, tuez le daemon DHCP, puis lancez-le manuellement
2. consultez les routes configurées sur votre machine (route ou netstat -rn)
3. que faut-il faire si ping www.alphanet.ch retourne l’erreur unknown host alors que
ping 80.83.54.2 fonctionne ? et si cette dernière commande retourne network unreachable
4. quelle est la différence entre ifconfig eth0 down et ifdown eth0 ?
5. comment ajouter une route au réseau 192.168.100.0/24 via le routeur 192.168.42.35
sur eth0 ?
6. quelle est la différence entre changer le nom de la machine avec la commande hostname et
via /etc/hostname ?
7. quel est l’avantage de configurer un nom complètement qualifié (FQDN : machine.domaine.ch)
pour l’adresse IP principale de la machine dans /etc/hosts ? comment y configurer des aliases ?
comment le faire sur plusieurs machines d’un réseau ?
8. quelle est la différence entre dnsdomainname et domainname ?
9. listez tous les ports utilisés de la machine avec leur numéro de processus (sans résoudre les
noms)
10. comment le système sait-il que 0.0.0.0 doit s’appeler default (sans l’option -n de
route ou netstat) ? (alternative : ajoutez votre sous-réseau à ce fichier et testez)
11. à quoi servent les fichiers /etc/host.conf et /etc/nsswitch.conf ?
12. quels sont les scripts lancés au démarrage pour la configuration réseau ?
13. donnez deux idées pour déterminer quel serveur DNS est utilisé alors qu’il y a un doute sur la
configuration.
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Chapitre 7: Bases du réseau
Configurer un client PPP
p. 40
Configurer un client PPP – 7.3
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Résumé des concepts importants
28
– modem, ISDN, ADSL (ou MS-PPTP, ou PPP-sur-SSH, etc)
– concept de chat script
– configuration : /etc/ppp/options.*, /etc/ppp/peers/*,
/etc/wvdial.conf, /etc/ppp/ip-up, /etc/ppp/ip-down,
– commandes (connexion, déconnexion) : wvdial, pppd
– options particulières : reconnexion automatique (p.ex.)
Lectures supplémentaires
– http://www.debianhelp.co.uk/ppp.htm (wvdial sur Debian)
– http://www.debian.org/releases/stable/i386/apds05.html.fr
(PPPoE (ADSL ancien) sur Debian)
– http://tldp.org/HOWTO/PPP-HOWTO/ (obsolète)
✫
Principes de base Le protocole PPP (Point-to-Point Protocol) est un protocole standard d’échange
de paquets entre deux systèmes sur une liaison quelconque. Une application est la connexion à un
fournisseur d’accès à Internet (FAI) ou au réseau interne de l’entreprise.
L’implémentation UNIX est le logiciel pppd (qui agit en tant que serveur ou client).
Lorsqu’un modem est utilisé, il y a en général un dialogue (les commandes AT de composition) ainsi
qu’éventuellement un login et un mot de passe sur le concentrateur de terminal du fournisseur. Ce
dialogue est fait par l’utilitaire wvdial (ou chat). Cet outil peut se configurer manuellement dans
/etc/wvdial.conf ou semi-automatiquement via l’utilitaire wvdialconf.
Exemple de chat classique :
chat -v ’’ ATZ OK ATDT032841401 CONNECT ’’ ogin: pppmarc word: demo
Lorsqu’il s’agit d’ADSL, il existe, s’il s’agit d’un modem ADSL (plutôt qu’un routeur), d’un protocole particulier appelé PPP-over-Ethernet (évt. PPP-over-ATM) qui consiste à échanger des trames
PPP qui sont converties d’Ethernet à ADSL/ATM/AAL5 par le modem.
Dans tous les cas, une phase d’authentification est en général prévue (le client s’authentifie au serveur
dans le cas général). La configuration de cette authentification se fait dans /etc/ppp/peers/*
ainsi que dans /etc/ppp/chap-secrets ou /etc/ppp/pap-secrets.
CHAP est un protocole challenge-response : le mot de passe doit être en clair dans tous les cas. PAP
est un protocole en clair, le mot de passe peut être hashé (sur le serveur, en clair sur le client).
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LPI-102
Chapitre 7: Bases du réseau
Configurer un client PPP
p. 41
Des options spéciales sont configurées dans /etc/ppp/options.*. Des scripts peuvent être lancés lors de la connexion et/ou de la déconnexion (p.ex. pour lancer fetchmail ou d’autres services)
via /etc/ppp/ip-up et /etc/ppp/ip-down.
Configuration de wvdial Cette configuration est la plus simple. Parfois elle est insuffisante. On se
référera alors à la section suivante.
On lancera la commande wvdialconf. Cette dernière créera les configurations /etc/wvdial.conf
et éventuellement des secrets CHAP ou PAP dans /etc/ppp.
Le fichier /etc/wvdial.conf pourrait ressembler à :
[Dialer Defaults]
Modem = /dev/ttyS1
Baud = 115200
Init1 = ATZ
Init2 = ATQ0 V1 E1 S0=0 S11=55 +FCLASS=0
Phone = 0840555555
Username = sunrise
Password = freesurf
Configuration de pppd On peut partir p.ex. de /etc/ppp/peers/provider. On y configurera le nom d’utilisateur (p.ex. sunrise), et le mot de passe dans /etc/ppp/chap-secrets.
Ou, plus simplement avec wvdial comme montré précédemment.
Le démarrage se fait alors via pon provider, l’arrêt par poff provider. On peut utiliser aussi
la forme plus simple pppd call provider.
Options avancées L’option Auto Reconnect de wvdial.conf permet de réappeler indéfiniment en cas de coupure de la connexion. L’option persist de pppd, quant à elle, permet de
redémarrer la connexion.
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Chapitre 8: Services réseau
p. 42
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8. Services réseau
Contenu du chapitre
29
– configuration de daemons réseau via le super-serveur inetd/xinetd
– configuration de base et gestion de divers MTA (Mail Transfer Agent )
– configuration de base et gestion d’Apache, NFS, Samba, DNS et SSH
Buts du chapitre
– savoir configurer et gérer quelques services réseaux classiques (indépendants
(standalone ) ou via inetd/xinetd)
– connaître les bases de la configuration, mise en place et gestion de services réseau
classiques comme un serveur de courrier électronique, le serveur WWW Apache,
NFS, Samba, le DNS et SSH
support de cours additionnel : cours Réseau, Administration, SMTP, Samba
✫
Ce chapitre traite des services de base installables en réseau TCP/IP, notamment du super-serveur
inetd (ou xinetd), d’un serveur de courrier électronique (MTA), de la configuration de base de la
gestion d’Apache, du partage de fichiers classique UNIX NFS ou compatible Microsoft Samba, du
DNS ainsi que de la connexion sécurisée SSH.
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
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LPI-102
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Chapitre 8: Services réseau
Super-serveur inetd/xinetd
p. 43
Super-serveur inetd/xinetd – 8.1
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Résumé des concepts importants
30
– définition des services : /etc/services
– configuration de services : /etc/inetd.conf (ou /etc/xinetd.conf et
/etc/xinetd.d/)
– configuration des règles d’accès basées sur les adresses IP avec les tcpwrappers :
/etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
– consultation des logs : /var/log/xinetd.log
✫
✪
Principes de base du super-serveur réseau L’idée du super-serveur réseau (que cela soit inetd
ou xinetd) est de sortir les fonctionnalités d’écoute réseau et de gestion d’instances multiples des
divers daemons.
Le super-serveur écoute sur les ports assignés et lance des instances de services (multiples ou uniques :
en général multiples pour TCP et uniques pour UDP) qui ne doivent gérer que l’entrée et la sortie
standard.
Des limites permettent d’assurer une charge convenable (p.ex. rapidité successive de lancement, etc).
Le support optionnel tcpwrappers permet de configurer des règles simples de sécurité (basées sur les
adresses IP seulement !) avant le lancement de services.
Exemple de l’ajout d’un service Soit le service suivant :
#! /bin/bash
cat <<EOF
Il est actuellement ‘date‘.
Veuillez tapez RETURN pour quitter le service.
EOF
read ignore
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LPI-102
Chapitre 8: Services réseau
Super-serveur inetd/xinetd
p. 44
stocké par exemple comme /usr/local/bin/service-simple et rendu exécutable
(chmod a+rx /usr/local/bin/service-simple).
