Socio
La nouvelle revue des sciences sociales
3 | 2014 :
Chercheurs à la barre
Varia
La politique brésilienne dans
une nouvelle ère ?
Have Brazilian politics entered a new era?
BERNARDO SORJ
Traduction de Kim Fredericq Evangelista
p. 367374
Résumés
Français English
Les mobilisations de juin de l’année dernière ont lancé dans la rue des milliers de
manifestants dans les villes du Brésil, en prenant par surprise tous les analystes politiques.
Cet article ne prétend pas réaliser une description détaillée des événements. Notre objectif
est d’analyser de manière critique les deux clés d’interprétation qui ont cherché à
expliquer ce qui est arrivé. La première, dominante dans les médias et les commentaires
des chercheurs en sciences sociales, a expliqué les manifestations par l’émergence d’un
nouvel « acteur », les réseaux sociaux, manifestations qui se seraient caractérisées par leur
imprévisibilité, leur décentralisation, et leur spontanéité. La seconde a cherché à appliquer
les catégories de classes sociales et surtout la division droite / gauche, afin de comprendre
les raisons et les orientations des manifestants.
In June last year thousands of demonstrators took to the streets in the cities of Brazil in
protest mobilisations which took all political analysts by surprise. This article does not
attempt to give a detailed description of the events. Our aim is to make a critical analysis of
the two key notions in the interpretations which endeavoured to explain what happened.
The first, which dominated in the media and the comments of social science researchers,
explained the demonstrations by the emergence of a ‘new actor’, the social networks, which
were characterised by their unpredictability, their decentralisation and their spontaneity.
The second attempted to use social class categories and primarily the right/left division to
gain an understanding of the reasons and orientations of the demonstrators.
Entrées d’index
Motsclés : Brésil, politique, mobilisations, internet, nouvelles classes moyennes,
jeunesse, 2013
Keywords : Brazil, policy, mobilizations, internet, new middle classes, youth, 2013
Texte intégral
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Les explosions sociales sont imprévisibles. En particulier au Brésil où dix ans de
gouvernement du parti des travailleurs (PT )1 ont neutralisé toute disposition à la
protestation de rue, qu’elle vienne des organisations syndicales, de la société
civile, des mouvements sociaux ou de la communauté étudiante. Avant son
arrivée au pouvoir, le PT représentait le principal canal de mobilisation des masses
et à la suite de l’élection du président Lula, la capacité de cooptation du parti s’est
révélée extrêmement efficace. Les groupes non affiliés au parti semblaient être
tombés dans un état d’apathie envers la politique, notamment parce que
l’opposition n’est jamais parvenue à les mobiliser.
Cette démobilisation a renforcé la méfiance visàvis de la politique mais n’a pas
éliminé le mécontentement des citoyens. La croissance économique et
l’amélioration des conditions de vie ont paradoxalement été synonymes de
nouvelles dépenses et de nouveaux types de dépense (téléphonie, Internet,
éducation et assurance santé privée), elles ont provoqué une pression accrue sur le
budget de nombreux ménages. Ceuxci se sont sentis de plus en plus frustrés,
écrasés sous les impôts alors que l’État, impliqué dans des pratiques de
surfacturation et des scandales de corruption à répétition, n’offrait à la population
que des services publics de mauvaise qualité.
Les mobilisations de juin de l’année dernière ont lancé dans la rue des milliers
de manifestants dans les villes du Brésil, prenant par surprise tous les analystes
politiques. Cet article ne prétend pas réaliser une description détaillée des
événements. Notre objectif est d’analyser de manière critique les deux clés
d’interprétation de ce qui est arrivé. La première, dominante dans les médias et les
commentaires des chercheurs en sciences sociales, a expliqué les manifestations
par l’émergence d’un nouvel « acteur », les réseaux sociaux, manifestations qui se
seraient caractérisées par leur imprévisibilité, leur décentralisation, et leur
spontanéité. La seconde a cherché à appliquer les catégories de classes sociales et
surtout la division droite/gauche, afin de comprendre les raisons et les
orientations des manifestants (voir Singer, 2013). Nous pensons que chacune des
deux explications perd de vue l’aspect réellement nouveau de ce qui est arrivé. La
nouveauté est constituée par la disposition à sortir dans la rue et non pas par
l’usage des réseaux sociaux (bien souvent un succédané de participation), et par la
prédominance des revendications républicaines qui n’entrent pas dans le schéma
de la division droite/gauche et, d’une certaine façon, lui sont antérieures.
