Mémoires de Master by Routhiau Manon
Ces ouvrages ont longtemps été présentés dans la bibliographie comme « des refuges éphémères en p... more Ces ouvrages ont longtemps été présentés dans la bibliographie comme « des refuges éphémères en période d'insécurité, résultant le plus souvent du réaménagement sommaire d'enceintes antérieures. » (Bourgeois 2006 : 123). Depuis un peu plus d’une décennie, plusieurs travaux dont le programme collectif sur Les établissements perchés et fortifiés de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Age en France méditerranéenne (IV-IXe s.) : destins singuliers ou évolution générale ? (coord. L. Schneider ; Schneider 2004), viennent mettre à mal cette idée reçue : « La diversité de ces établissements de hauteur commence à peine à être envisagée. Il peut s'agir de grandes forteresses publiques surveillant les principaux axes de communication et les frontières [...] » (Bourgeois 2006 : 123-124). Pour autant en 2010, L. Bourgeois constate l’état lacunaire de la thématique, en partie dû au manque de renouvellement des données (sites mal localisés ou non abordés) (Bourgeois 2010 : 217-224). Ce travail universitaire souhaite donc faire le point sur la thématique à l’échelle d'un département (la Loire-Atlantique) en effectuant un inventaire raisonné de ces structures.
Cette butte de terre est installée dans la partie ouest d'un éperon qui domine la vallée de la Lo... more Cette butte de terre est installée dans la partie ouest d'un éperon qui domine la vallée de la Loire.
De multiples interprétations chronologiques ont été proposées, la plus probable l’attribuant à un ouvrage du Moyen Âge central. Malheureusement, aucune documentation archéologique n’est venue conforter ou réfuter cette hypothèse. Jusqu’à présent, c’est au travers des sources historiques et des comparaisons avec d’autres sites mieux datés que l’occupation médiévale était justifiée. Ce contexte a constitué le point de départ d’une étude sur les fortifications de terre médiévales en Pays de la Loire en grande partie méconnues, au contraire des régions limitrophes comme la Bretagne ou la Normandie.
Par conséquence, le projet avait pour objectif, la réalisation d’une synthèse la plus complète possible du site dit de la « Motte de Bougon », signifiant la révision complète des sources archivistiques et des données archéologiques anciennes, ainsi que la réalisation d’un plan afin de préciser les caractéristiques topographiques et morphologiques de la structure identifiée comme une motte. L’intervention était également l’occasion de recueillir quelques éléments mobiliers afin d’évaluer les différentes hypothèses proposées par la bibliographie.
L’étude s’est imprégnée de la méthode mise en place par le Projet Collectif de Recherche sur Les fortifications de terre de Haute-Normandie (coord. A.-M. Flambard Héricher , université de Rouen) ; elle-même fondée sur l’inventaire national lancé en 1982 (Pesez 1984 : 79).
Rapports d'opération by Routhiau Manon
Les fortifications du haut Moyen Âge regroupent différents types d’aménagements allant de l’ence... more Les fortifications du haut Moyen Âge regroupent différents types d’aménagements allant de l’enceinte de cité à la tour isolée, en passant par les sites fortifiés en milieu rural. Elles témoignent de la coexistence de plusieurs traditions culturelles et sans doute de différences régionales. Concernant les sites fortifiés, ils ont longtemps été présentés dans la bibliographie comme « des refuges éphémères en période d’insécurité, résultant le plus souvent du réaménagement sommaire d’enceintes antérieures » (Bourgeois 2006 : 123). Néanmoins plusieurs travaux, dont le programme collectif sur Les établissements perchés et fortifiés de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Age en France méditerranéenne (IVe-IXe s.) (coord. L. Schneider, CNRS), viennent réfuter cette idée reçue et montrent la diversité de ces établissements. Le projet de prospection réalisé au cours de l’année 2015 s’insère dans cette problématique. Le projet ambitionnait de faire le point sur la question à l’échelle du département de la Loire-Atlantique en effectuant un inventaire raisonné des sites susceptibles d’entrer dans cette catégorie. Il s’est par ailleurs inscrit dans le cadre d’un travail de recherche de Master 2 mené sur l’année 2014-2015 à l’Université de Nantes, sous la direction d’Yves Henigfeld (Université de Nantes – UMR 6566 CReAAH) et de P.-Y. Laffont (Université Rennes 2 – UMR 6566 CReAAH).
Dans cette prospection, cinq sites ont été ciblés. Les objectifs ont été multiples principalement basés autour de la mise en évidence de la présence de sites fortifiés alto-médiévaux. Partant de là, le but était d’en connaître leurs caractéristiques topographiques et morphologiques ainsi que leur état de conservation. En parallèle, ce travail a permis d’effectuer un réexamen des connaissance sur la thématique en 2015 afin de proposer un bilan sur les acquis et lacunes.
