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Bracha K., Predigerkodex als Pastoralhandbuch

Le Specchio dei religiosi est un traité anonyme, en vulgaire et encore inédit; il a été composé en 1455 et conservé en trois manuscrits contemporains qui n'ont pas une bonne facture et qui occupent chacun environ une centaine de cartes. Il s'agit du manuscrit Silvestriano 376 de l'Accademia dei Concordi de Rovigo (Italie du Nord), et des deux manuscrits fl orentins, Ashburniam 311 de la Biblioteca Laurenziana et Riccardiano 1369 de la bibliothèque homonyme. Le sujet de l'oeuvre sont les trois voeux évangéliques de la pauvreté, chasteté et obédience, qui scandent respectivement les trois parties du traité. Dans la première partie on aborde les thèmes de la pauvreté, surtout pour ce qui concerne les modalités et les situations dans lesquelles ce voeux est violé: l'auteur, initialement, réfl échit sur la propriété personnelle des biens, en disant que le vrai pauvre n'est pas seulement celui qui ne possède pas de richesses, mais c'est la personne qui n' a pas d'affection et de convoitise des choses matérielles. La polémique à l'égard des livres est particulièrement enfl ammée, et leur possession de la part des religieux est justifi é avec la nécessité de la prédication. Dans les chapitres suivants, l'anonyme invite le lecteur à s'interroger sur la légitimité et sur les conséquences de la construction des monastères et des salles destinés à la vie communautaire grands et fastueux, des églises enrichies d'ornements et de parements superfl us, ornées par des retables et des icônes très précieux, qui ne conviennent pas à la promesse de vie évangélique faite par les religieux. Dans la deuxième partie du manuscrit relatif à la chasteté, l'auteur, après avoir subdivisé cette vertu en quatre espèces: virginale, conjugale, de veuve et spirituelle, déclare de vouloir connaître de façon plus approfondie la dernière, en s'occupant particulièrement de la chasteté qui constitue un voeux religieux specifi que, en se référant à la necessité de ne pas apparaître en public, à la modération dans le manger et le boire, à l'abnégation de sa propre volonté et au mépris de l'ornement extérieur. Dans la dernière partie du Specchio aussi, dédiée au voeux de l'obédience, considéré comme le plus important par l'anonyme, l'auteur après avoir exalté la grandeur de cette vertu, décrit les situations dans lesquelles elle est violée: la vrai obédience est

medieval sermon studies, Vol. 52, 2008, 69–81 Poster Presentations The following posters were presented at the Fifteenth Symposium of the International Medieval Sermon Studies Society, held at Piliscsaba–Budapest, Hungary, from 14–18 July 2006, on the theme, ‘Texts to Read and Texts to Preach: Medieval Sermons for Private Reading and Public Dissemination’. For the other posters presented see MSS, 51 (2007), 81–101. Exempla à lire, exempla à prêcher Giorgia Bisio (Università degli Studi di Ferrara) Le Specchio dei religiosi est un traité anonyme, en vulgaire et encore inédit; il a été composé en 1455 et conservé en trois manuscrits contemporains qui n’ont pas une bonne facture et qui occupent chacun environ une centaine de cartes. Il s’agit du manuscrit Silvestriano 376 de l’Accademia dei Concordi de Rovigo (Italie du Nord), et des deux manuscrits florentins, Ashburniam 311 de la Biblioteca Laurenziana et Riccardiano 1369 de la bibliothèque homonyme. Le sujet de l’œuvre sont les trois vœux évangéliques de la pauvreté, chasteté et obédience, qui scandent respectivement les trois parties du traité. Dans la première partie on aborde les thèmes de la pauvreté, surtout pour ce qui concerne les modalités et les situations dans lesquelles ce vœux est violé: l’auteur, initialement, réfléchit sur la propriété personnelle des biens, en disant que le vrai pauvre n’est pas seulement celui qui ne possède pas de richesses, mais c’est la personne qui n’ a pas d’affection et de convoitise des choses matérielles. La polémique à l’égard des livres est particulièrement enflammée, et leur possession de la part des religieux est justifié avec la nécessité de la prédication. Dans les chapitres suivants, l’anonyme invite le lecteur à s’interroger sur la légitimité et sur les conséquences de la construction des monastères et des salles destinés à la vie communautaire grands et fastueux, des églises enrichies d’ornements et de parements superflus, ornées par des retables et des icônes très précieux, qui ne conviennent pas à la promesse de vie évangélique faite par les religieux. Dans la deuxième partie du manuscrit relatif à la chasteté, l’auteur, après avoir subdivisé cette vertu en quatre espèces: virginale, conjugale, de veuve et spirituelle, déclare de vouloir connaître de façon plus approfondie la dernière, en s’occupant particulièrement de la chasteté qui constitue un vœux religieux specifique, en se référant à la necessité de ne pas apparaître en public, à la modération dans le manger et le boire, à l’abnégation de sa propre volonté et au mépris de l’ornement extérieur. Dans la dernière partie du Specchio aussi, dédiée au vœux de l’obédience, considéré comme le plus important par l’anonyme, l’auteur après avoir exalté la grandeur de cette vertu, décrit les situations dans lesquelles elle est violée: la vrai obédience est © International Medieval Sermon Studies Society 2008 52-69-MSSPoster Presentation.ind69 69 DOI 10.1179/174962708X336257 7/9/2008 12:59:10 PM 70 POSTER