La politique passe par Internet mais
se joue dans la rue
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Notre premier constat est que, malgré l'importance accordée par de nombreux
analystes au rôle des réseaux sociaux, l’action politique, celle qui a des
conséquences sur le cours de l’histoire, reste réelle et non virtuelle. Elle est
décisive, non pas lorsque l’on reste chez soi pour cliquer sur la souris de son
ordinateur, mais bien lorsque l’on descend dans la rue.
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Il est évident que les nouveaux systèmes de communication sont plus rapides et
plus efficaces que les textes ronéotypés utilisés par les étudiants dans les
années 1960, ou les brochures typographiées par les révolutionnaires des siècles
passés, ou les graffitis sur les murs, les textes manuscrits cloués sur la place
publique avant l’apparition de la presse. Les nouveaux moyens de communication
disséminent l’information en temps réel et sous forme virale, facilitant l’échange
de messages et l’organisation de rassemblements.
Dans le contexte brésilien, lorsque l’apathie politique s’est emparée de la société,
l’utilisation des nouvelles technologies est devenue particulièrement pertinente en
raison de l’incapacité ou de la réticence des partis politiques, des syndicats et de la
communauté étudiante, à mobiliser les populations dans l’espace public. Ce qui
était possible et normal sans les réseaux virtuels ne semble réalisable aujourd’hui
que grâce aux nouvelles technologies. Mais le véritable changement qui se déroule
actuellement au Brésil, c’est bien le peuple dans la rue et non l’utilisation
d’Internet. Rappelons par exemple qu’une pétition récente demandant que Renan
Calheiros2 ne devienne pas président du Sénat a réuni plus d’un million et demi
de signatures, mais qu’elle est restée sans effet.
La caractéristique des manifestations qui se déroulent au Brésil, comme dans
d’autres endroits de la planète, est la convergence de nouveaux moyens de
communication extrêmement efficaces et d’institutions politiques incapables de
répondre au mécontentement de différentes couches de la population. Cette
convergence possède une autre affinité élective : les messages courts des réseaux
sociaux sont les plus adéquats pour créer des synergies entre des individus qui
n’ont pas et ne cherchent pas de discours idéologiques. Les adeptes du marketing
politique l’avaient déjà compris.
Sans vouloir nier l’importance des caractéristiques des nouveaux moyens de
communication, les raisons pour lesquelles les gens décident d’exprimer leur
mécontentement et leur désir de changement doivent être recherchées dans les
esprits et les cœurs, pas dans les machines. Que s’estil passé ? La première
question qui se pose est le « quand ? » Ce n’est certainement pas l’augmentation
du prix du bus à São Paulo qui a suscité un mouvement national. Que cela soit
arrivé au début de la coupe des confédérations n’était sans doute pas un hasard.
La coupe représentait, pour les citoyens, non pas une image de réussite nationale
mais bien un ensemble de travaux publics surfacturés. Comme me l’a expliqué un
manifestant lors de mes rapides recherches sur le terrain : « Si c’est pour voler de
l’argent public, qu’ils construisent au moins des hôpitaux. » À cela s’est agrégée
l’indignation visàvis de la PEC 373, considérée comme une agression du Congrès
envers un pouvoir qui lutte au côté des citoyens contre la corruption et l’impunité.
Enfin, l’indignation à l’égard de la proposition de Marco Feliciano, président de la
commission des Droits humains et des Minorités, qui vise à traiter
l’homosexualité comme une maladie.
Qui a participé aux manifestations et
pourquoi ?
