medieval sermon studies, Vol. 52, 2008, 69–81
Poster Presentations
The following posters were presented at the Fifteenth Symposium of the
International Medieval Sermon Studies Society, held at Piliscsaba–Budapest,
Hungary, from 14–18 July 2006, on the theme, ‘Texts to Read and Texts to
Preach: Medieval Sermons for Private Reading and Public Dissemination’.
For the other posters presented see MSS, 51 (2007), 81–101.
Exempla à lire, exempla à prêcher
Giorgia Bisio (Università degli Studi di Ferrara)
Le Specchio dei religiosi est un traité anonyme, en vulgaire et encore inédit; il a été
composé en 1455 et conservé en trois manuscrits contemporains qui n’ont pas une
bonne facture et qui occupent chacun environ une centaine de cartes. Il s’agit du
manuscrit Silvestriano 376 de l’Accademia dei Concordi de Rovigo (Italie du Nord),
et des deux manuscrits florentins, Ashburniam 311 de la Biblioteca Laurenziana et
Riccardiano 1369 de la bibliothèque homonyme. Le sujet de l’œuvre sont les trois
vœux évangéliques de la pauvreté, chasteté et obédience, qui scandent respectivement
les trois parties du traité.
Dans la première partie on aborde les thèmes de la pauvreté, surtout pour ce qui
concerne les modalités et les situations dans lesquelles ce vœux est violé: l’auteur,
initialement, réfléchit sur la propriété personnelle des biens, en disant que le vrai
pauvre n’est pas seulement celui qui ne possède pas de richesses, mais c’est la
personne qui n’ a pas d’affection et de convoitise des choses matérielles. La polémique
à l’égard des livres est particulièrement enflammée, et leur possession de la part des
religieux est justifié avec la nécessité de la prédication.
Dans les chapitres suivants, l’anonyme invite le lecteur à s’interroger sur la légitimité et sur les conséquences de la construction des monastères et des salles destinés
à la vie communautaire grands et fastueux, des églises enrichies d’ornements et de
parements superflus, ornées par des retables et des icônes très précieux, qui ne
conviennent pas à la promesse de vie évangélique faite par les religieux.
Dans la deuxième partie du manuscrit relatif à la chasteté, l’auteur, après avoir
subdivisé cette vertu en quatre espèces: virginale, conjugale, de veuve et spirituelle,
déclare de vouloir connaître de façon plus approfondie la dernière, en s’occupant
particulièrement de la chasteté qui constitue un vœux religieux specifique, en se
référant à la necessité de ne pas apparaître en public, à la modération dans le manger
et le boire, à l’abnégation de sa propre volonté et au mépris de l’ornement
extérieur.
Dans la dernière partie du Specchio aussi, dédiée au vœux de l’obédience, considéré
comme le plus important par l’anonyme, l’auteur après avoir exalté la grandeur de
cette vertu, décrit les situations dans lesquelles elle est violée: la vrai obédience est
© International Medieval Sermon Studies Society 2008
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DOI 10.1179/174962708X336257
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synonyme de renoncement, de soumission, de totale confiance dans le main de Jesus
Christ.
Les destinataires de l’œuvre, signalés en détail dès les premières cartes du traité,
ce sont les religieux et les religieuses incultes et illettrés qui ont fait la profession
solennelle des vœux et qui ont choisi de suivre Jesus Christ, non seulement dans le
respect de la pauvreté, de la chasteté et de l’obédience, mais, surtout, dans la plus
grande simplicité. La nature du traité et la physionomie de l’auteur réfléchissent un
moment particulier de l’histoire religieuse: en effet, le Specchio dei religiosi rentre
dans le climat de la réforme qui occupe tout le XVe siècle et qui voit la naissance et
le développement des mouvements de l’Observance. On peut rechercher l’auteur de
l’œuvre dans le cadre d’influence de la reforme bénédectine de sainte Justine, qui eut
son origine au debut du XVe siècle à Padoue grâce à Ludovico Barbo et qui se repandit, ensuite, dans toute l’Italie du centre-nord avec la réorganisation de nombreux
monastères qui appartenaient à plusieurs professions monastiques, surtout dans la
Vénétie et la Toscane.
Face à la situation de laxisme et de corruption de la plupart des maisons religieuses, on cherchait une solution pour tirer le clergé de l’état de décadence morale,
pour faire renaître une vraie vie religieuse opposée à la mondanité, aux intérêts temporels que la hiérarchie ecclésiastique désormais poursuivait. Il y avait la nécessité
d’une reforme morale qui rappellait l’intériorité, qui reconduisait le respect des vraies
valeurs religieuses, et aussi la sérénité qui n’existait plus après les récents bouleversements du Grand Schisme d’Occident et de la captivité avignonnaise. Dans l’œuvre,
donc, on met en évidence la possibilité d’un niveau de lecture qui constitue le développement naturel des buts ascétiques et moraux typiques du genre littéraire des
specula: elle devient l’instrument de la polémique, de la dénonciation du climat
de malaise senti par l’auteur et sûrement partagé par beaucoup de personnes. Cette
polemique s’exprime à travers des choix particulièrement significatifs de la part
de l’auteur anonyme du traité. Avant tout le choix du vulgaire: un instrument de
polémique, d’opposition à la culture latine qui dans ce moment si délicat pour
l’histoire religieuse de l’Occident, réprésentait l’église mondaine et corrompue.
Mais aussi le montage des citations et le choix des autorités confirment ces positions. Il y a de nombreuses citations de l’Ecriture Sainte, auxquelles on doit ajouter
quelques références à Ambroise et à Thomas d’Aquin. Il y a aussi d’autres citations,
qui renvoyent à la spiritualité franciscaine, comme François d’Assise et Jacques de
Todi. Le premier est présent avec la Règle Bullata, le bienheureux Jacques est présent
dans la partie relative à la pauvreté avec deux lauda, partiellement rapportées, le De
amore paupertatis et le De paupertate.
