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2015, COMPTE-RENDU D’UN SEJOUR SCIENTIFIQUE EN TURQUIE
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Compte-rendu d'un séjour scientifique en Turquie avec Sarah Bernard du 9 au 18 juillet 2014 Carie : Labraunda Milas Mylasa Stratonikeia Muğla Lycie : Fethiye Xanthos Kaş Limyra Pisidie Selgé Altınkaya Pamphylie : Sidé Aspendos Pergé
Connaître les médias d'Afrique subsaharienne : Problématiques, sources et ressources Paris, Karthala, 2008, 176 pages. L'ouvrage intitulé Connaître les médias d'Afrique subsaharienne : Problématiques, sources et ressources, coédité par Annie Lenoble-Bart et André-Jean Tudesq, est intéressant et bienvenu à plus d'un titre. Il s'agit à la fois d'un « guide consacré aux médias d'Afrique subsaharienne », tel que le relève Claude Prudhomme dans sa préface (p. 7), mais aussi et surtout, d'un outil pédagogique et méthodologique pour les chercheurs qui s'intéressent aux médias en Afrique. Cette dimension pédagogique de l'ouvrage est assez bien réussie étant entendu que les auteurs sont tous des enseignants chevronnés, spécialisés sur la question. En plus des multiples travaux qu'ils ont personnellement effectués sur les médias en Afrique, on leur doit la direction d'un nombre important de thèses et de mémoires portant sur la même problématique. Pour ainsi dire, ces auteurs sont en « territoire conquis » dès lors qu'il est question d'investir le domaine des médias en Afrique subsaharienne. C'est donc sans surprise que le lecteur est frappé par la dextérité et l'aisance avec laquelle ils y dépeignent les spécificités des études sur la radio, la presse écrite et la télévision en insistant sur les méthodes d'analyse des contenus, des programmes et des émissions. Dans la même veine, l'ouvrage se transforme en une véritable base de données. Il fait ressortir un catalogue de centres de recherches et de revues scientifiques spécialisés dans l'étude des médias africains à travers le monde (pp.115 -127). Les auteurs vont plus loin en proposant une bibliographie sélective qui dresse une liste des ouvrages généraux sur l'Afrique (pp. 128-132) et des titres de revues, d'ouvrages et autres travaux académiques consacrés aux médias africains (pp. 141-161).
bien réussi justifie la justice, dans la mesure où il publie la vérité du crime dans le corps même du supplicié 1. » La place du corps dans la justice pénale a retenu l'attention des philosophes et des historiens depuis longtemps. L'Assyriologie s'y est intéressée plus récemment, à la suite de la publication de certaines lettres spectaculaires de Mari 2. La mise en scène de la mort publique procurée à un condamné n'a pas seulement un but dissuasif; elle est aussi un rituel politique, voulant exprimer de manière emphatique la supériorité définitive du pouvoir, dont l'autorité avait été momentanément affaiblie par le crime. La tablette éditée ici reflète cette double dimension juridique et politique de l'exécution. Il s'agit d'une lettre rédigée par Lanasûm, représentant (hazannum) à Tuttul du roi de Mali. Un large extrait de ce texte a été cité par l-M. Durand 3 , qui a bien voulu m'en confier la publication et le commentaire. La lecture et l'interprétation qui sont données ici ont bénéficié de fructueuses discussions avec l'équipe de Mari. L'intérêt de ce document est multiple. Il présente tout d'abord de nombreuses particularités formelles. Le style et la syntaxe sont parfois inhabituels et certaines expressions rares sont employées, ce qui pourrait laisser supposer que Lanasûm lui-même a écrit cette lettre, en quelque sorte " à chaud ». Sur le plan des institutions publiques ensuite, le document mentionne l'assemblée locale (tâtamum), sur le rôle de laquelle il faudra s'interroger, ainsi que sur l'autonomie politique de Tuttul par rapport à l'autorité de ZimrÎ-Lîm. Sur le plan judiciaire enfin, ce texte offre de précieux renseignements sur la notion de flagrant délit, sur les compétences du hazannum dans le règlement des conflits locaux et sur quelques aspects peut-être typiques de la justice tribale. 4 [A.402] Lanasûm au Roi. Une bande de pillards Yahuréens a été interceptée. Lanasûm intervient avec un groupe de 30 hommes que lui a donnés l'assemblée locale, mais au lieu de conduire les voleurs au Roi, il les fait étrangler sur place et dédommage les marchands pillés. [a-na be]-lf-ia 2 qî-bf-ma wn-ma la-na-su-u-um 1 M. Foucault, Surveiller et punir, Paris, 1975, p. 55. 2ef. l'étude de D. Bonneterre, « Surveiller, punir et se venger: la violence d'État à Mari », MARI 8, 1997, p. 537-561, et la lettre ARMT XXVI/2 434 = n03, rééditée ici-même par l-M. Durand. 3 J.-M. Durand, «L'assemblée en Syrie à l'époque pré-amorite », in P. Fronzaroli éd., Miscellanea Eblaitica 2, Quaderni di semitistica 16, 1989, p. 27-44 (ci-après «Assemblée ... »).
