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Jesus le Fils de Dieu de la Tradition chretienne

2021, CERAP/ITCJ

Jésus, l'unique engendré de Nicée-Constantinople.

1 Jean-Marie Hyacinthe QUENUM1 Jésus Christ s’est révélé lui-même dans la Tradition chrétienne comme le propre et unique Fils de Dieu et l’égal de Dieu2. Cette étonnante révélation va au -delà de la mythologie humanisée et du théisme classique en représentant Dieu comme une communion de personnes en relation d’amour, Père, Fils et Esprit Saint. Jésus Christ selon tradition chrétienne est une personne divine incarnée, un hommeDieu (1 Jean 4, 2-3 ; 2 Jean 7). Pour les premiers chrétiens comme Ignace d’Antioche, martyr en l’an 107 à Rome, Jésus Christ est « Dieu apparu en forme d’homme » Cette formulation de la divinité incarnée de Jésus Christ se rapproche de la perception de Jésus dans l’hymne aux Philippiens. 3 En effet, Jésus christ, pour les premiers chrétiens, est au-dessus des rois, des prêtres et des prophètes d’Israël (Luc 11, 31-32 ; Matthieu 26, 64 ; Jean 1, 14). Il est le Logos de Dieu qui s’est fait homme comme présence de Dieu au cœur de l’histoire humaine. Jésus Christ est le « Fils du Dieu vivant (Matthieu 16, 16). Il est l’Emmanuel, « Dieu avec nous » (Matthieu 1, 23 ; Matthieu 28, 20). En quoi le Concile de Nicée en 325 joua un rôle décisif dans la définition dogmatique de Jésus comme le Fils propre et unique de Dieu ? Comment devons- nous comprendre le mystère du Fils propre et unique de Dieu qui s’est révélé en Jésus Christ par l’Esprit Saint dans les Saintes Écritures ? Quelle est la spécificité chrétienne de la confession de Jésus Christ comme le Fils unique de Dieu ? 1 Jean-Marie Hyacinthe QUENUM est Béninois et docteur en Théologie. Il est responsable du département des sciences religieuses et ecclésiastiques du CERAP (Centre de Recherche et d’Action pour la paix), Université Jésuite à Abidjan et professeur visiteur de Christologie à l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus (ITCJ) à Abidjan en Côte d’Ivoire. 2 Cardinal ALOYS GRILLMEIER, Le Christ dans la tradition chrétienne, de l’âge apostolique au concile de Chalcédoine, Cerf, Paris 2003. 3 L’hymne aux Philippiens 2, 6-7). 2 Notre méthode de recherche s’appuie sur les textes scripturaires et patristiques en dialogue avec les divers mouvements de gnose, les courants de pensée néoplatonicienne et stoïcienne et les interprétations partiales du mystère du Dieu fait homme en Jésus Christ. En étant divin et humain, Jésus Christ demeure un mystère à explorer sans fin. Cependant la définition magistérielle du concile de Nicée en 325 et confirmée par le concile de Constantinople en 381 représente une avancée doctrinale qui propose une manière juste et heureuse de comprendre Jésus comme le Fils propre et unique de Dieu. Le Concile de chalcédoine précisera en 451 les deux natures divine et humaine de Jésus Christ dans un langage qui aura l’autorité de la chose jugée. 1. Le Concile de Nicée, point de référence pour la définition dogmatique de Jésus, Fils propre et unique de Dieu et l’erreur d’Apollinaire de Laodicée. C’est Arius, (260 -336), un prêtre égyptien d’Alexandrie, disciple de Lucien d’Antioche, entiché de la philosophie néoplatonicienne qui sema le trouble dans l’Église de son temps en 320, en déclarant que le Fils de Dieu comme Verbe de Dieu, intermédiaire entre Dieu et la création est inférieur au Père. Identifiant Jésus Christ à la sagesse de Dieu (Proverbe 8, 22), Arius considère le Fils de Dieu comme une créature inférieure au Père (Jean 14, 8). Or le Jésus johannique avait affirmé sa communion de nature avec le Père « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10, 30). « Qui m’a vu, a vu le Père ». (Jean 14, 8-14). Arius réduisant le Verbe de Dieu au monde créé ne reconnaît pas la divinité du Fils. Le Fils et l’Esprit Saint sont ainsi enlevés par Arius de la sphère divine. Dieu n’a pas toujours été Père, mais il fut un temps où Dieu était seul et où il n’était pas encore Père. Ensuite il devint Père. Le Fils n’a pas toujours été, car puisque toutes les choses ont été tirées du néant et que toutes sont des créatures et des œuvres, le Verbe de Dieu lui-même a été tiré du néant, et il eut un temps où il n’était pas. Et il n’était pas avant de naître. Mais il a eu, lui aussi le commencement de la création. En effet, dit-il, Dieu était seul, n’avait pas encore de Verbe ni