Mais, sans aucun doute les points de repère principaux pour l’écrivain du XVe
siècle sont les grands piliers de la tradition monastique, Augustin, Jérôme, Bernard et
Grégoire Le Grand, les Vitae patrum, dans la traduction en langue vulgaire faite par
Dominique Cavalca dans la troisième décennie du XIVe siècle et une section des Vitae,
le Spirituale Pratum composé par Jean Mosco et tradui par Feo Belcari en 1445 en
suivant la traduction grecque du camaldule Ambroise Traversari terminée en 1424.
Avec ces sources qui mettent en évidence le climat de renovatio de l’Église et
la diffusion d’un nouveau monachisme, mais aussi la redécouverte humaniste et la
diffusion des textes patristiques et du christianisme des origines, on doit remarquer
la présence d’un grand nombre d’exempla, précisement soixante-seize.
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Les exempla sont tirés surtout de la tradition patristique: des soixante-seize récits,
vingt-sept sont pris des Vitae Patrum, plus précisément de l’Historia Lausiaca,
des Verba seniorum, et des Excerpta de Sulpice Severo; en outre il est présent avec
dix-huit attestations le Spirituale Pratum de Jean Mosco. Une grosse partie est
représentée par les exempla tirés des œvres de Grégoire Le Grand, onze des Dialogi
et un de l’Homiliarum in evangelia. L’auteur démontre ensuite sa familiarité avec la
matière hagiographique, en inserant dans le traité six exempla tirés de la Legenda
aurea de Jacobus de Voragine relatifs à la vie de saint Grisanto, sainte Cécile, saint
André Apôtre, sainte Justine Vierge, saint Léon Pape et saint Bernard. Finalement,
neuf récits, dont on n’a pas encore retrouvé la source, et donc à considérer actuellement inédits, sont définis par l’auteur comme tirés de sa propre expérience personnelle
ou arrivés à son époque et racontés par des personnes de confiance.
Pour ce qui concerne la nature des exempla contenus dans le traité, la plupart sont
classés, pour utiliser la terminologie introduite par Jacques Le Goff et Jean Claude
Schmitt, comme exempla livresque, introduits par ‘si legge’, ‘si recita’, ‘si narra’.
Il s’agit de soixante-trois récits, dans lesquels l’auteur indique précisement la source
d’où l’exempla est tiré.
Quant à la matière et aux sujets on doit souligner que plus de la moitié des
exempla sont introduits dans la deuxieme partie du Specchio relative à la chasteté:
quarante-deux récits, decrivent les tentations de la chair, les conséquences que ce
péché a sur l’esprit et sur le corps, l’état vertueux de la continence et la conduite que
la personne honnête doit tenir.
Il reste à signaler que les personnages mis en scène dans les récits sont le plus
souvent des hommes religieux, dans quelques cas liés au monde érémitique; seulement
dix exempla racontent des événements avec des protagonistes féminines, et un
seulement a un animal comme personnage principal. Il s’agit du récit très connu de
l’unicorne et de la vierge.
L’auteur, en suivant les grandes autorités religieuses et avec l’apport édifiant et
pédagogique des exempla, invite le lecteur à saisir le sens propre du traité, à mediter
les mots de l’Ecriture Sainte et à regarder en lui-même. L’analyse des vices et des
vertus devient l’occasion pour faire d’importantes digressions sur la vie religieuse
du temps, pour polémiquer et denoncer les mauvaises mœurs d’une Église qui se
présentait à ses yeux profondément corrompue.
Le Specchio dei religiosi exploite pleinement le considérable matériel offert par
les traductions en langue vulgaire qui arrivent au maximum entre le treizième et le
quatorzième siècle. Les recherches menées jusq’à maintenant ont permis de cerner
quelques sources, parmi lesquelles émergent les écrits de Dominique Cavalca, en se
référant particulièrement aux Vies des Pères, aux Dialogues de Grégoire Le Grand
et à l’Épître à Eustochio de saint Jérôme: le but est celui de redécouvrir l’ancienne
littérature monastique, de recupérer le message pénitentiel du vieil éremitisme, de
repandre l’idée d’un nouveau monachisme et de mettre tout cela à la disposition des
personnes moins cultivées.
La présence de beaucoup d’exempla dans un traité de ce genre nous fait interroger
sur la nature de cette typologie des sources. L’exemplum, comme on sait, pendant les
siècles centraux du bas Moyen Âge, est un des principaux instruments utilisés par les
prédicateurs, c’est un récit bref, introduit généralement dans un sermon, qui a comme
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but la conviction et la persuasion d’un auditoire par une leçon salutaire. Dans
notre cas, au contraire, les récits exemplaires ne sont pas destinés a l’évangélisation
proprement dite, mais à la lecture privée et à la méditation personnelle des
religieux.
Notre traité, donc, n’est pas seulement un instrument de polémique, mais il semble
répondre, comme dans les nombreuses traductions en langue vulgaire de cadre
religieux du quatorzième et quinzième siècle, à une double fonction: d’un côté on a
la necessité de la traduction des livres saints pour permettre une meilleure et plus
répandue compréhension de la Bible et des textes de Pères de l’Église, de l’autre côté
il nous semble de pouvoir identifier dans le Specchio une fonction de muta predicatio
destinée non pas aux laïcs, mais aux ecclésiastiques. En effet d’après les données
qui sont en train d’émerger par la mise en fiche systématique des exempla, il y en a
quelques-uns mentionnés dans le Specchio qui sont présents aussi dans les sermons et
la littérature explicitement dédiée à la prédication. On rappelle Bernardin de Sienne,
Ambroise Sansedoni, Jordan de Pise et le déjà mentionné Dominique Cavalca.