PRESENTATIONS synonyme de renoncement, de soumission, de totale confiance dans le main de Jesus Christ. Les destinataires de l’œuvre, signalés en détail dès les premières cartes du traité, ce sont les religieux et les religieuses incultes et illettrés qui ont fait la profession solennelle des vœux et qui ont choisi de suivre Jesus Christ, non seulement dans le respect de la pauvreté, de la chasteté et de l’obédience, mais, surtout, dans la plus grande simplicité. La nature du traité et la physionomie de l’auteur réfléchissent un moment particulier de l’histoire religieuse: en effet, le Specchio dei religiosi rentre dans le climat de la réforme qui occupe tout le XVe siècle et qui voit la naissance et le développement des mouvements de l’Observance. On peut rechercher l’auteur de l’œuvre dans le cadre d’influence de la reforme bénédectine de sainte Justine, qui eut son origine au debut du XVe siècle à Padoue grâce à Ludovico Barbo et qui se repandit, ensuite, dans toute l’Italie du centre-nord avec la réorganisation de nombreux monastères qui appartenaient à plusieurs professions monastiques, surtout dans la Vénétie et la Toscane. Face à la situation de laxisme et de corruption de la plupart des maisons religieuses, on cherchait une solution pour tirer le clergé de l’état de décadence morale, pour faire renaître une vraie vie religieuse opposée à la mondanité, aux intérêts temporels que la hiérarchie ecclésiastique désormais poursuivait. Il y avait la nécessité d’une reforme morale qui rappellait l’intériorité, qui reconduisait le respect des vraies valeurs religieuses, et aussi la sérénité qui n’existait plus après les récents bouleversements du Grand Schisme d’Occident et de la captivité avignonnaise. Dans l’œuvre, donc, on met en évidence la possibilité d’un niveau de lecture qui constitue le développement naturel des buts ascétiques et moraux typiques du genre littéraire des specula: elle devient l’instrument de la polémique, de la dénonciation du climat de malaise senti par l’auteur et sûrement partagé par beaucoup de personnes. Cette polemique s’exprime à travers des choix particulièrement significatifs de la part de l’auteur anonyme du traité. Avant tout le choix du vulgaire: un instrument de polémique, d’opposition à la culture latine qui dans ce moment si délicat pour l’histoire religieuse de l’Occident, réprésentait l’église mondaine et corrompue. Mais aussi le montage des citations et le choix des autorités confirment ces positions. Il y a de nombreuses citations de l’Ecriture Sainte, auxquelles on doit ajouter quelques références à Ambroise et à Thomas d’Aquin. Il y a aussi d’autres citations, qui renvoyent à la spiritualité franciscaine, comme François d’Assise et Jacques de Todi. Le premier est présent avec la Règle Bullata, le bienheureux Jacques est présent dans la partie relative à la pauvreté avec deux lauda, partiellement rapportées, le De amore paupertatis et le De paupertate. Mais, sans aucun doute les points de repère principaux pour l’écrivain du XVe siècle sont les grands piliers de la tradition monastique, Augustin, Jérôme, Bernard et Grégoire Le Grand, les Vitae patrum, dans la traduction en langue vulgaire faite par Dominique Cavalca dans la troisième décennie du XIVe siècle et une section des Vitae, le Spirituale Pratum composé par Jean Mosco et tradui par Feo Belcari en 1445 en suivant la traduction grecque du camaldule Ambroise Traversari terminée en 1424. Avec ces sources qui mettent en évidence le climat de renovatio de l’Église et la diffusion d’un nouveau monachisme, mais aussi la redécouverte humaniste et la diffusion des textes patristiques et du christianisme des origines, on doit remarquer la présence d’un grand nombre d’exempla, précisement soixante-seize. 52-69-MSSPoster Presentation.ind70 70 7/9/2008 12:59:10 PM POSTER PRESENTATIONS 71 Les exempla sont tirés surtout de la tradition patristique: des soixante-seize récits, vingt-sept sont pris des Vitae Patrum, plus précisément de l’Historia Lausiaca, des Verba seniorum, et des Excerpta de Sulpice Severo; en outre il est présent avec dix-huit attestations le Spirituale Pratum de Jean Mosco. Une grosse partie est représentée par les exempla tirés des œvres de Grégoire Le Grand, onze des Dialogi et un de l’Homiliarum in evangelia. L’auteur démontre ensuite sa familiarité avec la matière hagiographique, en inserant dans le traité six exempla tirés de la Legenda aurea de Jacobus de Voragine relatifs à la vie de saint Grisanto, sainte Cécile, saint André Apôtre, sainte Justine Vierge, saint Léon Pape et saint Bernard. Finalement, neuf récits, dont on n’a pas encore retrouvé la source, et donc à considérer actuellement inédits, sont définis par l’auteur comme tirés de sa propre expérience personnelle ou arrivés à son époque et racontés par des personnes de confiance. Pour ce qui concerne la nature des exempla contenus dans le traité, la plupart sont classés, pour utiliser la terminologie introduite par Jacques Le Goff et Jean Claude Schmitt, comme exempla livresque, introduits par ‘si legge’, ‘si recita’, ‘si narra’. Il s’agit de soixante-trois récits, dans lesquels l’auteur indique précisement la source d’où l’exempla est tiré. Quant à la matière et aux sujets on doit souligner que plus de la moitié des exempla sont introduits dans la deuxieme partie du Specchio relative à la chasteté: quarante-deux récits, decrivent les tentations de la chair, les conséquences que ce péché a sur l’esprit et