Ces prospections pédestres se sont déroulées au cours de l’hiver 2015 pour faciliter l’accès et la visibilité des lieux. En amont de ces reconnaissances sur le terrain, un travail bibliographique a été effectué pour chaque site. Les interventions ont tenté de repérer des anomalies topographiques ou paysagères témoignant de système défensif anciennement décrits par les érudits des XIXe et XXe siècles. Si possible, des ramassages de surface de mobilier archéologiques ont menés afin d’essayer d’étayer et d’argumenter la datation. Enfin, les visites ont été l’occasion de constater l’état de conservation des sites puisqu’une partie d’entre eux ont fortement été soumis à une urbanisation, parfois toujours en cours.
Le promontoire de « La Sangle » à Bouguenais (44) est connu depuis le XIXe siècle, par des érudi... more Le promontoire de « La Sangle » à Bouguenais (44) est connu depuis le XIXe siècle, par des érudits qui signalent la présence de vestiges antiques et d’une motte installée en bout d’éperon. Celui-ci est fermé sur 6 ha par un talus en terre attribué récemment au premier âge du Fer. Bien que le site ait fait l’objet de nombreuses descriptions et même de fouilles anciennes (au XIXe siècle), l’occupation médiévale supposée du site – matérialisée d’après les érudits par la « butte » de terre – n’était admise que par des comparaisons morphologiques et non par des données de terrain. En mars 2013, une prospection thématique avec relevé micro-topographique – réalisée dans le cadre d’un mémoire de Master 1 – avait permis une nouvelle approche du sujet. En effet, la révision complète des sources archivistiques et des données archéologiques ainsi que la réalisation d’un plan micro-topographique détaillé de l’ensemble des vestiges présentés sur le promontoire, ont permis d’apporter un regard neuf sur la documentation et d’obtenir pour la première fois, des indices immobiliers d’une occupation médiévale (Remy, Routhiau 2014).
L’opération d’avril 2015 fait donc suite à la prospection de 2013, en effectuant pour la première fois deux sondages manuels dans la partie ouest de l’éminence rocheuse. Le but initial était d’apporter de nouveaux éléments de réponse quant à la nature et datation du tertre et du fossé le bordant à l’est. L’intérêt était également universitaire puisque les données de l’opération, ont été intégrées à un travail de Master 2 recherche portant sur les sites fortifiés alto-médiévaux en Loire-Atlantique (Université de Nantes, sous la direction d’Y. Henigfeld et P.-Y. Laffont).
Les résultats des deux sondages menés sont principalement concentrés sur celui réalisé dans le fossé qui a notamment livré un niveau d’occupation daté de La Tène finale (La Tène D) et quelques indices ténus d’une occupation alto-médiévale du promontoire.
Le promontoire de La Sangle est connu depuis le XIXe siècle par des érudits locaux qui signalent ... more Le promontoire de La Sangle est connu depuis le XIXe siècle par des érudits locaux qui signalent la présence de vestiges antiques et d'une « motte » installée en bout d'éperon. Celui-ci est fermé sur 6 ha par un talus en terre localisé à l'est et récemment attribué à l'âge du Fer (sondage de 2011, mené par Julie Remy). Malgré de nombreuses descriptions et les interventions archéologiques menées au XIXe siècle, aucun élément ne permettait jusqu’ici de dater la « motte ». Par ailleurs, aucun relevé détaillé du promontoire et de ses vestiges n’avait été jusqu’alors dressé.
La campagne de prospection thématique avec relevé micro-topographique a été conduite sur l’ensemble du promontoire afin de mieux caractériser la motte et l’ensemble du site. À l'issue de l'intervention, plusieurs grands ensembles topographiques et autres reliefs ont pu être mis en évidence et numérotés, certains témoignant d'une mise en défense du site.
L’intervention a également permis de recueillir un mobilier céramique relativement abondant, faisant ressortir une occupation dense et diachronique de l’éminence rocheuse et renseignant sur des périodes qui étaient jusqu’ici peu ou pas documentées. Trois grandes phases chronologiques sont représentées par ce mobilier, la Protohistoire (âge du Bronze, premier et second âge du Fer), l'Antiquité (Haut-Empire) et le Moyen Âge (haut Moyen Âge, Moyen Âge central et bas Moyen Âge), avec une grande majorité datée de la fin du Premier âge du Fer (Hallstatt D), tandis que le Moyen Âge central ne compte qu'un seul tesson.