Le Specchio dei religiosi, peut être donc lu dans cette lumière, aussi comme l’indice
d’une différente fonction de l’exemplum, qui devient instrument d’une édification
personnelle et d’une reforme qui part de l’interiorité.
Predigerkodex als Pastoralhandbuch. Am Beispiel der Sermones
dominicales et festivales der sogennanten Sammlung von Petrus
von Miłosław
Krzysztof Bracha (Świe˛tokrzyska Akademie in Kielce, Polen)
Der vorliegende Beitrag ist ein Versuch, einen Predigerkodex als Pastoralhandbuch,
d.h. die wichtigsten katechetischen Hilfsmaterialien, vorzustellen.1 Als Quellengrundlage fungiert die Sammlung der Predigten aus der 2. Hälfte des 15. Jahrhunderts für
das ganze liturgische Jahr unter der Überschrift: Sermones dominicales et festivales,
die in der alten Fachliteratur von Aleksander Brückner und Hieronim Łopacinaski dem
geheimnisvollen Bruder Petrus von Miłosław (bei Posen, Großpolen) zugeschrieben
wurden.2 In diesem Zusammenhang ist es nicht ohne Bedeutung, dass die erwähnte
Postille eine der bekanntesten Predigtsammlungen in Polen des Spätmittelalters
darstellt, die einst in mindestens zehn Abschriften verbreitet war. Bis auf den heutigen
Tag blieben lediglich die folgende vier Handschriften aus der 2. Hälfte des 15.
Jahrhunderts erhalten, nämlich: Warschau, National Bibliothek [im folgenden: NB],
1
2
Der hier vorgestellte Text ist ein Fragment umfangreicherer Untersuchungen des Verfassers, deren Ergebnisse
in die Publikation: Krzysztof Bracha, Nauczanie kaznodziejskie w Polsce pózanego saredniowiecza. Sermones
dominicales et festivales z tzw. kolekcji Piotra z Miłosławia [Die Predigtlehre in Polen des Spätmittelalters.
Sermones dominicales et festivales aus der sog. Sammlung des Petrus von Miłosław] (Kielce, 2007) einfließen
werden.
Aleksander Brückner, Kazania saredniowieczne, 3 (Kraków, 1895), S. 19 (133); Hieronim Łopacinaski, Notaty,
1, Kraków, Bibliothek der Polnischen Akademie der Wissenschaften, MS 2262, Fols. 137–145; Bohdan Vydra,
Polská stredoveká literatura kazatelská a její vztahy ke kazatelské literatuøe cheské (Praha, 1928) [Vehstník
Královské Cheské Spolechnosti Nauk. T¡ída Filosoficko — Historicko — Jazykozpytná (Rochník 1927)], S. 46–47.
Diesen Standpunkt Jerzy Wolny in der Abhandlung ‘Materiały do historii wagantów w Polsce saredniowiecznej’,
Biuletyn Biblioteki Jagiellonaskiej, 19 (1969), 73–89 (81, Anm. 24), indem er Peter von Miłosław im Spiegel des
Kolophons von Tschenstochau, AJG, MS II 37, fol. 255r, lediglich zum Kopierer der Sammlung erklärte.
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MS III 3021, Fol. 1ra–379v; Warschau, NB, MS IV 3022, Fol. 1ra–262v; Kórnik, Bibliothek der Polnischen Akademie der Wissenschaften [im folgenden: BKórnik], MS 53,
Fol. 162ra–349vb und Tschenstochau, Bibliothek und Archiv des Paulinerklosters [im
folgenden: AJG], MS II 37, Fol. 1r–283v.3 Die restlichen Handschriften waren während
des Zweiten Weltkrieges verlorengegangen4.
Diese Sammlung, die einen hohen Bekanntheitsgrad erlangte, wurde in den späteren
Abschriften mehrfach ergänzt und aktualisiert. Der Veränderungsprozess ist am deutlichsten am Beispiel der Warschauer Handschrift sichtbar [Warschau, NB, MS III
3021]. Sie ist mit 117 Predigten, vom ersten Adventssonntag bis zum 25. Sonntag nach
dem Dreifaltigkeitsfest und mit einem Teil der Predigten de sanctis die umfangreichste von allen. Die bisherige Analyse weist im Inhalt dieses Kodexes auf eine Gruppe
herausregender Prediger im damaligen Polen hin, die um die Umfeld der Krakauer
Kanzel gewirkt haben, u. a. Lukas von Wielki Kozamin (1370–1412), Paulus von Zator
(1395–1463), Johann von Słupcza (1408–88), und auf einige Böhmer am Königshof
der Jagellonen: Johannes Štehkna (1352–1407) und Johannes Silvanus (Publicanus,
Hieronimus von Prag) (1370–1440) sowie darüber hinaus auf Johann Militsch von
Kremsier (von Kromehřízh) (1320–74), und schließlich auf Matthäus von Krakau (1345–
1410).5 Bei den übrigen Handschriften können Einflüsse der Predigten des Krakauer
Theologen, Juristen und Predigers Nikolaus Wigand (1356–1416/1421) sowie Jakob
von Voragine und Anton von Padua unterstellt werden.6
3
4
5
6
Siehe: Krystyna Muszynaska, Katalog repkopisów Biblioteki Narodowej, Serie II, 1. Ocala¢e rewindykaty
(unveröffentlichtes Manuskript aus der Handschriftenabteilung der Nationalbibliothek [im folgenden: BN] in
Warschau; Kazimierz Kaczmarczyk, Inwentarz biblioteki klasztoru oo. Paulinów w Czepstochowie, Kraków,
Muzeum Narodowe-Zbiory Czapskich, MS 459 (handschriftliche Invertarkartei); Jerzy Zathey, Katalog
repkopisów saredniowiecznej Biblioteki Kórnickiej (Wrocław — Kraków, 1963), S. 173–187.
