Voyages imaginaires
Cette exposition est organisée dans le cadre
de “Picasso-Méditerranée”, manifestation
culturelle internationale qui se tient de 2017
à 2019. Plus de soixante institutions ont
imaginé ensemble une programmation autour
de l’œuvre “obstinément méditerranéenne”
de Pablo Picasso. À l’initiative du Musée
national Picasso-Paris, ce parcours dans la
création de l’artiste et dans les lieux qui l’ont
inspiré offre une expérience culturelle
inédite, souhaitant resserrer les liens entre
toutes les rives.
Picasso et les Ballets russes
Entre Italie et Espagne
Entre 1916 et 1921, Picasso collabore
à quatre spectacles de Serge de Diaghilev
pour lesquels il réalise décors et costumes :
les ballets Parade (1917), Le Tricorne (1919),
Pulcinella (1920), et Cuadro flamenco (1921).
Cette expérience expose le peintre au langage
du corps et de la danse, lui inspirant de
nouvelles possibilités formelles, qu’il mêle
à des éléments empruntés au théâtre de
marionnettes, à la commedia dell’arte,
à l’art sacré ou encore au folklore espagnol.
Confrontant œuvres de l’artiste (toiles,
dessins, esquisses, maquettes, costumes)
et objets issus des collections du Mucem,
l’exposition montre comment Picasso a su
assimiler et réinterpréter les traditions
figuratives de son temps, pour les placer
au centre d’une nouvelle modernité.
Prix : 25
TTC
France
ISBN 978-2-330-09676-2
Dépôt légal : février 2018
www.actes-sud.fr
www.mucem.org
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Picasso et les Ballets russes
Entre Italie et Espagne
Voyages imaginaires
Picasso et les Ballets russes
Entre Italie et Espagne
En couverture :
Pablo Picasso, Projet de rideau de scène pour le ballet Pulcinella :
Arlequin dans la piste avec danseuse et écuyer, 1920
Huile sur papier, 15,8 x 25 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP814
p. 9
Préfaces de Laurent Le Bon,
Jean-François Chougnet et Xavier Rey
p. 12
Introduction de Sylvain Bellenger
p. 18
LES COSTUMES
Luigi Gallo
p. 54
LES DÉCORS
Carmine Romano
p. 88
LES RIDEAUX DE SCÈNE
Carmine Romano
p. 132
Liste des œuvres exposées
Synopsis des
Ballets russes
Parade
“Le décor représente les maisons à Paris, un dimanche.
Théâtre forain. Trois numéros de Music-Hall servent de
parade.
Prestidigitateur chinois.
Acrobates.
Petite fille américaine.
Trois managers monstrueux organisent la réclame. Ils se
communiquent dans leur langage terrible que la foule prend
la parade pour le spectacle intérieur et cherchent grossièrement à le lui faire comprendre.
Personne n’entre.”
Jean Cocteau, Théâtre complet, Gallimard, Paris, 2003,
p. 10-11.
Le Tricorne
Une jeune et séduisante meunière est poursuivie par les
assiduités du corregidor, le gouverneur de la ville, un vieil
homme aux manières grossières coiffé d’un chapeau à trois
pointes. Malgré son pouvoir, dont il abuse pour faire incarcérer le meunier, mari jaloux de la belle, l’impudent sera
dupé et ses desseins contrecarrés. La farce s’achève par un
heureux dénouement, aux dépens du corregidor, jeté dans
un torrent et arrêté par erreur.
Pulcinella
Sur une place de Naples, deux gentilshommes, Coviello
et Clorindo, courtisent Rosetta, la fille du médecin, et
Prudenza, la fille de Tartaglia. Les demoiselles leur lancent
un seau d’eau depuis le balcon, et le médecin les chasse.
Pulcinella apparaît, taquinant les cordes de son violon.
Prudenza et Rosetta tentent de le séduire ; Pulcinella cède
à la seconde et lui donne un baiser, mais il doit ensuite
apaiser la jalousie de Pimpinella, sa fiancée. Coviello et
Clorindo reviennent sur scène pour rosser Pulcinella, qui
est sauvé par les trois jeunes filles. Les deux hommes ne
s’avouent pas vaincus, et suivent leur rival sous une fausse
apparence. Un cortège pleure Pulcinella, qui feint d’être
mort ; un mystérieux magicien le ressuscite : c’est Pulcinella en personne. Les trois couples se reforment dans la
liesse générale.
Cuadro flamenco
Le terme “cuadro” désigne un ensemble de danseurs qui,
dans ce cas précis, dansent du flamenco. Cuadro flamenco
n’était pas un ballet comme les autres, mais un spectacle
mêlant danse, musique (essentiellement de la guitare) et
chants andalous traditionnels. Interprété uniquement par
des artistes et danseurs espagnols, il ne peut donc pas être
considéré comme représentatif des autres ballets produits
par Diaghilev.
Théâtre municipal de la Gaîté-Lyrique,
Programme des 7 soirées de gala des Ballets russes
de M. Serge de Diaghilew, 1921
Paris, Bibliothèque nationale de France
14
15
COSTUMES
Pablo Picasso, Projet de costume pour le ballet
Le Tricorne : un alguacil ?, 1919
Encre de Chine, aquarelle et crayon graphite sur papier
vélin brun, 22,2 x 17,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1679
Les costumes
luigi gallo
De ce siècle en France, seuls trois noms resteront :
de Gaulle, Picasso, et Chanel.
André Malraux
Le parcours artistique de Pablo Picasso est l’un des plus
riches et variés du XXe siècle. Artiste bohème renommé,
protagoniste de l’École de Paris, sculpteur, graveur, céramiste, scénographe et costumier, Picasso participe aux
principaux mouvements artistiques qui animent la vie du
“court vingtième siècle”, selon l’expression d’Eric Hobsbawm, et en redéfinit les critères, les pratiques et les
réalisations formelles. Son œuvre, qui “mêle le délicieux et
l’horrible, l’abject et le délicat”, comme l’affirmait Apollinaire, témoigne de l’universalité de son inspiration.
Cette exposition retrace son expérience avec les Ballets
russes dans les années 1916-1921, qui montre comment le
peintre espagnol a su synthétiser dans un langage inédit la
tradition du théâtre historique – en une réappropriation
parfois parodique –, les innovations des avant-gardes et les
tendances de la mode.
Picasso et la danse
Encore plongé dans les expérimentations cubistes qui l’occupaient depuis 1907, Picasso accepte en 1916 la
proposition de Jean Cocteau de collaborer à une série de
spectacles avec la compagnie de Serge de Diaghilev. De
1917 à 1925, le peintre participe ainsi à plusieurs ballets
pour lesquels il conçoit costumes et décors. Le premier est
Parade, écrit par Jean Cocteau, sur une musique d’Erik
Satie. Plusieurs créations vont suivre : Le Tricorne en 1919,
musique de Manuel de Falla, Pulcinella en 1920, musique
d’Igor Stravinsky, Cuadro flamenco en 1921, musique de
Manuel de Falla, Mercure en 1924, musique d’Erik Satie
– pour une commande du comte Étienne de Beaumont
reprise par Diaghilev –, et Le Train Bleu en 1925, musique
18
de Darius Milhaud et costumes de Coco Chanel, pour
lequel Picasso ne réalise que le fond de scène. Nous analyserons les trois premiers spectacles, des commandes de
Diaghilev qui se suivent dans le temps, ce qui permet d’observer la progression stylistique de Picasso dans l’élaboration
des costumes de scène.
Diaghilev, imprésario volcanique, est déterminé à
rompre avec les règles traditionnelles et à inventer une
nouvelle façon de s’exprimer, qui influence notablement la
mode, les costumes et les tendances du début du XXe siècle.
“Lorsque je produis un ballet, je ne perds de vue un seul
instant aucun de ces trois facteurs1”, écrit-il à ce sujet. Les
costumes fantastiques et chatoyants des Ballets russes
constituent un exemple éclatant de créativité, d’équilibre
entre forme et couleur, entre sublime et grotesque. Ils
alternent le goût somptueux de Léon Bakst et d’Alexandre
Golovine, les références à la tradition russe de Natalia
Goncharova et de Michel Larionov, les expérimentations
modernistes de Giacomo Balla, Fortunato Depero, Pablo
Picasso, Henri Matisse, Fernand Léger, Giorgio De Chirico
et Coco Chanel.
Avec des résultats divers, l’expérience théâtrale permet
à Picasso de se confronter à l’univers onirique de la narration chorégraphique, où le décor accompagne le mouvement,
sans toutefois s’y substituer. Cette pratique stimule l’artiste,
attiré par ces nouvelles possibilités formelles : les costumes
qu’il dessine transforment le corps même du danseur en
œuvre d’art et offrent une expression inédite de la
gesamtkunstwerk2 chère à l’esthétique musicale de la fin du
XIXe siècle.
Pour chaque spectacle, Picasso met en œuvre une esthétique différente. Si Parade, étudié de manière approfondie3,
rend hommage au monde du cirque en associant la force des
costumes et des décors cubistes à l’évocation lyrique et classique du rideau de scène, Le Tricorne et Cuadro flamenco
renvoient à l’image d’une Espagne iconique et intemporelle,
avec des rideaux inspirés du monde de la corrida, thème que
le peintre traitera largement à partir des années 1930.
Quant au ballet Pulcinella, il représente l’apothéose du
classicisme.
Dans le contraste apparent entre les costumes cubistes
de Parade et ceux, presque ethnographiques, du Tricorne
et de Pulcinella, on peut lire en filigrane l’évolution du
travail de Picasso. Son périple italien de 1917 marque une
ligne de partage dans son parcours d’homme et de créateur :
il correspond à sa rencontre avec Olga Khokhlova, danseuse
de la compagnie de Diaghilev – qui devint sa femme en
19184 –, mais aussi à un retour aux sources classicistes et
inspirées par la Renaissance5. La vie de bohème à Montmartre est derrière lui ; l’artiste est définitivement reconnu
au sein de la jet-set européenne d’après-guerre, avec ses
modes, ses codes sociaux et ses aspirations.