Ce projet a donc permis de fournir un plan détaillé et précis de l’ensemble des structures. Néanmoins, les limites propres à cet exercice (relevé micro-topographique et ramassage de surface) laissent de nombreuses interrogations, notamment celle de l’attribution chronologique du tertre. En effet, les données morphologiques obtenues par le plan, le réexamen complet des sources écrites médiévales, de même que les résultats de la prospection n'ont pas, aujourd'hui, permis de trancher.
Finalement, l’éperon barré de La Sangle apparait comme un bel exemple de site de hauteur fortifié, réoccupé de manière récurrente à travers l’âge du Fer (et peut-être dès l’âge du Bronze voir dès le Néolithique) jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Papers by Routhiau Manon
Un œil sur la Corne / An eye on the Horn , 2022
Manon Routhiau est doctorante en Archéologie (Traces, Université de Toulouse 2 Jean Jaurès – UMR ... more Manon Routhiau est doctorante en Archéologie (Traces, Université de Toulouse 2 Jean Jaurès – UMR 5608, et Centre National de la Recherche Scientifique, Orient et Méditerranée – UMR 8167). Elle poursuit ses recherches dans le cadre de la préparation d’une thèse intitulée « L’activité rupestre et la culture troglodytique à Lalibela et dans son environnement : structuration du territoire », codirigée par Marie-Laure Derat (CNRS, Laboratoire Orient & Méditerranée) et François-Xavier Fauvelle (Collège de France). Suite à l’étude des structures rupestres (hors églises) présentes dans les environs de Lalibela, les investigations se sont tournées vers une approche plus générale du paysage en s’intéressant aux occupations dans les fonds de vallée et les hauts plateaux, de manière à mieux comprendre l’anthropisation des lieux. Les résultats des prospections pédestres présentées ici résulte d’une mission menée dans le cadre d’une bourse de terrain octroyée par le CFEE en 2020.
18th International Congress of Speleology - Savoie Mont Blanc 2022 Vol. II - Karstologia Mémoires n°22 - SYMPOSIUM 13 - Artificial cavities, 2022
La région de Lalibela, dans le nord de l'Éthiopie, est principalement connue pour ses églises rup... more La région de Lalibela, dans le nord de l'Éthiopie, est principalement connue pour ses églises rupestres. Néanmoins, des cavités artificielles sont également présentes dans le paysage. Peu connus de la bibliographie, les sites sont exclusivement renseignés grâce à un important travail d'acquisition de données sur le terrain. Localisés sur les hauts plateaux éthiopiens, ils bénéficient d'un environnement lithologique et géomorphologique propice à leur implantation. Leur étude fait l'objet d'un travail doctoral qui ambitionne de comprendre le paysage rupestre et son peuplement autour de Lalibela. À partir des premiers résultats de prospections menées en octobre 2019, une approche méthodologique et architecturale de ces cavités est proposée afin de poser des premières réflexions sur l'implantation et la composition des sites.
Annales d'Éthiopie, 2022
In November 2020, a one-week survey was carried out in the Oromia region (south of Addis Ababa), ... more In November 2020, a one-week survey was carried out in the Oromia region (south of Addis Ababa), in the vicinity of the Awash and Aqaqi rivers. The aim was to visit rock-hewn sites mentioned in a series of articles published in the 1970s by Richard Pankhurst. Few of the sites explored by the scholar were found. However, new ones were discovered, including a site of particular interest which is located not far from the town of Melka Kunture. After a synopsis of the state of research on rock-hewn sites and their inventory since the mid-19th c., this article presents the main visited sites and discusses the function of these sites and their reuse over time.
Blog scientifique du CFEE, 2021
See on https://cfee.hypotheses.org/7349
Revue archéologique de l'Ouest, 33, 2016
Books by Routhiau Manon
From Quarries to Rock-cut Sites. Echoes of Stone Crafting, 2023
The Lalibela area is mainly known for the rock-hewn churches located at the eponymous site and in... more The Lalibela area is mainly known for the rock-hewn churches located at the eponymous site and in the surrounding mountains. Several other rupestrian structures, hypothetically meant for settlement, have nevertheless also been identified by recent work carried out by a Franco Ethiopian team led by M.-L. Derat and C. Bosc-Tiessé (CNRS). These cavities revealed by a number of surveys in the field, generated a PhD research that began in October 2019, whose aim is to understand and correlate these rupestrian remains with other occupations and sites in Lalibela’s landscape. Barely mentioned in the literature, the sites are only known thanks to extensive data acquisition work on the field. Located on the Ethiopian highlands, they benefit from a lithological and geomorphological environment that is favourable to their establishment. Indeed, the Lalibela region owes its geological formation to volcanic activity, made up by numerous areas conducive such as layers of scoriaceous basalt or ignimbrite.