St Petersburg, ehemalige Öffentliche Kaiserbibliothek: MS Lat. I. F. 222; MS Lat. F. I 298; MS Lat. F. I 350;
MS Lat. I. F. 358; MS Lat. Q. I. 187; und die von Maria Hornowska und Halina Zdzitowiecka–Jasienaska,
Zbiory repkopisamienne w Polsce saredniowiecznej (Warszawa, 1947), S. 361 genannte unsignierte Handschrift.
Siehe auch ebenda, S. 357, 359, 361. Vgl. Brückner, Kazania saredniowieczne, 3, S.19 (133)–35 (149); S. 82
(196)–88 (202); Krzysztof Bracha, ‘Between Learned and Popular Culture: The Example of Preaching in Poland
during the Late Middle Ages. Sermones dominicales et festivales from the Collection Ascribed to Piotr of
Miłosław’, Quaestiones Medii Aevi Novae, 8 (2003), S. 105–131; Krzysztof Bracha,’Verehrung und Verteidigung
der Eucharistie. Unterweisung des Volkes in den Predigten von Petrus de Miłosław (15. Jh.) und die Prager
religiösen Diskussionen’, in The Bohemian Reformation and Religious Practice, Papers from the Fifth International Symposium on The Bohemian Reformation and Religious Practice sponsored by The Philosophical
Institute of the Academy of Sciences of the Czech Republic held at Vila Lanna, Prague 19–22 June 2002,
herausgegeben von Zdenek V. David und David R. Holeton, 5, Part 1 (Praha, 2004), S. 211–236; Krzysztof
Bracha, ‘Der Pilger als Muster des guten Christen in den polnischen Predigten des Spätmittelalters’, in
Wallfahrten in der europäischen Kultur. Pilgrimage in European Culture. Tagungsband Príbram, 26.–29. Mai
2004. Proceedings of the Symposium Príbram May 26th–29th 2004, herausgegeben von Daniel Dolezhal und
Hartmut Kühne (Frankfurt am Main, 2006), S. 279–292.
Bracha, Nauczanie kaznodziejskie, S. 63–67, hier eine umfangreiche Bibliographie der Werke der hier
aufgeführten Prediger.
Johannes Baptist Schneyer, Repertorium der lateinischen Sermones des Mittelalters für die Zeit von 1150–1350
(Münster, 1969), i, S. 323, Nr. 113, T36: Anton von Padua; ebenda, III (Münster, 1971), S. 229, Nr. 17, T 48;
Nr. 108 T48; Nr. 112, T49: Jakob von Voragine; Johannes Baptist Schneyer, Repertorium der lateinischen
Sermones des Mittelalters für die Zeit von 1350–1500. Nach der Vorarbeit von Johannes Baptist Schneyer,
Ludwig Hödl, Wendelin Knoch, Ruhr — Universität Bochum, Münster — Aschendorff 2001 (CD Room),
Nr. 5, T4; Nr. 29, T 39: Nikolaus Wigand.
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Die hier vorgestellten vier Predigthandschriften enthalten neben den eigentlichen
Modell-Reden eine ganze Reihe von Texten, die als Zusätze zu den Predigten in
den Kodex eingetragen worden sind. Diese können in mehrere Themenbereiche
eingeordnet werden: Notizen bezüglich liturgischer Fragen (z. B.: Bemerkungen über
die Sakramente der Taufe und der Trauung, über Kerzenweihe zum Fest Mariä
Lichtmeß), hagiographische Notizen, darunter vorwiegend Übernahmen aus Jakobs
von Voragine Legenda aurea7, kirchenrechtliche Bemerkungen (über den Kirchenzehnt, über Exkommunizierungen und Interdikte, das Verzeichnis der von der
Osterkommunion ausgeschlossenen Gläubigen), sowie bekannte juristischkasuistische Traktate von Johannes Calderinus (†1365) und des Prager Predigers an
der St. Gallus-Kirche Johannes von Mies (de Misa) (1350–1412)8, die Notiz über die
vier Sinne der biblischen Exegese9 , sowie Kirchenliedertexte10 und Alltagsgebete
in polnischer Sprache11 bzw. mnemotechnische Texte, z. B. eine Musterbeichte12, ein
Verzeichnis der Hauptsünden in Versform und der Dekalog13 Die letzteren bildeten
die Rudimente des Glaubens und wurden vom Prediger während der Exhortatio im
Zuge der Vorbereitung der Predigt und gelegentlich in der Predigt selbst benutzt.
Dazu gehören auch apokryphische bzw. Apokryphen nachahmende Schriften wie
etwa der Dialogus Beatae Mariae et (Ps.) Anselmi de passione domini, oder die
Historia assumptionis Virginis Marie und die Legenda de conceptione Virginis
7
8
9
10
11
12
13
Jacobus de Voragine, Legenda Aurea, herausgegeben von Theodor Graesse (Vratislaviae, 1890), S. 13–28,
32–38, 49–61, 113–116, 295–302, 368–395, 400–402, 407–416, 488–500, 540–547, 632–635, 752–770.