Ce service peut être ajouté au super-daemon inetd comme suit :
echo >> /etc/services ’mon-service 12345/tcp’
echo >> /etc/inetd.conf \
’mon-service stream tcp nowait nobody \
/usr/sbin/tcpd /usr/local/bin/service-simple’
Pour qu’inetd relise sa configuration, il faut lui envoyer le signal HUP (ou passer par les scripts
init.d) :
killall -HUP inetd
ou
/etc/init.d/inetd reload
# ou similaire
Exercices
1. installez le service proposé et testez (avec telnet localhost 12345) qu’il fonctionne.
2. empêchez l’adresse IP de votre voisin (via /etc/hosts.deny) de se connecter à ce service
(indication : man tcpd). Quel est le symptôme ?
3. installez un serveur telnet dépendant d’inetd (p.ex. telnetd) et regardez ce que le système
préconfigure pour vous dans /etc/inetd.conf. Consultez le script de post-installation1 .
Quelle commande spécifique est utilisée ?
4. déinstallez l’inetd actuellement installé et installez xinetd. Ajoutez une redirection de port
et testez-là. Par exemple localhost:2222 vers localhost:22 (indication :
man xinetd.conf, redirect).
5. quelles facilités sont disponibles pour limiter la fréquence des connexions et d’autres paramètres ?
6. dans quels cas configure-t-on des services en mode standalone plutôt que via inetd ?
7. quelle est la différence entre stream et dgram ?
1
indication : /var/lib/dpkg/info/telnetd.postinst
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
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Chapitre 8: Services réseau
Configuration et gestion de base d’un MTA
p. 45
Configuration et gestion de base d’un MTA – 8.2
✩
Résumé des concepts importants
31
– MUA, MTA, MDA
– configuration de base : /etc/mail/*a , /etc/aliases, newaliases,
~/.forward
– serveurs Postfix, exim, sendmail et qmail
– commandes de base : mailq, sendmail, runq
– anti-spam : concept de relais ouvert (open relay )
Lectures supplémentaires
– http://www.flounder.net/qmail/qmail-howto.html
a
surtout pour sendmail : sendmail.cf, local_host_names (sendmail.cw), relay_domains, mail_access,
mailertable, virtusertable, trusted_users
✫
✪
Concepts de base L’outil utilisé pour rédiger ou consulter ses mails est un MUA (Mail User Agent :
par exemple mail, mailx, mutt, mozilla-thunderbird, evolution). Cet outil lit ses
mails via POP, IMAP ou système de fichier local. Il envoie ses mails via SMTP (ou SMSP, récemment, RFC-2476), ou plus simplement via /usr/sbin/sendmail local (qui correspond toujours
à une interface compatible au MDA/MTA local installé, au moins sur Debian).
Sur Internet, les mails sont échangés entre MTA (Mail Transfer Agent : par exemple Postfix, exim,
sendmail, qmail). Le protocole utilisé lors de ces échanges est SMTP. Les enregistrement de type MX
(Mail Exchanger) du DNS sont utilisés pour déterminer les serveurs gérant le mail pour un domaine
donné (à défaut : les champs A).
Enfin, à un moment donné, un mail atteint sa destination finale. Un MDA va délivrer le mail dans la
boîte-aux-lettres concernée (Mail Delivery Agent, p.ex. une partie du MTA, ou un logiciel spécifique
comme procmail – très pratique pour le tri des messages dans des boîtes multiples par exemple –
ou deliver).
La configuration et la gestion d’un système de mail Les aspects généraux sont :
– /etc/aliases contient les redirections locales. La commande newaliases crée l’index associé et est donc obligatoire à chaque changement.
– le fichier .forward dans un répertoire d’un utilisateur UNIX permet de spécifier une ou plusieurs
redirections.
– on peut en général obtenir la liste des mails dans la queue avec mailq
– l’envoi de mail passe en général par une interface de compatibilité (/usr/sbin/sendmail)
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 8: Services réseau
Configuration et gestion de base d’un MTA
p. 46
Les aspects spécifiques sont :
– runq (exim) et postqueue -f servent à relancer la queue
– la configuration de chaque MTA/MDA dans son répertoire de /etc
Exemple de fichiers ~/.forward complexe :
schaefer@shakotay:~$ cat .forward
/home/schaefer/Mail/mail.received, \
"|/usr/bin/procmail /home/schaefer/.procmailrc-MANUAL", \
[email protected]
Le spam Le but ici est simplement de rappeler quelques concepts de base de l’anti-spam :
– aucun serveur de mail de devrait être un relais ouvert : un MTA ne doit accepter que les mails dont
la destination finale est locale (gérée par lui : domaines locaux, aliases, envoi éventuel à un serveur
interne par SMTP, etc)
– seule exception : on peut faire relais ouvert pour ses utilisateurs (soit basé sur l’adresse IP si cette
méthode est sûre, soit basée sur une authentification SASL par mot de passe)
Exemple d’un serveur ouvert : (en fait il est ouvert uniquement pour le réseau privé)
schaefer@reliant:~$ telnet 192.168.1.1 smtp
Trying 192.168.1.1...
Connected to 192.168.1.1.
Escape character is ’^]’.
220 shakotay.alphanet.ch ESMTP Postfix (Debian/GNU)
HELO abcd
250 shakotay.alphanet.ch
MAIL FROM: <
[email protected]>
250 Ok
RCPT TO: <
[email protected]>
250 Ok
DATA
354 End data with <CR><LF>.<CR><LF>
Subject: test
bla
.
250 Ok: queued as 30C2B58B01B
QUIT
221 Bye
Connection closed by foreign host.
Même exemple depuis l’extérieur :
outside% telnet smtp.alphanet.ch smtp
Trying 80.83.54.2...
Connected to shakotay.alphanet.ch.
Escape character is ’^]’.
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LPI-102
Chapitre 8: Services réseau
Configuration et gestion de base d’un MTA
p. 47
220 shakotay.alphanet.ch ESMTP Postfix (Debian/GNU)
HELO abcd
250 shakotay.alphanet.ch
MAIL FROM: <
[email protected]>
250 Ok
RCPT TO: <
[email protected]>
554 <
[email protected]>: Relay access denied
On peut aussi utiliser le service http://www.abuse.net/relay.html pour tester.
Autres informations
exim http://www.exim.org/howto/relay.html
sendmail http://www.akadia.com/services/sendmail_relay.html
qmail http://www.palomine.net/qmail/relaying.html
Exercices
1. installez exim, testez que l’envoi de mail et la lecture fonctionnent (p.ex. utiliser mail ou
mailx pour envoyer un mail, listez /var/mail, utilisez more ou mail pour lire vos mails)
2. documentez-vous sur la commande sendmail.
3. ajoutez-vous un .forward qui redirige à un autre utilisateur. Testez que cela fonctionne.
4. faites de même via /etc/aliases
5. modifiez le type de serveur comme étant capable d’envoyer à tout Internet, envoyez un mail
à
[email protected]. Consultez les logs et la queue des mails. Que se passe-t-il ?
Supprimez-le de la queue.
6. consultez les fichiers de configuration d’exim
7. empêchez votre voisin d’envoyer des mails via votre serveur (ou faites le contraire suivant la
configuration par défaut).
8. même question pour Postfix et sendmail.
9. comment configurez-vous un smart-host (relais par défaut) avec sendmail ? testez et consultez
les logs.
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Chapitre 8: Services réseau
Configuration et gestion de base d’Apache 2
p. 48
Configuration et gestion de base d’Apache 2 – 8.3
✩
Résumé des concepts importants
– daemon httpda
– configuration : /etc/apache2/, httpd.conf
– commandes : apache2ctl (ou apachectl)
32
a
sous Debian, le nom du daemon est apache ou apache2, et la configuration est répartie dans divers
fichiers et répertoires sous /etc/apache2.