sur le corps, l’état vertueux de la continence et la conduite que la personne honnête doit tenir. Il reste à signaler que les personnages mis en scène dans les récits sont le plus souvent des hommes religieux, dans quelques cas liés au monde érémitique; seulement dix exempla racontent des événements avec des protagonistes féminines, et un seulement a un animal comme personnage principal. Il s’agit du récit très connu de l’unicorne et de la vierge. L’auteur, en suivant les grandes autorités religieuses et avec l’apport édifiant et pédagogique des exempla, invite le lecteur à saisir le sens propre du traité, à mediter les mots de l’Ecriture Sainte et à regarder en lui-même. L’analyse des vices et des vertus devient l’occasion pour faire d’importantes digressions sur la vie religieuse du temps, pour polémiquer et denoncer les mauvaises mœurs d’une Église qui se présentait à ses yeux profondément corrompue. Le Specchio dei religiosi exploite pleinement le considérable matériel offert par les traductions en langue vulgaire qui arrivent au maximum entre le treizième et le quatorzième siècle. Les recherches menées jusq’à maintenant ont permis de cerner quelques sources, parmi lesquelles émergent les écrits de Dominique Cavalca, en se référant particulièrement aux Vies des Pères, aux Dialogues de Grégoire Le Grand et à l’Épître à Eustochio de saint Jérôme: le but est celui de redécouvrir l’ancienne littérature monastique, de recupérer le message pénitentiel du vieil éremitisme, de repandre l’idée d’un nouveau monachisme et de mettre tout cela à la disposition des personnes moins cultivées. La présence de beaucoup d’exempla dans un traité de ce genre nous fait interroger sur la nature de cette typologie des sources. L’exemplum, comme on sait, pendant les siècles centraux du bas Moyen Âge, est un des principaux instruments utilisés par les prédicateurs, c’est un récit bref, introduit généralement dans un sermon, qui a comme 52-69-MSSPoster Presentation.ind71 71 7/9/2008 12:59:10 PM 72 POSTER PRESENTATIONS but la conviction et la persuasion d’un auditoire par une leçon salutaire. Dans notre cas, au contraire, les récits exemplaires ne sont pas destinés a l’évangélisation proprement dite, mais à la lecture privée et à la méditation personnelle des religieux. Notre traité, donc, n’est pas seulement un instrument de polémique, mais il semble répondre, comme dans les nombreuses traductions en langue vulgaire de cadre religieux du quatorzième et quinzième siècle, à une double fonction: d’un côté on a la necessité de la traduction des livres saints pour permettre une meilleure et plus répandue compréhension de la Bible et des textes de Pères de l’Église, de l’autre côté il nous semble de pouvoir identifier dans le Specchio une fonction de muta predicatio destinée non pas aux laïcs, mais aux ecclésiastiques. En effet d’après les données qui sont en train d’émerger par la mise en fiche systématique des exempla, il y en a quelques-uns mentionnés dans le Specchio qui sont présents aussi dans les sermons et la littérature explicitement dédiée à la prédication. On rappelle Bernardin de Sienne, Ambroise Sansedoni, Jordan de Pise et le déjà mentionné Dominique Cavalca. Le Specchio dei religiosi, peut être donc lu dans cette lumière, aussi comme l’indice d’une différente fonction de l’exemplum, qui devient instrument d’une édification personnelle et d’une reforme qui part de l’interiorité. Predigerkodex als Pastoralhandbuch. Am Beispiel der Sermones dominicales et festivales der sogennanten Sammlung von Petrus von Miłosław Krzysztof Bracha (Świe˛tokrzyska Akademie in Kielce, Polen) Der vorliegende Beitrag ist ein Versuch, einen Predigerkodex als Pastoralhandbuch, d.h. die wichtigsten katechetischen Hilfsmaterialien, vorzustellen.1 Als Quellengrundlage fungiert die Sammlung der Predigten aus der 2. Hälfte des 15. Jahrhunderts für das ganze liturgische Jahr unter der Überschrift: Sermones dominicales et festivales, die in der alten Fachliteratur von Aleksander Brückner und Hieronim Łopacinaski dem geheimnisvollen Bruder Petrus von Miłosław (bei Posen, Großpolen) zugeschrieben wurden.2 In diesem Zusammenhang ist es nicht ohne Bedeutung, dass die erwähnte Postille eine der bekanntesten Predigtsammlungen in Polen des Spätmittelalters darstellt, die einst in mindestens zehn Abschriften verbreitet war. Bis auf den heutigen Tag blieben lediglich die folgende vier Handschriften aus der 2. Hälfte des 15. Jahrhunderts erhalten, nämlich: Warschau, National Bibliothek [im folgenden: NB], 1 2 Der hier vorgestellte Text ist ein Fragment umfangreicherer Untersuchungen des Verfassers, deren Ergebnisse in die Publikation: Krzysztof Bracha, Nauczanie kaznodziejskie w Polsce pózanego saredniowiecza. Sermones dominicales et festivales z tzw. kolekcji Piotra z Miłosławia [Die Predigtlehre in Polen des Spätmittelalters. Sermones dominicales et festivales aus der sog. Sammlung des Petrus von Miłosław] (Kielce, 2007) einfließen werden. Aleksander Brückner, Kazania saredniowieczne, 3 (Kraków, 1895), S. 19 (133); Hieronim Łopacinaski, Notaty, 1, Kraków, Bibliothek der Polnischen Akademie der Wissenschaften, MS 2262, Fols. 137–145; Bohdan Vydra, Polská stredoveká literatura kazatelská a její vztahy ke kazatelské literatuøe cheské (Praha, 1928) [Vehstník Královské Cheské Spolechnosti Nauk. T¡ída Filosoficko — Historicko — Jazykozpytná (Rochník 1927)], S. 46–47. Diesen Standpunkt Jerzy Wolny in der Abhandlung ‘Materiały do historii wagantów w Polsce saredniowiecznej’, Biuletyn Biblioteki Jagiellonaskiej, 19 (1969), 73–89 (81, Anm. 24), indem er Peter von Miłosław im Spiegel des Kolophons von Tschenstochau, AJG, MS II 37, fol. 255r, lediglich zum Kopierer der Sammlung erklärte. 