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Recherches en psychanalyse, 2017
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Canadian Psychology / Psychologie canadienne, 1990
Schafer (1976), inspire par Nietzsche, a redefini et applique a la psychotherapie l'idee de vision du reel, qui est une construction par laquelle on se represente l'experience subjective, l'histoire de la vie, et le concept du temps. D en propose quatre, qui sont les visions: comique, romantique, tragique, et ironique. Au sein de la vision comique, aucun probleme n'est assez grand pour ne pas pouvoir etre resolu. Selon la vision romantique, la vie est une suite de quotes, qui prennent la forme de voyages perilleux, heroi'ques et individualistes. Ces deux premieres constructions du reel ont un caractere a-temporel et ahistorique; le temps y est cyclique. Par contraste, "l'amour de la verite" conduit a etre sensible aux paradoxes et aux incertitudes de la vie. II n'y a pas de recommencement, et le temps est lineaire; c'est la vision tragique. Enfin, la vision ironique tire de ces contradictions un detachement et une mise en perspective. La these de Schafer est evaluee de maniere critique, pour montrer la necessite de considerer une cinquieme vision, la vision creatrice, issue des travaux de Rank et Goodman. Les implications cliniques de cette vision creatrice sont discutees en rapport avec le dilemme de se resigner a l'inevitable ou de creer sa vie.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2018
d Centre d'accueil specialisé dans le reperage et le traitement des traumatismes psychiques (CASPERTT), centre hospitalier de Cadillac,
L'Évolution Psychiatrique, 2008
a Normalienne (Ulm), psychologue clinicienne, docteur en psychologie et psychopathologie cliniques (Lyon-II) et chargée d'enseignements en psychologie et psychopathologie cliniques (Aix-Marseille-I), centre de recherches en psychologie et psychopathologie cliniques, université Lumière Lyon-II, institut de psychologie, Reçu le 26 octobre 2006 ; accepté le 17 avril 2008 Disponible sur Internet le 21 octobre 2008
Délire et reconstruction d'archive « Le dermatologiste ne put découvrir la moindre cicatrice laissée par la glande sébacée infectée ; d'autre part, il déclara que la zone traitée par l'électrolyse se distinguait très bien avec ses cicatrices... le patient ayant fait observer que de telles cicatrices disparaitraient dans le temps, le dermatologiste répliqua que les cicatrices ne disparaissent jamais... En entendant ces paroles : "les cicatrices ne disparaissent jamais", une sensation terrible s'empara de notre patient... il ne lui resta qu'une seule activité possible : se regarder sans cesse dans son miroir de poche, afin d'établir avec exactitude le degré de sa mutilation. » On aura reconnu le compte rendu de l'analyse de l' « Homme aux loups » par Ruth Mack Brunswick, au moment où la cicatrice – trace de l'identification à la mère et, dans sa dimension de reste inépuisable, inanalysable ou inanalysé, de la relation analytique avec Freud, (mais aussi combat contre la catastrophe du moi dont le progrès doit être contrôlé, en tentant de limiter le trou de l'être localisé dans le nez) – entre en scène comme la question qui condense le mieux les interrogations psychotiques de notre patient. Le paradoxe de ces situations est évident : comment trouver une solution à l'insoluble dilemme entre séparation, délimitation d'une relation, dénonciation de ce qui n'a pas fonctionné dans celle-ci, sans effacer la relation elle-même ? En même temps, comment tenter de délimiter à la fois l'intrusion de l'autre, parfaitement représentée par la verrue sur le nez de la mère qui apparaît et qui disparaît, en montrant l'échec de toute tentative d'hallucination négative, c'est-à-dire de déplacement sur le fond de l'objet maternel, et l'angoisse de confusion identitaire qui en découle ? L'analyse interrompue avec Freud, l'échec de sa conclusion, visible non seulement dans l'interruption forcée, mais aussi, et bien plus profondément, dans le rêve de la guêpe aux ailes et à la lettre arrachée, que Freud associe à la réalité infantile et Leclaire, dans son célèbre commentaire sur l'épisode psychotique de l' « Homme aux loups », à la non interprétation du désir de Sergei, c'est-à-dire être libéré de l'emprise maternelle (une question qui reviendra avec des résultats tout à fait différents dans le rêve des ruptures des icônes et de la domination maternelle dans l'analyse avec Ruth Mack Brunswick), cette analyse interrompue et donc la présence du reste d'une histoire non élaborée, reviennent sous la forme d'une expression délirante. Dans ce cas particulier, comme l'écrit Ruth Mack