de Sagesse. C’est ensuite, quand il voulut nous créer, qu’il fit un certain être et le nomma Verbe, Sagesse et Fils, afin de nous créer par lui4. La lecture des Saintes Écritures par Arius était influencée par sa philosophie néoplatonicienne qui identifiait le Fils comme un intermédiaire entre la monade solitaire et la 4 Saint ATHANASE, Contre les ariens, I, 5-6 :PG 266, 21 AB 3 création. Arius n’avait pas la bonne compréhension du mystère du Dieu des chrétiens qui est amour et communion des personnes en relation d’amour, Père, Fils et Esprit Saint. Ignorant la spécificité de la divinité chrétienne, Arius a une fausse représentation du rapport entre le Père et le Fils d’une part et entre le Verbe divin et sa chair d’autre part. Pour Arius Jésus Christ est un être crée, inférieur au Père. Tiré du néant, Jésus Christ comme l’Esprit Saint sont des créatures extérieures à Dieu. La christologie d’Arius est celle d’un surhomme qui s’unit à la chair. Ce surhomme, sublime créature est sans âme humaine et sans transcendance. Pour Arius, Dieu est ineffable, seul et lointain et nulle créature ne peut le connaître. Le Logos comme créature ne peut connaître ce Dieu opaque et abscons qui n’a aucune communication avec lui. Aussi contredit-il Jésus qui en Matthieu 11, 25-27 déclare : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te bénis d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout petits. Oui Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » Arius dépendant du raisonnement philosophique ne tient pas compte des paroles de Jésus qui affirme de toute éternité avoir une relation spéciale d’intimité avec le Père. Le concile de Nicée va réagir contre Arius en affirmant que Jésus Christ est le Fils de Dieu, engendré éternellement de la substance du Père, par qui tout a été fait et qui pour le salut de la création s’est incarné et s’est fait homme. Parce qu’il est pleinement Dieu et pleinement homme, Jésus Christ est le médiateur capable d’unir l’humanité à la vie de Dieu. Hilaire de Poitiers (215-367) dira de Jésus Christ « comme vrai Fils de Dieu, il existe depuis toute éternité. Il ne cesse pas d’être Dieu en devenant homme »5 Pleinement Dieu, Jésus Christ a renoncé dans son incarnation à montrer la splendeur de sa gloire liée à son union au Père. Pleinement homme, Jésus a dominé au cours de son existence terrestre ses passions et pulsions en partageant la faiblesse de la condition humaine sans succomber au péché. 5 Saint Hilaire de Poitiers, De TRINITATE, IX 6 : PL 10, 285 AB. 4 La profession de foi de Nicée débouche sur l’adoration du Fils qui nous révèle le Père dans l’Esprit Saint. « Nous croyons en un seul Dieu, Père tout -puissant, créateur de tous les êtres visibles et invisible, Et en un seul Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu, Engendré du Père, unique engendré, c’est-à-dire de la substance du Père Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père Par qui tout a été fait, ce qui est dans le ciel et ce qui est sur la terre, Qui à cause de nous les hommes et à cause de notre salut est descendu et s’est incarné, s’est fait homme, a souffert et est ressuscité le troisième jour, Est monté aux cieux, viendra juger les vivants et les morts et en l’Esprit Saint »6 La définition dogmatique élaborée par le concile de Nicée proclame la divinité totale de Jésus Christ à travers la foi reçue des épîtres et des évangiles du Nouveau Testament dans un langage narratif et métaphysique. Jésus Christ, le Logos est de la même substance que le Père. Distinct du Père, le Fils est engendré éternellement par le Père et l’Esprit Saint procède du Père par spiration. Père, Fils et Esprit Saint sont Un dans la diversité des personnes distinctes. Parce que Jésus christ est le Fils propre et unique de Dieu de toute éternité, il est l’acteur de la création et par son incarnation il opère le salut et la rédemption du genre humain. La définition dogmatique de Nicée s’éloigne du monarchisme7, du trithéisme8, de toutes idées d’hiérarchie et de subordination en Dieu, et de tout modalisme. Fidèle à la tradition ecclésiale et aux professions baptismales, le concile de Nicée définit l’identité de Jésus le Christ comme le propre Fils et unique de Dieu. Apollinaire de Laodicée (315-390) aura une fausse représentation de la divinité parfaite de Jésus en l’imaginant sans âme humaine. Or rien ne manque à la nature humaine de Jésus qui a grandi en sagesse, en taille et en grâce (Luc 2, 52). En se faisant homme, le Logos a totalement épousé la condition biologique, psychique, intellectuelle et relationnelle de tout être humain. 