Books by Anne Chassagnol
Articles by Anne Chassagnol
Revue Esprit, 2022
Reproducing this article (including by photocopying) is only authorized in accordance with the ge... more Reproducing this article (including by photocopying) is only authorized in accordance with the general terms and conditions of use for the website, or with the general terms and conditions of the license held by your institution, where applicable. Any other reproduction, in full or in part, or storage in a database, in any form and by any means whatsoever is strictly prohibited without the prior written consent of the publisher, except where permitted under French law.
Balises, le magazine de la BPI, 2022
Acces direct au contenu Acces direct à la recherche Acces direct au menu Accès direct aux liens a... more Acces direct au contenu Acces direct à la recherche Acces direct au menu Accès direct aux liens annexes Article Appartient au dossier : Chris Ware, objets dessinés Chris Ware : une lecture de l'Amérique Les bandes dessinées en kit de Chris Ware, souvent trop grandes ou trop lourdes, à l'italienne ou au format jeu de société, nécessitent une lecture minutieuse qui passe avant tout par la manipulation. Que l'auteur raconte-t-il du monde contemporain à travers ces oeuvres singulières ? C'est ce que nous explique Anne Chassagnol, maîtresse de conférences en littérature à Paris 8, alors que l'exposition « Chris Ware » se tient à la Bpi jusqu'en octobre 2022. « Ding ! » C'est en appuyant sur la sonnette sur l'énorme coffret de Building Stories (2014) que la lecture de cette bande dessinée hors normes peut commencer. Première surprise-il ne suffit plus d'ouvrir le livre, encore faut-il trouver le point d'entrée adéquat. Chaque opus de Chris Ware, lauréat des prix les plus prestigieux, repousse davantage les limites de l'imprimé. Comme la couverture de Jimmy Corrigan (2000), qui n'est visible dans sa totalité que si l'on écrase le livre sur la tranche au risque de l'abîmer. Comment appréhender ces livres inclassables ? Par quel pan commencer alors qu'il n'y a aucun ordre ni pagination ? Rien n'est acquis dans ces récits qui se déroulent au sein d'un même ouvrage tantôt en format portrait, tantôt au format paysage, et qui reposent sur une construction complexe d'histoires enchâssées, constamment interrompues par des inserts publicitaires, des pliages ou des objets à découper. La Bpi Accueil Catalogue La bibliothèque Informations pratiques Presse et partenariats Balises Replay Tous les articles Les dossiers Qui sommes nous ? Professionnels Collections et services Cohésion sociale Etudes Métier International Presse et partenariats Emplois et stages Marchés publics Mentions légales Aide et accessibilité Contactez-nous Le mensuel de la Bpi Suivre l'actualité de la Bpi Le magazine de la Bpi
Esprit , 2022
Expeausition Du corps tatoué à l'ego-musée Anne Chassagnol L e tatouage, associé dans l'imaginair... more Expeausition Du corps tatoué à l'ego-musée Anne Chassagnol L e tatouage, associé dans l'imaginaire collectif à une pratique dissidente, apanage des corps déviants ou récalcitrants, désireux de se démarquer par une signalétique spécifique, a longtemps fait l'objet d'une mise au ban, aussi bien socialement que du point de vue des études théoriques consacrées à ce sujet. Le lexique qui le caractérise, de la flétrissure à la bousille, en passant par la cicatrice pénale ou l'effraction de la chair, le présente comme un art invasif, douloureux, dont la brutalité de l'acte comme l'irréversibilité de son trait, en tout cas lorsqu'il est subi, seraient à la mesure du châtiment infligé. Au xix e siècle, le signe sur la peau n'est pas perçu de la même manière qu'il peut l'être aujourd'hui : son dévoilement provoque l'effroi tant il évoque un risque de contamination par déclassement social ou le vertige de la découverte d'une altérité dévoyée. Alors que l'anthropométrie judiciaire comptabilise les marques corporelles pour répertorier les délinquants et identifier les récidivistes, la littérature à sensation multiplie les scènes de reconnaissance et fait de cette trace le symbole d'une double transgression : d'abord physique, celle d'un corps rarement exhibé dans