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Le Séminaire "L'Algérie des Sciences Sociales" est l'un des projets portés par le Groupe de Recherche en Études Algériennes, collectif de chercheurs coordonné par Amel Boubekeur et Karima Dirèche visant à repenser en profondeur la production des savoirs sur et à partir de l'Algérie. Il soutient un agenda de recherche ambitieux et pluriel visant à repenser les cadres théoriques, épistémologiques et méthodologiques mobilisés jusqu'ici, par un regard décloisonné et réflexif. Il est soutenu et accueilli par l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC), le Centre Population et Développement (CEPED) et la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES).
Vingt-et-unième séminaire annuel d'ethnobotanique du domaine européen Qu'est-ce qui fait pousser les plantes ?
Le séminaire “confrontations sociales” se propose, pour la deuxième année consécutive, d’explorer la question des contacts entre agent·e·s issu·e·s de classes sociales distantes. Qu’il s’agisse de situations qui vont de la simple communication médiée jusqu’à une coprésence physique, qui donnent lieu à des interactions fugaces ou prolongées, anodines ou signifiantes, occasionnelles ou répétées, accidentelles ou institutionnalisées, la focale retenue se veut volontairement large. Il s’agit toujours de s’intéresser aux interactions ayant lieu entre agent·e·s issu·e·s d’univers sociaux contrastés, situé·e·s dans des zones différentes de l’espace social et qui sont amené·e·s, dans un cadre public ou privé, professionnel ou de loisir, officiel ou clandestin, à se côtoyer, à s'affronter ou au contraire à collaborer. Comment penser sociologiquement ces rencontres sans affinités électives, sans connivence de classe? La recherche en sciences sociales a beaucoup abordé le pendant inverse des confrontations sociales, c’est-à-dire la question de l’entre-soi, que ce dernier soit choisi (PINÇON et PINÇON-CHARLOT, 2007) ou qu’il soit subi (SCHWARTZ, 1990). En revanche, la question du contact entre classes sociales distantes est, quant à elle, rarement thématisée en elle-même, à quelques exceptions près : par exemple à l’occasion d’une réflexion sur le peuplement des grands ensembles (CHAMBOREDON et LEMAIRE, 1970), sur les relations entre maîtres et domestiques (MEMMI, 2003), entre locataires d’immeubles huppés et concierges (BEARMAN, 2005), entre apprenti·e·s ethnographes et classes bourgeoises (JOUNIN, 2014) ou encore entre intellectuels et classes populaires dans les tranchées (MARIOT, 2013). La question de ces rapprochements entre classes sociales distantes peut certes constituer, dans certains travaux, un des aspects que le·la chercheur·se est amené·e à traiter comme une constituante secondaire de son objet ou une réalité qu’il·elle est amené·e à rencontrer au détour de son terrain - par exemple sur les rapports entre client·e·s et vendeur·se·s des grands magasins (BARBIER, 2012). Mais rares sont les travaux qui en font l’objet central de leur analyse. La rareté de ces travaux trouve notamment son origine dans le découpage des objets d’études. En effet, qu’il s’agisse de l’histoire, de la sociologie ou encore de l’économie, les publications visent à concentrer leur analyse sur une classe sociale en particulier (et plus particulièrement sur les classes populaires ou sur les élites). En témoignent par exemple le découpage par “réseaux thématiques” (RT) de l’Association Française de Sociologie ou encore les spécialisations au sein des disciplines (sociologues des classes populaires, historien·ne·s de la bourgeoisie, économistes de la pauvreté, etc.). Autant de subdivisions académiques peu propices à un travail sur cette thématique de la confrontation entre classes sociales éloignées. Cette dernière soulève pourtant des enjeux féconds, aussi bien théoriques que méthodologiques. D’un point de vue théorique d’abord, le rapprochement entre classes sociales distantes fait plutôt figure d’exception ou d’atypie sociologique, dérogeant aux considérations maintes fois tenues, souvent à bon escient, sur les stratégies d’évitement (FRANCOIS et POUPEAU, 2004), sur la défense de l’entre-soi (GIRARD, 1964; TISSOT et al., 2014), ou, bien suûr, sur les phénomènes de distinction (BOURDIEU, 1979). Pourtant, ce questionnement en termes de confrontations sociales, qui délaisse les phénomènes de cloisonnement pour se pencher au contraire sur les lieux, les moments et les occasions sociales de promiscuité entre agent·e·s socialement éloigné·e·s, est stimulant pour la recherche en sciences sociales. Il ne s’agit pas de céder à une vision en termes de “moyennisation” ou de disparition des classes et de rejeter ce faisant le soubassement général d’une sociologie attentive aux différences entre classes et aux inégalités. Il s’agit plutôt, dans ce même cadre théorique qui tient compte de la réalité de la domination, d’observer des situations d’emprunts, de réappropriations, de conflictualités plus ou moins larvées ou au contraire d’alliances inédites. L’étude de ces situations permet d’enrichir la description et la compréhension du monde social, en prenant en compte ces zones de flou ou de frottements entre mondes sociaux que tout, a priori, était censé séparer. D’un point de vue méthodologique ensuite, les travaux existant sur la question des confrontations entre classes sociales distantes visent surtout à analyser une relation entre enquêteur·trice et enquêté·e, que ce soit sur le terrain même (CHAMBOREDON et al., 1994) ou dans la manière dont on procède à l’analyse (GRIGNON et PASSERON, 1989). Si ce séminaire pourra permettre de poursuivre ces réflexions importantes autour de la relation d’enquête, il vise cependant surtout à examiner comment ces relations existent dans d’autres situations sociales. En effet, au-delà de cet enjeu de la distance sociale lorsqu’elle se joue dans la relation entre enquêteurs/trices et enquêté·e·s dans le sens d’une domination des premier·e·s (MAUGER, 1991) ou des second·e·s (PINÇON et PINÇON-CHARLOT, 1997), le fait d’être attentif sur son terrain aux contacts entre classes sociales distantes invite le chercheur à une forme d’inventivité pour trouver des repères pertinents, des indicateurs utiles, des archives inédites, afin de traquer, décrire et analyser les effets de ces confrontations entre agent·e·s contrasté·e·s. A travers la présentation d’enquêtes empiriques par leurs auteurs issus d’horizons disciplinaires différents (sociologues, anthropologues, politistes, historien·ne·s, etc.) ce séminaire se donne ainsi pour but de proposer à des chercheurs et chercheuses débutant·e·s ou confirmé·e·s de mettre la focale sur cet aspect de leurs travaux, les invitant à relire éventuellement leurs recherches à la lumière de cette interrogation spécifique. Le séminaire, ouvert à tou·te·s dans la limite des places disponibles, se veut aussi l’occasion d’initier les étudiant·e·s qui le souhaitent à l’animation de la recherche en leur confiant, à chaque séance, une partie de la modération et de la discussion, travail qui, au choix avec le rendu d’une fiche de lecture d’ouvrage, donnera lieu à validation de 3 crédits ECTS.
Le séminaire “confrontations sociales” se propose d’explorer la question des contacts entre agents issus de classes sociales distantes. Qu’il s’agisse de situations qui vont de la simple communication médiée jusqu’à une coprésence physique, qui donnent lieu à des interactions fugaces ou prolongées, anodines ou signifiantes, occasionnelles ou répétées, accidentelles ou institutionnalisées, la focale retenue se veut volontairement large. Il s’agit toujours de s’intéresser aux interactions ayant lieu entre agents issus d’univers sociaux contrastés, situés dans des zones différentes de l’espace social et qui sont amenés, dans un cadre public ou privé, professionnel ou de loisir, officiel ou clandestin, à se côtoyer, à s’affronter ou au contraire à collaborer. Comment penser sociologiquement ces rencontres sans affinités électives, sans connivence de classe ? La recherche en sciences sociales a beaucoup abordé le pendant inverse des confrontations sociales, c’est-à-dire la question de l’entre-soi, que ce dernier soit choisi (Pinçon et Pinçon-Charlot, 2007) ou qu’il soit subi (Schwartz, 1990). En revanche, la question du contact entre classes sociales distantes est, quant à elle, rarement thématisée en elle-même, à quelques exceptions près : par exemple à l’occasion d’une réflexion sur le peuplement des grands ensembles (Chamboredon et Lemaire, 1970), sur les relations entre maîtres et domestiques (Memmi, 2003), entre locataires d’immeubles huppés et concierges (Bearman, 2005) entre apprentis ethnographes et classes bourgeoises (Jounin, 2014) ou encore entre intellectuels et classes populaires dans les tranchées (Mariot, 2013). La question de ces rapprochements entre classes sociales distantes peut certes constituer, dans certains travaux, un des aspects que le/la chercheur/se est amené.e à traiter comme une constituante secondaire de son objet ou une réalité qu’il/elle est amené.e à rencontrer au détour de son terrain - par exemple sur les rapports entre clients et vendeurs des grands magasins (Barbier, 2012). Mais rares sont les travaux qui en font l’objet central