Parade
L’idée de ce ballet naît à Paris en 1916. Il découle de la
fructueuse collaboration entre Jean Cocteau, auteur du
livret, l’imprésario Diaghilev, le jeune chorégraphe
Léonide Massine et le compositeur Erik Satie. Au mois
d’août, Cocteau convainc Picasso, devenu le plus célèbre
représentant de l’avant-garde artistique internationale, de
se joindre au projet et de dessiner les décors et les costumes
du ballet. La rencontre entre les créateurs de Parade advient
par l’entremise de Misia Sert, pianiste et muse incontestée
du milieu intellectuel parisien. Dépourvu de trame précise,
le ballet met en scène un groupe d’artistes qui jouent des
extraits de leurs numéros devant le chapiteau d’un cirque
pour attirer le public.
La partition musicale, véritable chef-d’œuvre de composition, évoque l’atmosphère des cafés-concerts, où Satie a
travaillé dans sa jeunesse : après s’être formé au conservatoire, il se heurte à ses débuts à l’incompréhension de
l’Académie. Dans un phrasé élégant, les rappels aux mélodies des foires populaires sont modulés dans une structure
chromatique à l’expressivité équilibrée, où l’on perçoit
l’étude du contrepoint propre à la Schola Cantorum de
Paris. Cette musique, d’une “beauté olympienne6”, selon
Claudio Strinati, contient des sons mécaniques, tels que le
cliquetis d’une machine à écrire, des coups de revolver ou
le chant d’une sirène, inspirés par la recherche dadaïste et
futuriste de la même époque. L’écriture libre et aérienne de
Parade anticipe la tendance à venir de la musique française
du groupe des Six (Darius Milhaud, Arthur Honneger,
Francis Poulenc, Georges Auric, Louis Durey et Germaine
Tailleferre) et confirme le rôle de Satie comme l’un des
compositeurs les plus représentatifs du début du XXe siècle
européen.
Pour la préparation de Parade, Picasso et Cocteau
rejoignent la compagnie de Diaghilev à Rome, qui, de retour
d’Amérique, donne quelques spectacles au Teatro Costanzi,
devenu le Teatro dell’Opera. Le voyage en Italie – Rome,
Harry Lachman, Le Manager en habit noir
Œuvre présentée dans l’exposition, voir p. 28
mais aussi Naples, Pompéi et Florence –, patrie du classicisme que les avant-gardes se sont employées à combattre,
est à contre-courant des inspirations des cubistes, qui ont
fait de Picasso leur maître indiscuté. Dans le scandale
général, l’artiste espagnol quitte sans regret un Paris vidé
de ses amis partis à la guerre, las de ceux qui y sont restés.
“Une dictature pesait sur Montmartre et Montparnasse.
On traversait la période austère du cubisme”, écrit Cocteau.
“Peindre un décor, surtout au Ballet russe (cette jeunesse
dévote ignorait Stravinsky), c’était un crime. […] Le pire
est que nous dûmes rejoindre Diaghilev à Rome et que le
code cubiste interdisait tout autre voyage que celui du
Nord-Sud entre la place des Abbesses et le boulevard
Raspail7.”
À Rome, les deux voyageurs découvrent un climat
culturel bouillonnant. Ils fréquentent l’élite libérale et l’aristocratie. En cette saison inoubliable dans le panorama
19
artistique romain, et malgré les absences dues à la guerre,
les nombreux contacts et interactions entre Picasso et les
Italiens donnent lieu à une riche émulation. “C’est une question d’échanges, de suggestions, d’espaces qui s’épient et
s’entrecroisent sous l’œil aiguisé et visionnaire de Picasso8”,
écrit Lea Mattarella. Le peintre espagnol s’intéresse notamment aux réalisations du jeune futuriste Fortunato Depero,
concepteur des costumes et des décors du Chant du rossignol
– un ballet destiné à Diaghilev mais jamais réalisé dans cette
version –, avec lequel il collabore pour Parade.
Dans l’élaboration des costumes pour les sept personnages de Parade, conçus durant son séjour à Rome, Picasso
exploite de multiples influences, du cubisme à la peinture des
avant-gardes italienne et russe, et de l’affiche publicitaire aux
calembours propres au comique de music-hall9. Il fait aussi
référence à la culture populaire, qui se manifeste surtout dans
la création des marionnettes.
Le cubisme est porté à la scène à travers les figures
déshumanisées des managers, l’Américain et le Français,
avec leur panoplie de gratte-ciels et de nuages : la décomposition intellectuelle de la figure humaine renvoie à des
Fortunato Depero, Meccanica di ballerini, 1917
Œuvre présentée dans l’exposition, voir p. 48
20
œuvres réalisées précédemment par Picasso et marquées
par une contamination entre peinture et sculpture. Ses
ébauches montrent le démembrement progressif des personnages qui, d’hommes-sandwichs chevauchant un petit
cochon, deviennent de véritables monuments du cubisme
synthétique (p. 19). Les analogies avec les figures dansantes
et automatiques du tableau Meccanica di ballerini (1917)
(p. 20) montrent l’importance de l’apport technique de
Fortunato Depero pour la réalisation des costumes. Dans
son œuvre picturale et graphique, comme dans le projet de
marionnettes dansantes des Balli plastici (p. 46-47) – né en
1917-1918 de sa collaboration avec le poète suisse Gilbert
Clavel –, l’artiste italien crée des personnages robotisés au
plasticisme vigoureux et au chromatisme intense, proches
des managers de Parade10. L’esprit révolutionnaire du jeune
futuriste s’accorde avec la pensée du peintre cubiste : les
deux artistes, dont les œuvres divergent fortement d’un
point de vue formel, veulent exalter le mouvement et saisir
la nature intime de leurs sujets.
On reconnaît l’influence des masques africains, que
Picasso prisait et collectionnait11, dans les couvre-chefs des
managers et dans la forme du cheval, dont la tête est inspirée
par un masque baoulé de Côte d’Ivoire. “Dans les trois
costumes cités, Picasso travaille sur le raccord vertigineux,
inauguré avec les Demoiselles d’Avignon, entre une nouveauté
linguistique et iconographique éclatante, à travers l’assemblage et le modernisme des gratte-ciels, et les archétypes
d’un animisme primitif et superstitieux12”, écrit Maria
Grazia Messina.
Les justaucorps légers traversés de nuages bleus de
l’homme et de la femme acrobates renvoient aux costumes
sensuels conçus par Léon Bakst pour la compagnie de
Diaghilev. Ceux-ci conjuguent le raffinement du symbolisme français et la tradition populaire russe, tandis que le
Chinois, avec son habit au fort contraste de couleurs,
renvoie à un orientalisme revisité dans une veine futuriste.
Sa grande veste de soie rouge, historiée d’une vague blanche
et de rayons jaunes scintillants, rappelle le travail d’Henri
Matisse, l’ami et le rival de toujours, créateur des costumes
du Chant du rossignol mis en scène en 1920.
Pour la petite fille américaine, qui évoque la liberté du
Nouveau Continent et de son cinéma (dans une composition imaginaire entre Charlie Chaplin, les Marx Brothers
et Mary Pickford), Picasso dessine un costume à volants
blancs avec des chiffres et des rubans, remplacé au dernier
moment par une petite robe de marin achetée dans les
grands magasins. Seul le grand nœud sur la tête rappelle
l’ébauche originale.
La scénographie et les costumes sont financés par Coco
Chanel, qui avait rencontré Diaghilev par l’intermédiaire
de Misia Sert13. C’est elle qui a l’idée du tissu bleu violacé
sur lequel Picasso peint le fond de scène, dominé par des
colonnes salomoniques, et de la figure féminine drapée qui
rappelle les danseuses aériennes des fresques de Pompéi ;
c’est elle encore qui apporte sa touche surréaliste avec les
masques de carnaval peints en blanc et installés dans une
niche ; c’est elle toujours qui suggère le maquillage blanc14.
Les photographies des interprètes masqués réalisées par
Henry B. Lachman, vraisemblablement pour la première
représentation, témoignent de l’importance accordée aux
costumes de Picasso.
Le ballet est mis en scène le 18 mai 1917 au théâtre du
Châtelet, lors d’une matinée de bienfaisance pour les mutilés
de guerre : un rendez-vous mondain important à Paris, où
les salles de spectacle étaient fermées depuis 1914. Cependant, le public n’apprécie pas le contraste entre Parade,
spectacle plein de vitalité et de nouveauté, et le drame de la
guerre qui continue de faucher la vie des soldats dans les
tranchées. La salle se met à protester bien avant la fin du
spectacle. Le compte rendu rédigé par le journaliste Ilya
Ehrenburg est évocateur : “Un cheval est entré en scène
avec un masque cubiste, et s’est mis à exécuter des numéros
de cirque – il s’est agenouillé, a dansé et s’est incliné. Le
public, croyant que les danseurs se moquaient de lui en
raison de ses protestations, a complètement perdu la tête ;
les gens criaient « Mort aux Russes ! », « Picasso le Boche ! »,
« Les Russes sont des Boches ! »15.” En revanche, le lendemain de la première, Marcel Proust, ému par la fraîcheur
du ballet, écrit que le spectacle est une vraie nourriture en
ces temps de disette16.
Avec la réalisation de Parade, Diaghilev confirme le rôle
des Ballets russes comme point d’intersection entre les
langages esthétiques les plus avancés de l’époque. À la fin
de la guerre, Paris et le monde seront emportés dans un
véritable tourbillon de danse, de théâtre, de musique et de
mode.
Le Tricorne
La commande pour les décors et les costumes du Tricorne
et de Pulcinella remonte au retour de Picasso de son voyage
en Espagne, en novembre 1917. Diaghilev avait conçu les
deux ballets dans des cadres historiques et ethnographiques
– l’Espagne et l’Italie – innovants par rapport à la tradition
russe et orientalisante qui avait fait la renommée de la
compagnie. Pour les deux pièces, la chorégraphie est une
fois encore confiée à Léonide Massine, qui a une prédisposition particulière pour le ballet comique, tandis que les
musiques sont respectivement commandées à Manuel de
Falla et à Igor Stravinsky.