Corresponding to isolated or grouped cavities, these sites are located on the escarpments or the slopes of the mountain sides. The state of conservation of the structures varies more or less according to the nature of the rock. This paper aims to share initial thoughts and open a dialogue on the issue of these rock-hewn spaces in northern Ethiopia. In addition to carrying out a spatial analysis of these sites, a structural approach – based on the observations of tool marks – is also attempted to enable a better understanding of the sites themselves, but also to grasp implementation techniques and detail the various tools used. The aim of these initial thoughts is to highlight the common points and constraints of the sites in their respective environments. A focus on the techniques and their approach and understanding will be proposed. Their study is the opportunity to highlight the carving process.
Cinquante ans d’archéologie française au Soudan — cinquantenaire de la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas), 2022
sous la direction de Marc Maillot
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html... more sous la direction de Marc Maillot
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
Le Soudan est une passion française. Ses vestiges archéologiques, d’une beauté intemporelle, nourrissent en France une fascination de plus de deux siècles. Elle s’exprime par une étroite coopération dont le maître d’œuvre est depuis 1969 la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas). Préfacé par Nicolas Grimal, professeur au Collège de France et membre de l’Institut, l’ouvrage retrace, en même temps que l’histoire du Soudan, ces cinquante années de recherches, de découvertes, de préservation et de valorisation d’un précieux patrimoine. Dû aux meilleurs spécialistes et riche de nombreuses cartes, d’illustrations rares et de photographies saisissantes de Claude Iverné, il présente les fouilles les plus édifiantes. Il est une somme, et un carnet de voyage aussi savant que plaisant.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection « Études d’égyptologie », dirigée par Nicolas Grimal, professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut, n° 22. Volume imprimé, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, plus de 150 photographies, illustrations, cartes et plans ; couverture toilée rigide avec tranchefile et dos rond, jaquette ; distribution Harmonia Mundi, 29 euros. Fichier numérique interactif gratuit.
Cet ouvrage a été publié grâce à des contributions cruciales, en premier lieu desquelles celles de la fondation Michela-Schiff-Giorgini, de la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) et de l’Usr 3336 Afrique du Cnrs. Il a été soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), le musée national du Soudan, le Collège de France, le musée du Louvre, l’université centrale de Floride, l’ambassade de France à Khartoum et l’institut français du Soudan. Il a reçu le concours de l’institut français d’Archéologie orientale (Ifao) et du Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
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edited by Marc Maillot
Fifty years of French archaeology in Sudan - fiftieth anniversary of the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas)
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
Sudan is a French passion. Its timelessly beautiful archaeological remains have nurtured a fascination in France for over two centuries. Since 1969, the French section of the Direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) has been the driving force behind this close cooperation. Prefaced by Nicolas Grimal, Professor at the Collège de France and member of the Institut, the book retraces the history of the Sudan, as well as fifty years of research, discoveries, preservation and promotion of a precious heritage. Written by the best specialists, with numerous maps, rare illustrations and Claude Iverné's striking photographs, it presents the most edifying excavations. It's a compendium, and a travel diary that's as erudite as it is enjoyable.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection "Études d'égyptologie", edited by Nicolas Grimal, professor emeritus at the Collège de France, member of the Institut, n° 22. Printed volume, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, over 150 photographs, illustrations, maps and plans; hardcover with headband and round spine, dust jacket; Harmonia Mundi distribution, 29 euros. Free interactive digital file.
This book was published thanks to crucial contributions, first and foremost from the Michela-Schiff-Giorgini Foundation, the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas) and the Usr 3336 Afrique of the CNRS. It was supported by the Ministry of Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Musée du Louvre, the Central University of Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan. It was supported by the Institut français d'Archéologie orientale (Ifao) and the Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
In 2019, the SFDAS celebrated its fifty years of existence. A full week devoted to SFDAS and Suda... more In 2019, the SFDAS celebrated its fifty years of existence. A full week devoted to SFDAS and Sudanese heritage was held in September 2019 at the French Institute in Khartoum and at the National Museum of Sudan, these events being placed under the aegis of the French Embassy in Sudan. The fiftieth anniversary edition of the SFDAS is the natural conclusion of this week of celebrations, closed by the press conference at the National Museum on the occasion of the official handing over to the Sudanese authorities of the Soleb panel, of the stele of Lady Ataqelula of Sedeinga and the relief of the candace of the temple of Amun at el-Hassa, all of which have benefited from restoration programs.
The jubilee work of the Sfdas has received the support of the Ministry for Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (NCAM) and the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Louvre Museum, the University of Central Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan, and has been published with the assistance of the French Institute of Oriental Archeology (Ifao) and the National Center for Scientific research (CNRS), laboratory UMR 8167, Orient et Méditerranée.