de leur analyse. La rareté de ces travaux trouve notamment son origine dans le découpage des objets d’études. En effet, qu’il s’agisse de l’histoire, de la sociologie ou encore de l’économie, les publications visent à concentrer leur analyse sur une classe sociale en particulier (et plus particulièrement sur les classes populaires ou sur les élites). En témoignent par exemple le découpage par “réseaux thématiques” (RT) de l’Association Française de Sociologie ou encore les spécialisations au sein des disciplines (sociologues des classes populaires, historiens de la bourgeoisie, économistes de la pauvreté, etc.). Autant de subdivisions académiques peu propices à un travail sur cette thématique de la confrontation entre classes sociales éloignées. Cette dernière soulève pourtant des enjeux féconds, aussi bien théoriques que méthodologiques. D’un point de vue théorique d’abord, le rapprochement entre classes sociales distantes fait plutôt figure d’exception ou d’atypie sociologique, dérogeant aux considérations maintes fois tenues, souvent à bon escient, sur les stratégies d’évitement (François et Poupeau, 2004), sur la défense de l’entre-soi (Girard, 1964 ; Tissot et al., 2014), ou, bien sûr, sur les phénomènes de distinction (Bourdieu, 1979). Pourtant, ce questionnement en termes de confrontations sociales, qui délaisse les phénomènes de cloisonnement pour se pencher au contraire sur les lieux, les moments et les occasions sociales de promiscuité entre agents socialement éloignés, est stimulant pour la recherche en sciences sociales. Il ne s’agit pas de céder à une vision en termes de “moyennisation” ou de disparition des classes et de rejeter ce faisant le soubassement général d’une sociologie attentive aux différences entre classes et aux inégalités. Il s’agit plutôt, dans ce même cadre théorique qui tient compte de la réalité de la domination, d’observer des situations d’emprunts, de réappropriations, de conflictualités plus ou moins larvées ou au contraire d’alliances inédites. L’étude de ces situations permet d’enrichir la description et la compréhension du monde social, en prenant en compte ces zones de flou ou de frottements entre mondes sociaux que tout, a priori, était censé séparer. D’un point de vue méthodologique ensuite, les travaux existant sur la question des confrontations entre classes sociales distantes visent surtout à analyser une relation entre enquêteur/trice et enquêté.e, que ce soit sur le terrain même (Chamboredon et al., 1994) ou dans la manière dont on procède à l’analyse (Grignon et Passeron, 1989). Si ce séminaire pourra permettre de poursuivre ces réflexions importantes autour de la relation d’enquête, il vise cependant surtout à examiner comment ces relations existent dans d’autres situations sociales. En effet, au-delà de cet enjeu de la distance sociale lorsqu’elle se joue dans la relation entre enquêteurs/trices et enquêté.e.s dans le sens d’une domination des premier.e.s (Mauger, 1991) ou des second.e.s (Pinçon et Pinçon-Charlot, 1997), le fait d’être attentif sur son terrain aux contacts entre classes sociales distantes invite le chercheur à une forme d’inventivité pour trouver des repères pertinents, des indicateurs utiles, des archives inédites, afin de traquer, décrire et analyser les effets de ces confrontations entre agents contrastés. À travers la présentation d’enquêtes empiriques par leurs auteurs issus d’horizons disciplinaires différents (sociologues, anthropologues, politistes, historiens, etc.) ce séminaire se donne ainsi pour but de proposer à des chercheurs et chercheuses débutant.e.s ou confirmé.e.s de mettre la focale sur cet aspect de leurs travaux, les invitant à relire éventuellement leurs travaux à la lumière de cette interrogation spécifique. Le séminaire, ouvert à tou.t.es dans la limite des places disponibles, se veut aussi l’occasion d’initier les étudiant.e.s de l’ENS qui le souhaitent à l’animation de la recherche en leur confiant, à chaque séance, une partie de la modération et de la discussion, travail qui, combiné au rendu d’un dossier, donnera lieu à validation de crédits ECTS. Bibliographie ● Barbier, Pascal. « Contrainte relationnelle et résistance au travail : Les vendeurs des grands magasins ». Sociétés contemporaines, no 86 (avril 2012) : 31‑57. ● Bearman, Peter S. Doormen. Chicago : University of Chicago Press, 2005. ● Benquet, Marlène. Encaisser ! Enquête en immersion dans la grande distribution. Paris : la Découverte, 2013. ● Bourdieu, Pierre. La Distinction. Critique sociale du jugement. Paris : Éditions de Minuit, 1979. ● Chamboredon, Jean-Claude, et Madeleine