Jean Raffalli, ‘Calderini (Jean)’, in Dictionnaire de droit canonique, herausgegeben von Raoul Naz (Paris,
1935–1965), ii (1937), S. 1191; Rudolf Schreiber, ’Johann von Mies. Ein vorhussitischer Prediger der Prager
Deutschen’, in Heimat und Volk. Forschungsbeiträge zur sudetendeutschen Geschichte. Festschrift für Universitätsprofessor Dr. Wilhelm Wostry zum 60. Geburtstage, herausgegeben von Anton Ernstberger (Brünn-Wien,
1937), S. 159–194; Josef Tríška, Zh ivotopisný slovník predhusitské prazh ské univerzity 1348–1409 (Praha, 1981),
S. 278.
Harry Caplan, ‘The Four Senses of Scriptural Interpretation and the Mediaeval Theory’, Speculum, 4, (1929),
S. 282–290; Johannes Baptist Schneyer, Die Unterweisung der Gemeinde über die Predigt bei scholastischen
Predigern (München-Wien, 1968) (Veröffentlichungen des Grabmann-Instituts zur Erforschung der
mittelalterlichen Theologie und Philosophie, Neue Folge 4), S. 40–84, 91–98.
Kolepdy polskie. Saredniowiecze i wiek XVI, herausgegeben von Janusz Nowak-Dłużewski, 1 (Warszawa, 1966),
S. 3–4; Polskie piesani wielkanocne. Saredniowiecze i wiek XVI. herausgegeben von Mirosław Korolko und
Janusz Nowak-Dłużewski,1 (Warszawa, 2001), S. 71, 97, 99, 101; Chrestomatia staropolska. Teksty do roku
1543, herausgegeben von Wiesław Wydra und Wojciech Ryszard Rzepka (Wrocław — Łódza, 1984), S. 244–245;
Wiesław Wydra, Dlaczego pod Grunwaldem sapiewano Bogurodzicep? Trzy rozdzia¢y o najdawniejszych polskich
piesaniach religijnych (Poznana, 2000) (Biblioteka Literacka Poznanaskich Studiów Polonistycznych, 28, herausgegeben von Barbara Sienkiewicz und Mateusz Karenaski-Tschurl), S. 50–53, 89–125; Analecta hymnica medi
aevi, herausgegeben von Guido M. Dreves, Clemens Blume, Henry M. Bannister (Reprint New York —
London, 1961), XXIII, S. 57; XXXII, S. 47; XLII, S. 321; Ulysse Chevalier, Repertorium hymnologicum
(Louvain, 1892–1920), Nr 2135, 17.170, 18.081, 21.743.
Chrestomatia staropolska, S. 23–25; Wiesław Wydra, ‘Sa redniowieczne polskie dekalogi i modlitwy codzienne
z repkopisów i inkunabułów jasnogórskiej Biblioteki oo. Paulinów’, Slavia Occidentalis, 59 (2002), 183–198
(S. 185–189).
Chrestomatia staropolska, S. 300. Vgl. Thomas N. Tentler, Sin and Confession on the Eve of the Reformation
(Princeton, 1977), S. 106–107; Petrus Blesensis, Poemata. IV: De poenitencia, herausgegeben von Jacques-Paul
Migne, Patrologia Latina [im folgenden: PL], 207 (Paris, 1855), S. 1153–1156; S. Thomae Aquinatis, Summa
theologica, IIIa, Supplementum, qu. 9, a. 4, herausgegeben von Joseph Pecci, V (Paris, 1926), S. 40.
Wiesław Wydra, Polskie dekalogii saredniowieczne (Warszawa, 1973), S. 73, 127–130; Wydra, ‘Sa redniowieczne
polskie dekalogi’, S. 185–189; Chrestomatia staropolska, S. 25–26.
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Marie.14 Sie dienten als Hilfstexte, auf die der Redner in der Liturgie der Predigt
zurückgriff, sowohl bei der Vorbereitung unmittelbar vor der Predigt als auch während
der Predigt und nach der Beendigung der eigentlichen Rede.
Die hier vorgestellten Predigerkodexe bildeten eine Art Universalkompendium
für die Prediger und darüber hinaus ein Seelsorgelehrbuch. Ein auf diese Weise
bearbeiteter Kodex konnte eine ganze Bibliothek ersetzen. Nach dem Inhalt und der
Zielsetzung urteilend kann man diese Predigerkodexe dem pragmatischen Schrifttum
zurechnen. Sie gelten als Beispiel der mittelalterlichen Fachliteratur für angehende
Prediger und Seelsorger.15
Reception and Dissemination of Dominican Preaching in Late
Medieval Florence
Eliana Corbari (University of Bristol)
Loggia del Bigallo (1352–58), Piazza San Giovanni, Florence.
14
15
(Ps)Anselmus de Canterbury, Dialogus Beatae Mariae et (Ps.) Anselmi de passione domini, herausgegeben von
Jacques-Paul Migne, PL 159 (Paris, 1854), S. 271–290; ‘Jacobi a Voragine, Legenda Aurea, S. 504–527, 585–594,
869–876’; Clavis Apocryphorvm Novi Testamenti, herausgegeben von Mavritii Geerard, Corpvs christianorvm,
series apocryphorvm (Turnhout, 1992), Nr 51–52; Nr 100–177, wo die Liste der Editionen und das
Literaturverzeichnis.
Hagen Keller, ’Pragmatische Schriftlichkeit im Mittelalter. Erscheinungsform und Entwicklungsstufen’, in
Pragmatische Dimensionen mittelalterlicher Schriftkultur. Akten des Internationalen Koloquiums 26.–29.
Mai 1999, herausgegeben von Christel Meier, Volker Honemann, Hagen Keller, Rudolf Suntrup, Münsterische
Mittelalter-Schriften, 79 (München, 2002) S. 1–7.
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DIE WICHTIGSTEN HILFSTEXTE ZU DEN PREDIGTEN AUS DER SOG. SAMMLUNG
PETRUS VON MIŁOSŁAW
Handschriften
MS BN III 3021 Hilfstexte
MS BN IV 3022 Hilfstexte–
MS AJG II 37 Hilfstexte
MS BKórnik 53 Hilfstexte
Legenda de conceptione Virginis Marie,
fol. 28ra–b.