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La question centrale est de déterminer qui est descendu dans la rue. Dans le
nouveau scénario social brésilien, sont apparues des couches sociales qui ne sont
pas liées au réseau institutionnel contrôlé par le PT , des nouvelles classes
moyennes4. Il s’agit d’une partie de la population qui s’est élargie avec la
croissance économique et a intégré les espoirs de la société de consommation,
notamment l’accès à l’enseignement universitaire et la volonté d’échapper aux
systèmes de santé publique et d’éducation, considérés comme étant de mauvaise
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qualité. Pour ces nouvelles classes moyennes, la multiplication des dépenses s’est
traduite par une augmentation des dettes, facilitée par divers systèmes de crédit.
Les nouvelles classes moyennes ont été largement encensées par les économistes
officiels qui soulignaient l’augmentation des revenus monétaires, oubliant un peu
vite les problèmes de la vie quotidienne de ces personnes. Une grande partie de
cette population vit dans des foyers sans accès au système de traitement des eaux
usées ni à la collecte d’ordures. Les frais mensuels de téléphone, d’accès à Internet,
de transport et de remboursement des intérêts des emprunts assèchent les revenus
des familles dès le début du mois, sans parler des frais liés à l’enseignement dans
des écoles privées et à l’assurance maladie.
La manière dont cette nouvelle partie de la population allait s’exprimer
politiquement n’était pas claire, tant elle semblait apathique et cynique visàvis
du monde politique. Les analystes expliquaient cette attitude de deux manières.
Pour certains, il s’agissait d’un groupe qui, s’étant élevé rapidement, était donc
satisfait de sa situation. Pour d’autres, parmi lesquels je me situais, il s’agissait
d’une population socialement fragmentée et trop préoccupée par des stratégies
individuelles de survie.
Le diagnostic était peutêtre juste pour les parents, mais il s’est révélé faux pour
leurs enfants. La majeure partie des manifestants sont des étudiants
universitaires qui, compte tenu de la croissance de la population étudiante au
cours des dernières décennies, appartiennent à des familles n’ayant rejoint la
classe moyenne que récemment.
Bien que cette population ait contribué à amorcer les manifestations, des jeunes
de différents environnements sociaux, avec des motivations et des orientations
politiques diverses, se sont également mobilisés. Pour certains, les sujets les plus
graves étaient la mauvaise qualité des services de transport et de santé publique,
alors que d’autres, d’origine sociale plus aisée, exprimaient plutôt un malaise par
rapport à la corruption et l’impunité des hommes politiques. Ces jeunes, leur
cœur et leur esprit, libres de responsabilités familiales et professionnelles, sont
descendus dans la rue pour dénoncer les difficultés qu’ils affrontent avec leurs
familles et expriment le trouble qu’ils ressentent face aux scandales de la vie
politique.
Cependant, réduire les motivations des manifestants à leurs seuls « intérêts »
économiques ne rend compte ni de la dynamique sociale ni des sentiments qui
animent les citoyens en général et les jeunes en particulier. Des valeurs, même
diffuses et pas toujours clairement définies, étaient présentes chez tous ceux qui
sont descendus dans la rue. Que le drapeau du Brésil et l’hymne national aient été
les dénominateurs communs du mouvement n’est pas un hasard. Les
manifestants, malgré leurs différences, se sentaient membres d’un même
mouvement civique réclamant un pays moins gangréné par la corruption et
l’impunité, cela indépendamment du parti politique au pouvoir. Parmi les jeunes
manifestants, j’ai souvent entendu : « Pour la première fois je me sens brésilien »,
« Maintenant je sens que j’ai une patrie ». Bien que le sentiment national et la
citoyenneté démocratique puissent être qualifiés de moralisateurs, il ne faut pas
oublier qu’ils reposent sur la disposition à défendre une idée de nation et de bien
commun, et c’est cela que les manifestants exprimaient.