2010
Comptes rendus 3 Annonces de colloques et de rencontres 4 PUbLICATIONS ET TRAVAUx 12 Livres 12 En bref 14 Livres parus en allemand sur la france 15 Livres parus en français sur l'Allemagne 16 DOCUMENTATION 17 AgENDA 19 CIRAC Forum N° 86-mars 2010 Bulletin pour la coopération franco-allemande dans les sciences humaines et sociales CIRAC Centre d'Information et de Recherche sur l'Allemagne Contemporaine CIRAC FORUM n° 86 / 2010 actualite La création de l'espace universitaire européen avec le passage aux nouveaux diplômes de licence et surtout de master dans les deux types d'établissements aboutira à terme à une différenciation plus par le profil de chaque formation proposée par les établissements que par le statut institutionnel de l'établissement dans son ensemble. En France, le débat public sur l'enseignement supérieur en ce début d'année 2010 a été dominé pendant quelques semaines par la question du quota de boursiers que le gouvernement a souhaité imposer aux Grandes Ecoles. Il s'agit d'une mesure annoncée par le gouvernement fin 2009 selon laquelle chaque Grande Ecole devrait accueillir un quota de 30 % de boursiers parmi ses élèves. En 2008/2009, 526 000 étudiants bénéficient d'une bourse sur critères sociaux. Parmi eux, 390 000 sont inscrits à l'université. Il existe sept échelons. L'échelon 0 permet d'être exonéré de droits d'inscription (15 % des étudiants), l'échelon 6 correspond à une bourse d'environ 4 000 € par an (20 % des étudiants). Avec l'idée d'imposer un quota de boursiers aux Grandes Ecoles, le gouvernement souhaite favoriser la mixité sociale au sein de ces établissements trop souvent encore cantonnés à la reproduction d'une petite élite sociale issue des couches moyennes. Les procédures d'admission hautement sélectives pratiquées par les Grandes Ecoles, notamment à travers les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ont contribué à façonner durablement la dichotomie du paysage de l'enseignement supérieur en un secteur ouvert sans sélection d'entrée (les universités) et un secteur fermé pratiquant une sélection à l'entrée (les CPGE et Grandes Ecoles). Cette dichotomie institutionnelle, analysée et critiquée depuis les années 1960 par tout un courant de la sociologie française, continue jusqu'à nos jours d'être le reflet des inégalités sociales dans l'accès à l'enseignement, et ce en dépit de toutes les professions de foi encourageant l'application des seuls critères méritocratiques dans l'admission des élèves. De plus, ces établissements, de statut très différent selon les cas, dont certains comptent parmi les institutions les plus prestigieuses de l'enseignement supérieur français, sont très largement privilégiés par rapport aux universités. Pour avoir une idée, même sommaire, il faut savoir que sur les quelque 2,2 millions d'étudiants actuellement inscrits dans des formations post-baccalauréat en France, quelque 10 % le sont dans ces Grandes Ecoles. Or, ces dernières bénéficient d'environ 30 % des ressources publiques allouées au secteur de l'enseignement supérieur. En effet, si on fait une comparaison des coûts par filière, on constate qu'en 2007, un élève d'une CPGE (environ 70 000 élèves en tout) coûte 13 880 € par an, contre 8 970 € pour un étudiant d'université. Ensuite, il faut savoir que le taux moyen de boursiers dans les Grandes Ecoles est d'environ 23 %, mais que dans certains des établissements les plus prestigieux, tel l'Ecole Polytechnique, il n'est que de 11 %. Or, dans un premier temps, les représentants de ces écoles, regroupées dans la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) avaient refusé cette mesure gouvernementale et l'avaient fait savoir devant la presse en avançant comme argument leur crainte d'une baisse de niveau des entrants et donc la nécessité de changer les concours d'entrée. C'est ce refus très officiel et franc qui a provoqué un tollé dans l'opinion publique et des réactions très vives de la part des autorités, mais également du Directeur de Sciences po Paris, établissement prestigieux assimilé à une Grande Ecole et qui depuis une dizaine d'années, essaie de promouvoir la mixité sociale parmi ses étudiants via l'instauration d'un concours spécifique pour des bacheliers issus d'établissements situés dans les quartiers dits difficiles. Si face à ces réactions, les Grandes Ecoles se sont finalement ralliées à « l'objectif » gouvernemental de 30% de boursiers dans chaque établissement d'ici 3 ans, le débat ainsi suscité dépasse de loin le problème des Grandes Ecoles. Dans une tribune publiée par Le Monde datée 19 janvier 2010, un groupe d'universitaires voit dans ce débat un cas d'école illustrant la façon dont est pensé l'enseignement supérieur en France. Si le dualisme Ecole/université est considéré effectivement comme l'un des problèmes majeurs dans l'inégalité des chances des jeunes, le remède proposé par le gouvernement, en se focalisant sur les Grandes Ecoles, est considéré comme l'aveu d'un constat d'une défaillance pour l'université. Celle-ci ne serait en effet plus pensée comme lieu