52-69-MSSPoster Presentation.ind72 72 7/9/2008 12:59:10 PM POSTER PRESENTATIONS 73 MS III 3021, Fol. 1ra–379v; Warschau, NB, MS IV 3022, Fol. 1ra–262v; Kórnik, Bibliothek der Polnischen Akademie der Wissenschaften [im folgenden: BKórnik], MS 53, Fol. 162ra–349vb und Tschenstochau, Bibliothek und Archiv des Paulinerklosters [im folgenden: AJG], MS II 37, Fol. 1r–283v.3 Die restlichen Handschriften waren während des Zweiten Weltkrieges verlorengegangen4. Diese Sammlung, die einen hohen Bekanntheitsgrad erlangte, wurde in den späteren Abschriften mehrfach ergänzt und aktualisiert. Der Veränderungsprozess ist am deutlichsten am Beispiel der Warschauer Handschrift sichtbar [Warschau, NB, MS III 3021]. Sie ist mit 117 Predigten, vom ersten Adventssonntag bis zum 25. Sonntag nach dem Dreifaltigkeitsfest und mit einem Teil der Predigten de sanctis die umfangreichste von allen. Die bisherige Analyse weist im Inhalt dieses Kodexes auf eine Gruppe herausregender Prediger im damaligen Polen hin, die um die Umfeld der Krakauer Kanzel gewirkt haben, u. a. Lukas von Wielki Kozamin (1370–1412), Paulus von Zator (1395–1463), Johann von Słupcza (1408–88), und auf einige Böhmer am Königshof der Jagellonen: Johannes Štehkna (1352–1407) und Johannes Silvanus (Publicanus, Hieronimus von Prag) (1370–1440) sowie darüber hinaus auf Johann Militsch von Kremsier (von Kromehřízh) (1320–74), und schließlich auf Matthäus von Krakau (1345– 1410).5 Bei den übrigen Handschriften können Einflüsse der Predigten des Krakauer Theologen, Juristen und Predigers Nikolaus Wigand (1356–1416/1421) sowie Jakob von Voragine und Anton von Padua unterstellt werden.6 3 4 5 6 Siehe: Krystyna Muszynaska, Katalog repkopisów Biblioteki Narodowej, Serie II, 1. Ocala¢e rewindykaty (unveröffentlichtes Manuskript aus der Handschriftenabteilung der Nationalbibliothek [im folgenden: BN] in Warschau; Kazimierz Kaczmarczyk, Inwentarz biblioteki klasztoru oo. Paulinów w Czepstochowie, Kraków, Muzeum Narodowe-Zbiory Czapskich, MS 459 (handschriftliche Invertarkartei); Jerzy Zathey, Katalog repkopisów saredniowiecznej Biblioteki Kórnickiej (Wrocław — Kraków, 1963), S. 173–187. St Petersburg, ehemalige Öffentliche Kaiserbibliothek: MS Lat. I. F. 222; MS Lat. F. I 298; MS Lat. F. I 350; MS Lat. I. F. 358; MS Lat. Q. I. 187; und die von Maria Hornowska und Halina Zdzitowiecka–Jasienaska, Zbiory repkopisamienne w Polsce saredniowiecznej (Warszawa, 1947), S. 361 genannte unsignierte Handschrift. Siehe auch ebenda, S. 357, 359, 361. Vgl. Brückner, Kazania saredniowieczne, 3, S.19 (133)–35 (149); S. 82 (196)–88 (202); Krzysztof Bracha, ‘Between Learned and Popular Culture: The Example of Preaching in Poland during the Late Middle Ages. Sermones dominicales et festivales from the Collection Ascribed to Piotr of Miłosław’, Quaestiones Medii Aevi Novae, 8 (2003), S. 105–131; Krzysztof Bracha,’Verehrung und Verteidigung der Eucharistie. Unterweisung des Volkes in den Predigten von Petrus de Miłosław (15. Jh.) und die Prager religiösen Diskussionen’, in The Bohemian Reformation and Religious Practice, Papers from the Fifth International Symposium on The Bohemian Reformation and Religious Practice sponsored by The Philosophical Institute of the Academy of Sciences of the Czech Republic held at Vila Lanna, Prague 19–22 June 2002, herausgegeben von Zdenek V. David und David R. Holeton, 5, Part 1 (Praha, 2004), S. 211–236; Krzysztof Bracha, ‘Der Pilger als Muster des guten Christen in den polnischen Predigten des Spätmittelalters’, in Wallfahrten in der europäischen Kultur. Pilgrimage in European Culture. Tagungsband Príbram, 26.–29. Mai 2004. Proceedings of the Symposium Príbram May 26th–29th 2004, herausgegeben von Daniel Dolezhal und Hartmut Kühne (Frankfurt am Main, 2006), S. 279–292. Bracha, Nauczanie kaznodziejskie, S. 63–67, hier eine umfangreiche Bibliographie der Werke der hier aufgeführten Prediger. Johannes Baptist Schneyer, Repertorium der lateinischen Sermones des Mittelalters für die Zeit von 1150–1350 (Münster, 1969), i, S. 323, Nr. 113, T36: Anton von Padua; ebenda, III (Münster, 1971), S. 229, Nr. 17, T 48; Nr. 108 T48; Nr. 112, T49: Jakob von Voragine; Johannes Baptist Schneyer, Repertorium der lateinischen Sermones des Mittelalters für die Zeit von 1350–1500. Nach der Vorarbeit von Johannes Baptist Schneyer, Ludwig Hödl, Wendelin Knoch, Ruhr — Universität Bochum, Münster — Aschendorff 2001 (CD Room), Nr. 5, T4; Nr. 29, T 39: Nikolaus Wigand. 