l'espace public, puis morale, puisqu'elle révèle la découverte d'un passé interlope. On pense à la fleur de lys sur l'épaule de Milady de Winter dans Les Trois Mousquetaires (1844) ou à la femme de chambre, au-delà de tout soupçon, dans la nouvelle de Guy de Maupassant, « Rose », dont le tatouage sur le bras trahit l'usurpation d'identité du fugitif : «-Cette fille, Madame, est un homme qui s'appelle Jean-Nicolas Lecapet, condamné à mort en 1879 pour assassinat précédé de viol. Sa peine fut commuée en prison perpétuelle. Il s'échappa voici quatre mois. Nous le cherchons depuis lors 1. » Ce motif qui dessine la géographie de l'autre, celle des sociétés primitives, aux pratiques ritualisées méconnues, fait
La Revue des livres pour enfants, 2018
La puissance des États-Unis donne à ses révolutions culturelles des résonances qui traversent l'A... more La puissance des États-Unis donne à ses révolutions culturelles des résonances qui traversent l'Atlantique comme on enjambe une mare à crevettes. Si Maurice Sendak fut le porte-drapeau, pour la littérature jeunesse, de la révolution éducative des années 1960, quels furent et sont les combats de ses continuateurs ? Anne Chassagnol et Celeste Rhoads dégagent les lignes de force d'une édition américaine qui nous précède sur la question de la représentation de la diversité et sur un chamboulement critique. À toute fin utile…
Image & Narrative, 2018
Dans cet article, il s'agit d'examiner un nouveau type de tatouages littéraires de façon à mieux ... more Dans cet article, il s'agit d'examiner un nouveau type de tatouages littéraires de façon à mieux comprendre pourquoi certains adultes redéfinissent leur identité par le biais de la littérature de jeunesse. Ces tatouages se manifestent sous forme de citations textuelles ou visuelles et peuvent prendre la forme d'un autographe, d'une couverture de livre, d'une illustration, voire d'un code de classification. L'article considère que les tatouages liés à la littérature de jeunesse, particulièrement répandus en Grande-Bretagne, sont liés au statut culte de ce genre littéraire Outre-Manche. Il est également question de la façon dont ces tatouages, en se réappropriant le corps, sont utilisés comme outils de réécriture de soi. Enfin, l'article aborde la façon dont la littérature de jeunesse a récemment fait écho à cette mode en produisant une série de récits sur le tatouage pour mieux déconstruire les stéréotypes. Mots-clés Tatouage, littérature pour la jeunesse, culture fan, lecteurs, peau, incarnation, fiction culte, habitudes de lecture. Abstract This article explores a current trend of tattooing specifically devoted to children's literature, examining the
Nathalie Camart et al., Combining Aesthetic and Psychological Approaches to Series Addiction, Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Scholars, 2018, pp.129-146., 2018
Beatrice Laurent (ed), Sleeping Beauties in Victorian Britain. Cultural, Literary and Artistic Explorations of A Myth. Bern, Peter Lang, 2015. , 2015
Textimage, Revue d'étude du dialogue texte-image, 2007
Revue de recherche en civilisation américaine, 2015
RÉSUMÉS
Cet article se propose d’explorer une oeuvre graphique plurielle hors du commun, ni vérit... more RÉSUMÉS
Cet article se propose d’explorer une oeuvre graphique plurielle hors du commun, ni véritablement un roman graphique, ni tout à fait un objet livre. Dans Building Stories, Chris Ware envisage la bande dessinée comme une construction architecturale où les cases s’assemblent comme des maisons. On y raconte des histoires d’immeubles, tout en apprenant à échafauder des histoires. La notion d’adaptation prend tout son sens dans la mesure où le format même de l’oeuvre nécessite un ajustement du lecteur qui découvre la partition et doit assembler les éléments de la boîte un à un au gré de son cheminement. L’adaptation occupe ici la thématique
centrale. Tous les personnages sont soumis à une obligation de conformité. L’immeuble s’adapte à ses occupants au fil des déménagements. Les corps se métamorphosent sous l’effet de la
maternité, du handicap ou de la solitude. Enfin Building Stories est aussi l’histoire du triomphe de l’imprimé à l’heure du numérique.