6 Version grecque DS 125. Le monarchisme consiste à ne pas reconnaître la diversité des personnes distinctes en Dieu en confondant le Père, le Fils et l’Esprit Saint (Jean 16, 27 ; Jean 15, 26). 8 La doctrine ne prône pas l’existence de trois dieux. Elle respecte le monothéisme juif (Deutéronome 6, 4 ; Isaïe 44, 24). 7 5 Jésus christ a un corps, une âme et un esprit. Apollinaire de Laodicée dans sa fausse représentation de la divinité parfaite de Jésus Christ donne à Jésus un corps exceptionnel animé par la divinité. 2. Les enjeux théologiques du mystère du Fils propre de Dieu révélé en Jésus Christ par l’Esprit Saint dans les Saintes Écritures Parce que le Dieu des chrétiens est amour et communion des personnes en relation, il ne peut être une monade solitaire. Le Logos qui était avec Dieu et qui était Dieu selon le prologue de l’évangéliste Jean ne peut être un intermédiaire entre Dieu et la création. Égal au Père, origine et terme de toutes choses, le Logos, engendré éternellement par le Père, est l’expression parfaite du Père et l’échange entre le Père et le fils donne la spiration de l’Esprit Saint égal au Père et au Fils. La communion divine est une circulation dynamique des personnes trinitaires engagées dans l’unité dans un échange et un dialogue infinis faits de partage dans la solidarité. L’unique divinité en trois personnes distinctes et égales de la foi chrétienne est le fruit de la révélation de Dieu dans la vie et dans la destinée humaine et pascale de Jésus le Christ. « Nul n’a jamais vu Dieu : le Fils unique-Engendré qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître » (Jean 1, 18). La connaissance de Dieu nous est donnée dans le Nouveau Testament par le Fils qui a une relation unique et spéciale avec le Dieu d’Israël, son Père. Christ du Dieu Père et Dieu lui-même, Jésus Christ, l’envoyé du Père est le représentant authentique et insurpassable de Dieu dont la venue dans l’histoire humaine suscitée par l’Esprit de Dieu accomplit l’espérance eschatologique dans le cadre de la nouvelle alliance. Dieu de l’histoire, Jésus Christ est l’incarnation de Dieu selon les attestations croyantes de ses disciples qui l’ont évalué comme Messie /Christ, Prophète, serviteur, fils de l’homme, Fils de Dieu et Logos de Dieu. Jésus Christ, le Logos de Dieu est celui qui est ressuscité et de condition divine (Philippiens 2, 5-11). Il est celui qui est célébré dans les communautés chrétiennes comme le 6 Fils de Dieu fait homme qui apporte le salut. Le salut qu’apporte le Fils de Dieu dans l’histoire humaine est lié à son expérience humaine de la souffrance et de la mort comme un Dieu crucifié. Jésus Christ, Fils de Dieu fait homme, révèle ainsi l’humanité de Dieu à travers la folie et le scandale de la Croix (Deutéronome 21, 23 ; Philippiens 2, 2 ; Corinthiens 12, 9 ; Corinthiens 13, Hébreux 12). Le Fils de Dieu est celui qui à la fois manifeste son autorité divine à travers sa Parole et ses signes et celui qui maintient sa communion avec le Père et l’Esprit Saint à travers sa passion et sa mort qui inaugurent les temps nouveaux par sa résurrection glorieuse et victorieuse du péché, de la souffrance et de la mort. Tous les évangiles à travers le choix des actes et des paroles de Jésus Christ expriment leur foi au Fils unique de Dieu dans le processus du salut qu’il apporte (Marc 8, 29 ; Marc 15, 39). Quand dans l’évangile de Marc, le centurion Romain confesse Jésus comme Fils de Dieu, il nous met en présence de l’identité profonde de Jésus qui est plus qu’un prophète, plus qu’une figure royale et plus qu’un homme de Dieu. L’origine divine de Jésus et sa préexistence sont affirmées par les textes patristiques comme ceux d’Hilaire de Poitiers 9d’Origène et de Clément d’Alexandrie10. Pour eux, le Logos divin est réellement une personne divine donnée à l’humanité par le Père dans l’Esprit Saint pour la transformer intérieurement. Lumière, grâce et beauté, le Logos divin par son incarnation comble la distance qui sépare la création et le Dieu communion du Père, Fils et Esprit Saint en relation d’amour. A travers l’incarnation du Fils, c’est l’amour de Dieu qui veut se révéler à travers l’abaissement volontaire de celui qui se fait serviteur crucifié fidèle à sa mission rédemptrice. 