Le sujet du Tricorne, tiré du roman de Pedro de Alarcón
El Sombrero de Tres Picos, est une histoire d’amour et de
jalousie entre une meunière, son pimpant époux et un
magistrat arrogant qui recherche les faveurs de la belle ;
autour d’eux gravite une foule de personnages secondaires
qui participent à la description d’un village du Sud de l’Espagne au XVIIIe siècle (p. 38-45). Le Tricorne est un ballet
bien plus long et complexe que Parade, et sa préparation
exige du temps et de nombreuses modifications en cours de
route. Présenté à l’Alhambra Theatre à Londres en 1919,
il rencontre un énorme succès.
Les costumes dessinés par Picasso, très colorés,
tranchent avec la scène, qui représente un paysage brûlé
par le soleil. Les vêtements rappellent les habits traditionnels présents dans la peinture de Francisco de Goya,
auxquels l’artiste ajoute des ornementations audacieuses,
des lignes et des arabesques dominées par le contraste
entre le rouge feu, le noir profond, le bleu vif, le vert acidulé
et le jaune éclatant. À travers l’accord des couleurs et la
richesse des ornementations, Picasso parvient à différencier visuellement le niveau social des personnages. Sur la
conception des costumes, Vittoria Crespi Morbio écrit :
“Picasso puise dans les souvenirs de son enfance, dans ses
visites au Prado, dans les mille et une suggestions que
suscite une illustration populaire et dans tout ce qui s’est
accumulé dans son œil au fil des ans, jusqu’au chromatisme
des poissons tropicaux vus en compagnie de Stravinsky
dans le célèbre aquarium de Naples17.” John E. Bowlt
compare les brillants croquis picassiens et les fresques de
la maison des Vettii à Pompéi, que le peintre avait visitée
en 191718. Selon Bowlt, l’inspiration suscitée par la peinture murale vue dans la ville antique se perçoit dans les
figures limpides qui se détachent nettement sur le fond
monochrome, les voilages aériens, l’efflorescence de
détails et de décors rappelant les natures mortes, ainsi que
dans la couleur, compacte et terreuse.
21
Fig. 1 - La ligne simple, modèle de robe en crêpe par Coco Chanel,
illustration publiée dans Vogue Paris en novembre 1926
Les gouaches préparatoires pour les costumes de scène
du Tricorne se différencient radicalement des études pour
Parade. Dans le laps de temps qui sépare les deux spectacles, Picasso a sans aucun doute étudié avec soin le
travail des autres costumiers de la compagnie de Diaghilev ;
il semble que son goût pour une exactitude ethnographique
revisitée par une approche moderne découle des exemples
de Léon Bakst et de Natalia Goncharova, que Picasso a
connus à Rome.
Comme pour les marionnettes de Parade, l’artiste tire son
inspiration d’éléments de la vie populaire, tels que les
poupées de papier alors en vogue, avec leurs vêtements dont
on repliait les languettes sur les personnages pour les habiller.
Outre leur valeur ludique et esthétique, les papers dolls sont
utilisées depuis la deuxième moitié du XIXe siècle comme
petits mannequins pour diffuser la mode féminine dans les
plus grandes revues de haute couture, telles que Vogue et
Harper’s Bazar, influençant le graphisme publicitaire des
célèbres couturiers européens (fig. 1). Coco Chanel, amie
de Picasso et de Cocteau – avec qui elle collabore à plusieurs
reprises pour les spectacles de Diaghilev –, pourrait avoir
introduit Picasso dans le monde de la haute couture et
stimulé de la sorte son goût pour le dessin des vêtements de
luxe.
Giacomo Balla mêlait déjà création et mode quand il
publia en 1914 Le Vêtement masculin futuriste. Manifeste,
dans lequel il ébauchait différents modèles de vêtements aux
couleurs vives, avec des effets d’asymétrie et de dynamisme
qui transforment les personnes en œuvres d’art. En
témoignent la vie et la garde-robe de la “divine” Marquise,
Luisa Casati, que Picasso a connue19. Giacomo Balla dessinait aussi des tissus, des vêtements et des accessoires
masculins et féminins, comme des chemises, des châles, des
ceintures, des éventails, des sacs ou des chapeaux. Picasso
connaissait certainement ces modèles, puisqu’il avait
rencontré le peintre italien dans la Ville éternelle.
On peut aussi mentionner l’influence de Madeleine
Vionnet. Picasso l’a vraisemblablement rencontrée en
1917 à Rome, où la couturière était en contact avec le
groupe d’artistes futuristes. Vionnet partage la pensée
avant-gardiste, comme en témoigne son choix de confier à
un jeune futuriste, Ernesto Michahelles, alias Thayaht, la
réalisation de l’identité graphique de son entreprise, du
papier d’emballage aux cartons d’invitation, de l’en-tête des
factures au logo, superbe réalisation (fig. 2) : une colonne
ionique surmontée d’un cercle au centre duquel une
silhouette stylisée soulève les bretelles de sa robe20. Les
larges drapés des robes de Vionnet, inspirés par les sculptures antiques, rappellent aussi les figures féminines
monumentales qui peuplent la peinture du maître espagnol
dans les années suivant son voyage en Italie.
Picasso a certainement étudié les modèles de haute
couture pour ses costumes de scène : Tamara Platonovna
Karsavina, qui a interprété la première le rôle de la meunière,
évoque la manière dont le peintre a réalisé le costume sur
son corps : “Le costume qu’il élabora finalement était un
chef-d’œuvre suprême de soie rose et de dentelle noire de la
forme la plus simple ; le symbole, plus que la reproduction
Fig. 2 - Thayaht, publicité de 1922 pour les vêtements Madeleine Vionnet
22
23
ethnographique, d’un costume national21.” Le peintre
imagine également le maquillage des personnages principaux et, comme le raconte Cyril Beaumont, les visages des
figurants maquillés par ses soins se transforment aussitôt en
tableaux vivants22.
À l’aube des années folles, Picasso propose sa vision
personnelle de la mode et lance de nouvelles perspectives
stylistiques. Les costumes du Tricorne et de Pulcinella
conduisent les plus grandes marques à abandonner les lignes
subtiles et les pâles nuances orientalisantes de Paul Poiret
pour expérimenter une explosion de couleurs inédite23.
Pulcinella
L’aventure raffinée de Picasso dans le domaine du folklore
et de l’iconographie populaire se poursuit avec le ballet
suivant, inspiré du célèbre personnage-masque napolitain
Pulcinella (Polichinelle)24.
Durant son voyage d’un peu plus de deux mois en Italie
en 1917, l’artiste se rend deux fois en Campanie, en mars
et en avril. Il visite Naples, Pompéi, Positano et la côte amalfitaine, destination prisée du tourisme international. La
première fois, il est avec Diaghilev, Massine et Cocteau, qui
reste fasciné par la ville où “l’antiquité grouille, toute
neuve25” ; la deuxième fois, avec Stravinsky, Olga et tous
les membres de la compagnie, qui joue au Teatro San Carlo.
Une carte postale adressée à Cocteau confirme le début d’un
amour entre Picasso et Olga. Picasso lui-même indique que
ce paysage miniature, couronné par l’inévitable Vésuve
surmonté d’un panache de fumée, est l’œuvre d’Olga26. À
côté du volcan, deux cœurs transpercés par la flèche de
Cupidon.
Naples et sa tradition populaire influencent grandement
l’artiste, comme l’attestent les costumes et les décors de
Pulcinella, ballet chorégraphié par Massine et mis en
musique par Igor Stravinsky, sur des variations d’œuvres
inédites trouvées par Diaghilev dans la bibliothèque du
conservatoire de San Pietro a Majella et attribuées à
Jean-Baptiste Pergolèse. La recherche musicologique a
montré que seulement neuf des dix-huit morceaux sont du
célèbre musicien ; les autres sont d’Ulrico Wilhelm van
Wassenaer, de Domenico Gallo et de Fortunato Chelleri27.
Pour Diaghilev, Stravinsky élabore une nouvelle composition où les morceaux sont intégralement réécrits : le rythme
et les sonorités des instruments font de Pulcinella une œuvre
ancrée dans son époque. L’enchaînement des passages
24
musicaux et des airs chantés forme un flux continu et autonome vis-à-vis des aventures des personnages. La tradition
de la commedia dell’arte, presque mécanique dans son
épure, est exaltée par l’éclat froid et inquiétant de la musique
de Stravinsky.
La trame du ballet, tirée de la comédie I quattro Pulcinella
qui remonte au XVIIIe siècle, présente déguisements, assassinats supposés, résurrections joyeuses et jeux de séduction.
Le tout dans un cadre léger et fantaisiste où domine la figure
d’un Pulcinella polymorphe et invincible. Inspirées par les
représentations de la commedia dell’arte, “que nous vîmes
dans une petite salle bondée qui puait l’ail28”, précise Stravinsky dans ses mémoires publiés en 1947, les aventures
sentimentales du célèbre personnage napolitain sont mises
en scène devant un fond élaboré, dominé par la silhouette
du Vésuve. Si les deux artistes ne comprennent pas un mot
de la représentation, ils partagent le même enthousiasme
pour cet art “primitif”, dynamique et populaire. L’iconographie du folklore napolitain, perpétuée par l’école de
Pausilippe, séduisait particulièrement le peintre et le musicien, passionnés par les vieilles gouaches napolitaines. Les
croquis colorés a tempera révèlent combien l’artiste espagnol
fut touché par le théâtre populaire italien. Avec les costumes,
explique Stravinsky, Picasso “fit merveille et il m’est difficile de dire ce qui m’enchanta le plus, de sa couleur, de sa
plastique ou de l’étonnant sens théâtral de cet homme
extraordinaire29”.