Sudan by Routhiau Manon
R. David, E. Jadot, M. Routhiau, J. Then-Obluska, « Gereif Est et le Méroïtique meridional », dans M. Maillot, O. Cabon (éds.), Sfdas, Le livre du cinquantenaire, 2020, p. 190-250.
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Mémoires de Master by Routhiau Manon
De multiples interprétations chronologiques ont été proposées, la plus probable l’attribuant à un ouvrage du Moyen Âge central. Malheureusement, aucune documentation archéologique n’est venue conforter ou réfuter cette hypothèse. Jusqu’à présent, c’est au travers des sources historiques et des comparaisons avec d’autres sites mieux datés que l’occupation médiévale était justifiée. Ce contexte a constitué le point de départ d’une étude sur les fortifications de terre médiévales en Pays de la Loire en grande partie méconnues, au contraire des régions limitrophes comme la Bretagne ou la Normandie.
Par conséquence, le projet avait pour objectif, la réalisation d’une synthèse la plus complète possible du site dit de la « Motte de Bougon », signifiant la révision complète des sources archivistiques et des données archéologiques anciennes, ainsi que la réalisation d’un plan afin de préciser les caractéristiques topographiques et morphologiques de la structure identifiée comme une motte. L’intervention était également l’occasion de recueillir quelques éléments mobiliers afin d’évaluer les différentes hypothèses proposées par la bibliographie.
L’étude s’est imprégnée de la méthode mise en place par le Projet Collectif de Recherche sur Les fortifications de terre de Haute-Normandie (coord. A.-M. Flambard Héricher , université de Rouen) ; elle-même fondée sur l’inventaire national lancé en 1982 (Pesez 1984 : 79).
Rapports d'opération by Routhiau Manon
Dans cette prospection, cinq sites ont été ciblés. Les objectifs ont été multiples principalement basés autour de la mise en évidence de la présence de sites fortifiés alto-médiévaux. Partant de là, le but était d’en connaître leurs caractéristiques topographiques et morphologiques ainsi que leur état de conservation. En parallèle, ce travail a permis d’effectuer un réexamen des connaissance sur la thématique en 2015 afin de proposer un bilan sur les acquis et lacunes.
Ces prospections pédestres se sont déroulées au cours de l’hiver 2015 pour faciliter l’accès et la visibilité des lieux. En amont de ces reconnaissances sur le terrain, un travail bibliographique a été effectué pour chaque site. Les interventions ont tenté de repérer des anomalies topographiques ou paysagères témoignant de système défensif anciennement décrits par les érudits des XIXe et XXe siècles. Si possible, des ramassages de surface de mobilier archéologiques ont menés afin d’essayer d’étayer et d’argumenter la datation. Enfin, les visites ont été l’occasion de constater l’état de conservation des sites puisqu’une partie d’entre eux ont fortement été soumis à une urbanisation, parfois toujours en cours.
L’opération d’avril 2015 fait donc suite à la prospection de 2013, en effectuant pour la première fois deux sondages manuels dans la partie ouest de l’éminence rocheuse. Le but initial était d’apporter de nouveaux éléments de réponse quant à la nature et datation du tertre et du fossé le bordant à l’est. L’intérêt était également universitaire puisque les données de l’opération, ont été intégrées à un travail de Master 2 recherche portant sur les sites fortifiés alto-médiévaux en Loire-Atlantique (Université de Nantes, sous la direction d’Y. Henigfeld et P.-Y. Laffont).
Les résultats des deux sondages menés sont principalement concentrés sur celui réalisé dans le fossé qui a notamment livré un niveau d’occupation daté de La Tène finale (La Tène D) et quelques indices ténus d’une occupation alto-médiévale du promontoire.
La campagne de prospection thématique avec relevé micro-topographique a été conduite sur l’ensemble du promontoire afin de mieux caractériser la motte et l’ensemble du site. À l'issue de l'intervention, plusieurs grands ensembles topographiques et autres reliefs ont pu être mis en évidence et numérotés, certains témoignant d'une mise en défense du site.
L’intervention a également permis de recueillir un mobilier céramique relativement abondant, faisant ressortir une occupation dense et diachronique de l’éminence rocheuse et renseignant sur des périodes qui étaient jusqu’ici peu ou pas documentées. Trois grandes phases chronologiques sont représentées par ce mobilier, la Protohistoire (âge du Bronze, premier et second âge du Fer), l'Antiquité (Haut-Empire) et le Moyen Âge (haut Moyen Âge, Moyen Âge central et bas Moyen Âge), avec une grande majorité datée de la fin du Premier âge du Fer (Hallstatt D), tandis que le Moyen Âge central ne compte qu'un seul tesson.
