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2015, Communiquer. Revue de communication sociale et publique
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2008
Dans l'oeil de la communication-monde « Lundi de l'INA » du 7 avril 2008 Armand Mattelart, professeur émérite des universités Michel Sénécal, professeur à l'université du Québec à Montréal Michel Sénécal-Notre entretien avec Armand Mattelart, professeur émérite des universités, portera sur le thème de la « Communication-Monde » qui reprend le titre de l'un de ses principaux ouvrages publié originellement en 1992. Armand Mattelart a d'abord commencé sa carrière de professeur et de chercheur à l'université catholique du Chili à Santiago à partir de 1962 et y est resté jusqu'à son expulsion en 1973 sous la dictature du général Pinochet. Durant les trois années de la présidence de Salvador Allende (1970-1973), il a participé de près aux projets de réforme des médias. Parallèlement à ses activités universitaires, il a travaillé comme expert en développement social dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement et la FAO. Il a ensuite poursuivi sa carrière en France, notamment à l'université de Rennes 2 (de 1983 à 1997) et à l'université de Paris 8 (de 1997 à 2004). Figure marquante des sciences de l'information et de la communication, en France comme à l'étranger, il est l'auteur d'un nombre considérable d'ouvrages, certains traduits en près d'une vingtaine de langues. Intellectuel engagé, Armand Mattelart continue de participer à diverses tribunes internationales, dans les forums sociaux mondiaux et les différentes instances où se discute le statut de la communication, de la culture et du savoir face à la mondialisation. Cette rencontre a l'ambition de revenir sur presque un demi-siècle d'histoire et de géopolitique de la communication en retraçant le parcours d' Armand Mattelart et quelques-unes de ses réalisations majeures. Comme tout survol, il nous permet de poser des repères qui pourront, ensuite, servir de guide pour approfondir les thèmes évoqués ici trop rapidement. Ainsi que le veut la coutume des Lundis de l'Ina, cet entretien est accompagné d'extraits de films et d'émissions de télévision, la plupart tirés des archives de l'Ina, servant de balises historiques ou thématiques à nos propos. Je vous propose sans plus tarder de commencer cette rencontre avec un premier extrait de film qui se passe de présentation.
La pensée moderne -et c'est à mon sens l'un de ses plus graves défauts -a supprimé la personnalité et a rendu tout objectif. Aussi bien ne s'attarde-t-on pas à la pensée de ce que c'est que communiquer ; mais l'on se hâte aussitôt vers l'objet, de ce qu'on entend communiquer. Et comme presque tous les objets de cet ordre se montrent, même à première vue, de dimensions extrêmement vastes, l'on aura, à mesure que le temps passe, toujours moins d'occasions ou de place pour méditer sur ce que c'est que communiquer. Un philosophe, un dogmaticien, un prêtre, etc., commencent tous, tout de suite, par l'objet qu'ils entendent communiquer, par les études et les travaux préliminaires permettant de s'en rapprocher. (...) Aussi bien est-ce à mes yeux par manque de probité [les questions primitives proprement dites ne sont jamais posées] qu'on n'a jamais posé cette question : qu'est-ce que c'est que communiquer ? Sören Kierkegaard Mots-clés : communication, information, altérité, métapore, raison durant
2010
La profonde ambivalence de la communication Ce texte est un pré print Pour le citer : Dacheux E. (2010), « La profonde ambivalence de la communication » in Eric Dacheux (coord.), La communication, Paris, CNRS éditions, pp. 11-31 La communication est un processus ambivalent, profondément ambigu. En effet,on peut avec raison soutenir qu'elle est partout (dans nos foyers, sur nos lieux de travail, dans nos associations, etc.), qu'elle touche tout le monde (bébés, vieillards, riches, pauvres, occidentaux orientaux, etc.), qu'elle est un fait social total (concerne aussi bien, la culture que la politique ou l'économie). Mais, à l'inverse, on peut tout aussi bien arguer que la communication n'est nulle part : les familles se disloquent, les entreprises deviennent des marchés internes, deux milliards d'individus n'ont pas accès à l'électricité et se trouvent exclus des réseaux mondiaux de la communication, tandis que les autres échangent de pseudo à pseudo à des milliers de kilomètres de distance mais méconnaissent leurs voisins, etc… Alors société de communication ou société d'incommunication ? Les enjeux de la communication Difficile de trancher, en tout cas, si l'on veut restituer à la communication toutes ses caractéristiques contradictoires. Par contre, ce dont nous sommes certains, c'est qu'il n'y a pas de société, moderne ou traditionnelle, sans communication. La communication a toujours existé, simplement elle n'a pas toujours été interrogée. Si elle est tant aujourd'hui, c'est principalement pour deux raisons. La première
2014
Présentation succincte des 9 modèles théoriques de la communication. Puis présentations détaillées de la théorie mathématique de l'information de Claude Shannon et du. Collège "invisible" de Palo Alto autour de Gregory Bateson.