Le nationalisme brésilien, la fierté nationale s’expriment à travers
l’identification à des expressions de la société comme le sport ou les arts, tandis
que l’organisation sociale et politique évoque traditionnellement des sentiments
négatifs. Cet écart a été réduit, et à un certain point dépassé, par les manifestants
qui exigeaient des institutions publiques et un système politique auxquels ils
puissent s’identifier.
Après vingt ans de silence, la jeunesse redécouvre le « happening politique » : le
sentiment agréable (et qui ne verse pas, pour le moment, dans des idéologies
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omnipotentes et totalitaires) de faire partie d’une action collective générant un
sentiment d’émancipation et d’autonomisation et suspendant temporairement les
préoccupations individuelles. Certes, la situation se distingue du temps où les
idéologies occupaient un rôle important et où les objectifs étaient, ou du moins
nous semblaient, clairs.
Une grande partie des manifestants de juin 2013 ne sont ni pour ni contre le
gouvernement. Ils veulent simplement un pays meilleur et se méfient d’un
système politique associé à la corruption et à l’impunité. Exiger des manifestants
qu’ils aient un programme clair et, faute d’en avoir, les qualifier de romantiques,
de doux rêveurs ou d’individus incapables de comprendre qu’il ne peut exister de
vie sociale sans institutions, n’a pas de sens. Ils ne pourraient être différents, ils
sont ainsi à cause du problème qui les a fait descendre dans la rue :
l’affaiblissement des institutions habilitées à élaborer l’agenda du gouvernement.
Et ces institutions sont avant tout les partis politiques, mais également les
syndicats officiels et la société civile.
Les manifestations de 2013 étaient politiques dans le sens le plus fondamental
du terme, elles exprimaient une volonté civique touchant, de manière inégale,
tous les secteurs de la population. Le plus extraordinaire étant que, malgré les
actes de vandalisme, les manifestations n’ont pas représenté l’opposition d’une
minorité d’activistes radicaux face à une majorité silencieuse conservatrice ; au
contraire, malgré l’insécurité générée, la majorité silencieuse s’est identifiée aux
manifestants.
Par conséquent, ne pas avoir de plateforme programmatique est normal, ce qui
ne veut pas dire que cela ne présente pas de risques. Le principal, dans le cas
brésilien en tout cas, n’est pas le risque d’être manipulé par des forces extrémistes,
mais plutôt celui d’entretenir une culture de la victimisation, chose que la
communication par Internet rend particulièrement propice. Le sentiment d’être
une victime est légitime mais n’est productif que dans un premier temps. Après, il
faut passer à un sentiment de responsabilité, qui permet de prendre conscience
qu’un pays meilleur exige que tous les citoyens – même ceux qui se sentent
victimes – assument un rôle actif dans le changement de la culture politique.
Cette culture politique qui est présente, d’une manière ou d’une autre, dans les
attitudes quotidiennes des citoyens (voir Sorj, 2012). Le changement social
commence lorsque nous comprenons que les « coupables » ne sont jamais tout à
fait les « autres » et que chacun à son niveau, notamment au moment de voter,
devient créateur de changement.
La fin d’une ère ?
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La démocratie brésilienne s’est « normalisée » et l’on peut s’attendre à ce que le
citoyen insatisfait descende dans la rue. À la fois peu et beaucoup de choses ont
changé au Brésil : les hommes politiques, les fonctionnaires publics, mais
également certains hommes d’affaires liés au système ne peuvent plus compter
sur l’apathie ambiante pour continuer à fonctionner selon le mode établi. Il est
évident que les différents groupes politiques ont cherché à s’approprier les
événements, proposant des récits variés, élaborant même des théories du complot
face à une réalité qui échappe aux modèles établis.