Ce projet a donc permis de fournir un plan détaillé et précis de l’ensemble des structures. Néanmoins, les limites propres à cet exercice (relevé micro-topographique et ramassage de surface) laissent de nombreuses interrogations, notamment celle de l’attribution chronologique du tertre. En effet, les données morphologiques obtenues par le plan, le réexamen complet des sources écrites médiévales, de même que les résultats de la prospection n'ont pas, aujourd'hui, permis de trancher.
Finalement, l’éperon barré de La Sangle apparait comme un bel exemple de site de hauteur fortifié, réoccupé de manière récurrente à travers l’âge du Fer (et peut-être dès l’âge du Bronze voir dès le Néolithique) jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Papers by Routhiau Manon
Books by Routhiau Manon
Corresponding to isolated or grouped cavities, these sites are located on the escarpments or the slopes of the mountain sides. The state of conservation of the structures varies more or less according to the nature of the rock. This paper aims to share initial thoughts and open a dialogue on the issue of these rock-hewn spaces in northern Ethiopia. In addition to carrying out a spatial analysis of these sites, a structural approach – based on the observations of tool marks – is also attempted to enable a better understanding of the sites themselves, but also to grasp implementation techniques and detail the various tools used. The aim of these initial thoughts is to highlight the common points and constraints of the sites in their respective environments. A focus on the techniques and their approach and understanding will be proposed. Their study is the opportunity to highlight the carving process.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
Le Soudan est une passion française. Ses vestiges archéologiques, d’une beauté intemporelle, nourrissent en France une fascination de plus de deux siècles. Elle s’exprime par une étroite coopération dont le maître d’œuvre est depuis 1969 la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas). Préfacé par Nicolas Grimal, professeur au Collège de France et membre de l’Institut, l’ouvrage retrace, en même temps que l’histoire du Soudan, ces cinquante années de recherches, de découvertes, de préservation et de valorisation d’un précieux patrimoine. Dû aux meilleurs spécialistes et riche de nombreuses cartes, d’illustrations rares et de photographies saisissantes de Claude Iverné, il présente les fouilles les plus édifiantes. Il est une somme, et un carnet de voyage aussi savant que plaisant.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection « Études d’égyptologie », dirigée par Nicolas Grimal, professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut, n° 22. Volume imprimé, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, plus de 150 photographies, illustrations, cartes et plans ; couverture toilée rigide avec tranchefile et dos rond, jaquette ; distribution Harmonia Mundi, 29 euros. Fichier numérique interactif gratuit.
Cet ouvrage a été publié grâce à des contributions cruciales, en premier lieu desquelles celles de la fondation Michela-Schiff-Giorgini, de la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) et de l’Usr 3336 Afrique du Cnrs. Il a été soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), le musée national du Soudan, le Collège de France, le musée du Louvre, l’université centrale de Floride, l’ambassade de France à Khartoum et l’institut français du Soudan. Il a reçu le concours de l’institut français d’Archéologie orientale (Ifao) et du Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
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edited by Marc Maillot
Fifty years of French archaeology in Sudan - fiftieth anniversary of the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas)
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
Sudan is a French passion. Its timelessly beautiful archaeological remains have nurtured a fascination in France for over two centuries. Since 1969, the French section of the Direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) has been the driving force behind this close cooperation. Prefaced by Nicolas Grimal, Professor at the Collège de France and member of the Institut, the book retraces the history of the Sudan, as well as fifty years of research, discoveries, preservation and promotion of a precious heritage. Written by the best specialists, with numerous maps, rare illustrations and Claude Iverné's striking photographs, it presents the most edifying excavations. It's a compendium, and a travel diary that's as erudite as it is enjoyable.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection "Études d'égyptologie", edited by Nicolas Grimal, professor emeritus at the Collège de France, member of the Institut, n° 22. Printed volume, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, over 150 photographs, illustrations, maps and plans; hardcover with headband and round spine, dust jacket; Harmonia Mundi distribution, 29 euros. Free interactive digital file.
This book was published thanks to crucial contributions, first and foremost from the Michela-Schiff-Giorgini Foundation, the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas) and the Usr 3336 Afrique of the CNRS. It was supported by the Ministry of Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Musée du Louvre, the Central University of Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan. It was supported by the Institut français d'Archéologie orientale (Ifao) and the Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
The jubilee work of the Sfdas has received the support of the Ministry for Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (NCAM) and the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Louvre Museum, the University of Central Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan, and has been published with the assistance of the French Institute of Oriental Archeology (Ifao) and the National Center for Scientific research (CNRS), laboratory UMR 8167, Orient et Méditerranée.