52-69-MSSPoster Presentation.ind73 73 7/9/2008 12:59:10 PM 74 POSTER PRESENTATIONS Die hier vorgestellten vier Predigthandschriften enthalten neben den eigentlichen Modell-Reden eine ganze Reihe von Texten, die als Zusätze zu den Predigten in den Kodex eingetragen worden sind. Diese können in mehrere Themenbereiche eingeordnet werden: Notizen bezüglich liturgischer Fragen (z. B.: Bemerkungen über die Sakramente der Taufe und der Trauung, über Kerzenweihe zum Fest Mariä Lichtmeß), hagiographische Notizen, darunter vorwiegend Übernahmen aus Jakobs von Voragine Legenda aurea7, kirchenrechtliche Bemerkungen (über den Kirchenzehnt, über Exkommunizierungen und Interdikte, das Verzeichnis der von der Osterkommunion ausgeschlossenen Gläubigen), sowie bekannte juristischkasuistische Traktate von Johannes Calderinus (†1365) und des Prager Predigers an der St. Gallus-Kirche Johannes von Mies (de Misa) (1350–1412)8, die Notiz über die vier Sinne der biblischen Exegese9 , sowie Kirchenliedertexte10 und Alltagsgebete in polnischer Sprache11 bzw. mnemotechnische Texte, z. B. eine Musterbeichte12, ein Verzeichnis der Hauptsünden in Versform und der Dekalog13 Die letzteren bildeten die Rudimente des Glaubens und wurden vom Prediger während der Exhortatio im Zuge der Vorbereitung der Predigt und gelegentlich in der Predigt selbst benutzt. Dazu gehören auch apokryphische bzw. Apokryphen nachahmende Schriften wie etwa der Dialogus Beatae Mariae et (Ps.) Anselmi de passione domini, oder die Historia assumptionis Virginis Marie und die Legenda de conceptione Virginis 7 8 9 10 11 12 13 Jacobus de Voragine, Legenda Aurea, herausgegeben von Theodor Graesse (Vratislaviae, 1890), S. 13–28, 32–38, 49–61, 113–116, 295–302, 368–395, 400–402, 407–416, 488–500, 540–547, 632–635, 752–770. Jean Raffalli, ‘Calderini (Jean)’, in Dictionnaire de droit canonique, herausgegeben von Raoul Naz (Paris, 1935–1965), ii (1937), S. 1191; Rudolf Schreiber, ’Johann von Mies. Ein vorhussitischer Prediger der Prager Deutschen’, in Heimat und Volk. Forschungsbeiträge zur sudetendeutschen Geschichte. Festschrift für Universitätsprofessor Dr. Wilhelm Wostry zum 60. Geburtstage, herausgegeben von Anton Ernstberger (Brünn-Wien, 1937), S. 159–194; Josef Tríška, Zh ivotopisný slovník predhusitské prazh ské univerzity 1348–1409 (Praha, 1981), S. 278. Harry Caplan, ‘The Four Senses of Scriptural Interpretation and the Mediaeval Theory’, Speculum, 4, (1929), S. 282–290; Johannes Baptist Schneyer, Die Unterweisung der Gemeinde über die Predigt bei scholastischen Predigern (München-Wien, 1968) (Veröffentlichungen des Grabmann-Instituts zur Erforschung der mittelalterlichen Theologie und Philosophie, Neue Folge 4), S. 40–84, 91–98. Kolepdy polskie. Saredniowiecze i wiek XVI, herausgegeben von Janusz Nowak-Dłużewski, 1 (Warszawa, 1966), S. 3–4; Polskie piesani wielkanocne. Saredniowiecze i wiek XVI. herausgegeben von Mirosław Korolko und Janusz Nowak-Dłużewski,1 (Warszawa, 2001), S. 71, 97, 99, 101; Chrestomatia staropolska. Teksty do roku 1543, herausgegeben von Wiesław Wydra und Wojciech Ryszard Rzepka (Wrocław — Łódza, 1984), S. 244–245; Wiesław Wydra, Dlaczego pod Grunwaldem sapiewano Bogurodzicep? Trzy rozdzia¢y o najdawniejszych polskich piesaniach religijnych (Poznana, 2000) (Biblioteka Literacka Poznanaskich Studiów Polonistycznych, 28, herausgegeben von Barbara Sienkiewicz und Mateusz Karenaski-Tschurl), S. 50–53, 89–125; Analecta hymnica medi aevi, herausgegeben von Guido M. Dreves, Clemens Blume, Henry M. Bannister (Reprint New York — London, 1961), XXIII, S. 57; XXXII, S. 47; XLII, S. 321; Ulysse Chevalier, Repertorium hymnologicum (Louvain, 1892–1920), Nr 2135, 17.170, 18.081, 21.743. Chrestomatia staropolska, S. 23–25; Wiesław Wydra, ‘Sa redniowieczne polskie dekalogi i modlitwy codzienne z repkopisów i inkunabułów jasnogórskiej Biblioteki oo. Paulinów’, Slavia Occidentalis, 59 (2002), 183–198 (S. 185–189). Chrestomatia staropolska, S. 300. Vgl. Thomas N. Tentler, Sin and Confession on the Eve of the Reformation (Princeton, 1977), S. 106–107; Petrus Blesensis, Poemata. IV: De poenitencia, herausgegeben von Jacques-Paul Migne, Patrologia Latina [im folgenden: PL], 207 (Paris, 1855), S. 1153–1156; S. Thomae Aquinatis, Summa theologica, IIIa, Supplementum, qu. 9, a. 4, herausgegeben von Joseph Pecci, V (Paris, 1926), S. 40. Wiesław Wydra, Polskie dekalogii saredniowieczne (Warszawa, 1973), S. 73, 127–130; Wydra, ‘Sa redniowieczne polskie dekalogi’, S. 185–189; Chrestomatia staropolska, S. 25–26. 52-69-MSSPoster Presentation.ind74 74 7/9/2008 12:59:11 PM POSTER PRESENTATIONS 75 Marie.14 Sie dienten als Hilfstexte, auf die der Redner in der Liturgie der Predigt zurückgriff, sowohl bei der Vorbereitung unmittelbar vor der Predigt als auch während der Predigt und nach der Beendigung der eigentlichen Rede. Die hier vorgestellten Predigerkodexe bildeten eine Art Universalkompendium für die Prediger und darüber hinaus ein Seelsorgelehrbuch. Ein auf diese Weise bearbeiteter Kodex konnte eine ganze Bibliothek ersetzen. Nach dem Inhalt und der Zielsetzung urteilend kann man diese Predigerkodexe dem pragmatischen Schrifttum zurechnen. Sie gelten als Beispiel der mittelalterlichen Fachliteratur für angehende Prediger und Seelsorger.15 Reception and Dissemination of Dominican Preaching in Late Medieval Florence Eliana Corbari (University of Bristol) Loggia del Bigallo (1352–58), Piazza San Giovanni, Florence. 14 15 (Ps)Anselmus de Canterbury, Dialogus Beatae Mariae et (Ps.) Anselmi de passione domini, herausgegeben von Jacques-Paul Migne, PL 159 (Paris, 1854), S. 271–290; ‘Jacobi a Voragine, Legenda Aurea, S. 504–527, 585–594, 869–876’; Clavis Apocryphorvm Novi Testamenti, herausgegeben von Mavritii Geerard, Corpvs christianorvm, series apocryphorvm (Turnhout, 1992), Nr 51–52; Nr 100–177, wo die Liste der Editionen und das Literaturverzeichnis. Hagen Keller, ’Pragmatische Schriftlichkeit im Mittelalter. Erscheinungsform und Entwicklungsstufen’, in Pragmatische Dimensionen mittelalterlicher Schriftkultur. Akten des Internationalen Koloquiums 26.–29. Mai 1999, herausgegeben von Christel Meier, Volker Honemann, Hagen Keller, Rudolf Suntrup, Münsterische Mittelalter-Schriften, 79 (München, 2002) S. 1–7. 