✫
✪
Configuration d’Apache 2 de base Une configuration de base d’Apache 2 :
Listen 80
ServerRoot "/etc/apache2"
User www-data
Group www-data
Alias /icons "/usr/share/apache2/icons/"
<Directory "/usr/share/apache2/icons">
Options Indexes MultiViews
AllowOverride None
Order allow,deny
Allow from all
</Directory>
ErrorDocument 404 /not_found.html
AddCharset ISO-8859-1
AddCharset UTF-8
.iso8859-1
.utf8
.latin1
ServerAdmin webmaster@localhost
DocumentRoot /var/www/
<Directory />
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 8: Services réseau
Configuration et gestion de base d’Apache 2
p. 49
Options FollowSymLinks
AllowOverride None
</Directory>
<Directory /var/www/>
Options Indexes FollowSymLinks MultiViews
AllowOverride None
Order allow,deny
allow from all
</Directory>
Il faut savoir que les distributions facilient grandement le travail de configuration grâce à leur préconfiguration et à l’organisation des divers fichiers et répertoires. Les fichiers de configuration sont
grandement commentés et des commandes supplémentaires (p.ex. a2enmod) permettent l’ajout facilité de modules, etc.
Exercices
1. quelles sont les opérations possibles à l’aide d’apache2ctl ? testez-les.
2. faites écouter votre serveur WWW sur un port supplémentaire et testez (p.ex. 8080, http:
//localhost:8080/)
3. ajoutez le module userdir si ce n’est pas encore fait et testez l’url http://localhost/
~user/ qui doit correspondre à ~user/public_html/.
4. à quoi sert un fichier .htaccess ?
5. à quoi peut servir l’URL http://localhost/server-status/ ?
6. consultez les logs Apache et expliquez les champs. Pouvez-vous modifier le format ?
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
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LPI-102
✬
Chapitre 8: Services réseau
Bases de NFS et Samba
p. 50
Bases de NFS et Samba – 8.4
✩
Résumé des concepts importants
33
– configurations : /etc/exports, /etc/fstab, /etc/smb.conf (ou
/etc/samba/smb.conf),
– commandes : mount, umount
– autres commandes : showmount, rpcinfo, smbclient, nmblookup, swat
– LPI ne couvre que les concepts les plus simples
Lectures supplémentaires
– http://nfs.sourceforge.net/nfs-howto/
– http://tldp.org/HOWTO/SMB-HOWTO.html
✫
✪
Concepts de NFS NFS (Network File System) est un système de fichiers réseau supportant POSIX
dans les grandes lignes. Il a été développé dans les années 80 par Sun Microsystems et est basé sur le
système RPC (Remote Procedure Call ).
Les différences principales avec Samba sont les suivantes :
– protocole plus simple
– support de la norme POSIX (y compris le verrouillage si configuré)
– montage normalement par le système (p.ex. un /home distant monté comme /home) pour tous
les utilisateurs, p.ex. dans /etc/fstab ou via l’automounter.
– modèle de sécurité UNIX (UID, GIDs, éventuellement ACLs), vérifié sur le client
– protocole UDP (NFSv4 : supporte TCP également)
– pas de chiffrement ni authentification (sauf SecureRPC, sécurisation couche IP (p.ex. IPsec, VPN)
ou tunnelling en TCP)
– protocole sans-état (sauf évt. verrouillage) : le serveur peut redémarrer sans affecter le client
– fiabilité : montage soft (erreur) ou hard (comportement réessai infini)
– charge serveur plus faible qu’avec Samba
De nombreuses améliorations ont été apportées à NFS. La version la plus récente est NFSv4. D’autres
systèmes de fichiers POSIX réseau existent : AFS, codafs, etc, mais NFS est le plus répandu.
Services nécessaires pour NFS Au minimum, il faut que le service portmap soit accessible (lancé
et non bloqué via les règles /etc/hosts.{allow,deny}) : ce daemon gère l’attribution dynamique des numéros de ports aux services RPC.
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Chapitre 8: Services réseau
Bases de NFS et Samba
p. 51
On peut tester que ce service fonctionne et quels sont les services RPC qui se sont enregistrés :
schaefer@asterix:~$ rpcinfo -p localhost
program vers proto
port
100000
2
tcp
111 portmapper
100000
2
udp
111 portmapper
100003
2
udp
2049 nfs
100003
3
udp
2049 nfs
100003
4
udp
2049 nfs
100003
2
tcp
2049 nfs
100003
3
tcp
2049 nfs
100003
4
tcp
2049 nfs
100021
1
udp 32773 nlockmgr
100021
3
udp 32773 nlockmgr
100021
4
udp 32773 nlockmgr
100021
1
tcp 32912 nlockmgr
100021
3
tcp 32912 nlockmgr
100021
4
tcp 32912 nlockmgr
100005
1
udp
947 mountd
100005
1
tcp
950 mountd
100005
2
udp
947 mountd
100005
2
tcp
950 mountd
100005
3
udp
947 mountd
100005
3
tcp
950 mountd
100024
1
udp 32774 status
100024
1
tcp 50018 status
De plus, un serveur NFS doit être installé et lancé (soit en mode kernel, soit en mode utilisateur – le
mode kernel est préféré aujourd’hui).
Exportation de systèmes de fichiers en NFS De manière à pouvoir exporter des systèmes de fichiers, le daemon rpc.mountd doit être démarré.
On configurera les systèmes de fichiers à exporter dans /etc/exports. N’importe quel répertoire peut en fait être exporté. Ensuite, il faut annoncer au serveur rpc.mountd, via la commande
exportfs -a, que /etc/exports a été modifié.
Par exemple :
/opt/ltsp/i386
/data
/scratch
192.168.0.0/255.255.255.0(ro,no_root_squash)
192.168.0.0/255.255.255.0(rw)
192.168.0.0/255.255.255.0(rw)
On peut tester que l’exportation est correcte ainsi :
schaefer@asterix:~$ /sbin/showmount -e localhost
Export list for localhost:
/data
192.168.0.0/255.255.255.0
/scratch
192.168.0.0/255.255.255.0
/opt/ltsp/i386 192.168.0.0/255.255.255.0
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Chapitre 8: Services réseau
Bases de NFS et Samba
p. 52
Les paramètres d’exportation définissent une liste d’accès (adresse IP), la permission maximale (lecture/écriture ou lecture seule) et d’autres paramètres, comme par exemple la suspension de la translation de l’accès root implicite en nobody ou des paramètres de performance.
Montage de systèmes de fichiers NFS On peut monter n’importe quel répertoire se situant à l’intérieur d’une exportation (ou la racine de celle-ci).
mount serveur:/chemin /mount/point/local # -t nfs implicite
Le démontage se fait p.ex. avec
umount /mount/point/local
On peut spécifier un montage directement dans /etc/fstab.
Les options de montage sont diverses : citons p.ex. l’option soft, qui permet de retourner une erreur
en cas d’inaccessibilité du serveur plutôt que d’attendre indéfiniment.
Concepts de Samba Samba est une implémentation libre du protocole Lan Manager SMB, sous
forme de deux daemons : smbd (gère les connexions, l’authentification et les transferts de données)
et nmbd (serveur de nom spécifique à SMB). Les versions modernes de Samba implémentent en
fait CIFS (Common Internet File System), en présentant diverses interfaces suivant la version du
client. L’implémentation Samba ne supporte que TCP/IP (ce qui est également le cas recommandé
aujourd’hui sous Microsoft).
Ce qui est important pour Samba :
– le serveur porte un ou plusieurs nom et répond en TCP/IP à une ou plusieurs adresses sur des ports
standards (smbd : TCP 139, 445 ; nmbd : UDP 137, 138)
– un service de nom (travaillant par broadcast ou via un protocole spécial appelé WINS) permet de
trouver l’adresse IP en connaissant son nom \\NOM-SERVEUR
– un ou plusieurs partages sont accessibles \\NOM-SERVEUR\PARTAGE (avec quelques cas spéciaux)
– un client s’identifie à la connexion en choisissant plusieurs modes possibles (pour Samba, en général cela signifie un utilisateur et un mot de passe)
– mode share : authentification ancienne par partage
– mode user : authentification usuelle (utilisateur/mot de passe)
– mode domain : comme user, mais à un serveur distant
– les droits d’accès s’appliquent comme si l’utilisateur s’était connecté sous UNIX (UID, GID principal et secondaires), y compris les ACLs si désiré
– il est possible de forcer des droits d’accès plus ou moins restrictifs que les droits d’UNIX pour
gérer des cas particuliers
Il n’y a pas vraiment de différence fondamentale entre un serveur de domaine ou un serveur de workgroup Samba. La différence vient surtout dans la façon dont on y intègre les clients.