Brunswick, avoir été abîmé par un traitement d'électrolyse-« …lyse »-dans le nez. Quel meilleur exemple de dénonciation d'un reste non analysé, d'une castration qui ne se réalise pas, quelle meilleure preuve que les choses ne vont pas bien en dépit de toutes les observations banales à propos de son nez sur lequel il n'y a rien d'étrange ? Et comment faire pour que quelqu'un puisse prendre en considération cette étrangeté, cette déformation, cette intrusion qui a irrémédiablement modifié son nez ? La paranoïa de Sergei montre bien la vérité de son affirmation : signaler non pas la trace de l'autre – donc, quelque chose qui met le sujet dans une position de réception/élaboration –, mais son empreinte, où quelque chose laisse un signe de soi en altérant irrémédiablement l'autre. Être disponible – mais nous le sommes toujours ?-pour reconnaître l'étrange, le difforme, l'altéré. À plusieurs reprises, Sergei demande aux dermatologues ou à Ruth Mack Brunswick qu'ils s'en occupent, mais sans obtenir de réponses : soit les cicatrices ne disparaissent pas et donc rien n'est jamais arrivé, ou il est arrivé pour toujours, comme dans la réponse du dermatologue. Soit, encore, il n'y a rien d'étrange à observer et donc encore une fois il n'est rien arrivé, comme l'écrit Brunswick : « Je dirais qu'il n'y avait rien de visible sur le nez du patient, nez petit, retroussé et
Editions érès, 2010
Qu’est-ce qu’une lettre ? Pourquoi certains enfants « réussissent » à ne pas apprendre à lire ? Comment d’autres, devenus adultes, choisissent de devenir écrivain , de passer leur vie avec les lettres ? A la fois symbole pur mais aussi élément d’un abécédaire subjectif et fantasmatique, la lettre reste mue par la pensée animiste des premiers âges. Des enfants que l’on dit « dyslexisques », incapables de voir le mot derrière les lettres, disent cet effroi : « Tous les mots parlent d’une histoire » murmure l’un d’eux avec angoisse. L’auteur, qui a observé ces enfants à l’unité de psychopathologie de l’Enfant et de l’adolescent à l’hôpital Sainte-Anne, s’embarquent ici dans une aventure : celle de relier, grâce à un éclairage analytique, les non-lecteurs et les écrivains. Avec les premiers, elle nous fait comprendre à quelle position psychique il faut accéder, quels renoncements il faut accepter pour apprendre à lire ; avec les seconds (Blanchot, Proust, Sartre, Cixous, Sarraute…), elle parvient à proposer une nouvelle approche à la fois du plaisir de lire et du passage à l’acte d’écriture. Ce livre pourrait avoir comme sous-titre : De l’illettrisme à la littérature. Il raconte comment, à leur insu, les non-lecteurs et les poètes refusent, d’une certaine façon de désintriquer le corps et les mots ; car cette séparation équivaudrait à commettre un meurtre, celui du petit croyant qu’ils sont, qu’ils étaient, à faire mourir Dieu en son paradis : la langue maternelle, le pays natal de l’être.
AlterInfos-DIAL, 2016
AlterInfos-DIAL > Français > États-Unis > ÉTATS-UNIS-Les « trumperies » d'une démocratie en état de psychose Opinion ÉTATS-UNIS-Les « trumperies » d'une démocratie en état de psychose Victor H. Ramos jeudi 24 novembre 2016, mis en ligne par colaborador@s extern@s « La victoire de la colère » (Le Monde), « Trumpocalypse » (Libération), « La revanche des petites gens… » (Daily Mail de Londres), « An American Tragedy » (The New Yorker), « La maison des horreurs », avec la maison blanche comme fond (Daily News), etc., voici quelques exemples des titres sensationnalistes des journaux de par le monde. Les médias locaux et internationaux et leurs spécialistes se sont totalement trompés quant au résultat des élections présidentielles des États-Unis du 8 novembre et pendant la longue campagne électorale prenant leur désir pour la réalité. Comment les États-Uniens ont-ils pu élire un personnage avec des idées si rétrogrades, sexistes et xénophobes, les électeurs n'étant pas une bande de décérébrés ? Pour résoudre cette fausse énigme, car ce n'en est pas une, il faut percer l'épaisse couche d'informations partielles des grands médias et interpeller plutôt la réalité économique, politique et sociale frustrante et difficile dans laquelle vivent une partie importante des citoyens des États-Unis. Il faut aussi considérer l'écoeurement d'une très importante partie de la population états-unienne de la politique du mensonge et de l'abandon des principes démocratiques par la classe politique de deux principaux partis. En même temps, il faut tenir compte de deux importantes traditions économiques états-uniennes contraires qui prédominent alternativement, chacune avec leur lot de problèmes pour la population et des bénéfices pour le monde des affaires et les