52-69-MSSPoster Presentation.ind75 75 7/9/2008 12:59:11 PM 76 DIE WICHTIGSTEN HILFSTEXTE ZU DEN PREDIGTEN AUS DER SOG. SAMMLUNG PETRUS VON MIŁOSŁAW Handschriften MS BN III 3021 Hilfstexte MS BN IV 3022 Hilfstexte– MS AJG II 37 Hilfstexte MS BKórnik 53 Hilfstexte Legenda de conceptione Virginis Marie, fol. 28ra–b. Notiz über die vier Sinne der biblischen Exegese: Sequuntur descripciones allegoria . . ., fol. 6rb. Randnotiz: Ociosus stultus est ex eo . . ., fol. 35r. Johannes Calderinus (?): Tractatus de interdicto ecclesiastico (fragment), fols. 1r–2r. Johannes de Misa, Incipiunt prohibiciones sacramenti Ewcaristie, fols. 2r –6r. Legenda de conceptione Virginis Marie, fol. 21r–v. Die Formel einer Musterbeichte: prostha pokorna spowedz . . ., fol. 77r. Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de passione Domini, fols. 97r–102r. Randnotiz: Quare candele portantur in die purificationis, fol.8v. Ostergesänge: Christus von den Toten auferstanden -Cristus zmarthwi . . .; xpus szmarthwi wsthal . . .; xc zmarthwÿ . . .; przevsthwe swanthe . . ., fol. 102v, 104r, 106r. Legende zum Tag der hl. Maria Magdalena, fol. 156r–v. Historia assumpcionis Virginis Marie, fols. 195v–197r. Legende zum Tag der hl. Justine, fols. 227v–230r. Passio s. Petri et Pauli, fols. 55r–56r. Weihnachtslied — Gebet Szdrow bandz krolu angelsky . . ., fol. 29rb. Miracula s. Stephani, fols. 35rb–35va. Legende zum Tag des hl. Johannes Apostels und Evangelisten, fols. 38rb–40rb. Die Formel einer Musterbeichte: Sit simplex prosta, pocorna spowyedz . . . fols. 105rb–105va. Inhibiciones iuris canonici, fols. 131rb–134ra. Inhibiciones minores, fol. 134ra–va. Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de passione Domini, fols. 136rb–142va. Ostergesänge: Christus von den Toten auferstanden -Christus sz marthwych wstal . . ., fol. 143va, 143vb, 146ra, 148ra; Przestwe swa˛nte szmarthwych wsthanye, fol. 143vb. Hystoria sequitur: S. Adalbertus nacione bohemus . . ., fols. 159rb–161ra. Notiz: Circa illam particulam conducere operarios in vineam . . . , fol. 37ra–b. Notiz: quod Christus intravit desertum . . ., fol. 59ra. Die Formel einer Musterbeichte: Sit simplex, humilis prostha pokorna spowedz . . ., fol. 67rb. Dialogus B. Mariae et (Ps) Anselmi de passione Domini, fols. 85ra–89vb. Dekalog: Nyemyey boga gynyego . . ., fol. 91va. Dekalog: Pyrwa kaszn thworcza naszego . . ., fols. 91vb–95ra. Ostergesänge: Cristus szmarthwi . . ., fol. 95vb, 97vb, 99ra, Przeszthwe swathe, Cristus smartwich . . ., fol. 96ra. Notiz. Cognoverunt dominum in fraccione panis . . ., fol. 101vb. Dekalog: Pÿrwa kaszn thworcza naschego . . .; Cczy boga ednego . . ., fol. 283r. Randnotiz: Quare[. . .]christiani lumina deferunt accensa . . ., fol. 8v. Passio s. Adalberti: Sanctus adalbertus nacione Bohemus . . ., fols. 29r–30r. Ascensionis hystoria, fols. 39v–40r. Hystoria s. Johanni Baptiste, fols. 52r–53r. Passio s. Margharete, fols. 59v–60r. Hystoria s. Marie Magdalene, fols. 62v–63v. Legitur in miraculis b. Jacobi, fol. 66r. Passio s. Laurencii, fols. 68r–69r. POSTER PRESENTATIONS 52-69-MSSPoster Presentation.ind76 76 TABELLE 7/9/2008 12:59:11 PM 52-69-MSSPoster Presentation.ind77 77 TABELLE CONTINUED PETRUS VON MIŁOSŁAW Handschriften MS BN III 3021 Hilfstexte MS BN IV 3022 Hilfstexte– MS AJG II 37 Hilfstexte MS BKórnik 53 Hilfstexte Gesänge: Przydzy kna˛m szwya˛nthy duszye . . ., fol. 205ra. Notiz: Notandum, quod quadruplex est praesidencium dividia . . ., fols. 110rb–110va. Passio s. Bartholomei, fols. 73v–74v. Randnotiz über Ablässe, fols. 220v–221r. Notiz: quod hic b. Petrus dicit . . ., fols. 112va–113va. Alltagsgebete: <. . .>othpusczy <. . .>nasze vinÿ . . .; S<. . .>a maria mÿlosczÿ pelna . . .; Wÿerza wboga oczcza . . ., fol. 283v. Die sieben Hauptsünden: Pÿrwszÿ pÿcha grzech ÿest glownÿ . . ., fol. 283v. Legende zum Tag der hl. Maria Magdalena, fols. 290ra–290va. Notiz über Rechtsregeln (die Hand aus dem 16. Jh.): Regula iuris . . ., fol. 299va. Hystoria assumpcionis Virginis Marie, fols. 304va–306ra. Notiz über die vier Sinne der biblischen Exegese: Intellectus Sacre Scripture quadruplex:allegorice Przykladnye . . ., fol. 306ra. Notiz über den Kirchenzehnten: Nota modicum de decimis . . ., fol. 309va–vb. Notiz: circa illam partem estote factores verbi Dei . . ., fols. 125va–126ra. Notiz: Nota circa illam clausulam religio munda . . ., fol. 126ra -b. Gesänge: Swathy dusche zavithay knam . . ., fol. 144va-b. Notiz: Et iussit ut apponeretur turbe . . ., fol. 180vb–181ra. Dekalog: Christus precepta atho akrzesczanskyem vrza˛dze . . ., fol. 196vb. Legende zum Tag der hl. Justine, fols. 213vb–215ra. Hystoria narranda de prelio nostri pugilis Christi, fols. 133r–153v. Gesänge: zawythay szwanthy dusze . . ., fol. 154r. Legenda de conceptione Virginis Marie, fols. 169rb–169vb. Historia assumpcionis Virginis Marie, fols. 332va–334ra. Nicht identifizierte Randnotizen: fol. 23v, 36v–37r, 60v–61r, 62v, 71r, 72r, 72v, 76r, 78r, 99r, 106r, 107v, 151r. 77 7/9/2008 12:59:11 PM Notiz: Quoniam sicut dicit Raymundus. Ignorans sciencie merito . . ., fols. 372rb–373ra (über Taufe und Ehe). Notiz: Sequitur de excommunicatis et excommunicacio, fols. 373ra–374vb. Vita s. Elisabeth, fol. 107v. POSTER PRESENTATIONS Legende zum Tag der hl. Justine, fols. 336rb–337vb. Notiz: Gregorius: Communia hec mala sunt . . ., fols. 371vb–372rb. (über Kommunion, Beichte, Ehe). Notiz: Respondet b. Bernardus. Ita discernunt quia