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Chapitre 8: Services réseau
Bases de NFS et Samba
p. 53
Debugging Samba Trois outils sont très pratiques : smbclient, nmblookup et smbstatus :
schaefer@asterix:~$ smbclient -L localhost
Password:
Anonymous login successful
Domain=[ENTERPRISE] OS=[Unix] Server=[Samba 3.0.24]
Sharename
--------IPC$
fax
scratch
data
brother
Type
---IPC
Printer
Disk
Disk
Printer
Comment
------IPC Service (asterix server (Samba 3.0.
Fax Printer
Temporary Files
Enterprise data
Server
--------CLIENT1
CLIENT2
Comment
-------
Workgroup
--------ENTERPRISE
WORKGROUP
Master
------ASTERIX
MAC000A95CECF4C
schaefer@asterix:~$ nmblookup asterix
querying asterix on 192.168.0.255
192.168.0.6 asterix<00>
schaefer@asterix:~$ nmblookup MAC000A95CECF4C
querying MAC000A95CECF4C on 192.168.0.255
192.168.0.247 MAC000A95CECF4C<00>
schaefer@asterix:~$ smbclient ’\\asterix\scratch’
Password:
Domain=[ASTERIX] OS=[Unix] Server=[Samba 3.0.24]
smb: \> dir
.
DH
0
..
DH
0
tmp
D
0
lost+found
D
0
-U schaefer
Fri
Tue
Tue
Fri
Jan 21 11:20:59 200
Nov 27 23:27:43 200
Sep 11 07:49:40 200
Jun 6 13:31:44 200
50396 blocks of size 2097152. 18899 blocks available
smb: \> cd tmp
smb: \tmp\> put /etc/motd bla
putting file /etc/motd as \tmp\bla (18.1 kb/s) (average 18.1 kb/s)
smb: \tmp\> del bla
smb: \tmp\> quit
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Chapitre 8: Services réseau
Bases de NFS et Samba
p. 54
Exercices
1. vérifiez que vous avez les outils nécessaires pour NFS
2. exportez votre /home et vérifiez
3. montez un système de fichier exporté par votre voisin. Pouvez-vous effectuer des modifications
à l’intérieur sous root ? Quel est le problème et comment le corriger ? Pouvez-vous vous faire
passer pour un utilisateur valide ?
4. configurez ce montage dans /etc/fstab et redémarrez
5. installez Samba, utilisez smbclient pour déterminer les services disponibles
6. configurez votre mot de passe avec smbpasswd -a UTILISATEUR
7. en utilisant les exemples dans /etc/samba/smb.conf, ajoutez un nouveau partage (p.ex.
/tmp) et testez la connexion (d’abord anonyme : public=yes puis non) (indication : un
/etc/init.d/samba reload est nécessaire)
8. copiez /etc/samba/smb.conf, puis à l’aide de l’outil SWAT configurez Samba en mode
graphique. Comparez enfin les modifications effectuées (p.ex. avec diff)
9. configurez votre nmblookup pour utiliser le daemon de votre voisin. Testez avec l’outil
nmblookup. (indication : un /etc/init.d/samba restart est nécessaire.
10. comment fonctionne le partage des imprimantes ?
11. comment accéder à son répertoire personnel via Samba ?
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Chapitre 8: Services réseau
Bases du DNS
✬
p. 55
Bases du DNS – 8.5
✩
Résumé des concepts importants
34
– configuration : /etc/hosts, /etc/resolv.conf, /etc/nsswitch.conf,
/etc/named.conf a
– daemon : named
– outils : host, dig et whois (voire nslookup)
– délégation, enregistrement, cache et forwarder
a
En général /etc/bind/named.conf
✫
✪
Exercices
1. expliquez ce qu’il se passe quand j’essaie de résoudre www.alphanet.ch (en supposant
qu’il n’y a pas de cache ni de forwarder) dans le cas général
2. copiez la configuration actuelle du client de résolution (le resolver)
3. installez un serveur bind9 et assurez-vous qu’il est bien utilisé par votre système
4. une optimisation courante est de configurer un forwarder 1 sur un serveur de nom : un autre
serveur qui sera utilisé (plutôt que d’effectuer la résolution via l’arborescence) pour répondre
aux questions dont les réponses ne sont pas encore cachées localement. Configurez de préférérence celui que vous aviez sauvegardé et testez.
5. créez une zone test.ch en utilisant les exemples dans /etc/bind et testez
6. créez une zone de résolution inverse pour le sous-réseau 192.168.100.0/24 et testez
7. expliquez ce que vous devriez faire pour enregistrer, activer et utiliser un nouveau nom de
domaine sous ch.
8. expliquez la différence entre allow-query et allow-recursion.
1
en pratique : souvent les DNS du FAI, s’ils sont fiables !
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Chapitre 8: Services réseau
SSH
✬
p. 56
SSH – 8.6
✩
Résumé des concepts importants
35
– configuration : /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny,
/etc/ssh/sshd_config, /etc/ssh_known_hosts (ou dans /etc/ssh/),
/etc/sshrc (ou dans /etc/ssh/
– fonctions spéciales : /etc/nologin
– daemon : sshd
– commandes : ssh-keygen
– concept : clé publique/privée
✫
✪
Exercices
1. installez sshd si ce n’est pas déjà fait (indication : telnet localhost 22)
2. effectuez la manipulation suivante pour pouvoir vous connecter de votre utilisateur à un autre
utilisateur sans mot de passe :
(a) sous votre utilisateur, générez un couple de clé privée et publique : ssh-keygen -t dsa
(sans spécifier de passphrase)
(b) sauvez ces clés normalement (usuellement ~/.ssh/id_dsa pour la clé privée (garder secrète ! !) et .pub pour la clé publique (qui peut être visionnée (texte encodé) ou
copiée ailleurs) – consultez les permissions respectives de ces fichiers
(c) transférez, p.ex. avec scp la clé publique dans
~autre-utilisateur/.ssh/authorized_keys
(d) vérifiez que vous pouvez vous connecter sans mot de passe
(indication : ssh -v permet d’avoir plus d’informations)
3. ajoutez une passphrase à votre clé privée et tentez à nouveau de vous connecter : la passphrase
doit vous être demandée
4. vérifiez qu’un ssh-agent tourne sous votre utilisateur
5. ajoutez la passphrase à l’agent via ssh-add et vérifiez que vous pouvez vous connecter sans
ré-entrer la passphrase
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LPI-102
Chapitre 9: Sécurité
p. 57
✬
✩
9. Sécurité
Contenu du chapitre
– tâches d’administration concernant la sécurité (revue, politiques, application,
vérification (journaux p.ex.))
Buts du chapitre
36
– savoir déterminer une politique de sécurité, vérifier la configuration du système,
appliquer des politiques restrictives, auditer les résultats
support de cours additionnel : cours Sécurité, Administration
✫
Ce chapitre traite de quelques tâches d’administration de sécurisation de base.
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
✪
LPI-102
✬
Chapitre 9: Sécurité
Tâches administratives de sécurité
p. 58
Tâches administratives de sécurité – 9.1
✩
Résumé des concepts importants
37
–
–
–
–
–
–
–
–
tcpwrappers : /etc/hosts.{deny,allow}
utiliser find pour trouver des fichiers SUID/SGID
gérer les mots de passe (mettre, changer, modifier les paramètres)
savoir quoi mettre à jour (selon la distribution, CERT, BUGTRAQ, etc)
connaître quelques notions de base du firewall : iptables
trouver les ports ouverts sur une machine : nmap, netstat
auditer les packages
/proc/sys/net/ipv4/ip_*, socket(7)
Lectures supplémentaires
– http://www.debian.org/doc/manuals/securing-debian-howto/
✫
✪
Exercices
1. trouvez les fichiers qui ont le bit SUID ou SGID mis, ou qui n’appartiennent à aucun utilisateur,
ou qui sont modifiables par n’importe qui
2. quel sont les rôle respectifs des packages : debsums, integrit, nessus et logcheck ?
3. vous lisez sur la liste BUGTRAQ qu’une vulnérabilité a été trouvée sur le plugin GPG pour
Squirrelmail. Vous avez ce package installé depuis Debian etch standard mais ne savez pas si
Debian a fait le travail. (http://cve.mitre.org/cgi-bin/cvename.cgi?name=
CVE-2005-1924). Est-ce que cette vulnérabilité a été corrigée dans Debian ? Comment savoir ? (indications : http://www.securityfocus.com/, http://security.debian.
org/, http://www.cert.org/, http://cve.mitre.org/)
4. utilisez l’outil nmap pour déterminer les ports ouverts sur la machine de votre voisin
5. votre serveur de mail est assailli par un autre serveur (une seule adresse IP). Proposez une solution (avec le firewall de Linux) pour bloquer le trafic SMTP en provenance de cette adresse.