Notiz über die vier Sinne der biblischen
Exegese: Sequuntur descripciones
allegoria . . ., fol. 6rb.
Randnotiz: Ociosus stultus est ex eo . . .,
fol. 35r.
Johannes Calderinus (?): Tractatus de
interdicto ecclesiastico (fragment),
fols. 1r–2r.
Johannes de Misa, Incipiunt
prohibiciones sacramenti Ewcaristie,
fols. 2r –6r.
Legenda de conceptione Virginis Marie,
fol. 21r–v.
Die Formel einer Musterbeichte: prostha
pokorna spowedz . . ., fol. 77r.
Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de
passione Domini, fols. 97r–102r.
Randnotiz: Quare candele portantur in
die purificationis, fol.8v.
Ostergesänge: Christus von den Toten
auferstanden -Cristus zmarthwi . . .;
xpus szmarthwi wsthal . . .; xc
zmarthwÿ . . .; przevsthwe swanthe
. . ., fol. 102v, 104r, 106r.
Legende zum Tag der hl. Maria
Magdalena, fol. 156r–v.
Historia assumpcionis Virginis Marie,
fols. 195v–197r.
Legende zum Tag der hl. Justine, fols.
227v–230r.
Passio s. Petri et Pauli, fols. 55r–56r.
Weihnachtslied — Gebet Szdrow bandz krolu
angelsky . . ., fol. 29rb.
Miracula s. Stephani, fols. 35rb–35va.
Legende zum Tag des hl. Johannes Apostels
und Evangelisten, fols. 38rb–40rb.
Die Formel einer Musterbeichte: Sit simplex
prosta, pocorna spowyedz . . . fols.
105rb–105va.
Inhibiciones iuris canonici, fols.
131rb–134ra.
Inhibiciones minores, fol. 134ra–va.
Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de
passione Domini, fols. 136rb–142va.
Ostergesänge: Christus von den Toten
auferstanden -Christus sz marthwych
wstal . . ., fol. 143va, 143vb, 146ra, 148ra;
Przestwe swa˛nte szmarthwych
wsthanye, fol. 143vb.
Hystoria sequitur: S. Adalbertus nacione
bohemus . . ., fols. 159rb–161ra.
Notiz: Circa illam particulam conducere
operarios in vineam . . . , fol. 37ra–b.
Notiz: quod Christus intravit desertum
. . ., fol. 59ra.
Die Formel einer Musterbeichte: Sit
simplex, humilis prostha pokorna
spowedz . . ., fol. 67rb.
Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de
passione Domini, fols. 85ra–89vb.
Dekalog: Nyemyey boga gynyego . . .,
fol. 91va.
Dekalog: Pyrwa kaszn thworcza
naszego . . ., fols. 91vb–95ra.
Ostergesänge: Cristus szmarthwi . . .,
fol. 95vb, 97vb, 99ra, Przeszthwe
swathe, Cristus smartwich . . .,
fol. 96ra.
Notiz. Cognoverunt dominum in
fraccione panis . . ., fol. 101vb.
Dekalog: Pÿrwa kaszn thworcza
naschego . . .; Cczy boga ednego . . .,
fol. 283r.
Randnotiz: Quare[. . .]christiani lumina
deferunt accensa . . ., fol. 8v.
Passio s. Adalberti: Sanctus adalbertus
nacione Bohemus . . ., fols. 29r–30r.
Ascensionis hystoria, fols. 39v–40r.
Hystoria s. Johanni Baptiste, fols.
52r–53r.
Passio s. Margharete, fols. 59v–60r.
Hystoria s. Marie Magdalene, fols.
62v–63v.
Legitur in miraculis b. Jacobi, fol. 66r.
Passio s. Laurencii, fols. 68r–69r.
POSTER PRESENTATIONS
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TABELLE
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TABELLE
CONTINUED
PETRUS VON MIŁOSŁAW
Handschriften
MS BN III 3021 Hilfstexte
MS BN IV 3022 Hilfstexte–
MS AJG II 37 Hilfstexte
MS BKórnik 53 Hilfstexte
Gesänge: Przydzy kna˛m szwya˛nthy duszye
. . ., fol. 205ra.
Notiz: Notandum, quod quadruplex est
praesidencium dividia . . ., fols.
110rb–110va.
Passio s. Bartholomei, fols. 73v–74v.
Randnotiz über Ablässe, fols. 220v–221r.
Notiz: quod hic b. Petrus dicit . . ., fols.
112va–113va.
Alltagsgebete: <. . .>othpusczy
<. . .>nasze vinÿ . . .; S<. . .>a maria
mÿlosczÿ pelna . . .; Wÿerza wboga
oczcza . . ., fol. 283v.
Die sieben Hauptsünden: Pÿrwszÿ pÿcha
grzech ÿest glownÿ . . ., fol. 283v.
Legende zum Tag der hl. Maria Magdalena,
fols. 290ra–290va.
Notiz über Rechtsregeln (die Hand aus dem
16. Jh.): Regula iuris . . ., fol. 299va.
Hystoria assumpcionis Virginis Marie, fols.
304va–306ra.
Notiz über die vier Sinne der biblischen
Exegese: Intellectus Sacre Scripture
quadruplex:allegorice Przykladnye . . ., fol.
306ra.
Notiz über den Kirchenzehnten: Nota
modicum de decimis . . ., fol. 309va–vb.
Notiz: circa illam partem estote factores
verbi Dei . . ., fols. 125va–126ra.
Notiz: Nota circa illam clausulam religio
munda . . ., fol. 126ra -b.
Gesänge: Swathy dusche zavithay knam
. . ., fol. 144va-b.
Notiz: Et iussit ut apponeretur turbe . . .,
fol. 180vb–181ra.