très riches : les libres-échangistes et les protectionnistes, dont fait partie Trump. Libre-échange et exclusion Depuis presque trente ans, le libre-échangisme impose ses lois aux États-Unis et ailleurs. La globalisation néolibérale qui promettait un « nouvel ordre économique et politique mondial » de richesse et de paix, bref la « terre promise », le paradis pour tous « n'a pas livré la marchandise »… Au contraire, la pauvreté a augmenté dans la plupart des pays, la brèche entre le 1% des privilégiés de la planète et le 99% de la population mondiale a augmenté de façon très importante… Aux États-Unis, l'économie va mieux, le taux de chômage officiel est 4,9 %, la bourse bat de records historiques, les banques font d'importants profits, etc. mais un très important nombre de citoyens vivent mal. En effet, selon une étude d'Associated Press, près de 50 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et ils seraient 5 millions de plus sans l'aide pour l'alimentation ! L'étude a également montré que l'écart de richesse entre riches et pauvres était plus grand que jamais aux États-Unis. 27,8 % des Latino-Américains vivent en dessous du seuil de pauvreté et 16,7 % des Asiatiques américains. Les Afro-Américains d'un autre côté, ont maintenant une vie un peu moins difficile (de 27,3 % à 25,8 %), mais le pourcentage de blancs en dessous du seuil de pauvreté est passé de 9,8 % à 10,7 %. « La raison principale qui maintient la pauvreté à un seuil si haut vient du fait que les bénéfices d'une économie qui croît ne sont plus partagés par tous les travailleurs… » (Associated Press, avril 2014) Il y a aux États-Unis plus de 3,5 millions de sans-abri, dont 35% sont des familles avec enfants. Le Bureau américain de recensement affirme que près de 150 millions d'États-Uniens (presque la moitié de la population totale) sont « pauvres » ou à « faible revenu ». 48 millions reçoivent des bons d'alimentation,
Mémoire présenté par M. Jurian STERK, pour l'obtention du master 2 de philosophie Parcours « Philosophie, Rationalités et Savoirs » Sous la direction de M. Guillaume SIBERTIN-BLANC.
je compare la paranoia à une virose dans laquelle l’agent infectieux est l’Immagine prise dans le sens micropsychanalytique comme software transgénérationnel/représentationnel-affectif qui utilise l’hôte ontogénétique pour recréer les conditions d’un trauma qui se noie dans la phylogénèse et qui nécessite plusieurs répliques pour être abréagi. Ceci explique entre autres la fréquence des vécus de possession ou du délire d’influence dans les psychoses paranoïaques : le paranoïaque est effectivement un être possédé par les messages de l’image qui se transmettent à travers une activité onirique non suffisamment abrêvée ; c’est un haut parleur qui tente désespérément, sans y réussir, de se transformer en centre émetteur… Le lien évident entre rêve non abrêvé et délire était du reste déjà évident dans les recherches de Freud.
2017
Cet article vise a cerner la place du theme de la folie dans le magazine de faits divers Detective. La periode de publication du magazine (1928-1940) par une filiale de l’editeur Gallimard correspond a un moment ou l’assistance aux alienes fait l’objet d’un debat qui depasse le cercle professionnel des medecins specialises. Enfermement arbitraire, evasion ou sortie de malade dangereux, nouvelles therapies et prevention de la folie sont autant de questions relayees par la presse nationale. Qu’en est-il de Detective ? Comment ce magazine de faits divers a-t-il traite la folie ? La premiere partie de cet article tente de rendre compte des procedes de representation de la folie dans les pages de Detective. La seconde se concentre sur l’analyse de l’unique reportage publie sur ce theme, signe de Louis Roubaud et publie sur 12 numeros de novembre 1932 a 1933.
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Πρακτικά του 3ου Διεθνούς Συνεδρίου Γόρτυνας «Ἐν Γορτύνῃ καί Ἀρκαδίᾳ ἐγένετο...», (Το προσκύνημα ως τόπος συνάντησης ανθρώπων, λαών, θρησκειών, πολιτισμών), 28-30 Σεπτεμβρίου και 1 Οκτωβρίου, 2017. (2024), 2024
Asian journal of economics, business and accounting, 2024
Insight Inteligência, 104, 2024
Issues in Informing Science and Information Technology
Geoarchaeological X-Ray Fluorescence Spectrometer Laboratory, 2015
Contemporary Issues in Early Childhood, 2008
Bryn Mawr Classical Review, 2020
Journal of Cell Science, 2012
Wireless Personal Communications, 2021
Nature communications, 2016
Visual blog ISC, 2021
Computer-Aided Design, 1991
International Journal of Pharmaceutical Sciences Review and Research, 2021
ISPRS International Journal of Geo-Information, 2021
Asian Journal of Pharmaceutical and Clinical Research, 2017