Que faire pour la supprimer ? (indication : http://www.brandonhutchinson.com/
iptables_fw.html)
6. installez l’outil nessus et testez quelques vulnérabilités. Avez-vous des fausses alarmes ? si
oui, pourquoi ?
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
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LPI-102
Chapitre 9: Sécurité
Sécurisation de la machine
✬
p. 59
Sécurisation de la machine – 9.2
✩
Résumé des concepts importants
– configuration : /etc/xinetd.d/*, /etc/xinetd.conf, /etc/inetd.d/*,
/etc/inetd.conf, /etc/nologin, /etc/passwd, /etc/shadow,
/etc/syslog.conf
38
✫
✪
Exercices
1. faites en sorte que les mail pour root aille à une adresse donnée (NB : c’est normalement déjà
le cas dans Debian, mais changez l’alias)
2. assurez-vous que les mots de passe sont géré via /etc/shadow. Documentez-vous sur la
commande pwconv.
3. déconfigurez tous les services réseau inutiles (aidez-vous de netstat -anp --listen)
4. y-a-t-il des comptes sans mot de passe ?
5. comment feriez-vous pour créer des comptes UNIX qui n’autoriseraient pas de connexion
SSH ?
6. pour quelle raison les erreurs d’authentification ne sont pas logguées dans /var/log/syslog
ou /var/log/messages mais dans un fichier séparé ? Adaptez les permissions sur ce fichier si nécessaire (ainsi que la configuration logrotate).
c 2008 CRIL - Marc SCHAEFER
Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
✬
Chapitre 9: Sécurité
Restrictions des utilisateur et processus
p. 60
Restrictions des utilisateur et processus – 9.3
✩
Résumé des concepts importants
– savoir configurer des limites : ulimit
– commandes : quota, usermod
39
✫
✪
Exercices
1. documentez-vous sur le module PAM pam_limits (p.ex. : http://www.kernel.org/
pub/linux/libs/pam/Linux-PAM-html/sag-pam_limits.html) ainsi que sur
le fichier /etc/security/limits.conf. Limitez le nombre de processus à 5 pour un
utilisateur et testez. Où peut-on également configurer des limites sans utiliser PAM ?
2. donnez quelques exemples d’utilisation de la commande ulimit (indication : commande
interne !)
3. quelle est la différence entre les limites soft et hard de ulimit ?
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Disponible sous licence GFDL, invariant: les 2 premières pages
LPI-102
Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 61
10. Corrigé des exercices
Kernel
Gestion des modules
1. uname -r ; /lib/modules/$(uname -r)/
2. Il faut décharger tous les modules qui utilisent ce module (ils sont listés à droite), et vérifier
ensuite que le compteur est à zéro. Sinon cela signifie qu’il y a des applications qui utilisent le
périphérique (p.ex. utiliser fuser /dev/lp0), ou le kernel (p.ex. dans le cas d’un montage
et d’un pilote de système de fichiers).
3. modinfo -p lp1 ; modprobe lp parport=0x378 ;
echo >> /etc/modprobe.d/options ’options lp parport=0x378’
4. depmod -a
5. lsmod | grep ipv6 ; changer ipv6 en off dans /etc/modprobe.d/aliases
6. echo >> /etc/modprobe.d/aliases ’alias bla plip’
Configuration, compilation et installation d’un kernel
1. manipulation simple
2. les variables de configuration pour la compilation du kernel, telles que générées par les interfaces de configuration du kernel comme p.ex. make config. Les sous-systèmes sont activés
avec Y ou M (en module), et désactivés avec N. D’autres valeurs sont possibles pour des configurations spécifiques. Vous devriez lancer make oldconfig, au minimum.
3. intégrer tous les pilotes nécessaires au démarrage et montage des systèmes de fichiers (pas
comme modules : avec Y, pas M).
4. arch/i386/boot/bzImage (kernel), .config (configuration), System.map (liste des
fonctions et adresses kernel), évt. les modules à copier dans /lib/modules/kernel-version/
5. plus géré par le packaging, peut être écrasé en cas de mise à jour, nécessite de modifier la
configuration de GRUB ou LILO manuellement.
6. création d’un package Debian binaire installable (pas aussi bon qu’un package créé via make-kpkg),
d’un package RPM source et d’un package RPM binaire.
Démarrage, initialisation, arrêt et niveaux d’exécution
Démarrer le système
1. Cette option limitera la mémoire disponible (on verra la détection mémoire assez tôt dans le
log dmesg). L’option noapic quant à elle supprimera la gestion d’interruption avancée. On
ne verra que les 15 niveau d’interruption classiques.
1
l’option -p a disparu dans les versions récentes : elle permettait de ne voir que les paramètres du
module.
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LPI-102
Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 62
2.
(a) spécifier un autre / qui sera monté par le kernel (utile p.ex. avec un CD de démarrage)
(b) passage en mode mono-utilisateur (single-user mode), un mode de maintenance qui sera
détaillé dans le sous-chapitre suivant.
(c) /var/log/messages2
(d) S’il y a trop de messages, la gestion de tampon circulaire écrasera les premières informations avant même qu’elles puissent être sauvegardées. L’option log_buf_len=100k
permet de passer ce buffer à 100 kilo-octets.
Changement des niveaux d’exécution
1. shutdown -r 15 ’mise a jour du kernel’ ; CTRL–C ou shutdown -c
2. il interdit la connexion aux non-superutilisateurs. Peut être créé manuellement ou automatiquement pendant le démarrage ou lors d’un shutdown 5 minutes avant le shutdown effectif.
Plus de détail : shutdown(8)
3. runlevel (sortie : précédent actuel)
4. telinit 1 (ou init 1) ; ps auxw
5. telinit 6 respectivement telinit 0
6. echo message | wall
7. modification de /etc/inittab (entrée initdefault)
8. telinit q (ou init q)
Impression
Gérer les imprimantes et les queues d’impression
1. grep print /etc/services ou netstat -anp | grep lp : 515/TCP
2. PostScript ; on utilise un filtre PostScript vers le format de l’imprimante (avec ghostscript,
gimp-print, ou les filtres de CUPS)
3. Il n’est pas nécessaire d’installer les filtres d’impression sur les clients ni de pilotes spécifiques
aux imprimantes (on peut le faire si nécessaire)
Installation et configuration d’imprimantes
1. manipulations et observations ; lpc status
2. lpc disable lp ; lpc status ; lpc enable lp ; lpc help ; lpc topq JOB
3. les fichiers modifiés sont : /etc/cups/printers.conf, /etc/cups/ppd/NOM.ppd
(find /etc/cups/ -mmin -5) et /var/run/cups/printcap3
4. manipulation simple. cupsdisable
5. accepte ou non les travaux d’impression sur une queue
6. /etc/cups/cupsd.conf : Browsing Off (ne pas oublier de recharger la config de
CUPS)
2
3
Aussi /var/log/syslog.
en tous cas sous etch, /etc/printcap n’est plus maintenu, voir une autre question plus bas.
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LPI-102
Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 63
7. /etc/cups/cupsd.conf : section (ditto)
8. /etc/cups/cupsd.conf
<Location />
Order Allow,Deny
Allow from 192.168.1.0/24
Deny from All
</Location>
(ditto)
9. le plus simple : ln -s /var/run/cups/printcap /etc/printcap (alternative :
modifier cupsd.conf)
10. lpadmin -p impr1 -E -v parallel:/dev/lp0 -m laserjet.ppd
lpadmin -x impr1
11. package cupsys-bsd, lire cups-lpd(8) (configuration via xinetd ou inetd)
Imprimer des fichiers
1. les fins de lignes UNIX (linefeed, LF, ASCII 10) provoquent un escalier à l’impression (NB :
uniquement si l’imprimante supporte encore l’impression texte simple, ce qui n’est pas gagné).