Dekalog: Christus precepta atho
akrzesczanskyem vrza˛dze . . ., fol.
196vb.
Legende zum Tag der hl. Justine, fols.
213vb–215ra.
Hystoria narranda de prelio nostri pugilis
Christi, fols. 133r–153v.
Gesänge: zawythay szwanthy dusze . . .,
fol. 154r.
Legenda de conceptione Virginis Marie,
fols. 169rb–169vb.
Historia assumpcionis Virginis Marie,
fols. 332va–334ra.
Nicht identifizierte Randnotizen:
fol. 23v, 36v–37r, 60v–61r, 62v, 71r,
72r, 72v, 76r, 78r, 99r, 106r, 107v,
151r.
77
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Notiz: Quoniam sicut dicit Raymundus.
Ignorans sciencie merito . . ., fols.
372rb–373ra (über Taufe und Ehe).
Notiz: Sequitur de excommunicatis et
excommunicacio, fols. 373ra–374vb.
Vita s. Elisabeth, fol. 107v.
POSTER PRESENTATIONS
Legende zum Tag der hl. Justine, fols.
336rb–337vb.
Notiz: Gregorius: Communia hec mala sunt
. . ., fols. 371vb–372rb. (über Kommunion,
Beichte, Ehe).
Notiz: Respondet b. Bernardus. Ita
discernunt quia ipocrite . . ., fol. 183va–
b
.
Notiz: Vilicus aut proprie dicitur . . ., fol.
183vb.
Notiz: Compendiose breviter . . ., fol.
183vb.
Notiz: Surge propera amica mea
columba mea . . . (Cant. 2:10–14),
fol. 99v.
Miracula s. Agnete, fol. 99v–r.
78
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POSTER PRESENTATIONS
TABELLE
CONTINUED
PETRUS VON MIŁOSŁAW
Handschriften
MS BN III 3021 Hilfstexte
MS BN IV 3022 Hilfstexte–
Marienhymne: De beata Virgine, fol. 379 .
r–v
Dekalog: Pywa kasznya thworcza
naszego . . ., fol. 238vb.
Vita s. Andreae, fols. 240vb–241vb.
Vita s. Nicolai, fols. 243rb–245ra.
Vita s. Thomae, fols. 250ra–251rb.
Vita s. Johannis, fols. 257va–258vb.
Aufruf zum Gebet: . . . dominice debetis
scire fratres karissimi . . . , fols.
261ra–261va.
Gebet: Vyerza wboga oczcza . . . , fol.
261va.
Die sieben Hauptsünden: Nos
peccatores homines confitemur (. . .)
Quid eciam peccavimus septem
mortalibus peccatis picha . . ., fol.
261va–b.
MS AJG II 37 Hilfstexte
MS BKórnik 53 Hilfstexte
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POSTER PRESENTATIONS
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This poster is concerned with audiences of the aural and written event of sermons. It
is often considered that male preachers disseminated and female audiences received.
The focus of this study is the specific role of women and their relationships with the
vernacular sources in the reception and dissemination of Dominican teaching and
preaching. Reception and dissemination are considered together because the purpose
of manuscripts was not only to record teaching but also to teach others.
Put in context, this poster represents part of the second chapter of my PhD thesis
on the languages of Dominican preaching in late medieval Italy.1 In the first chapter
I present three Italian Dominicans and their relevant works. They are, in reverse
chronological order: Jacopo Passavanti’s (d. 1357) Specchio di vera penitenza;
Giordano da Pisa’s (d. 1311) Reportationes; and Jacobus de Voragine (d. 1298)
Sermones quadragesimales. While the first two are in the vernacular, the last is in
Latin. Edited and printed sources have been fundamental in my research, especially
Ginetta Auzzas for Passavanti, Carlo Delcorno for Giordano da Pisa, and Paolo
Maggioni for Jacobus de Voragine, but in this poster I have only shown the primary
manuscript sources.
In the chapter outlined in this poster, I consider the audiences through the examination of extant manuscripts held in Florentine public libraries.2 These reveal a wealth
of vernacular sources, sometimes alongside Latin, which were written for or by
women, often disseminated, and largely owned by women. The poster lists them and
highlights their provenance, providing a brief description of some of the key manuscripts which demonstrate the transmission of religious learning between preachers
and their audience. The various genres included in the manuscript have also been
summarized in order to present the literary context in which preaching material was
received and disseminated.
The total number of manuscripts consulted is thirty-nine: thirteen contain Passavanti; twenty-four contain Giordano da Pisa; and two contain Jacobus de Voragine
(also known as Varagine or Varazze).3 The first two authors often appear alongside
other devotional and pedagogical material, mostly in vernacular but also in Latin.
I concentrate my analysis on manuscripts containing vernacular texts derived from
preaching by Jacopo Passavanti and Giordano da Pisa.4 Female and lay provenance
make up approximately one third of Passavanti’s manuscripts and a half of
Giordano’s manuscripts; the remaining are mostly unknown. Extracts and brief
descriptions from some of the key manuscripts are listed in order to provide evidence
of their reception and dissemination.
1
2
3
4
I would like to thank the Arts and Humanities Research Council and the University of Bristol for their finacial
support, and especially Carolyn Muessig for her expert guidance and continued encouragement. Gratitude is
also due to Carlo Delcorno, who has been very generous in assisting my research. I would also like to thank
all the experts who commented on my poster at the symposium.
While the rest of my PhD examines specific Lenten teaching and preaching, I have included here all works by
Jacopo Passavanti and Giordano da Pisa held in Florence at the Biblioteca Nazionale Centrale, Riccardiana,
and Mediceo-Laurenziana.