Lemaire. « Proximité spatiale et distance sociale. Les grands ensembles et leur peuplement ». Revue française de sociologie 11, no 1 (1970) : 3-33. ● Chamboredon, Hélène, Fabienne Pavis, Muriel Surdez, et Laurent Willemez. « S’imposer aux imposants. À propos de quelques obstacles rencontrés par des sociologues débutants dans la pratique et l’usage de l’entretien ». Genèses 16, no 1 (1994) : 114‑32. ● François, Jean-Christophe, et Franck Poupeau. « L’évitement scolaire et les classes moyennes à Paris ». Education et sociétés no 14, no 2 (2004) : 51‑66. ● Girard, Alain. Le Choix du conjoint. Une enquête psycho-sociologique en France. Presses universitaires de France impr. Brodard et Taupin, 1964. ● Grignon, Claude, et Jean Claude Passeron. Le savant et le populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature. Hautes études. Paris : Gallimard / Le Seuil, 1989. ● Hoggart, Richard. 33 Newport Street autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires anglaises. Paris : Ed. du Seuil, 1988 [trad. 2013]. ● Hoggart, Richard. La culture du pauvre. Étude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre. Le sens commun. Paris : Éd. de Minuit, 1981. ● Jounin, Nicolas. Voyage de classe. Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers. Paris : La Découverte, 2014. ● Lahire, Bernard. L’homme pluriel. Les ressorts de l’action. Paris : Pluriel, 2011. ● Mariot, Nicolas. Tous unis dans la tranchée ? 1914-1918, les intellectuels rencontrent le peuple. L’univers historique. Paris : Seuil, 2013. ● Mauger, Gérard. « Enquêter en milieu populaire ». Genèses 6, no 1 (1991) : 125‑43. ● Memmi, Dominique. « Une situation sans issues ? Le difficile face à face entre maîtres et domestiques dans le cinéma anglais et français ». Cahiers du Genre n° 35, no 2 (1 décembre 2003) : 209-35. ● Pasquali, Paul. Passer les frontières sociales. Comment les « filières d’élite » entrouvrent leurs portes. Paris : Fayard, 2014. ● Pasquali, Paul et Olivier Schwartz. « La Culture du pauvre : un classique revisité. Hoggart, les classes populaires et la mobilité sociale », Politix, n°114, 2016 : 21-45. ● Pinçon, Michel, et Monique Pinçon-Charlot. Voyage en grande bourgeoisie. Journal d’enquête. Réimpr. de la 2. éd. Paris : PUF, 1997 [2006]. ● Pinçon, Michel, et Monique Pinçon-Charlot. Les Ghettos du Gotha : Comment la bourgeoisie défend ses espaces. Paris : Seuil, 2007. ● Schwartz, Olivier. Le monde privé des ouvriers. Hommes et femmes du Nord. Paris : PUF, 1990. ● Tissot Sylvie (dir.), « Les espaces de l’entre-soi », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 204, 2014.
avec Poétique de l'étranger (EA 1569, resp. Claire Joubert) La Fabrique du contemporain (EA 7322, resp. Lionel Ruffel) Séminaire Diversité des langues et poétique de l'histoire -#5 Printemps 2015 vendredi 27 mars, salle 314 : Claire Joubert, angliciste (Paris 8) -Global studies et tournants mondiaux. vendredi 17 avril, salle de conférence : François Rastier, linguiste (CNRS, INALCO) -Cosmopolitisme, plurilinguisme des écrivains et littérature mondiale. samedi 30 mai : journée d'étude « Langues des internationalismes : les mondes des revues » (programme à confirmer prochainement). vendredi 19 juin, salle de conférence : Laurent Jeanpierre, politiste, (LabTop/ Paris 8) -titre à préciser.
Tout d'abord, ce chapitre cherche à montrer que la socialisation, phénomène essentiel à la construction de l'identité sociale de l'individu, est un processus complexe qui n'est pas seulement un mécanisme de reproduction sociale. Il peut être également un mécanisme interactif qui, de fait, produit du changement social.
Version actualisée
Plissement disharmonique des calcaires du Cambrien de l'Anti-Atlas, région d'Igherm. (Photo M. Burkhard). Ce domaine est situé géographiquement au sud de la chaîne du Haut Atlas. D'un point de vue géologique il fait partie du craton ouest africain et ses marges.On y observe surtout des terrains anciens : un socle précambrien et une couverture paléozoïque.
Academia Biology, 2023
Western Folklore, 2024
Poiésis, 2024
Italia settentrionale e regioni dell'arco alpino tra V e VI secolo d.C. Atti del convegno (15-17 aprile 2021), 2022
Misión Jurídica, 2014
Annual Review of Immunology, 2004
Pasado Abierto, 2023
Germinal: Marxismo e Educação em Debate, 2015
Mediterranean Journal of Chemistry, 2016
Antiquity in Media Studies, 2024
BMJ Open Diabetes Research & Care, 2015
Epidemiologia e Serviços de Saúde, 2018
Seibutsu Butsuri, 2007
Journal of High Energy Physics, 2018
Clinical and Vaccine Immunology, 2009
Revista CEFAC, 2021
Acta Médica Colombiana, 2013
Solving Critical Design Problems, 2019