Les accents éventuels ne sont pas bien imprimés. (solution : ajouter un filtre qui ajoute des
carriage return, CR, ASCII 13, et qui transcode les caractères en CP-437 – ou passer par le
format PostScript, PCL5 ou bitmap de l’imprimante)
2. a2ps -o /tmp/a.ps /etc/motd
a2ps -1 -Pimprimante /etc/motd
3. lpr /tmp/a.ps
lpq -Pimprimante
lprm -Pimprimante NUMERO_JOB
Documentation
Utiliser et gérer la documentation locale système
1. 1, 8, 4, 5, 7, 6
2. apropos network (ou man -k network)
3. apropos crontab
man 5 crontab
man 1 crontab
4. whatis commande
5. les documentations des programmes installés4
6. export MANPATH=~/man:5
man -M ~/man tar (voir aussi l’option -l ~/man/man1/tar.1.gz)
4
sous Debian, chaque répertoire correspond à un package et contient divers fichiers obligatoires,
voire une documentation plus étendue, qui peut aussi résider dans un package nommé NOM-doc.
5
le : final permet de chercher ensuite dans le système également, si pas trouvé, voir
/etc/manpath.config
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 64
7. man -Tps intro > a-imprimer.ps6
8. man : format standard UNIX ; GNU Info : plutôt FSF/Projet GNU. En général, GNU Info va
plus en profondeur que man et contient parfois de petits tutoriaux.
Trouver de la documentation sur Internet
1. p.ex. Thunderbird, ou plus simple : tin. On peut aussi lire les news archivées sur Internet via
Google groups
2. manipulation simple
3. manipulation simple
4. http://www.tldp.org/HOWTO/Man-Page/index.html
Notifier les utilisateurs
1. un texte affiché sur une des consoles textes locales, séries (aussi modem) ; respectivement par
réseau (via telnet ou rlogin), usuellement identifie le système sur lequel on se connecte
2. un texte affiché au login (y compris ssh)
3. une commande qui permet d’afficher un message sur tous les terminaux textes des utilisateurs
(employée notamment par shutdown)
4. un fichier qui, s’il existe, sera affiché juste avant de refuser le login aux utilisateurs non root
(employé notamment lors du démarrage du système ainsi que par shutdown dans les dernières 5 minutes)
Scripts et programmation shell
Personnaliser et utiliser l’environnement
1. section INVOCATION de la manpage de bash, il y a 2 cas possibles :
shell de login /etc/profile est sourcé ; ensuite le premier fichier existant et lisible dans
la liste qui suit est lu : ~/.bash_profile, ~/.bash_login et ~/.profile ;
lorsque le shell quitte, ~/.bash_logout est sourcé
nouveau sous-shell interactif /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc
Il y a encore le cas de shells non interactifs (lancement de scripts) qui est spécial. ~/.profile
est aussi sourcé en mode compatibilité sh.
2. configurer libreadline (entrée d’une ligne au clavier dans bash et ailleurs)
3. export PATH=${PATH}:~/scripts
4. echo >> .bashrc ’export PATH=${PATH}:~/scripts’ (les apostrophes sont
nécessaires, sinon le ${PATH} risque d’être étendu au mauvais moment)
5.
(a) sans export, sera disponible pour le shell (et donc les commandes internes), mais pas
aux futurs sous-shells ou aux commandes externes7 .
(b) c’est équivalent à la forme courte export var=a
6
7
investiguer aussi groff -Tps -man tar.1
par convention, on nomme souvent les variables exportées en majuscules, ce qui n’est pas le cas
ici
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 65
(c) unset var
6. -e : quitter au premier résultat non zéro
-v : voir les commandes exécutées.
vous pouvez utiliser bash -v nom-du-script
7. #! /bin/bash
function compresseur {
if [ -f $1 ]; then
case $1 in
*.gz) ;;
*) gzip -9 $1;;
esac
fi
}
compresseur /tmp/bla1
compresseur /tmp/truc.gz
Adapter ou écrire des scripts
1. #! /bin/bash
function compresseur {
if [ -f $1 ]; then
case $1 in
*.gz) return 1;;
*) gzip -9 $1 && return 0
return 2;;
esac
else
return 2
fi
}
compresseur /tmp/bla1; echo $?
compresseur /tmp/truc.gz; echo $?
2. #! /bin/bash
function compresseur {
local i
for i
do
if [ -f $i ]; then
case $i in
*.gz) ;;
*) gzip -9 $i;;
esac
fi
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 66
done
}
compresseur /tmp/bla1 /tmp/truc.gz
3.
(a) la ligne she-bang, du style : #! /bin/bash pour choisir l’interprète
(b) la permission d’exécution : chmod ux un-script+
4.
(a) cp ~testuser/.bashrc schaefer+
(b) chown schaefer:schaefer ~schaefer/.bashrc
(c) chmod 700 ~schaefer/.bashrc (ou moins restrictif, comme 755)
5. touch ‘date --iso-8601‘8
6. [ -f /tmp/flag ] && [ ! -s /tmp/flag ] && echo "test" | mail root
7. if [ "$DISPLAY" = "" ]; then DISPLAY=‘hostname‘:0; fi
8. /usr/local/bin
9. for i in ‘seq 10 -1 1‘; do echo $i; done
i=10; while [ $i -gt 0 ]; do echo $i; i=$(($i - 1)); done
10.
fsck /tmp/blah
case $? in
0) echo "Pas d’erreur";;
1) echo "Petites erreurs corrigées";;
2) echo "Vous devriez rebooter";;
*) echo "Pas eu envie de traiter ces cas";;
esac
11. non, il faut alors utiliser un wrapper, en Perl, C, ou, plus simple, configurer sudo.
Administration
Gestion des comptes
1. voir les exercices et solutions du cours Administration
2. /etc/passwd doit être lisible par tous pour que les commandes comme ls puissent convertir l’UID en nom ; /etc/shadow contient les mots de passe hashés et ne devrait pas être
accessible autrement qu’à root (p.ex. commande passwd SUID), ou éventuellement en lecture
à un groupe spécifique pour vérifications.
3. chage -E 0 demo. On peut limiter un compte en durée de validité.
4. oui, ajouter le groupe à l’utilisateur (p.ex. usermod -G groupe1,groupe2,...,groupeN,
où groupeN est le nouveau groupe à ajouter et les autres sont les groupes à maintenir
5. passwd -L demo, passwd -U demo
Préconfiguration de l’environnement
1. manipulation simple ; option -m de useradd pour copier depuis /etc/skel. Utiliser l’option -k pour spécifier un autre répertoire skel pour implémenter des classes d’utilisateurs.
2. manipulation simple
8
avec bash on peut remplacer les backticks par $()
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 67
Configuration et gestion des journaux
1. client : echo "*.* @serveur" > /etc/syslog.conf
serveur : option -r au démarrage
2. echo "auth.=debug /dev/tty8" >> /etc/syslog.conf
3. supprime le fsync(2) implicite à chaque log : cela augmente les performances mais ne
garantit plus la présence des derniers logs sur le disque en cas de crash.
4. configuration de base : /etc/logrotate.conf, avec éventuellement un répertoire
/etc/logrotate.d. On y spécifie la fréquence de déplacement des logs et les paramètres
de compression, voire des scripts à lancer avant ou après le déplacement des logs, les permissions et le nombre de copies qui sont maintenues. logrotate est lancé depuis
/etc/cron.daily/logrotate
5. les facilités entières auth et authpriv vont dans auth.log ; tout va dans syslog sauf tout auth et
authpriv
Travaux exécutés automatiquement
1. atd : gère les travaux à exécuter une fois en mode batch (p.ex. en respectant une charge maximum de la machine) ; cron : les travaux à exécuter régulièrement (p.ex. chaque heure, chaque
1er jour du mois, etc)
2. à lancer des travaux journaliers, hebdomadaires ou mensuels à la première occasion. Sert principalement sur des machines qui ne sont pas enclenchées 24h/24 et 7j/7 (p.ex. des postes
clients)
3. périodicité (jours) ; délai après le boot (minutes) ; identification ; script
4. echo ’echo "test" | /usr/bin/mail root’ | at now 5 min+
atq
atrm NUMERO
5. /var/spool/cron/crontabs/root (via crontab -e), /etc/crontab,
/etc/cron.d/*, /etc/cron.{daily,weekly,monthly}/*
6. la colonne utilisateur est implicite
7. echo >> /etc/at.deny "demo" (uniquement si /etc/at.deny n’existe pas)
8. aucun utilisateur (sauf root) ne sera autorisé
Maintenir une sauvegarde fonctionnelle
1. dd if=/dev/hda1 of=/tmp/un_fichier
2. utilisé en conjonction avec le fichier /var/lib/dumpdates et l’option -W de dump, il
permet d’indiquer automatiquement quels systèmes de fichiers devraient être sauvegardés et à
quel niveau.