Comme pour Le Tricorne, l’artiste élabore des costumes
de scène inspirés de modèles du XVIIIe siècle : crinolines
courtes vertes et roses avec volants et chapeaux à plumes
pour les femmes ; vestes bleues et prune ouvertes sur des
chemises à larges cols et manchettes de dentelle blanche,
chapeaux et perruques pour les hommes. Pour le personnage
de Pimpinella, la marchande de poisson fiancée à Pulcinella,
Picasso reprend le costume consacré des femmes napolitaines : un corsage noir enserrant la taille et une blouse
blanche décolletée, une large jupe rouge recouverte d’un
tablier orange et, sur la tête, un fichu noir. Le costume de
Pulcinella est composé de la tunique blanche traditionnelle
à large ceinture noire, d’un justaucorps rouge et d’un chapeau
mou. Son visage est couvert d’un masque-sculpture extraordinaire, inspiré des modèles des théâtres napolitains depuis
le XVIIIe siècle. Chef-d’œuvre du cubisme synthétique, le
masque créé par Picasso présente un rictus inquiétant de
face et de profil, sous un grand nez crochu (p. 33). Les
couleurs des costumes créent un contraste poétique avec le
décor – une rue de Naples éclairée par la lune, avec le Vésuve
en arrière-plan.
Picasso a étudié en profondeur le masque de Polichinelle,
devenant quelques années durant une sorte d’alter ego d’Arlequin, personnage auquel le peintre aimait s’identifier30.
Son choix n’est pas dénué de sens : à sa fascination pour la
figure double et énigmatique d’Arlequin, mi-démiurge créateur, mi-diable destructeur, s’ajoute son admiration pour
Pulcinella, ironique et sceptique, ambigu et insaisissable.
Les deux masques représentent pour l’artiste l’équilibre
entre les tendances apollonienne et dionysiaque, selon une
tradition liée à la philosophie hermétique, dans la relecture
qu’en a proposée Friedrich Wilhelm Nietzsche, diffusée
dans les cercles artistiques parisiens. Guillaume Apollinaire
est le premier à qualifier Picasso de l’adjectif évocateur de
“trismégiste”, trois fois grand, selon la dénomination datant
de la Renaissance employée pour qualifier Hermès, le créateur du Corpus Hermeticum, figure mythologique de
l’ésotérisme. Pour le peintre, le masque devient un symbole
de la relativité de l’existence.
Sublimement inspiré, Picasso s’empare du secret de
Pulcinella, symbole parthénopéen au caractère teinté de
mélancolie. L’artiste semble presque en adopter le comportement désinvolte, décrit dans les mémoires de Stravinsky :
“Pulcinella était un rustre et un ivrogne dont les gestes, et
sûrement tous les mots, si j’avais pu les comprendre, étaient
obscènes31.” Preuve en est l’arrestation racontée par le
compositeur, qui fut surpris avec le peintre en train d’uriner
dans la rue, près de la Galleria Umberto. Tous deux
essayèrent de se justifier auprès des gendarmes en expliquant qu’ils travaillaient pour le Teatro San Carlo. Les
gendarmes les raccompagnèrent au théâtre pour s’assurer
de leurs dires, et les deux artistes ne furent relâchés qu’une
fois leur identité vérifiée.
Représenté le 15 mai 1920 avec un grand succès, Pulcinella contribua à perpétuer le mythe de Naples en Europe
dans les années folles de l’entre-deux-guerres.
Notes
1- Jane Pritchard (dir.), Diaghilev and the
Golden Age of The Ballets Russes, catalogue
de l’exposition, Victoria et Albert
Publishing, Londres, 2010.
2- Ce terme indique l’idéal de théâtre
dans lequel convergent musique,
dramaturgie, chorégraphie, poésie et arts
figuratifs, afin de réaliser une parfaite
synthèse de tous les arts. Forgé en 1827
par le philosophe Karl Friedrich Eusebius
Trahndorff, il est ensuite utilisé par
Richard Wagner qui l’intègre dans L’Art
et la Révolution, publié en 1849.
3- Sur le sujet, voir Jean Clair (dir.), La
Grande Parade : portrait de l’artiste en
clown, catalogue de l’exposition, Paris,
2004 ; Sylvain Bellenger et Luigi Gallo
(dir.), Picasso e Napoli: Parade, catalogue
de l’exposition, Electa, Milan, 2017.
4- Émilia Philippot, Joachim Pissarro et
Bernard Ruiz-Picasso, Olga Picasso,
catalogue de l’exposition, Gallimard,
Paris, 2017.
5- Jean Clair et Odile Michel (dir.),
Picasso 1917-1924 : le voyage d’Italie,
catalogue de l’exposition, Bompiani,
Milan, 1998.
6- Claudio Strinati, “Satie compone
Parade”, in Picasso e Napoli: Parade,
op. cit., p. 160.
7- Jean Cocteau, “Picasso”, in Il richiamo
all’ordine, P. Dècina Lombardi, Einaudi,
Turin, 1990, p. 178-179.
8- Lea Mattarella, “Arlecchino sono io:
Picasso sul palco”, in Alessandro Nicosia
et Lea Mattarella (dir.), La Roma di
Picasso. Un Grande Palcoscenico, catalogue
de l’exposition, Skira, Genève/Milan,
2008, p. 49.
9- Jane Pritchard, “I costumi per Parade”,
in Picasso e Napoli: Parade, op. cit.,
p. 178-185.
10- Alessandro Nigro, “Depero e
Diaghilev: un incontro sul filo del rasoio”,
in Picasso e Napoli: Parade, op. cit.,
p. 168-177.
11- Yves Le Fur (dir.), Picasso Primitif,
catalogue de l’exposition, Flammarion,
Paris, 2017.
12- Maria Grazia Messina, “Picasso, i
costumi per Parade e la scultura
africana”, in Picasso e Napoli: Parade,
op. cit., p. 190.
13- Francesco Saverio Rombolà, Pablo
Picasso e il teatro, Milan, 2016, p. 49-50.
14- Marino Palleschi, “Parade”, in Il
giornale della danza, 31 janvier 2007,
p. 2-3.
15- Sjeng Scheijen, Diaghilev: A Life,
Oxford University Press, Londres, 2009,
p. 331.
16- Robert Orledge, Satie the Composer,
Cambridge University Press, Cambridge,
1990, p. 212.
17- Vittoria Crespi Morbio, “Maschere
per Picasso. Le Tricorne e Pulcinella”, in
Elisa Guzzo Vaccarino et Gabriella Belli
(dir.), La danza delle avanguardie: dipinti
scene e costumi da Degas a Picasso da Matisse
a Keith Haring, catalogue de l’exposition,
Milan, 2005, p. 135-139.
18- John E. Bowlt, “Léon Bakst, Natalia
Goncharova, Pablo Picasso. Call forth
emotions by captivatings the eye”, in
Diaghilev and the Golden Age of The Ballets
Russes, op. cit., p. 114.
19- Gioia Mori et Fabio Benzi (dir.), La
divina marchesa. Arte e vita di Luisa Casati
dalla Belle Époque agli anni folli, catalogue
de l’exposition, Genève-Milan, 2014.
20- Vincenza Maugeri et Angela
Paffumi, Storia della moda e del costume,
Calderini Editore, Florence, 2005 ;
Enrica Morini, Storia della moda
XVIII-XX secolo, Skira, Genève/Milan,
2006.
21- D. Cooper, Picasso Théâtre, Éditions
Cercle d’art, Paris, 1987, p. 40-41.
22- Ibid., p. 41.
23- Mary E. Davis, Ballets Russes Style.
Diaghilev’s Dancers and Paris Fashion,
Londres, 2010.
24- Luigi Gallo, “Picasso e Pulcinella: la
maschera poliforme”, in Picasso e Napoli:
Parade, op. cit., p. 228-233.
25- Jean Cocteau, Lettres à sa mère, 1,
1898-1918, Gallimard, Paris, 1989,
n° 232, p. 306, 17 mars 1917.
26- Bibliothèque historique de la Ville de
Paris, fonds Jean Cocteau.
27- Jonathan Cross, Igor Stravinsky, Bell
and Bain, Glasgow, 2015.
28- Igor Stravinsky et Robert Craft,
Conversations with Igor Stravinsky,
University of California Press, Berkeley,
1980, p. 104-105.
29- Igor Stravinsky, Chroniques de ma vie
[1962], op. cit., p. 107.
30- Sur ce sujet, voir Yve-Alain Bois
(dir.), Picasso 1917-1937. L’Arlecchino
dell’arte, catalogue de l’exposition, Milan,
2008.
31- Igor Stravinsky et Robert Craft,
Conversations with Igor Stravinsky, op. cit.,
p. 104-105.