d'accueil pour les meilleurs étudiants issus des classes populaires. En favorisant « ce qui marche » (les classes préparatoires et les écoles) au lieu de tenter vainement d'améliorer « ce qui ne marche pas » (les universités), la mesure annoncée, tout en proposant une amélioration somme toute assez « homéopathique » en termes quantitatifs, consacrerait l'idée déjà largement répandue, mais très préjudiciable pour l'avenir de l'université, selon laquelle cette dernière ne peut pas être un lieu d'excellence et que ce n'est pas en son sein que se jouerait l'avenir de l'enseignement supérieur français, alors que c'est pourtant là que sont formés la très grande majorité des docteurs et donc des futurs chercheurs français. Vu sous cet angle, le débat semble effectivement loin d'être clos et mériterait, au-delà de la seule problématique de l'équité, d'être fortement repositionné dans ses véritables enjeux. Werner ZETTELMEIER CIRAC FORUM n° 86 / 2010 cOllOQueS et ReNcONtReS ScieNtiFiQueS COLLOQUES ET RENCONTRES SCIENTIfIQUES Ce séminaire franco-allemand de jeunes chercheurs du CIERA au Moulin d'Andé, organisé en coopération avec la FU Berlin, avait pour objectif de revenir sur les fondements épistémologiques ainsi que sur les modalités empiriques de la méthode comparative, que les doctorants ont souvent l'occasion d'utiliser dans le cadre de leur travail de thèse. L'opérationalisation de la comparaison pose trois défis que le séminaire a explicités et mis en discussion : celui
Organe de la Jeune Turquie Première année. — N° 5. Lundi, le 1 ier Juin 1891. Le Pouvoir Personnel du Sultan Abdülhamid II (Critique jeune-Turque de l'autoritarisme du Calife Ottoman (1876-1909) à travers un journal d'opposition qui paraissait à Paris à la fin du XIX e siècle). … suivi d'un article sur son frère ainé, présenté sous des aspects plus sympathiques et dont le malheur est attribué principalement à Abdülhamid II Mourad V
« De la vérité en ethnologie… » Séminaire de Jean Malaurie 2000-20001 éd. Economica, 2002
Dans cet article sont mis en regard deux manières d’éliminer son adversaire, l’une propre au milieu des Sciences Humaines, l’autre aux Tammariba du Togo. La première a été mise en place par la communauté scientifique française vers les années cinquante. L’une de ses principales victimes fut Lucien Lévy Bruhl, éradiqué de la scène intellectuelle sous les prétextes les plus fallacieux. La méthode, proche de la calomnie, sévit toujours dans les institutions universitaires et de recherche. La seconde, qui consiste à attaquer de front son adversaire, appartient aux peuples pour lesquels une qualité, le courage, est la clé de voûte de leur éthique. Mots-clés: adversaire, sciences humaines, calomnie, affrontement, bravoure. Summary In this article, two ways to eliminate its adversary are exposed, one is proper to the social sciences, the others to the Ba-Tammariba of Togo. The first one belongs to the french scientific community, stated in the fifties. One of its principal victims has been Lucien Levy-Bruhl, eradicated from the intellectual scene for fallacious reasons. The method, very similar to slander, still operates in the university and the institutions of research. The second, which consists in attaquing directly the ennemy, belongs to the people for whom a quality, courage, is the essential principle of their ethic. Key words : adversary, social science, slander, defiance, bravoury
PHILOSOPHOS - REVISTA DE FILOSOFIA (BRASIL), 2022
Comme une sorte de retour, tout anniversaire conjugue un événement du passé au présent. Cent ans après sa parution, le livre de Bergson Durée et simultanéité en constitue un exemple remarquable par les oppositions contenues et qui éclatèrent lors de la rencontre avec Einstein, le 6 avril 1922. Du côté de la philosophie, Bergson développait l’étonnement éprouvé lors du congrès de Bologne onze ans plus tôt, la présentation de Langevin annonçant le fameux « paradoxe des jumeaux » ; un développement qui le fit revenir à son analyse de la physique newtonienne et de la philosophie kantienne, la multiplicité du temps vrai ou durée, distinguée en 1889 de la multiplicité spatiale et de son nombre. Or, du côté des recherches menées par les physiciens au tournant du XXème siècle, l’article d’Einstein de 1905 opérait le retour, sur les épaules de Newton, à Galilée et à son dialogue avec Aristote. La forme dialoguée ici choisie s’efforce de réactiver le paradoxe toujours vivant que constitue le retour de Bergson à son point de départ. Bien plus qu’un livre du passé, il s’agit d’un événement qui n’a cessé de conjuguer physique et philosophie, et qui nous appelle aujourd’hui à un nouveau dialogue. Revue PHILOSOPHOS (Brasil) ; Dossier Henri Bergson coordonné par M. Fabio F. de Almedia https://revistas.ufg.br/philosophos/issue/view/2331
1 ère Partie : 5,75 points 2 ème Partie : 6,75 points 3 ème Partie : 3 points 4 ème Partie : 4,5 points Remarque : Le corrigé est un corrigé pédagogique. L'évaluation et la notation des étudiants sont déterminées sur la base des éléments clés de la réponse.