3. chattr +d /tmp ; fonctionne également pour les sauvegardes complètes dump si -h 0
est spécifié.
4. dump 0nf /dev/nst0 /home
restore rf /dev/nst0
5. permet de faire plus rarement des sauvegardes de niveau 1, car chaque fichier sauvegardé est
au moins sauvé deux fois, statistiquement.
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 68
6. tar -czf /tmp/bla.tar.gz /etc
(cd /tmp && tar -xzf /tmp/bla.tar.gz
find . -type f -print | cpio -o > /tmp/bla.cpio
cpio -imBmdu < /tmp/bla.cpio
7. oui, tar peut utiliser un fichier d’état (pas nécessaire de le sauvegarder) pour implémenter des
niveaux > 0, via l’option --listed-incremental. cpio peut être associé, grâce à find, à
un fichier témoin. tar peut également travailler par ce biais.
8. option -C de restore. Option --compare de tar
Gérer le temps système
1. nous avons ainsi reconfiguré la notion de fuseau horaire pour cette commande seulement
2. il se peut que certains programmes aient de la peine (p.ex. screen saver, cron, etc). On verra
qu’au démarrage, la modification n’est pas prise en compte9 .
3. /etc/timezone : nom textuel de la zone
/etc/localtime : lien symbolique à la zone en format compilé zic : contient des indications de changement d’heure d’été et d’hiver, des directives spéciales (p.ex. la leap second
servant à compenser le ralentissement de la Terre), le tout sur plusieurs années :
zdump -v /etc/localtime
Sun Mar 29 01:00:00 1981 UTC = Sun Mar 29 03:00:00 1981 CEST
isdst=1 gmtoff=7200
Sun Sep 27 00:59:59 1981 UTC = Sun Sep 27 02:59:59 1981 CEST
isdst=1 gmtoff=7200
[ ... ]
Sun Mar 31 01:00:00 1996 UTC = Sun Mar 31 03:00:00 1996 CEST
isdst=1 gmtoff=7200
Sun Oct 27 01:00:00 1996 UTC = Sun Oct 27 02:00:00 1996 CET
isdst=0 gmtoff=3600
4. UTC=no. Notons que la "méthode Microsoft" ne permet plus, par la suite, d’identifier de manière univoque l’heure de création d’un fichier dans tous les cas (que cela soit sous Microsoft
ou sous GNU/Linux)
5. manipulation simple
6. apt-get install ntp-simple (trop facile !)
7. $ grep -l hwclock /etc/rc?.d/* /etc/init.d/*
/etc/rc0.d/K25hwclock.sh
/etc/rc6.d/K25hwclock.sh
/etc/rcS.d/S20checkroot.sh
/etc/rcS.d/S50hwclock.sh
/etc/init.d/checkroot.sh
/etc/init.d/hwclock.sh
Bases du réseau
Rappels sur TCP/IP
9
sauf hwclock -w -u dans un des fichiers de /etc/rc6.d ...
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 69
1. 32 bits. Sous forme d’un quadruplet (4 x 8 bits), p.ex. 157.26.173.31
2. CIDR : 193.72.186.0/24, d’où netmask 255.255.255.0
3. 80.83.54.61 : classe A (0-127). netmask 224 (256 - 32, soit 5 bits de liberté, donc CIDR
80.83.54.32/27), donc sous-réseau 80.83.54.32, broadcast 80.83.54.63.
4. /26 correspond à (32 − 26 == 26 ), donc netmask 255.255.255.192. L’adresse sous-réseau est
donc 192.168.1.0, le broadcast 192.168.1.63
5. 10.0.0.0/8, 172.16.0.0/12, 192.168.0.0/16. Le routeur devrait jeter ces datagrammes s’ils sortent
d’un réseau privé et ne pas en accepter de l’extérieur.
6. spécifier une route qui sera utilisée en dernier recours. En général pointera sur le routeur du
sous-réseau.
7. route add 192.168.100.A dev eth0 (ou
route add -net 192.168.100.0/24 dev eth0 p.ex.)
8. manipulation simple
9. host -t aaaa domreg.nic.ch
10. dig -t axfr alphanet.ch @ns1.ecoweb.ch
11. ftp
couche protocoles
12. 4
TCP et UDP
3
IP (et ICMP)
13. grep NUMERO-DE-PORT /etc/services
14. remplacer l’entrée ipv6 à off dans /etc/modprobe.d/aliases
Configuration et détermination de problèmes
1. killall dhcpcd (ou pump, etc, cf ps (ou encore ifdown eth0))
2. manipulation simple
3. (a) problème DNS, vérifier /etc/resolv.conf
(b) vérifier les routes, notamment la route par défaut, ou un firewall éventuel
4. ifconfig travaille en bas-niveau sans tenir compte de la configuration effectuée (p.ex. Debian
dans /etc/network/interfaces)
5. route add 192.168.42.35 dev eth0 (si pas déjà dans les routes)
route add -net 192.168.100.0/24 gw 192.168.42.35
6. la commande ne change que l’état du kernel, au prochain démarrage la modification sera
perdue
7. certains programmes (p.ex. Apache) ont besoin d’un nom correct en résolvant l’adresse IP
(vers le nom) sur chaque interface active. Les aliases sont ajoutés en colonnes supplémentaires.
Sur un réseau, le DNS est préféré.
8. domainname concerne le domaine NIS.
9. netstat -pan
10. echo ’enterprise-net 192.168.100.0’ >> /etc/networks
11. host.conf : configuration de l’ordre de résolution entre /etc/hosts, DNS et NIS.
nsswitch.conf : configuration de l’endroit où certaines bases de données (/etc/passwd,
etc) sont stockées (fichiers dans /etc, bases de données NIS, LDAP, etc)
12. /etc/init.d/networking (p.ex.)
13. tcpdump ou strace
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 70
Services réseau
Super-serveur inetd/xinetd
1. manipulation simple
2. echo "service-simple: 1.2.3.4" >> /etc/hosts.deny
la connexion s’ouvre et se ferme tout de suite
3. update-inetd (plutôt que de toucher le fichier directement)
4. echo ’ma-redirection 2222/tcp’ >> /etc/services
cat > /etc/xinetd.d/redirect-demo <<EOF
service ma-redirection
{
socket_type = stream
wait
= no
redirect
= localhost 22
user
= nobody
}
EOF
5. avec xinetd
– instances= : nombre d’instances d’un service
– nice= : priorité
– per_source= : nombre d’instances par adresse IP
– cps= : connexions/secondes et durée d’arrêt
– max_load= : charge système maximum
6. dès le moment où le service est très souvent accédé ou a sa propre gestion, il vaut mieux qu’il
soit en mode indépendant
7. stream est pour le type de socket(7) format un flux de données en mode connecté (p.ex.
TCP) alors que dgram s’utilise dans le cas de datagrammes isolés (p.ex. UDP).
Configuration et gestion de base d’un MTA
1. manipulation simple
2. exemple : ls -1 | sendmail -oi schaefer
3. echo autre-utilisateur > ~/.forward
4. echo utilisateur: autre-utilisateur >> /etc/aliases
newaliases
5. il est très possible que mon serveur refuse votre message pendant quelques minutes pour des
raisons d’anti-spam.