Pablo Picasso, Compotier et guitare, 1919
Carton découpé et peint, toile, 21,5 x 35,5 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP257
26
Pablo Picasso, Femme assise dans un fauteuil,
juin-novembre 1917
Huile sur toile, 92 x 64 cm
Barcelone, Museu Picasso
Dation Pablo Picasso, 1970. MPB 110.007
27
Harry Lachman, Le Manager américain
Photographie
Paris, Bibliothèque historique de la Ville
PHO-01837
28
Harry Lachman, Le Manager en habit noir
Photographie
Paris, Bibliothèque historique de la Ville
PHO-01835
Le Cheval debout
Photographie
Milly-la-Forêt, Maison Jean Cocteau
157bis
29
Pablo Picasso, Étude pour le ballet Pulcinella : personnage
de Pulcinella, 1920
Encre de Chine sur papier transparent, 11,3 x 10,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1801
30
Pablo Picasso, Étude de costumes pour le ballet Pulcinella :
le docteur, Prudenza, Rosetta, Florindo, le mage, Pulcinella,
Tartaglia et Pimpinella, 1920
Gouache, aquarelle et crayon graphite sur papier vélin,
23,6 x 34 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1789
31
Masque de Pulcinella, XVIIIe siècle
Cuir, 15 x 13,5 x 11,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP3672
32
Pablo Picasso, Masque de Pulcinella, début 1920
Bois, papier et tissus peints, 17 x 14,5 x 21,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1790
33
Ballet Pulcinella, Opera di Roma, avril 2009
34
35
Ballet Parade, Le Chinois, Opera di Roma
36
Ballet Parade, Le Manager américain, Opera di Roma
37
Pablo Picasso, Projet de costume pour le ballet
Le Tricorne : le corregidor, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier vélin brun,
23,3 x 17,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1677
38
Pablo Picasso, Projets de costumes pour le ballet
Le Tricorne : le corregidor ; un alguacil ; personnage
masculin ; personnage masculin et détail ; personnage
masculin ; Aragonais ; Aragonais, avec indications
manuscrites de couleurs ; le béquillard ; un vieux nègre,
avec indications manuscrites, 1919
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1680 ; MP1681 ; MP1683 ;
MP1684 ; MP1685 ; MP1686(r) ; MP1690 ; MP1693 et
MP1694
(Détails dans la liste des œuvres)
39
Pablo Picasso, Projets de costumes pour le ballet
Le Tricorne : personnage masculin ; le torero ; le torero ;
un fou ; personnage féminin ; personnage féminin, 1919
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1695 ; MP1696 ; MP1697,
MP1698 ; MP1705 et MP1706
(Détails dans la liste des œuvres)
Pablo Picasso, Projets de costumes pour le ballet
Le Tricorne : une voisine, avec détail ; personnage féminin ;
personnage féminin ; le muletier portant un sac de farine ;
Aragonaise ; Aragonaise, 1919
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1709 ; MP1710 ; MP1711 ;
MP1688 ; MP1724 et MP1725
(Détails dans la liste des œuvres)
41
Pablo Picasso, Projet de costume féminin pour le ballet
Le Tricorne : la femme du corregidor, 1919
Gouache, encre de Chine, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,5 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1714
42
Pablo Picasso, Projet de costume féminin pour le ballet
Le Tricorne : la Majorquine, 1919
Aquarelle, gouache, encre de Chine et crayon graphite
sur papier vélin, 26,8 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1722
Pablo Picasso, Projet de costume pour le ballet
Le Tricorne : une vieille femme, 1919
Aquarelle, gouache et crayon graphite sur papier vélin,
26,8 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1723
43
Pablo Picasso, Projet de costume pour le ballet
Le Tricorne : la femme du meunier, 1919
Aquarelle, gouache et crayon graphite sur papier vélin,
26,2 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1712
44
Pablo Picasso, Projet de costume pour le ballet
Le Tricorne : le châle pour la meunière, 1919
Aquarelle, encre de Chine et crayon graphite sur papier
vélin, 19,7 x 26,3 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1727
45
Fortunato Depero, Afiche pour Balli plastici, 1918
Huile sur toile, 100 x 70 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e Contemporanea di
Trento e Rovereto
MD0180-b
46
Fortunato Depero, Ballerina con ventaglio ; Selvagio rosso ;
Selvagio nero et Uomo dai Bafi, 1981
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e Contemporanea di
Trento e Rovereto
MD 0021-f ; MD 0013-f/1 ; MD 0014-f/1 ; MD 0015-f
(Détails dans la liste des œuvres)
47
Fortunato Depero, Meccanica di ballerini, 1917
Huile sur toile, 75 x 71,3 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e Contemporanea di
Trento e Rovereto
PAT 021608, MPA 6
48
Fortunato Depero, Robot - architettura sintetica, 1917
Fusain, 21 x 25 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e Contemporanea di
Trento e Rovereto
MD 0161-a
49
Pulcinello aux valises, Naples, début du XXe siècle
Papier mâché et il de fer, 54,5 x 28 x 15 cm
Fundación Almine y Bernard
Ruiz-Picasso para el Arte
50
Pulcinello à la bouteille, Naples, début du XXe siècle
Papier mâché, tissu, carton et sciure de bois,
56 x 27 x 15 cm
Fundación Almine y Bernard
Ruiz-Picasso para el Arte
Olga Picasso assise au piano, Paris, 1920
Photographie
Paris, Musée national Picasso-Paris
APPH6656
51
LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES
Pablo Picasso, Femme assise dans un
fauteuil, Barcelone, juin-novembre 1917
Huile sur toile, 92 x 64 cm
Barcelone, Museu Picasso
Dation Pablo Picasso, 1970. MPB
110.007
p. 27
Pablo Picasso, Compotier et guitare,
1919
Carton découpé et peint, toile,
21,5 x 35,5 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP257
p. 26
Parade, 1917
Harry Lachman, Le manager en habit
noir
Photographie
Paris, Bibliothèque historique de la Ville
PHO-01835
p. 28 à droite
Harry Lachman, Le manager américain
Photographie
Paris, Bibliothèque historique de la Ville
PHO-01837
p. 28 à gauche
L’acrobata
Photographie
Paris, Bibliothèque historique de la Ville
PHO-01836
La petite ille américaine
Photographie
Milly-la-Forêt, Maison Jean Cocteau
Inv F 914 fx Chenue 477
Le cheval debout
Photographie
Milly-la-Forêt, Maison Jean Cocteau
157bis
p. 29
Le cheval
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
Le Chinois
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
p. 36
132
Le manager américain
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
p. 37
Maquette du décor de Parade posée
sur une commode pour les Ballets
russes, 1917
Épreuve gélatino-argentique
Paris, Musée national Picasso-Paris
Don, 1991. APPH2656
p. 65
Pablo Picasso, Projet pour la couverture
de la partition de Ragtime d’Igor
Stravinsky : violoniste et joueur de
banjo, Paris, in 1919
Encre de Chine et crayon graphite sur
papier vélin, 26,4 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1622
Harry Lachman (attribué à), Pablo
Picasso et ses assistants assis sur le
rideau de scène Parade en cours
d’exécution à Montparnasse, en 1917
Épreuve gélatino-argentique
Paris, Musée national Picasso-Paris
Achat 1998. MP1998-142
p. 86
Dora Maar (Henriette Theodora
Markovitch dit), reproduction de la
photo de Jean Cocteau, Picasso et
Léonide Massine assis dans le jardin de
la casa Marco Lucrezio, ruines de
Pompéi, en mars 1917
Épreuve gélatino-argentique
Paris, Musée national Picasso-Paris
MP1998-146
Pablo Picasso, Rideau pour le ballet
Parade, 1917 (reproduction)
Peinture à la colle, peinture sur toile,
10,5 x 16,4 m
Paris, Musée national d’art moderne
- Centre Pompidou
p. 90-91
Jean Cocteau, portrait de Picasso,
L’oiseau du Bénin à Rome, mars 1917
Crayon graphite sur papier vélin,
27,2 x 20,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
MP1990-1
p. 62
Jean Cocteau, Picasso, portrait cubiste,
1917
Mine de plomb, 19 x 26 cm
Collection Stéphane Dermit, dépôt à la
maison Jean Cocteau
p. 64
Jean Cocteau, Siloca, 1917
Encre brune et lavis, 27,2 x 29 cm
Collection Stéphane Dermit, dépôt à la
maison Jean Cocteau
p. 63
Fortunato Depero, Meccanica di
ballerini, 1917
Huile sur toile, 75 x 71,3 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
PAT 021608, MPA 6
p. 48
Fortunato Depero, Robot - architettura
sintetica, 1917
Fusain, 21 x 25 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0161-a
p. 51
Fortunato Depero, Solidità e
trasparenza, 1917
Fusain sur papier, 49 x 35 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 2872-a
Fortunato Depero, Silenzio mistico, 1917
Fusain sur papier, 44 x 33 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 2875-a
Fortunato Depero, Sportello magico,
1917
Fusain sur papier, 52 x 38 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 2874-a
Fortunato Depero, Figura a tavola, 1917
Fusain sur papier, 39 x 26 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MART 955, 33
Fortunato Depero, Afiche pour Balli
plastici, 1918
Huile sur toile, 100 x 70 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD0180-b
p. 46
Fortunato Depero, Ballerina con
ventaglio, 1981
Bois et matériaux divers,
100 x 40 x 40 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0021-f
p. 47 en haut
Fortunato Depero, Uomo dai Bafi, 1981
Bois et matériaux divers,
90 x 40 x 16 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0015-f
p. 47 à droite
Fortunato Depero, Selvagio rosso, 1981
Bois et matériaux divers,
70 x 23 x 11 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0013-f/1
p. 47 à gauche
Fortunato Depero, Selvagio nero, 1981
Bois et matériaux divers, 50 x 17 x 8 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0014-f/1
p. 47 au centre
Fortunato Depero, Pupazzo bianco,
1981
Bois et matériaux divers,
70 x 20 x 20 cm
Rovereto, Museo d’Arte Moderna e
Contemporanea di Trento e Rovereto
MD 0024-f/1
Le Tricorne, 1919
Costume masculin
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
La Sévillana
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
Costume féminin
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le corregidor, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier
vélin brun, 23,3 x 17,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1677
p. 38
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : un alguacil ?, 1919
Encre de Chine, aquarelle et crayon
graphite sur papier vélin brun,
22,2 x 17,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1679
p. 16
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le corregidor ?,
1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,8 x 19,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1680
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume pour
un alguacil du ballet Le Tricorne, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,7 x 19,8 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1681
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, gouache noire et crayon
graphite sur papier vélin, 26,3 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1683