Ce texte est la conclusion d'une thèse de doctorat soutenue avec succès (mention Très Bien) par Laurent Le Coustumer à la Sorbonne en 1995 Au terme de cette étude, nous allons tenter de répondre à ce que nous avons plusieurs fois annoncé, en deux temps. Tout d'abord, nous poursuivrons l'analyse de la fin du précédent chapitre en nous intéressant de plus près au dialogue, et particulièrement à ce que l'on appellera, dans un sens peu éloigné de celui que lui donne F. Jacques, le dialogisme. L'idée est que le dialogue, entendu non pas comme simple échange de points de vue mais comme construction commune d'un sens lors d'un processus de compréhension (toujours fragile), est le lieu optimum de la critique ; en conséquence de quoi, la protection de l'esprit critique passe nécessairement par celle du dialogue authentique. Nous verrons à quel point le développement et la persistance de certaines de ses formes "dégénérescentes" − dont on devinera les dangers − sont liés à une certaine conception de la communication qui marque sans conteste notre siècle. Ainsi pourrons-nous a contrario énoncer ce que devraient être les grandes lignes d'une autre théorie de la communication, qui ne soit pas fondée sur le (prétendu) message et la persuasion mais sur la compréhension et l'honnêteté intellectuelle.
2016
Les jeux d'ordinateur et surtout les hypothèses quant à leurs effets sont devenus un sujet très répandu chez les journalistes. Un succès qui a entraîné une représentation de plus en plus stéréotypée des « joueurs dépendants » et d'un loisir réputé « dangereux ». Dès les premières pages de l'ouvrage collectif Die Computerspieler, le lecteur-qu'il soit expert ou profane-réalise qu'il faut revoir la plupart des jugements et comportements issus de la discussion publique. Il est vrai que le groupe des usagers et le secteur des jeux d'ordinateur s'accroissent et que, parallèlement, l'intérêt scientifique grandit. Mais, jusqu'à présent, la recherche se limite aux effets et laisse de côté les questions d'usage. C'est cette lacune que Thorsten Quandt (professeur à l'
Ce cours aborde les cinq éléments suivants : 1) Les fondements scientifiques de la démarche d’analyse dans les recherches en communication. 2) Présentation et mise en contexte de certaines théories, méthodes et techniques permettant d’analyser des médias et/ou des phénomènes de communication publique. 3) Choix, par l'étudiant.e, d'un sujet de recherche se rapportant aux études en communication. 4) Réalisation d’une analyse permettant d’accéder à une meilleure compréhension d’un phénomène, d’un fait ou d’un produit de la communication. 5) Mise en valeur de l’analyse par un projet de communication numérique vulgarisée.
Perspectives en communication (02)
Entre agendas de recherche et mises en pratique L'existence de la communication en tant que champ distinct avec une identité claire reste très discutée (Craig, 2009a;Sfez, 2001). Même la notion d'interdisciplinarité, qui est au fondement de notre domaine/discipline, est évolutive (Sfez, 2001), et les tentatives de cartographie sont rarement reprises (Craig, 2009b). Nous pourrions même ajouter que les chercheurs et chercheuses en communication sont encore naturellement amenés à partager leurs objets avec d'autres disciplines (Bouillon, Bourdin et Loneux, 2007;Carayol et Gramaccia, 2006;Proulx, 2012;Sfez, 1992). Si nous pouvons donc nous demander si nous sommes à même d'imposer nos propres objets, nous pouvons quand même avoir la certitude que nous apportons en fait une perspective différente sur des objets établis. La communication est un préixe lexible qui à la fois oriente le regard du chercheur et rélexivement prend la forme la plus adéquate pour offrir une nouvelle capacité heuristique. Est-ce pour cela que nous avons encore besoin de nous déinir et de regarder le chemin parcouru et celui qui nous rejoint pour être capable de nous (ré)orienter ?