Sudan by Routhiau Manon
De multiples interprétations chronologiques ont été proposées, la plus probable l’attribuant à un ouvrage du Moyen Âge central. Malheureusement, aucune documentation archéologique n’est venue conforter ou réfuter cette hypothèse. Jusqu’à présent, c’est au travers des sources historiques et des comparaisons avec d’autres sites mieux datés que l’occupation médiévale était justifiée. Ce contexte a constitué le point de départ d’une étude sur les fortifications de terre médiévales en Pays de la Loire en grande partie méconnues, au contraire des régions limitrophes comme la Bretagne ou la Normandie.
Par conséquence, le projet avait pour objectif, la réalisation d’une synthèse la plus complète possible du site dit de la « Motte de Bougon », signifiant la révision complète des sources archivistiques et des données archéologiques anciennes, ainsi que la réalisation d’un plan afin de préciser les caractéristiques topographiques et morphologiques de la structure identifiée comme une motte. L’intervention était également l’occasion de recueillir quelques éléments mobiliers afin d’évaluer les différentes hypothèses proposées par la bibliographie.
L’étude s’est imprégnée de la méthode mise en place par le Projet Collectif de Recherche sur Les fortifications de terre de Haute-Normandie (coord. A.-M. Flambard Héricher , université de Rouen) ; elle-même fondée sur l’inventaire national lancé en 1982 (Pesez 1984 : 79).
Dans cette prospection, cinq sites ont été ciblés. Les objectifs ont été multiples principalement basés autour de la mise en évidence de la présence de sites fortifiés alto-médiévaux. Partant de là, le but était d’en connaître leurs caractéristiques topographiques et morphologiques ainsi que leur état de conservation. En parallèle, ce travail a permis d’effectuer un réexamen des connaissance sur la thématique en 2015 afin de proposer un bilan sur les acquis et lacunes.
Ces prospections pédestres se sont déroulées au cours de l’hiver 2015 pour faciliter l’accès et la visibilité des lieux. En amont de ces reconnaissances sur le terrain, un travail bibliographique a été effectué pour chaque site. Les interventions ont tenté de repérer des anomalies topographiques ou paysagères témoignant de système défensif anciennement décrits par les érudits des XIXe et XXe siècles. Si possible, des ramassages de surface de mobilier archéologiques ont menés afin d’essayer d’étayer et d’argumenter la datation. Enfin, les visites ont été l’occasion de constater l’état de conservation des sites puisqu’une partie d’entre eux ont fortement été soumis à une urbanisation, parfois toujours en cours.
L’opération d’avril 2015 fait donc suite à la prospection de 2013, en effectuant pour la première fois deux sondages manuels dans la partie ouest de l’éminence rocheuse. Le but initial était d’apporter de nouveaux éléments de réponse quant à la nature et datation du tertre et du fossé le bordant à l’est. L’intérêt était également universitaire puisque les données de l’opération, ont été intégrées à un travail de Master 2 recherche portant sur les sites fortifiés alto-médiévaux en Loire-Atlantique (Université de Nantes, sous la direction d’Y. Henigfeld et P.-Y. Laffont).
Les résultats des deux sondages menés sont principalement concentrés sur celui réalisé dans le fossé qui a notamment livré un niveau d’occupation daté de La Tène finale (La Tène D) et quelques indices ténus d’une occupation alto-médiévale du promontoire.
La campagne de prospection thématique avec relevé micro-topographique a été conduite sur l’ensemble du promontoire afin de mieux caractériser la motte et l’ensemble du site. À l'issue de l'intervention, plusieurs grands ensembles topographiques et autres reliefs ont pu être mis en évidence et numérotés, certains témoignant d'une mise en défense du site.
L’intervention a également permis de recueillir un mobilier céramique relativement abondant, faisant ressortir une occupation dense et diachronique de l’éminence rocheuse et renseignant sur des périodes qui étaient jusqu’ici peu ou pas documentées. Trois grandes phases chronologiques sont représentées par ce mobilier, la Protohistoire (âge du Bronze, premier et second âge du Fer), l'Antiquité (Haut-Empire) et le Moyen Âge (haut Moyen Âge, Moyen Âge central et bas Moyen Âge), avec une grande majorité datée de la fin du Premier âge du Fer (Hallstatt D), tandis que le Moyen Âge central ne compte qu'un seul tesson.
Ce projet a donc permis de fournir un plan détaillé et précis de l’ensemble des structures. Néanmoins, les limites propres à cet exercice (relevé micro-topographique et ramassage de surface) laissent de nombreuses interrogations, notamment celle de l’attribution chronologique du tertre. En effet, les données morphologiques obtenues par le plan, le réexamen complet des sources écrites médiévales, de même que les résultats de la prospection n'ont pas, aujourd'hui, permis de trancher.