ipocrite . . ., fol. 183va– b . Notiz: Vilicus aut proprie dicitur . . ., fol. 183vb. Notiz: Compendiose breviter . . ., fol. 183vb. Notiz: Surge propera amica mea columba mea . . . (Cant. 2:10–14), fol. 99v. Miracula s. Agnete, fol. 99v–r. 78 52-69-MSSPoster Presentation.ind78 78 POSTER PRESENTATIONS TABELLE CONTINUED PETRUS VON MIŁOSŁAW Handschriften MS BN III 3021 Hilfstexte MS BN IV 3022 Hilfstexte– Marienhymne: De beata Virgine, fol. 379 . r–v Dekalog: Pywa kasznya thworcza naszego . . ., fol. 238vb. Vita s. Andreae, fols. 240vb–241vb. Vita s. Nicolai, fols. 243rb–245ra. Vita s. Thomae, fols. 250ra–251rb. Vita s. Johannis, fols. 257va–258vb. Aufruf zum Gebet: . . . dominice debetis scire fratres karissimi . . . , fols. 261ra–261va. Gebet: Vyerza wboga oczcza . . . , fol. 261va. Die sieben Hauptsünden: Nos peccatores homines confitemur (. . .) Quid eciam peccavimus septem mortalibus peccatis picha . . ., fol. 261va–b. MS AJG II 37 Hilfstexte MS BKórnik 53 Hilfstexte 7/9/2008 12:59:12 PM POSTER PRESENTATIONS 79 This poster is concerned with audiences of the aural and written event of sermons. It is often considered that male preachers disseminated and female audiences received. The focus of this study is the specific role of women and their relationships with the vernacular sources in the reception and dissemination of Dominican teaching and preaching. Reception and dissemination are considered together because the purpose of manuscripts was not only to record teaching but also to teach others. Put in context, this poster represents part of the second chapter of my PhD thesis on the languages of Dominican preaching in late medieval Italy.1 In the first chapter I present three Italian Dominicans and their relevant works. They are, in reverse chronological order: Jacopo Passavanti’s (d. 1357) Specchio di vera penitenza; Giordano da Pisa’s (d. 1311) Reportationes; and Jacobus de Voragine (d. 1298) Sermones quadragesimales. While the first two are in the vernacular, the last is in Latin. Edited and printed sources have been fundamental in my research, especially Ginetta Auzzas for Passavanti, Carlo Delcorno for Giordano da Pisa, and Paolo Maggioni for Jacobus de Voragine, but in this poster I have only shown the primary manuscript sources. In the chapter outlined in this poster, I consider the audiences through the examination of extant manuscripts held in Florentine public libraries.2 These reveal a wealth of vernacular sources, sometimes alongside Latin, which were written for or by women, often disseminated, and largely owned by women. The poster lists them and highlights their provenance, providing a brief description of some of the key manuscripts which demonstrate the transmission of religious learning between preachers and their audience. The various genres included in the manuscript have also been summarized in order to present the literary context in which preaching material was received and disseminated. The total number of manuscripts consulted is thirty-nine: thirteen contain Passavanti; twenty-four contain Giordano da Pisa; and two contain Jacobus de Voragine (also known as Varagine or Varazze).3 The first two authors often appear alongside other devotional and pedagogical material, mostly in vernacular but also in Latin. I concentrate my analysis on manuscripts containing vernacular texts derived from preaching by Jacopo Passavanti and Giordano da Pisa.4 Female and lay provenance make up approximately one third of Passavanti’s manuscripts and a half of Giordano’s manuscripts; the remaining are mostly unknown. Extracts and brief descriptions from some of the key manuscripts are listed in order to provide evidence of their reception and dissemination. 1 2 3 4 I would like to thank the Arts and Humanities Research Council and the University of Bristol for their finacial support, and especially Carolyn Muessig for her expert guidance and continued encouragement. Gratitude is also due to Carlo Delcorno, who has been very generous in assisting my research. I would also like to thank all the experts who commented on my poster at the symposium. While the rest of my PhD examines specific Lenten teaching and preaching, I have included here all works by Jacopo Passavanti and Giordano da Pisa held in Florence at the Biblioteca Nazionale Centrale, Riccardiana, and Mediceo-Laurenziana. Before the Symposium I had only examined Jacobus de Voragine’s Sermones quadragesimales. After the symposium I also considered Voragine’s Sermones de sanctis and Sermones de tempore; therefore the total of Vorgine’s model sermons held in Florentine public libraries amounts to twelve. Giordano’s reportationes and Passavanti’s Specchio, which Passavanti composed mainly from his vernacular preaching given for Lent in 1354; Jacopo Passavanti, Lo Specchio della vera penitenza (Florence, 1863), p. 6. 