Pour gagner les élections, il faudra que les partis politiques déchiffrent et
traduisent en propositions, ou au moins en promesses, les demandes de la rue. La
nouvelle volonté des citoyens va accroître l’incertitude du paysage politique et
électoral. Le gouvernement comme l’opposition ont été pris par surprise. Tous les
partis politiques ont été affectés et en particulier ceux qui se trouvent au pouvoir,
puisque ce sont eux qui ont le plus à perdre. Ils cherchent maintenant à limiter les
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dommages en maintenant leur base de soutien électoral déjà consolidée et en
proposant un discours du genre : « Nous avons entendu la clameur de la rue. » Le
parti le plus affecté, le PT , doit maintenant renouveler son discours vantard de l’ère
Lula selon lequel « le Brésil a changé ». Il conserve les instruments du pouvoir qui
favorisent la prise d’initiative, et il peut également compter sur l’inefficacité et
l’incompétence de l’opposition lorsqu’il s’agit d’en prendre.
Pour l’opposition, le défi est plus important. Il s’agit de traduire le malêtre
social en une proposition politique suffisamment convaincante qui, même si elle
n’éliminera certainement pas la méfiance de la population, devra au moins
montrer que les politiciens sont capables de tracer une voie vers un meilleur Brésil.
Mais gouvernement et opposition auraient tort de réduire le malêtre social à une
simple question d’« augmentation des ressources » pour les politiques publiques.
Bien sûr, des ressources supplémentaires peuvent aider, mais ce qui est en jeu, ce
ne sont pas des politiques mais bien la politique, soit des changements
institutionnels qui limitent la corruption, le gaspillage, le racket des votes
parlementaires et l’impunité. Tâche difficile, presque impossible, puisque ceux qui
doivent réaliser le changement – le pouvoir exécutif et le Congrès – sont partie
prenante dans le statu quo existant.
Bibliographie
SINGER , André, 2013, « Brasil, junho de 2013. Classes e ideologias crzadas », Novos Estudos
CEBRAP, vol. 97, p. 2340.
DOI : 10.1590/S010133002013000300003
SORJ, Bernardo, 2012, « Individualismo transgresor e instituciones públicas: La
democratización de la cultura oligárquica en América Latina », Centro Edelstein Working
Papers
7.
Consultable
en
ligne
:
<http://www.bernardosorj.com/Novidades/WP_7_Espanhol.pdf_30_11_2012_1821.pdf>.
SORJ, Bernardo, 2013, « La nueva dinámica política de América Latina : temas para una
agenda de investigación », Revista Mexicana de Ciencias Políticas y Sociales, vol. LVIII,
no 217, janvieravril, p. 6178.
DOI : 10.1016/S01851918(13)722748
Notes
1 Le parti des travailleurs dont sont issus la présidente actuelle Dilma Rousseff et l’ancien
président Luis Inácio « Lula » da Silva. (Note du traducteur.)
2 Actuel président du Sénat, il a fait l’objet d’enquêtes disciplinaires menées par le comité
d’éthique pour différentes affaires, mais il n’a pas été inquiété à la suite d’un vote du Sénat
à scrutin secret. (N.D.T.)
3 Proposition d’amendement constitutionnel no 37, surnommée « PEC de l’impunité ». Il
s’agit d’un projet de révision de la Constitution qui vise à limiter le pouvoir d’investigation
des procureurs du ministère public et des polices fédérale et civile. (N.D.T.)
4 Au sujet des nouvelles classes moyennes, le lecteur peut consulter notre article (Sorj,
2013).
Pour citer cet article
Référence papier
Bernardo Sorj, « La politique brésilienne dans une nouvelle ère ? », Socio, 3 | 2014, 367
374.
Référence électronique
Bernardo Sorj, « La politique brésilienne dans une nouvelle ère ? », Socio [En ligne],
3 | 2014, mis en ligne le 25 octobre 2014, consulté le 13 juin 2015. URL :
http://socio.revues.org/738 ; DOI : 10.4000/socio.738
Auteur
Bernardo Sorj
Professeur à l’Institut des hautes études de l’université de São Paulo et directeur du
Centre Edelstein pour la recherche sociale. Il est l’auteur de vingthuit livres sur la théorie
sociale, les structures sociales, les relations internationales de l’Amérique latine et
l’impact des nouvelles technologies. Site internet : http://www.bernardosorj.com/
[email protected]
Droits d’auteur
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