This study addresses the dynamics of how states employ proxies to achieve their strategic goals in the so-called gray zone between normal competition and armed conflict. The basic question is whether the use of proxies by the challenger in a crisis decreases the probability that the defender state will respond with violence. We start by examining a broad set of crises where the initial triggering act is either nonviolent or violent, to assess whether defenders respond to proxy triggers or triggers by the challengers themselves with a greater propensity for violence (hypothesis A). We also consider a narrower set of cases, where the triggering act is violent, asking whether the defender is more likely to respond in a tit-for-tat manner to a proxy, or to a state challenger (hypothesis B). We find that proxy use is associated with a higher probability of defender violence, regardless of whether the initial crisis trigger was itself violent. In addition, when the trigger is violent, defenders are more likely to respond in a tit-for-tat manner when a proxy does the triggering. Proxy usage actually leads to violent escalation, potentially questioning the assumption that challengers may minimize damage through the use of proxies. Este estudio aborda la dinámica de cómo los Estados emplean subsisiarios (proxies) para alcanzar sus objetivos estratégicos en la llamada “zona gris” entre la competencia normal y el conflicto armado. La pregunta básica es si el uso de subsidiarios por parte del retador en una crisis disminuye la probabilidad de que el Estado defensor responda con violencia. Comenzamos examinando un amplio conjunto de crisis en las que el acto inicial desencadenante es no violento o violento, para evaluar si los defensores responden a los desencadenantes de los subsidiarios o a los desencadenantes por parte de los propios atacantes con una mayor propensión a la violencia (hipótesis A). También consideramos un conjunto más reducido de casos, en los que el acto desencadenante es violento, y nos preguntamos si es más probable que el defensor responda de manera fulminante a un subsidiario o a un estado atacante (hipótesis B). Comprobamos que el uso de subsidiarios se asocia con una mayor probabilidad de violencia por parte del defensor, independientemente de si el desencadenante de la crisis inicial fue en sí mismo violento. Además, cuando el desencadenante es violento, los subsidiarios son más propensos a responder en forma de “ojo por ojo” cuando el desencadenante es un subsidiario. El uso de subsidiarios conduce, en realidad, a una escalada violenta, lo que cuestiona potencialmente la suposición de que los atacantes puedan minimizar los daños mediante el uso de subsidiarios. Cette étude aborde les dynamiques de la façon dont les États emploient des mandataires pour atteindre leurs objectifs stratégiques dans ce que nous qualifions de « zone grise » entre la concurrence normale et le conflit armé. La question fondamentale est de savoir si le recours à de mandataires par un opposant dans une crise réduit la probabilité que l’État défenseur réponde par la violence. Nous commençons par examiner un large éventail de crises dont l'acte déclencheur initial a été soit non violent, soit violent, afin d’évaluer si les défenseurs répondent aux déclencheurs des mandataires ou aux déclencheurs des opposants eux-mêmes par une plus grande propension à la violence (hypothèse A). Nous étudions également un éventail plus étroit de cas dont l'acte déclencheur a été violent en nous demandons si le défenseur est davantage susceptible de répondre du tac au tac à un mandataire ou à un opposant étatique (hypothèse B). Nous constatons que le recours à des mandataires est associé à une probabilité plus élevée de violence de la part du défenseur, que le déclencheur initial de la crise soit lui-même violent ou non. De plus, lorsque le déclencheur est violent, les défenseurs sont davantage susceptibles de réagir du tac au tac lorsqu'un mandataire est à l'origine du déclenchement. Le recours à des mandataires mène en réalité à une escalade de la violence, ce qui remet potentiellement en question l'hypothèse selon laquelle les opposants pourraient minimiser les dégâts en recourant à des mandataires.
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