6. manipulation simple
7. exim : par défaut le relaying est interdit, du moins sous Debian. Les variables concernées
sont gérées par debconf, visibles dans /etc/exim4/update-exim4.conf.conf et
modifiables via dpkg-reconfigure exim4-config. Alternativement, dans le fichier
/etc/exim4/exim4.conf.template, on peut trouver les variables suivantes qui ont
un rapport avec le relaying :
– MAIN_LOCAL_DOMAINS (domaines locaux)
– MAIN_RELAY_TO_DOMAINS (domaines relayés)
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 71
– MAIN_RELAY_NETS (autorisation par adresses IP)
8. Postfix : /etc/postfix/main.cf
– mydestination (domaines locaux)
– relay_domains (domaines relayés)
– mynetworks (autorisation par adresses IP)
sendmail
– /etc/mail/access (autorisations par adresses IP ou noms)
(nécessite une regénération des maps via makemap)
9. entrée DSsmtp.fai.ch du fichier /etc/sendmail.cf
Configuration et gestion de base d’Apache 2
1. démarrer, arrêter, voir l’état, tester la configuration avant de l’activer
2. ajouter Listen 8080 et recharger (/etc/init.d/apache2 reload ou via apache2ctl)
3. a2enmod userdir puis recharger
4. configurer des restrictions d’accès par répertoire, p.ex. des mots de passe ou des exécutions
particulières
5. voir par exemple http://httpd.apache.org/docs/2.0/mod/mod_log_config.
html
Bases de NFS et Samba
1. manipulation simple
2. echo "/home 157.26.173.0/255.255.255.0(rw)" >> /etc/exports
exportfs -v -a
showmount -e localhost
3. mount adresse-ip-voisin:/home /mnt
non, les droits du root local sont transformés en droits de nobody sur le serveur NFS (sauf si
l’option d’exportation no_root_squash est activée)
oui, il est possible de faire un simple su utilisateur en tant que root sur le client pour
avoir accès aux fichiers de l’utilisateur.
4. echo "adresse-ip-voisin:/home /mnt nfs defaults 0 0" >> /etc/fstab
5. smbclient -L localhost (RETURN à la question du mot de passe)
6. manipulation simple
7. par exemple
[public]
comment = Test
writable = yes
public = yes ; puis no
path = /tmp
8. manipulation simple
9. wins server = 1.2.3.4
10. chargement automatique d’une configuration LPR/BSD/CUPS, partage éventuel spécial print$
(où sont stockés des pilotes Windows éventuels), partage printers avec génération des
noms automatiques
11. \\SERVEUR\NOM ou \\SERVEUR\HOMES
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 72
Bases du DNS
1. le resolver consulte /etc/host.conf pour déterminer si /etc/hosts doit être consulté
d’abord, puis éventuellement /etc/nsswitch.conf pour voir si ce fichier est en fait une
base de données réseau NIS ou autre. En cas d’échec, on consulte /etc/resolv.conf
et on essaie en séquence les serveurs de noms (nameserver) qui y sont configurés. Ces
serveurs de noms, s’ils sont sympathiques (recurse) vont se charger de la résolution entière.
Sinon, ils vont simplement donner un pointeur et c’est le client qui devrait faire les étapes. Ces
étapes consistent tout d’abord à obtenir le serveur qui gère la racine du DNS (.). Ils sont en
général configurés en dur (p.ex. /etc/bind/db.root). On en choisit un. On lui demande
de résoudre www.alphanet.ch. En général, il ne répondra que "où est ch.". On contacte
alors le NS de ch., qui nous donne le NS de alphanet.ch : on continue jusqu’à la réponse
(type A).
2. manipulation simple
3. apt-get install bind9
cat /etc/resolv.conf
4. mettre forwarders { 1.2.3.4; 5.6.7.8; } dans
/etc/bind/named.conf.options (p.ex.)
5. dans /etc/bind/test.ch.zone (p.ex.) :
$TTL
86400
@
IN SOA ns1 postmaster.test.ch. (
2007081801 ; serial number
18000
; refresh
3600
; retry
604800
; expire
43200
) ; minimum TTL
@
IN
NS
ns1 ; ns1.test.ch
@
IN
NS
ns1.imp.ch. ; externe
@
IN
www
ns1
smtp
IN
IN
IN
MX
10
A
A
A
smtp
1.2.3.4
4.5.6.7
8.9.0.1
ne pas oublier de charger la zone, p.ex. dans /etc/bind/named.conf.local
zone "test.ch.ch" {
type master;
file "/etc/bind/test.ch.zone";
};
puis de recharger (évt. utiliser named-checkconf ou named-checkzone avant).
6. voir par exemple /etc/bind/db.127
7. il vous faut deux serveurs de noms enregistrés chez NIC/CH (en particulier s’ils résident dans
le nouveau domaine), qui répondent la même chose (p.ex. configurer le 2e en secondaire, qui
télécharge de temps en temps la zone du primaire)
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 73
8. allow-query : définir quels clients peuvent faire des requêtes.
allow-recursion : définir quels clients peuvent charger le serveur DNS de chercher une
réponse qui n’est ni disponible localement (authoritative) ni dans le cache. Les autres se verront référer simplement à un serveur de l’arborescence de recherche.
SSH
1.
2.
3.
4.
5.
apt-get install ssh
manipulation simple
ssh-keygen -p
manipulation simple
manipulation simple
Sécurité
Tâches administratives de sécurité
1. find / -type f \( -perm +6000 -o -nouser -o -nogroup -o -perm -2 \) (on pourrait avoir envie de vérifier les répertoires inscriptibles également via un type d)
2. vérifier les md5sums des fichiers installés en package.
créer une base de données de fichiers (aussi données ou logiciels installés localement, configurations, etc si désiré) à fin de vérification automatique.
trouver des vulnérabilités automatiquement.
résumer les logs avec des expressions régulières et envoyer par mail les entrées inquiétantes.
3. dans ce cas, cette partie vulnérable n’est pas packagée dans le package Debian standard pour
etch, voir http://www.debian.org/security/nonvulns-etch (la liste des NON
vulnérabilités, référencée de http://security.debian.org/.
4. $ nmap -A -T4 login
Starting Nmap 4.03 ( http://www.insecure.org/nmap/ ) at 2008-01-31 17:08 CET
Interesting ports on login.alphanet.ch (80.83.54.2):
(The 1660 ports scanned but not shown below are in state: closed)
PORT
STATE SERVICE
VERSION
22/tcp
open ssh
OpenSSH 3.8.1p1 Debian-8.sarge.6 (protocol 2.0)
25/tcp
open smtp
Postfix smtpd
53/tcp
open domain
ISC Bind 9.2.4
80/tcp
open http
Apache httpd 1.3.33 ((Debian GNU/Linux) mod_ssl/2.8.22
OpenSSL/0.9.7e mod_perl/1.29)
81/tcp
open http
Apache httpd 1.3.33 ((Debian GNU/Linux) mod_ssl/2.8.22
OpenSSL/0.9.7e mod_perl/1.29)
110/tcp open pop3
Courier pop3d
113/tcp open ident
OpenBSD identd
119/tcp open nntp
INN nntpd 2.4.3 (posting ok)
143/tcp open imap
Courier Imapd (released 2004)
443/tcp open http
Apache httpd 1.3.33 ((Debian GNU/Linux) mod_ssl/2.8.22
OpenSSL/0.9.7e mod_perl/1.29)
993/tcp open ssl/imap
Courier Imapd (released 2004)
995/tcp open ssl/pop3
Courier pop3d
5432/tcp open postgresql PostgreSQL DB
6667/tcp open irc
Hybrid-based ircd
Service Info: Hosts: shakotay.alphanet.ch, news.alphanet.ch; OS: OpenBSD
Nmap finished: 1 IP address (1 host up) scanned in 19.037 seconds
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Chapitre 10: Corrigé des exercices
p. 74
5. iptables -I INPUT -i eth0 -s 1.2.3.4/32 -p tcp --dport 25 -j DROP
(pour supprimer, remplacer -I par -D)
6. les signatures sur lesquelles se base nessus sont basées sur des numéros de version : si la
vulnérabilité du programme X est corrigée dans la version Y, il se peut très bien que Debian
montre que la version installée est U < Y (avec backport du patch vers la version Y) : non
vulnérable.
Sécurisation de la machine
1. vi /etc/aliases ; newaliases
2. manipulation simple
3. manipulation simple
4. manipulation simple
5. p.ex. via DenyGroups ou AllowGroups dans /etc/ssh/sshd_config.
6. si la personne tape son mot de passe à un prompt login, on ne veut pas que ces informations
soient lisibles par n’importe qui.
Restrictions des utilisateur et processus
1. on peut imaginer configurer ces limites dans les scripts de démarrage système du shell bash,
par exemple.
2. ulimit -a : liste de toutes les limites
ulimit -c unlimited : autoriser les core dumps
ulimit -v 500000 : limiter l’utilisation mémoire à 500MB
3. (voir man 2 setrlimit) : la limite soft est celle gérée par le kernel. La limite hard est la
limite supérieure de configurabilité de la limite soft. Seul un processus avec des droits spéciaux
(capacité CAP_SYS_RESOURCE) peut augmenter la limite hard. En conséquence, un script
système devrait toujours changer les limites hard.
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