Ghislain Thibault et Dominique Trudel reprennent l'idée que nous avons du mal à partager une histoire qui nous réunirait. Ils nous rappellent que les chercheurs des premiers programmes ont plutôt eu tendance à développer une recherche en communication à partir de leurs disciplines d'origine. Cela n'est pas sans compliquer l'élaboration d'une histoire qui inissait par être subordonnée à celle d'un autre champ, voire arrêtée (dans le cas des études empiriques des médias de masse) au proit de la production « d'une longue série de recherches a-historiques » (p. 6). Ils signalent toutefois deux projets qui viennent contrarier cette tendance : le développement d'une nouvelle histoire (Park et Pooley, 2008;Pooley, 2008) S'il a choisi de s'attarder sur la période qui s'étale entre 1983 et 1989, c'est qu'il la considère comme une époque dynamique pour les questions « épistémo-politiques » et cruciale pour la maturité de la discipline au Québec. Ses analyses l'amènent à identiier deux thèmes majeurs dans la littérature de l'époque : la place du contrôle étatique sur la recherche en communication au Québec et l'importance du contexte culturel dans la spéciicité de la production scientiique locale. La question de l'identité, canadienne ou québécoise, apparaît essentielle. Il est d'ailleurs fascinant de constater le poids plus important de la langue par rapport à la géographie, les chercheurs anglophones québécois se rattachant davantage à la scène nationale.
Normand Landry et Joëlle Basque s'intéressent à l'éducation aux médias, qu'ils nous présentent à la fois comme objet et comme champ d'études en effervescence. Ils cherchent à mettre en avant la pensée critique qui y est, pour eux, très présente, ainsi que la notion de littératie médiatique. Celle-ci renvoie à des compétences et des savoirs qui permettent de prendre de la distance et d'analyser des textes médiatiques. Pourtant, ce qui constitue l'ensemble de ces compétences reste encore en débat pour des raisons pédagogiques, politiques et sociales. C'est, selon les auteurs, une période de transition dont les enjeux se situent autant dans l'application pédagogique des recherches que dans le développement théorique, tous deux affectés par des transformations technologiques et sociales extrêmement rapides.
Christian Agbobli nous montre l'évolution de la production des théories communicationnelles confrontées aux mutations du siècle. Il nous explique que la communication internationale, après avoir établi à partir de la Seconde Guerre mondiale une tradition tournée vers des problématiques de développement, se trouve aujourd'hui éclatée entre plusieurs objets (couverture médiatique, technologies de l'information et de la communication, diversité culturelle, etc.) rapportés à différentes zones géographiques. Cette richesse en vient, en même temps, à mettre en cause l'unité. Agbobli propose alors trois axes de travail pour tenter d'y remédier, avant de suggérer que la recherche qui en découle devrait, elle aussi, être actionnable tout en restant à distance « de toute contingence économique ou politique et de toute considération idéologique » (p. 81). Stéphanie Yates défend la rélexion théorique développée en relations publiques en la liant aux mouvements de gouvernance participative, en particulier autour de l'approche dialogique développée par James Grünig et de la théorie de la fully fucntionning society de Robert Heath. Les relations publiques exercent alors une fonction conciliatrice visant une meilleure compréhension des points de vue des parties prenantes. Loin de l'image sombre et manipulatrice que l'on colle aux relations publiques, la perspective défendue par Yates contribue à des relations harmonieuses et démocratiques entre les acteurs de la société. Ce processus sert non seulement à développer les approches des sciences humaines et sociales, qui pensent de manière élargie ce que peuvent être les « acteurs sociaux » -c'est-à-dire en ne les cantonnant pas aux seuls êtres humains ou organisationnels -, mais en les pensant de manière plus originale, comme « le résultat de processus sociaux coextensifs de [leur] constitution » (p. 137). À travers l'analyse d'un documentaire, il s'appuie sur la place des émotions pour faire ressortir cette dimension processuelle, non plus de l'action, mais des individus agissants.
Richard
Les auteurs constatent ici la diversité, nous serions même tentés de dire l'hétérogénéité, du domaine des communications et s'interrogent sur les moyens de l'uniier. Mais la portée de leurs recherches amène, en même temps, à s'interroger sur le réalisme de ce voeu. Cette rélexion autour de notre inter-discipline a encore de beaux jours devant elle.
Global Arbitration Review, 2019
PrelimianryA preliminary abstract published with: Seennig Things Conference. Ontario, Canda, 2002
5th IAMB Conference 2009, held in January 28 – 30, New Orleans, Louisiana, USA., 2009
Marine Biodiversity Records, 2009
Neurochemical Research, 1986
NEW (?) AFRICAN COMMUNICATION ENVIRONMENT, 2013
Filomat, 2019
Nuclear Physics B, 2002
A CONCEPTUAL BASIS FOR “REASONABLE” RELIGION by Gabriel Odigbo Iji, 2025
Research, Society and Development, 2020
Observatorio (OBS*)
Nordia Geographical Publications
Journal of Quantitative Methods, 2020
Nephrology Dialysis Transplantation, 2005