52-69-MSSPoster Presentation.ind79 79 7/9/2008 12:59:12 PM 80 POSTER PRESENTATIONS An extract from Riccardiana 357, a paper codex dated 1467, shows the dedication of the book to a female tertiary, ‘MCCCLVII a di XXVII di feraio, madona Catalina dala Luna prese l’abito di sancta Monica e io frate Nicolao da Fivezano priore del dicto convento l’o recevuta, e fata la professione como s’usa per l’altre’. The codex contains a Mass for the Visitation of Mary to Elizabeth, and a modus recipiendi mantellates ordinis s. Augustini in Latin; and Bernard of Clairvaux’s epistle, Passavanti’s treatise on dreams from his Specchio della vera penitenza, Antonio da Firenze’s Confessionale, a treatise on vices, and a regola delle donne vestite secondo l’ordine di sancto Agostino in the vernacular. The Latin texts alongside the vernacular therefore suggests that she could read both languaages. Extracts from Riccardiana 1345 point to its Birgittine provenance and female authorship. The female author is Suor Raffaella of the Birgittine monastery of Paradiso in Florence. A reportatio of Giordano da Pisa’s preaching on how to regain lost time through penance given for the Twenty-first Sunday after Pentecost is recorded alongside Birgitta of Sweden’s ‘Sermone Angielicho’ and other vernacular texts. The prologue of the expositions on the gospels written in the vernacular by Simone da Cascia — in Biblioteca Nazionale Centrale II, IV, 90 and Riccardiana 1299 — expressly states that they were written at the request of women.5 I quote from the prologue in MS BNCF II, IV, 90, fol. 6ra: ‘Sono alchune perssone alle quali forsse non pare ben fatto chio abia fatto questo e ispezialmente a petizione di femine.’ My findings may be summarized as follows: 1. 2. 3. 4. 5. 6. The number of vernacular texts is overwhelming in comparison with Latin model sermons, despite Voragine’s model sermons being probably the most numerous throughout Europe. Vernacular texts were largely owned and sometimes written by women. Vernacular texts are often of a penitential nature. Latin works sometimes appear alongside vernacular ones, which suggests that audiences could read both languages. Latin and vernacular vitae, prevalently females’, often appear alongside vernacular sermons. The number and variety of vernacular pedagogical texts alongside other genres, points to the high level of education among Dominican audiences. The above points also raise a number of further questions: 1. 2. 5 Given the large number of manuscripts with female provenance and the importance of women in the transmission of Dominican preaching in the vernacular, has due emphasis been given to the role of women in religious education in medieval Florence? Given the prevalent choices of textual genres collected alongside vernacular preaching, what are the relationships between preaching and other forms of religious education? A copy of this text is found in a beautifully illuminated manuscript, London, British Library, Additional 27428. The illuminations and the prevalence of female vitae also suggest female audiences for this manuscript. 52-69-MSSPoster Presentation.ind80 80 7/9/2008 12:59:12 PM POSTER PRESENTATIONS 3. 4. 81 Most of the protagonists of vitae and miracles collected alongside vernacular sermons are female. On the basis of internal evidence pointing to a female audience, can one discern a gender specific religious literature, even if not expressly stated? Recent studies such as Caroline Walker Bynum’s have addressed the importance of eucharistic devotion among medieval women, but only one of the manuscripts I have consulted addresses the eucharist.6 On the contrary, many vernacular sources are concerned with penance, both in its sacramental and its wider cultural sense. Was penitential practice and doctrine among women equally important, and if so why? I will develop all these questions further in my thesis where I will study the vita of Villana de Botti as an example of the active and educated Dominican female penitent and the teachings on penance specific to the three Dominican friars, Passavanti, Giordano and Voragine. Images from Florentine medieval frescoes also indicate the importance of women in Dominican circles. Of the three represented two are from the fresco sometimes known as Via veritatis which is found in the Dominican chapter house of Santa Maria Novella. Women are portrayed at the margins of Florentine society, but they are significant enough to be portrayed as part of the ecclesia in a religious setting such as the Dominican chapter house, which would have been seen mainly by Dominican friars. Here, one of the women has been named as Villana de Botti, a fourteenthcentury female tertiary buried in Santa Maria Novella, whose vita was written next to one of Giordano da Pisa’s sermon collections.7 A third fresco (shown above), which I photographed on the outside wall of the Loggia del Bigallo, located besides the baptistery in piazza San Giovanni, Florence, portrays the female audience of a Dominican preacher. Here, visible in the public square, is represented a preaching miracle of Peter Martyr, and the audience is almost exclusively female. This image is shown alongside those from the Dominican chapter house to demonstrate that women in medieval Florence were far from invisible and to show the formative role of audiences in the formation of Dominican culture. 6 7 See Caroline Walker Bynum, Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval Women (Berkeley, Los Angeles, and London, 1987). Firenze, Biblioteca Nazionale Centrale, MS II, IV, 167. This manuscript contains Giordano’s vernacular preaching on the first verse of Genesis, ed. by D. Moreni, Prediche sulla Genesi recitate in Firenze nel MCCCIV dal Frate Giordano da Rivalto dell’Ordine dei Predicatori (Florence, 1830). Giordano’s reportationes in the vernacular are followed by the vita of Villana de Botti in Latin. This vita has been edited and translated by Stefano Orlandi, La Beata Villana (Florence, 1955). 52-69-MSSPoster Presentation.ind81 81 7/9/2008 12:59:12 PM