Finalement, l’éperon barré de La Sangle apparait comme un bel exemple de site de hauteur fortifié, réoccupé de manière récurrente à travers l’âge du Fer (et peut-être dès l’âge du Bronze voir dès le Néolithique) jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Corresponding to isolated or grouped cavities, these sites are located on the escarpments or the slopes of the mountain sides. The state of conservation of the structures varies more or less according to the nature of the rock. This paper aims to share initial thoughts and open a dialogue on the issue of these rock-hewn spaces in northern Ethiopia. In addition to carrying out a spatial analysis of these sites, a structural approach – based on the observations of tool marks – is also attempted to enable a better understanding of the sites themselves, but also to grasp implementation techniques and detail the various tools used. The aim of these initial thoughts is to highlight the common points and constraints of the sites in their respective environments. A focus on the techniques and their approach and understanding will be proposed. Their study is the opportunity to highlight the carving process.
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Le Soudan est une passion française. Ses vestiges archéologiques, d’une beauté intemporelle, nourrissent en France une fascination de plus de deux siècles. Elle s’exprime par une étroite coopération dont le maître d’œuvre est depuis 1969 la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas). Préfacé par Nicolas Grimal, professeur au Collège de France et membre de l’Institut, l’ouvrage retrace, en même temps que l’histoire du Soudan, ces cinquante années de recherches, de découvertes, de préservation et de valorisation d’un précieux patrimoine. Dû aux meilleurs spécialistes et riche de nombreuses cartes, d’illustrations rares et de photographies saisissantes de Claude Iverné, il présente les fouilles les plus édifiantes. Il est une somme, et un carnet de voyage aussi savant que plaisant.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection « Études d’égyptologie », dirigée par Nicolas Grimal, professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut, n° 22. Volume imprimé, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, plus de 150 photographies, illustrations, cartes et plans ; couverture toilée rigide avec tranchefile et dos rond, jaquette ; distribution Harmonia Mundi, 29 euros. Fichier numérique interactif gratuit.
Cet ouvrage a été publié grâce à des contributions cruciales, en premier lieu desquelles celles de la fondation Michela-Schiff-Giorgini, de la section française de la direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) et de l’Usr 3336 Afrique du Cnrs. Il a été soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), le musée national du Soudan, le Collège de France, le musée du Louvre, l’université centrale de Floride, l’ambassade de France à Khartoum et l’institut français du Soudan. Il a reçu le concours de l’institut français d’Archéologie orientale (Ifao) et du Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
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edited by Marc Maillot
Fifty years of French archaeology in Sudan - fiftieth anniversary of the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas)
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Sudan is a French passion. Its timelessly beautiful archaeological remains have nurtured a fascination in France for over two centuries. Since 1969, the French section of the Direction des Antiquités du Soudan (Sfdas) has been the driving force behind this close cooperation. Prefaced by Nicolas Grimal, Professor at the Collège de France and member of the Institut, the book retraces the history of the Sudan, as well as fifty years of research, discoveries, preservation and promotion of a precious heritage. Written by the best specialists, with numerous maps, rare illustrations and Claude Iverné's striking photographs, it presents the most edifying excavations. It's a compendium, and a travel diary that's as erudite as it is enjoyable.
Cinquantenaire de la Sfdas, collection "Études d'égyptologie", edited by Nicolas Grimal, professor emeritus at the Collège de France, member of the Institut, n° 22. Printed volume, Isbn 978-2-35848-184-7, 195 × 245 mm, 288 pages, over 150 photographs, illustrations, maps and plans; hardcover with headband and round spine, dust jacket; Harmonia Mundi distribution, 29 euros. Free interactive digital file.
This book was published thanks to crucial contributions, first and foremost from the Michela-Schiff-Giorgini Foundation, the French section of the Sudan Antiquities Authority (Sfdas) and the Usr 3336 Afrique of the CNRS. It was supported by the Ministry of Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (Ncam), the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Musée du Louvre, the Central University of Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan. It was supported by the Institut français d'Archéologie orientale (Ifao) and the Centre national de la Recherche scientifique (Cnrs), laboratoire Umr 8167, Orient et Méditerranée.
https://www.soleb.com/livres/cinquantenaire-sfdas/index.html
The jubilee work of the Sfdas has received the support of the Ministry for Europe and Foreign Affairs, the National Corporation for Antiquities and Museums (NCAM) and the National Museum of Sudan, the Collège de France, the Louvre Museum, the University of Central Florida, the French Embassy in Khartoum and the French Institute of Sudan, and has been published with the assistance of the French Institute of Oriental Archeology (Ifao) and the National Center for Scientific research (CNRS), laboratory UMR 8167, Orient et Méditerranée.