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume
masculin et détail pour le ballet Le
Tricorne, 1919
Aquarelle, encre de Chine et crayon
graphite sur papier vélin, 26,5 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1684
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : un vieux nègre,
avec indications manuscrites, 1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,9 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1694
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, encre de Chine et crayon
graphite sur papier vélin brun,
22,2 x 17,4 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1705
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne, 1919
Gouache et crayon graphite sur papier
vélin, 27 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1685
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume
masculin pour le ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier,
22,2 x 17,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1695
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin brun,
22,2 x 17,3 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1706
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : Aragonais, 1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 27,3 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1686(r)
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le torero, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
27 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1696
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le muletier portant
un sac de farine, 1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,5 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1688
p. 41
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le torero, 1919
Aquarelle, gouache noire et crayon
graphite sur papier vélin, 26,4 x 19,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1697
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : Aragonais, avec
indications manuscrites de couleurs,
1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,5 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1690
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume
masculin pour le ballet Le Tricorne : un
fou, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,2 x 19,9 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1698
p. 40
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le béquillard, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,5 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1693
p. 39
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le paysan à la
barbe bleue, 1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 26,8 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1699
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : une voisine, avec
détail, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,3 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1709
p. 41
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle et crayon Conté sur papier
vélin, feuille pliée en deux,
27,5 x 20,9 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1710
p. 41
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne, 1919
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier, 25,9 x 19,8 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1711
p. 43
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : la femme du
meunier, 1919
Aquarelle, gouache et crayon graphite
sur papier vélin, 26,2 x 19,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1712
p. 44
133
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne : la
femme du corregidor, 1919
Gouache, encre de Chine, aquarelle et
crayon graphite sur papier vélin,
26,5 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1714
p. 42
Pablo Picasso, Projet de costume
féminin pour le ballet Le Tricorne : la
Majorquine, 1919
Aquarelle, gouache, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,8 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1722
p. 43 à gauche
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : une vieille femme,
1919
Aquarelle, gouache et crayon graphite
sur papier vélin, 26,8 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1723
p. 43 à droite
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : Aragonaise, 1919
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
26,4 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1724
p. 41
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : Aragonaise, 1919
Aquarelle, gouache et crayon graphite
sur papier vélin, 26,5 x 19,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1725
p. 41
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : le châle pour la
meunière, 1919
Aquarelle, encre de Chine et crayon
graphite sur papier vélin, 19,7 x 26,3 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1727
p. 45
134
Pablo Picasso, Maquette pour un décor
du ballet Le Tricorne, 1919
Gouache et crayon graphite sur feuilles
de papier vélin découpées et
superposées, 20,3 x 26,9 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1634
p. 67
Pablo Picasso, Projet de décor pour le
ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, encre et crayon graphite sur
papier vélin, 17,2 x 22,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1636
p. 68 en haut
Pablo Picasso, Projet de décor pour le
ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, lavis d’encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
17,2 x 22,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1637
p. 68 en bas
Pablo Picasso, Maquette pour le décor
du ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, lavis d’encre de Chine et
crayon graphite sur feuille de papier
vélin pliée en quatre et découpée,
20 x 27 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1638
p. 66
Pablo Picasso, Maquette pour le décor
du ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur deux
feuilles de papier découpées et
superposées, 21,8 x 24 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1639
p. 69 en haut
Pablo Picasso, Projet de décor pour le
ballet Le Tricorne, 1919
Crayon graphite sur papier, 20,5 x 28 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1644(r)
p. 69 en bas
Pablo Picasso, Étude pour le décor du
ballet Le Tricorne : le pont, 1919
Gouache, encre de Chine et crayon
graphite sur papier, 10,5 x 15 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1668
p. 81
Pablo Picasso, Étude pour le ballet Le
Tricorne : la chaise à porteur de l’épouse
du corregidor, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier
vélin, 27,4 x 21 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1672
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : femme à la cruche,
1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier
découpé, 9,5 x 6,9 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1674a
p. 80
Vladimir et Violette Polunin, Album
Polunin - Album de 21 photographies
réalisées pendant l’exécution du rideau
du Tricorne
Épreuves gélatino-argentiques, 21
tirages APPH4776 à APPH4796
Paris, Musée national Picasso-Paris
Don, 1991. APPH15451
p. 116-121
Olga allongée sur un lit, 1920
(reproduction)
Photographie
Paris, Musée national Picasso-Paris
APPH6654
Pablo Picasso, Projet pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne, 1919
Crayon graphite sur papier vélin,
28 x 26,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1628
p. 127
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : Tricorne, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier
découpé, 8,7 x 5,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1674b
p. 80
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne : le picador,
1919
Crayon graphite sur papier vergé beige,
31,6 x 24 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1630
p. 124
Pablo Picasso, Projet de costume pour
le ballet Le Tricorne : homme au
chapeau, Londres, 1919
Aquarelle et crayon graphite sur papier
découpé, 9,7 x 7,1 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1674c
p. 80
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne, 1919
Aquarelle, gouache, plume, encre de
Chine et crayon graphite sur papier
vélin, 20 x 26,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1631
p. 122
Pablo Picasso, Rideau pour le ballet Le
Tricorne, 1919 (reproduction)
Tempera sur toile, 6,1 x 5,8 cm
New York, New York Historical Society
Museum & Library
p. 96-97
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne : nature
morte à l’instrument de musique sur
une table, le tout sur un chevalet devant
une fenêtre, 1919
Crayon graphite sur papier vélin,
21 x 27,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1657
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne : corrida,
1919
Crayon graphite sur papier vélin,
19,8 x 27 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1658
p. 123 en haut
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne, 1919
Crayon graphite sur papier vélin,
21 x 27,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1659
p. 123 en bas
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne, Londres,
1919
Crayon graphite sur papier vergé crème,
31,3 x 24,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1661
p. 125
Pablo Picasso, Étude pour le rideau de
scène du ballet Le Tricorne : le picador,
1919
Crayon graphite sur papier vélin,
19,8 x 26,4 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1662(r)
p. 126
Pulcinella, 1920
Pulcinella
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
p. 34 en haut
Pimpinella
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
p. 34
Prudenza
Costume
Rome, Archives de l’Opéra
Masque de Pulcinella, XVIIIe siècle
Cuir, 15 x 13,5 x 11,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP3672
p. 32
Pablo Picasso, Masque de Pulcinella,
début 1920
Bois, papier et tissus peints,
17 x 14,5 x 21,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1790
p. 33
Pablo Picasso, Étude de costumes pour
le ballet Pulcinella : le docteur,
Prudenza, Rosetta, Florindo, le mage,
Pulcinella, Tartaglia et Pimpinella, 1920
Gouache, aquarelle et crayon graphite
sur papier vélin, 23,6 x 34 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1789
p. 31
Pablo Picasso, Étude pour le ballet
Pulcinella : personnage de Pulcinella,
1920
Encre de Chine sur papier transparent,
11,3 x 10,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1801
p. 30
Pablo Picasso, Étude de costume pour
le ballet Pulcinella : Pimpinella ?, 1920
Gouache et crayon graphite sur papier,
16 x 10,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1811(r)
Pablo Picasso, Étude pour le ballet
Pulcinella : la marchande de poissons, le
costume de Pimpinella, 1920
Crayon graphite sur papier vélin,
23,8 x 34 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1817
