Le présent, si fortement inscrit dans le travail de Michel Journiac (1935-95), n’a pris aucune ride. Il ne se conjugue toujours pas au passé tant sa démarche et ses œuvres vibrent encore dans le quotidien qui est le nôtre. « Le problème n’est plus le beau, mais la vie », expliquait en son temps Journiac. De fait, Emmanuel Guigon (p. 15) a raison de rappeler ce qui identifie le sens de la démarche de Journiac : « Dans la recherche d’un point de départ, c’est pour [lui] la conscience du corps viande et sang. » C’est là effectivement le début d’une démarche à rebours, dans le questionnement et la nécessité d’une « fonction fondamentale qui est de dire non ».
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