3. La spécificité chrétienne de la confession de Jésus comme Fils propre et unique de Dieu Comme le dit bien Paul Tillich « le christianisme n’a pas commencé avec la naissance de son fondateur, mais le jour où il fut reconnu dans la foi comme Christ et Fils de Dieu » 9 Hilaire de Poitiers, DE TRINITATE, IX 6 : P°L 10, 285 B. Clément d’Alexandrie, Le pédagogue, Sources chrétiennes, Cerf, Paris, 1960. 10 7 Ce qui fait la spécificité du christianisme est la reconnaissance de Jésus de Nazareth comme le propre Fils de Dieu, l’expression de Dieu, le vrai sauveur et Seigneur du monde11. Le passage de l’attachement à Jésus de Nazareth à la proclamation du prophète de Galilée comme Fils de Dieu et Seigneur du monde est l’originalité de la foi chrétienne. Une enquête minutieuse sur les premières communautés chrétiennes par Charles Perrot montre la diversité des titres reconnus et attribués à Jésus. Dans un long processus de discernement et de régulation, le titre qui s’est imposé pour faire l’unité dans la diversité est celui de Christ, vrai homme, vrai Dieu et vrai sauveur des hommes ses frères. Ce titre aboutira à un canon du Nouveau Testament d’une part et d’autre part à la formulation du dogme de Nicée-Constantinople. Le dogme de Nicée-Constantinople s’inscrit dans les Écritures et dans les textes patristiques. Les évangiles, les épîtres, les hymnes, les formules baptismales et les confessions ont inspiré ce symbole qui résume la foi de l’Église. Ce texte narratif imprégné de l’expérience ecclésiale est à la fois un texte de compromis et un texte exprimant les convictions profondes des disciples de Jésus Christ. Le symbole de Nicée Constantinople dit qui est Jésus Christ. Jésus Christ est la parfaite expression du Père. Dieu est le Père de Jésus Christ et Jésus Christ est son Fils. Jésus Christ est celui qui révèle le Père à travers ses paroles, ses paraboles, ses actes de puissance, ses signes et la nature exacte de ses relations filiales symbolisées par la prière, le baptême, la transfiguration et la passion. Jésus Christ se révèle comme un Dieu d’amour envoyé par le Père comme son Fils propre et unique, conçu et conduit par l’Esprit Saint. Le Concile de Constantinople dit : « Nous croyons en un seul Dieu Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes choses visibles et invisibles. 11 Charles Perrot, Jésus, Christ et Seigneur des premiers chrétiens. Une Christologie exégétique, Paris, 1997. 8 Et en un seul Seigneur Jésus christ ; le Fils de Dieu, l’unique engendré, qui a été engendré du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; Qui à cause de nous les hommes et à cause de notre salut est descendu des cieux, s’est incarné de l’Esprit Saint et de la Vierge Marie et s’est fait homme ; a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert et a été enseveli, est ressuscité le troisième jour selon les Écritures et est monté aux cieux, siège à la droite du Père et reviendra en gloire juger les vivants et les morts : et son règne n’aura pas de fin ; Et en l’Esprit Saint qui est Seigneur et donne la vie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils est co-adoré et co-glorifié, qui a parlé par les prophètes : en une seule sainte Église catholique et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés ; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen. »12 Esquisse conclusive : Le mystère de la filiation divine de Jésus de Nazareth est le cœur de la christologie des premiers chrétiens. Cette christologie de la filiation divine de Jésus de Nazareth fait l’unité des divers titres reconnus et attribués à celui qui est vrai homme, vrai Dieu, Seigneur du monde et Sauveur des hommes ses frères. Jésus sauve les hommes, ses frères en tant que Fils de Dieu éternellement engendré par le Père dans l’Esprit Saint. En sauvant les hommes ses frères, Jésus leur promet la filiation divine et la résurrection. Jésus Christ n’est pas un homme devenu fils de Dieu par adoption. Il est le Fils éternel incarné en qui les hommes sont sauvés du péché et de la mort. Jésus Christ est celui qui unit l’humanité au Dieu, communion d’amour, Père, Fils et Esprit Saint. Il est le vrai Fils de Dieu en qui tous les hommes sont fils et filles de Dieu par adoption. C’et en lui que les hommes reçoivent la vie d’amour qui procède du Père et du Fils pour accélérer la venue du règne de Dieu dans la création nouvelle. 12 DS 150.