Pablo Picasso, Étude de décor pour le
ballet Pulcinella, 1920
Gouache et encre de Chine sur papier,
10,5 x 13,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1752
p. 73
Olga Picasso assise au piano, Paris,
1920 (reproduction)
Photographie
Paris, Musée national Picasso-Paris
APPH6656
p. 51
Pablo Picasso, Étude de décor pour le
ballet Pulcinella, 1920
Gouache, aquarelle, encre de Chine et
crayon graphite sur papier vélin,
24 x 34,2 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1754
p. 71
Pulcinello à la bouteille, Naples, début
du XXe siècle
Papier mâché, tissu, carton et sciure de
bois,
56 x 27 x 15 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 50 à droite
Pulcinello aux valises, Naples, début du
siècle
Papier mâché et il de fer,
54,5 x 28 x 15 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 50 à gauche
XXe
Pablo Picasso, Études de détails d’un
décor pour le ballet Pulcinella, 1920
Crayon graphite sur papier vélin,
19,5 x 26 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1742
Pablo Picasso, Étude de décor pour le
ballet Pulcinella, 1920
Crayon graphite sur papier vergé,
16,2 x 22,1 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1747
p. 77
Pablo Picasso, Étude de décor pour le
ballet Pulcinella, 1920
Gouache et encre de Chine sur papier,
10,5 x 13,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1751
Pablo Picasso, Étude de décor et de
détails pour le ballet Pulcinella, 1920
Gouache, encre de Chine et crayon
graphite sur papier vélin, 23,3 x 33,9 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1759
p. 76
Pablo Picasso, Quatre études de décor
pour le ballet Pulcinella, 1920
Gouache, encre de Chine et crayon
graphite sur papier vélin, 19,8 x 26,8 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1760
p. 72
Pablo Picasso, Maquette de décor pour
le ballet Pulcinella avec indications
manuscrites de cotes, 1920
Crayon graphite et encre sur un
morceau de carton découpé,
10,7 x 3,4 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP 1761a
p. 78
Pablo Picasso, Maquette de décor pour
le ballet Pulcinella avec indications
manuscrites de cotes, 1920
Crayon graphite et encre sur un
morceau de carton découpé,
9,5 x 6,8 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP 1761b
p. 78
135
Pablo Picasso, Maquette de décor pour
le ballet Pulcinella avec indications
manuscrites de cotes, 1920
Crayon graphite et encre sur un
morceau de carton découpé,
11,8 x 3,4 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP 1761c
p. 78
Pablo Picasso, Étude de décor pour le
ballet Pulcinella, 1920
Crayon graphite sur papier vergé,
21 x 27,6 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1768
p. 70 en haut
Pablo Picasso, Trois études de décor
pour le ballet Pulcinella, 1920
Crayon graphite sur papier vélin,
19,8 x 26,7 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1780
p. 70 en bas
Pablo Picasso, Projet de rideau de
scène pour le ballet Pulcinella : Arlequin
dans la piste avec danseuse et écuyer,
1920
Huile sur papier, 15,8 x 25 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP814
p. 128-129
Pablo Picasso, Avant-projet de rideau de
scène pour le ballet Pulcinella :
sérénade de Pierrot et Arlequin
musiciens à une femme nue allongée, à
ses pieds un chien, 1920
Crayon graphite sur papier vélin,
20 x 26,5 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1733
Pablo Picasso, Arlequin et Pierrot
observant par la fenêtre une femme
nue, 1918
Crayon graphite sur papier vélin,
31 x 23,1 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1736
136
Pablo Picasso, Arlequin et Pierrot
observant par la fenêtre une femme
nue, 1918
Crayon graphite sur papier vélin,
31 x 23,1 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1737
Cuadro lamenco, 1921
Œuvres de contexte
Pablo Picasso, Étude de décor pour
Cuadro lamenco : spectateurs dans une
loge, 1921
Crayon graphite sur papier vélin,
26,5 x 20 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1822
p. 74
Rideau de scène, Épinal, Pellerin
(éditeur), 1856
Lithographie coloriée sur papier,
32,7 x 42,7 cm
Marseille, Mucem
53.86.4496
p. 82
Pablo Picasso, Projet de décor pour le
ballet Cuadro lamenco, 1921
Gouache et crayon graphite sur feuilles
de papier découpées et collées,
23,5 x 34 cm
Paris, Musée national Picasso-Paris
Dation Pablo Picasso, 1979. MP1824
p. 75
Pablo Picasso, La Loge (Le balcon), 1921
Huile sur toile, 191 x 141 cm
Milan, Pinacoteca di Brera
Inv. Reg. Cron. 5054
p. 52
Rideau de scène, Épinal, Pellerin
(éditeur), 1875-1900
Lithographie coloriée sur papier,
40,1 x 27,8 cm
Marseille, Mucem
53.86.4500
Décor théâtre : avant-scène, Épinal,
Pellerin (éditeur), 1850-1875
Lithographie coloriée, papier,
37,7 x 47,8 cm
Marseille, Mucem
53.86.4524
p. 85
Décor de théâtre - Marine, Épinal,
Pellerin (éditeur), 1864
Lithographie coloriée sur papier,
40,1 x 29,5 cm
Marseille, Mucem
53.86.4550
Pantins à découper, Épinal, Pellerin
(éditeur), 1867
Lithographie coloriée sur papier,
32 x 42,2 cm
Marseille, Mucem
53.86.4280C
Pantins à découper (Pierrot et
Colombine), Épinal, Pellerin (éditeur),
1867
Lithographie coloriée sur papier,
27,1 x 48 cm
Marseille, Mucem
53.86.4284
p. 84
Théâtre de marionnettes, Paris, début
du XXe siècle
Bois peint, 23,8 x 27,9 cm
Marseille, Mucem
1966.110.2.15
p. 85
Roberto Cavallaro, Rideau de fond de
scène : la vallée de Roncevaux, Sicile,
2000-2010
Peinture acrylique sur toile,
117 x 217 cm
Marseille, Mucem
2015.1.46
Personnage de crèche, Naples, in du
du XXe siècle
Bois et tissu, 20,5 x 10 x 8 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 103 au centre
XIXe-début
Marionnette : Roland, Palerme, 19901995
Bois, laiton, acier, cuivre, 85 x 28 cm
Marseille, Mucem
2015.1.11
Garçon au bustier amarante, Naples, in
du XIXe-début du XXe siècle
Bois et tissu, 20 x 16 x 6 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 103 à droite
Marionnette : Charlemagne, Palerme,
1990-1995
Bois, laiton, acier, cuivre, 86 x 29 cm
Marseille, Mucem
2015.1.3
p. 100 à gauche
Ex-voto : retour d’un soldat, France,
1871
Huile sur carton, 52,5 x 40,6 cm
Marseille, Mucem
1966.22.1
p. 104
Marionnette : Rodomont, Palerme,
1980-1989
Bois, laiton, acier, cuivre, 83 x 30 cm
Marseille, Mucem
2015.1.22
p. 100 à droite
Ex-voto, France, 1899
Huile sur bois, 32 x 42 cm
Marseille, Mucem
1989.28.6
Marionnette : Veillantif (cheval de
Roland), Palerme, 1980-1989
Bois, laiton, acier, cuivre, 71 x 69 cm
Marseille, Mucem
2015.1.19
p. 101
Le roi (marionnette sicilienne), Sicile,
siècle
Bois, métal, tissu et osier,
78 x 38 x 15 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 102
XIXe
Joueur de tambour, Naples, in du
du XXe siècle
Bois et tissu, 39,5 x 14 x 18 cm
Fundación Almine y Bernard RuizPicasso para el Arte
p. 103 à gauche
XIXe-début
Ex-voto, XIX siècle
Huile sur toile, 48 x 27 cm
Sant’Anastasia, Santuario di Madonna
dell’Arco
Inv. 3605
p. 105
e
Ex-voto, XIX siècle
Huile sur toile, 43 x 30 cm
Sant’Anastasia, Santuario di Madonna
dell’Arco
Inv. 718
p. 106
e
Ex-voto, XXe siècle
Aquarelle sur toile, 43 x 35 cm
Sant’Anastasia, Santuario di Madonna
dell’Arco
Inv. 3810
p. 108
Ex-voto, XIXe siècle
Huile sur toile, 45 x 28 cm
Sant’Anastasia, Santuario di Madonna
dell’Arco
Inv. 611
p. 115
Cartellone dell’opera dei pupi con
“Scena di Sette bellizze”, première
moitié du XXe siècle
Tempera sur papier, 146 x 217 cm
Napoli, Museo e Certosa di San Martino
Inv. 29984/4
p. 107
Cartellone dell’opera dei pupi con
“Guido Santo”, première moitié du
XXe siècle
Tempera sur papier, 195 x 198 cm
Napoli, Museo e Certosa di San Martino
Inv. 29984/2
p. 109
Cartellone dell’opera dei pupi con “La
cantata dei pastori”, deuxième moitié
du XXe siècle
Tempera sur papier, 195 x 195 cm
Napoli, Museo e Certosa di San Martino
Inv. 29984/1
p. 110
Cartellone dell’opera dei pupi con
“Morte do’ Zingarone”, première moitié
du XXe siècle
Tempera sur papier, 99 x 149 cm
Napoli, Museo e Certosa di San Martino
Inv. 29984/3
Marionnette : le diable, Palerme, 1975-2000
Bois, cuivre, laiton, acier, 72 x 19 cm
Marseille, Mucem
2015.1.21
p. 111 à gauche
Marionnette : l’ange, Palerme, 19801989
Bois, cuivre, laiton, acier, 62 x 18 cm
Marseille, Mucem
2015.1.20
p. 111 à droite
Gaetano Gigante, La festa di Madonna
dell’Arco, 1825
Huile sur toile, 79 x 139 cm
Napoli, Museo e Certosa di San Martino
Inv. OA 1413
p. 112-113
Drapeau - banderia devozionale,
siècle
150 x 120 cm
Sant’anastasia, Associazione Madonna
dell’Arco
p. 114
XXe
Audiovisuel
Manolo Caracol, Siguiriyas a la Guitara
Chanson de l’album A history of Cante
Flamenco
Ettore Gianini, Le Carrousel fantastique,
1954
Film musical
Cristaldi Films
Glauco Pellegrini, L’Amore più bello,
1958
Film
Roberto Rossellini, Paisà, 1946
Film
Léonide Massine, Spanish Dancers,
1917
Film musical
New York Public Library
Inv.*MGZIDF 4750
p. 130-131
Extraits sonores et audiovisuels des
ballets Parade, Pulcinella et Le Tricorne
Cet ouvrage a été conçu à l’occasion de l’exposition
“Voyages imaginaires. Picasso et les Ballets russes,
entre Italie et Espagne”, présentée au Mucem
du 16 février au 24 juin 2018, dans le cadre de
Picasso-Méditerranée, une initiative du Musée
national Picasso-Paris.
Commissariat de l’exposition
Sylvain Bellenger, Luigi Gallo et Carmine Romano
Ministère de la Culture
Ministre de la Culture : Françoise Nyssen
Directeur général des patrimoines : Vincent Berjot
Directrice, chargée des musées : Marie-Christine
Labourdette
Mucem
Président : Jean-François Chougnet
Directeur scientifique et des collections : Zeev Gourarier
Administratrice générale : Catherine Sentis
Équipe de direction : Sylvia Amar, Julie Basquin, Julia
Bivaud, Denis Chevallier, Véronique Delahais, Cécile
Dumoulin, Pascale Fabre, Jean-Christophe Ginoux,
Émilie Girard, Vanessa Hen, Adrien Joly, Laure Lane,
Mikaël Mohamed, Sophie Sepetjan
Coordination de l’exposition au Mucem
Le musée des Civilisations de l’Europe et de la
Méditerranée (Mucem) est un établissement public
national à caractère administratif placé sous la tutelle du
ministre chargé de la Culture.
Un rendez vous MP2018 avec le soutien du Groupe SNEF
Chargée de production : Nelly Pontier
Assistante de production : Marie Teisseire
Régisseur des œuvres : Jean-Luc Delest
Coordinateur technique : Benjamin Saint-Maxent,
assisté d’Adrien Flament
Chargée de production audiovisuelle : Nathalie Bély
Responsable technique multimédia : Filippo Vancini,
assisté de Lucas Calloch
Chargée des publics : Juliette Espié
Chargé du mécénat : Victor Jacques
Scénographie
Dodeskaden
Picasso-Méditerranée, une initiative du Musée national
Picasso-Paris.
Cette exposition a été réalisée avec le soutien
exceptionnel du Musée national Picasso-Paris.
Cette exposition a été réalisée par le Mucem, avec le
soutien du Museo e Real Bosco di Capodimonte, et
organisée avec Electa.