Romantisme, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. © Armand Colin. Tous droits réservés pour... more Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. © Armand Colin. Tous droits réservés pour tous pays.
Loxias, 2007
La chauve-souris a bien mauvaise réputation. On l’associe aux vampires, aux sorcières, aux démons... more La chauve-souris a bien mauvaise réputation. On l’associe aux vampires, aux sorcières, aux démons du sabbat. Elle pullule dans la littérature gothique, puis dans la littérature fin de siècle. Curieusement, on a tendance à oublier que c’est un animal essentiel du bestiaire féerique : il apparaît dans les comptines et plus particulièrement dans la peinture féerique victorienne. Cet article se propose d’expliciter les points communs entre la fée et la chauve-souris sous l’angle de l’hybridité. Il sera également question de la domestication de l’animal par les fées qui, dans la grande tradition shakespearienne, en font un moyen de locomotion par excellence. Pourtant, la chauve-souris ne se limite pas uniquement à une commodité, la peinture féerique fait d’elle un motif décoratif récurrent qui sera repris des années plus tard par les artistes de l’Art nouveau.
Uploads
Books by Anne Chassagnol
Articles by Anne Chassagnol
Cet article se propose d’explorer une oeuvre graphique plurielle hors du commun, ni véritablement un roman graphique, ni tout à fait un objet livre. Dans Building Stories, Chris Ware envisage la bande dessinée comme une construction architecturale où les cases s’assemblent comme des maisons. On y raconte des histoires d’immeubles, tout en apprenant à échafauder des histoires. La notion d’adaptation prend tout son sens dans la mesure où le format même de l’oeuvre nécessite un ajustement du lecteur qui découvre la partition et doit assembler les éléments de la boîte un à un au gré de son cheminement. L’adaptation occupe ici la thématique
centrale. Tous les personnages sont soumis à une obligation de conformité. L’immeuble s’adapte à ses occupants au fil des déménagements. Les corps se métamorphosent sous l’effet de la
maternité, du handicap ou de la solitude. Enfin Building Stories est aussi l’histoire du triomphe de l’imprimé à l’heure du numérique.
Cet article se propose d’explorer une oeuvre graphique plurielle hors du commun, ni véritablement un roman graphique, ni tout à fait un objet livre. Dans Building Stories, Chris Ware envisage la bande dessinée comme une construction architecturale où les cases s’assemblent comme des maisons. On y raconte des histoires d’immeubles, tout en apprenant à échafauder des histoires. La notion d’adaptation prend tout son sens dans la mesure où le format même de l’oeuvre nécessite un ajustement du lecteur qui découvre la partition et doit assembler les éléments de la boîte un à un au gré de son cheminement. L’adaptation occupe ici la thématique
centrale. Tous les personnages sont soumis à une obligation de conformité. L’immeuble s’adapte à ses occupants au fil des déménagements. Les corps se métamorphosent sous l’effet de la
maternité, du handicap ou de la solitude. Enfin Building Stories est aussi l’histoire du triomphe de l’imprimé à l’heure du numérique.
Mais qu’en est-il de la valeur esthétique du conte en dehors du texte littéraire ? Comment les arts se sont-ils appropriés le conte ? Existe-t-il une esthétique proprement féerique ? Le conte a-t-il une couleur, un goût, une texture ? Quels rapports entretient-il avec l’art pompier, le kitsch, l’art romantique ou le surréalisme ? Quelles sont ses affinités avec la musique ?
Cet ouvrage consacré au conte de fées dans l’art cherche à interroger la dimension esthétique plurielle de la féerie pour mettre en évidence l’influence du conte de fées sur d’autres champs et pratiques artistiques, sans pour autant se limiter à une période ou à une aire géographique.
Un.e air.e de famille, Musée d'art et d'histoire Paul Eluard, Saint Denis
Date limite d'envoi des propositions: 14 juin 2022
Submission deadline: June 14th 2022