Before the Symposium I had only examined Jacobus de Voragine’s Sermones quadragesimales. After the
symposium I also considered Voragine’s Sermones de sanctis and Sermones de tempore; therefore the total of
Vorgine’s model sermons held in Florentine public libraries amounts to twelve.
Giordano’s reportationes and Passavanti’s Specchio, which Passavanti composed mainly from his vernacular
preaching given for Lent in 1354; Jacopo Passavanti, Lo Specchio della vera penitenza (Florence, 1863), p. 6.
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80
POSTER PRESENTATIONS
An extract from Riccardiana 357, a paper codex dated 1467, shows the dedication
of the book to a female tertiary, ‘MCCCLVII a di XXVII di feraio, madona Catalina
dala Luna prese l’abito di sancta Monica e io frate Nicolao da Fivezano priore del
dicto convento l’o recevuta, e fata la professione como s’usa per l’altre’. The codex
contains a Mass for the Visitation of Mary to Elizabeth, and a modus recipiendi
mantellates ordinis s. Augustini in Latin; and Bernard of Clairvaux’s epistle,
Passavanti’s treatise on dreams from his Specchio della vera penitenza, Antonio da
Firenze’s Confessionale, a treatise on vices, and a regola delle donne vestite
secondo l’ordine di sancto Agostino in the vernacular. The Latin texts alongside the
vernacular therefore suggests that she could read both languaages.
Extracts from Riccardiana 1345 point to its Birgittine provenance and female
authorship. The female author is Suor Raffaella of the Birgittine monastery of
Paradiso in Florence. A reportatio of Giordano da Pisa’s preaching on how to regain
lost time through penance given for the Twenty-first Sunday after Pentecost is
recorded alongside Birgitta of Sweden’s ‘Sermone Angielicho’ and other vernacular
texts.
The prologue of the expositions on the gospels written in the vernacular by Simone
da Cascia — in Biblioteca Nazionale Centrale II, IV, 90 and Riccardiana 1299 —
expressly states that they were written at the request of women.5 I quote from the
prologue in MS BNCF II, IV, 90, fol. 6ra: ‘Sono alchune perssone alle quali forsse non
pare ben fatto chio abia fatto questo e ispezialmente a petizione di femine.’
My findings may be summarized as follows:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
The number of vernacular texts is overwhelming in comparison with Latin
model sermons, despite Voragine’s model sermons being probably the most
numerous throughout Europe.
Vernacular texts were largely owned and sometimes written by women.
Vernacular texts are often of a penitential nature.
Latin works sometimes appear alongside vernacular ones, which suggests that
audiences could read both languages.
Latin and vernacular vitae, prevalently females’, often appear alongside
vernacular sermons.
The number and variety of vernacular pedagogical texts alongside other genres,
points to the high level of education among Dominican audiences.
The above points also raise a number of further questions:
1.
2.
5
Given the large number of manuscripts with female provenance and the
importance of women in the transmission of Dominican preaching in the
vernacular, has due emphasis been given to the role of women in religious
education in medieval Florence?
Given the prevalent choices of textual genres collected alongside vernacular
preaching, what are the relationships between preaching and other forms of
religious education?
A copy of this text is found in a beautifully illuminated manuscript, London, British Library, Additional 27428.
The illuminations and the prevalence of female vitae also suggest female audiences for this manuscript.
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POSTER PRESENTATIONS
3.
4.
81
Most of the protagonists of vitae and miracles collected alongside vernacular
sermons are female. On the basis of internal evidence pointing to a female
audience, can one discern a gender specific religious literature, even if not
expressly stated?
Recent studies such as Caroline Walker Bynum’s have addressed the importance of eucharistic devotion among medieval women, but only one of the
manuscripts I have consulted addresses the eucharist.6 On the contrary, many
vernacular sources are concerned with penance, both in its sacramental and its
wider cultural sense. Was penitential practice and doctrine among women
equally important, and if so why?
I will develop all these questions further in my thesis where I will study the vita of
Villana de Botti as an example of the active and educated Dominican female penitent
and the teachings on penance specific to the three Dominican friars, Passavanti,
Giordano and Voragine.
Images from Florentine medieval frescoes also indicate the importance of women
in Dominican circles. Of the three represented two are from the fresco sometimes
known as Via veritatis which is found in the Dominican chapter house of Santa
Maria Novella. Women are portrayed at the margins of Florentine society, but they
are significant enough to be portrayed as part of the ecclesia in a religious setting such
as the Dominican chapter house, which would have been seen mainly by Dominican
friars. Here, one of the women has been named as Villana de Botti, a fourteenthcentury female tertiary buried in Santa Maria Novella, whose vita was written next
to one of Giordano da Pisa’s sermon collections.7
A third fresco (shown above), which I photographed on the outside wall of the
Loggia del Bigallo, located besides the baptistery in piazza San Giovanni, Florence,
portrays the female audience of a Dominican preacher. Here, visible in the public
square, is represented a preaching miracle of Peter Martyr, and the audience is almost
exclusively female. This image is shown alongside those from the Dominican chapter
house to demonstrate that women in medieval Florence were far from invisible and
to show the formative role of audiences in the formation of Dominican culture.
6
7
See Caroline Walker Bynum, Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval
Women (Berkeley, Los Angeles, and London, 1987).
Firenze, Biblioteca Nazionale Centrale, MS II, IV, 167. This manuscript contains Giordano’s vernacular
preaching on the first verse of Genesis, ed. by D. Moreni, Prediche sulla Genesi recitate in Firenze nel MCCCIV
dal Frate Giordano da Rivalto dell’Ordine dei Predicatori (Florence, 1830). Giordano’s reportationes in the
vernacular are followed by the vita of Villana de Botti in Latin. This vita has been edited and translated by
Stefano Orlandi, La Beata Villana (Florence, 1955).
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