Musée national Picasso-Paris
Electa
Président : Laurent Le Bon
Directeur général : Erol Ok
Directeur des publics et du développement culturel :
Guillaume Blanc
Direction des ressources et des moyens :
Matthieu Chapelon
Direction des collections et de la production :
Claire Garnier
L’équipe dédiée à l’exposition
Régisseuse des collections : Sophie Ratajczak
Monteur-installateur : Vidal Garrido
Direction de la communication, du mécénat et des
privatisations : Leslie Lechevallier
Direction du bâtiment, de l’exploitation, de la sécurité et
des systèmes d’information : Guillaume Gaillard
Directrice générale : Rosanna Cappelli
Responsable des expositions : Roberto Cassetta avec
Daniela Petrone
Responsable projets et développement internationaux :
Carlotta Branzanti
Responsable de la communication : Monica Brognoli
Le projet “Picasso-Méditerranée”
Responsable des éditions – coordinatrice scientifique
“Picasso-Méditerranée” : Émilie Bouvard, conservatrice
Cheffe du département de la production – chargée de la
production “Picasso-Méditerranée” : Sophie
Daynes-Diallo
Cheffe de projet “Picasso-Méditerranée” : Camille
Frasca, chargée de mission
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
Que tous les responsables d’institutions et de galeries,
collectionneurs, scientifiques et artistes ayant permis par
leur généreux concours la réalisation de cette exposition
et de son catalogue trouvent ici l’expression de notre
profonde reconnaissance.
Musées et institutions
France : Bibliothèque historique de la Ville de Paris ;
Maison Jean Cocteau, Milly-la-Forêt ; Musée national
Picasso-Paris
Belgique : Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso
para el Arte (FABA), Bruxelles
Espagne : Museu Picasso, Barcelone
Italie : Archives de l’Opéra, Rome ; Museo d’Arte
Moderna e Contemporanea di Trento e Rovereto
(MART), Rovereto ; Museo e Certosa di San Martino,
Naples ; Museo Nazionale di San Martino ; Pinacoteca di
Brera, Milan ; Santuario di Madonna dell’Arco,
Sant’Anastasia
Remerciements
Pour les Musées de Marseille, Xavier Rey, Christine
Poullain et Guillaume Theulière.
Christine Pinault et Élodie de Almeida Satan pour
Picasso administration.
Au Musée national Picasso-Paris, Laurent Le Bon et
Camille Frasca.
Pour le musée de Capodimonte, Naples, la conservatrice
en chef Linda Martino ; les conservatrices Patrizia
Piscitello et Maria Tamajo ; les restaurateurs Angela
Cerasuolo, Simonetta Funel et Giuseppe Silvestro.
Pour le musée de San Martino, Naples, la directrice Rita
Pastorelli et les conservateurs Silvia Cocurullo, Luisa
Martorelli, Fabio Speranza et Ileana Creazzo.
Massimo Osanna, directeur général du Parco
Archeologico di Pompei.
Pour le Santuario di Madonna dell’Arco, le père Alessio
Romano, Lorenzo Maione.
Pour la Pinacoteca di Brera, Milan, le directeur James
M. Bradburne and Marina Gargiulo.
Gianfranco Maraniello, directeur du MART.
Barthélémy Jobert, président de l’université
Paris-Sorbonne.
Pour la Faba, Bernard Ruiz-Picasso et Almine Rech,
François Bellet.
Jose Lebrero Stals, directeur du Picasso museum de
Malaga.
Jean Loup Champion, Vincenza Montanino.
Ana Mana Tenorio Notario, Departamento de
Documentación, Centro Andaluz de
Documentación del Flamenco, Jerez de la Frontera,
Espagne.
Tatiana Massine Weinbaum, Teodor Massine, Lorca
Massine et Piera Ricciardelli.
Tanisha Jones, conservatrice assistante, Jerome Robbins
Dance Division, The New York Public Library.
Elena Garcia de Parades, Fundación Manuel de Falla,
Granada, Espagne.
Nous remercions également le New York Historical
Society Museum & Library et le Centre
Pompidou-Metz.
Pour toutes les œuvres de Pablo Picasso : © Succession Picasso 2018
Couverture : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/ Michèle Bellot
p. 8, 54, 70 (MP1780), 74 (MP1822) : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/
Jean-Gilles Berizzi)
p. 15 : © BNF
p. 16, 39 (MP1680, MP1681, MP1683, MP1684, MP1685, MP1694), 40, 41, 42, 43 (MP1722),
44, 45, 57 (MP1638), 66, 67, 68, 80, 122 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/
Hervé Lewandowski
p. 19 : © Harry Lachman (DR) - Reproduction : BHVP/Parisienne de Photographie
p. 20 : Fortunato Depero © ADAGP, Paris, 2018/Photo © Archivio Fotograico e Mediateca
Mart
p. 22 © Vogue Paris
p. 23 : Thayaht (Ernesto Michahelles), photo © Collection Kharbine-Tapabor
p. 26, 33, 69 (MP1639) : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Béatrice Hatala
p. 27 : © Museu Picasso, Barcelone. Photo : Gasull Fotograia
p. 28 : © Harry Lachman (DR) - Reproduction : BHVP/Parisienne de Photographie
p. 29 : © Maison Jean-Cocteau, Milly-la-Forêt
p. 30, 39 (MP1686r), 55 (MP1561), 69 (MP1644r), 70 (MP1768), 77, 78, 123 (MP1659), 126 :
© RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Thierry Le Mage
p. 31, 51, 58 (MP1824), 71, 72, 75 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/image
RMN-GP
p. 32, 55, 65 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Mathieu Rabeau
p. 34, 35 : © Fondazione Teatro dell’Opera di Roma, photo C. M. Falsini
p. 36, 37 : © Fondazione Teatro dell’Opera di Roma
p. 38, 39 (MP1690 et 1693), 43 (MP1723), 81, 123 (MP1658), 124, 125, 127 : © RMN-Grand
Palais (Musée national Picasso-Paris)/Philipp Bernard
p. 46, 47, 48, 49 : Fortunato Depero © ADAGP, Paris, 2018/photos © Archivio Fotograico e
Mediateca Mart
p. 50 : © Faba. Photo : Marc Domage
p. 52 : © Pinacoteca di Brera - Archivio Fotograico
p. 57 : haut © Photo12/Alamy
p. 58 : © Generalitat de Catalunya. Departament de Cultura
p. 58 (MP1752), 73, 79, 128-129 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/
Michèle Bellot
p. 59 : © Collection of the McNay Art Museum, Gift of the Tobin Endowment
p. 62 : © ADAGP/Comité Cocteau, Paris, 2018. Photo © RMN-Grand Palais (Musée national
Picasso-Paris)/image RMN-GP
p. 63, 64 : © ADAGP/Comité Cocteau, Paris, 2018. Photo : Maison Jean-Cocteau, Milly-la-Forêt
p. 76 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Christian Jean
Textes de Luigi Gallo et Carmine Romano © 2017 Mondadori Electa S.p.A., Milan
Tous droits réservés
p. 82, 84, 85 : © RMN-Grand Palais (Mucem)/Franck Raux
p. 83 : © Mucem
p. 86 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Franck Raux
p. 89 : © Museu Picasso, Barcelone. Photo : Gasull Fotograia
p. 90-91 : © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais/Georges Meguerditchian
p. 92, 93 : (1) Détail du portrait d’Olga en buste et en costume de “L'Oiseau de feu”, en 1917,
APPH4838, photographie de Jean de Strelecki. Cliché © RMN-Grand Palais (Musée national
Picasso-Paris)/Mathieu Rabeau
(2) Détail de la photographie reproduite en p. 118, album Polunin (APPH4795) © RMN-Grand
Palais (Musée national Picasso-Paris)/image RMN-GP
(3) Sergei Pavlovich Diaguilev, détail d’une photographie de 1917 © Collection Dagli Orti/
Aurimages
(4) Mary Pickford, détail d’une photographie, début du XXe siècle. Private Collection © Look
and Learn/Elgar Collection/Bridgeman Images
(5) Lydia Lopokova, détail d’une photographie par Sarony, New York, vers 1916 © Collection
Dagli Orti/Aurimages
(6) Détail d’un portrait de Léonide Massine par Maurice Seymour, années 1920
© M. Seymour/Lebrecht/Leemage
(7) Fortunato Depero tra le lampadine accese di un camerino (Depero pittore e poeta),
[1927], détail d’une photographie de Fornutato Depero par Abeni & C. Milano © Mart,
Archivio del ‘900, fondo Depero
(8) Détail d’une photographie du danseur Nicolas Zverev dans le rôle de l'acrobate du ballet
Parade de Léonide Massine, 1917 ©Rue des Archives/Tallandier
(9) Igor Stravinsky, détail d’une photographie de 1949 © Collection Dagli Orti/Aurimages
p. 94 : © Napoli, Fabio Speranza
p. 95 : © Biblioteca Nazionale di Napoli “Vittorio Emanuele III”
p. 97 : Gift of New York Landmarks Conservancy, Courtesy of Vivendi Universal © New York
Historical Society
p. 99 : © Bridgeman Images
p. 100, 101 : © Mucem/Yves Inchierman
p. 102, 103 : © Faba. Photo : Marc Domage
p. 104 : © Mucem
p. 105, 106, 108, 114, 115 : Sant’Anastasia, Santuario di Madonna dell’Arco, photos © Fabio
Speranza
p. 107, 109, 110, 112-113 : Fototeca della Polo Museale della Campania, Certosa e Museo di
San Martino, photos © Fabio Speranza
p. 116, 117, 118, 119, 120, 121 : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/image
RMN-GP
p. 131 : Jerome Robbins Dance Division, The New York Public Library for the Performing Arts.
Courtesy of Tatiana Weinbaum, Lorca Massine, and Theodor Massine.
Éditions du Mucem
Responsable de l’édition : Laure Lane
Coordination de l’édition : Natacha Cauvin
Iconographe : Anne André
Actes Sud
Responsable de l’édition : Aude Gros de Beler
Fabrication : Karima Chabaud
Photogravure : Terre Neuve
Traduction italien-français : Laura Brignon
Conception graphique : Amélie Boutry
Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en janvier 2018 par Sepec
pour le compte des éditions Actes Sud.
Dépôt légal : février 2018
ISBN Actes Sud : 978-2-330-09676-2
© Actes Sud – 2018
© Mucem – 2018
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