Papers by Merveilles Mouloungui
Écrire pour la jeunesse et pour les adultes. D’un lectorat à l’autre, 2020
ALTERNATIVE FRANCOPHONE
Le présent article s’interroge sur la place de la littérature de jeunesse de Maryse Condé au sein... more Le présent article s’interroge sur la place de la littérature de jeunesse de Maryse Condé au sein de sa bibliographie générale, et dans la réception critique. La relative marginalisation de ces œuvres semble due à des facteurs spécifiques au secteur éditorial dans son ensemble –, et à d’autres facteurs propres à littérature francophone féminine, comme le manque de spécialistes dans le domaine et le manque d’instances de légitimation. Dans ce même corpus destiné, Maryse Condé déploie le plus souvent une écriture de l’échec, ce qui pourrait être interprété comme un écho de la faible visibilité institutionnelle des œuvres concernées. Quoi qu’il en soit, ces échecs dans la fiction sont certainement à mettre sur le compte des intentions réalistes d’un auteur qui ne cesse de renvoyer à la dureté d’un monde post-colonial auquel ses lecteurs seront ainsi préparés.
Écrire l’esclavage dans la littérature pour la jeunesse, 2021
Chapitre d'ouvrage coécrit avec Pauline Franchini (Université de Bourgogne), publié dans le volum... more Chapitre d'ouvrage coécrit avec Pauline Franchini (Université de Bourgogne), publié dans le volume "Ecrire l'esclavage dans la littérature pour la jeunesse" de Christianne Connan-Pintado, Sylvie Lalague-Dulac et Gersende Plisonneau (textes réunis et présentés par), PUB, 2020, pp.61-73.
Réflexion autour de l'écriture de l'esclavage dans la littérature adulte et jeunesse de Maryse Condé : "Pour les enfants comme pour les adultes, les fictions de Maryse Condé parlent d'esclavage de façon non conventionnelle. Se trouvant toujours là où on ne l'attend pas, elle n'écrit pas sur l'expérience de la cale du bateau négrier et des plantations -expérience fondatrice des peuples caribéens selon Edouard Glissant : elle écrit autour." (extrait de l'article, p.72)
Article publié à la suite d'un colloque sur : Ecrire pour les adultes, écrire pour les enfants (2... more Article publié à la suite d'un colloque sur : Ecrire pour les adultes, écrire pour les enfants (21-22 juin 2018 - Lyon). Organisé par l’IHRIM (UMR 5317) et PRALIJE-ESPE
Comité d’organisation : Marion MAS (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE), Anne-Marie MERCIER (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE).
Titre de l'ouvrage : "Écrire pour la jeunesse et pour les adultes. D’un lectorat à l’autre", dirigé par Mas (Marion), Mercier-Faivre (Anne-Marie), Classiques Garnier, coll. Rencontres (n°459), 2020.
Résumé :
La pratique « bigraphique » d’Alain Mabanckou est analysée à partir d’une analyse transtextuelle de son album pour les enfants, Ma Sœur-Étoile, et de son roman pour les adultes, Demain j’aurai vingt ans. Le but étant de voir comment, d’une part, le comportement scriptural de l’écrivain se module selon le destinataire visé et comment, d'autre part, la mixité éditoriale participe à la construction d’un lecteur-monde.
Mettre en récit. Enjeux des formes contemporaines de narration, 2018
Colloque Jeunes chercheurs organisé dans le cadre des activités de l'association des jeunes cherc... more Colloque Jeunes chercheurs organisé dans le cadre des activités de l'association des jeunes chercheurs du Crem (AJC Crem). Actes à paraître.
Etudes littératures africaines, 2018
Comptes rendus (235 cience diasporique à travers la mémoire de « l"Atlantique noir » et soulignen... more Comptes rendus (235 cience diasporique à travers la mémoire de « l"Atlantique noir » et soulignent l"abjection dont ce souvenir est porteur. Heather Smyth, pour sa part, examine la diaspora et la coalition africaine, les écrits multiraciaux et l"activisme des arts au Canada. Alix Pierre décode la représentation des croyances spirituelles africaines dans l"installation « La chambre pensante » (« The Thinking Room ») de Renée Stout. Jennifer M. Wilks se penche sur l"oeuvre de l"écrivain Percival Everett : Erasure and I Am Not Sidney Poitier.
Études littéraires africaines, 2017
Conference Presentations by Merveilles Mouloungui
Séminaire de Master proposé dans le cadre du cycle de séminaires « Culture de jeunesse, culture d... more Séminaire de Master proposé dans le cadre du cycle de séminaires « Culture de jeunesse, culture de masse" organisé par Pr. Christian Chelebourg (Université de Lorraine).
Nancy, 26 mars 2019
Communication réalisée dans le cadre d'une formation doctorale : "Interculturalité, enjeux et per... more Communication réalisée dans le cadre d'une formation doctorale : "Interculturalité, enjeux et perspectives" animée par Pr. Pierre Halen (Université de Lorraine).
Communication dans le cadre du 3ème colloque international des "Rendez-Vous du TSANGA" : Appropri... more Communication dans le cadre du 3ème colloque international des "Rendez-Vous du TSANGA" : Appropriation des savoirs en contextes d'expansion européenne et contemporain (XVe-XXIe s), les couleurs comme langage « glocal », Campus Lettres - Nancy
organisé par Sylvie Grand'Eury-Buron, Erick Cakpo, Yves Buron
Résumé :
Le présent article entend interroger la poétique à la fois textuelle et graphique de Véronique Tadjo qui explique le but de sa littérature de jeunesse dans une interview en ces termes : « J'essaie de faire la promotion de notre patrimoine culturel africain, car je pense qu'il est essentiel qu'il soit valorisé » (Takam Tokou, no6). Toutefois, une analyse minutieuse des textes, révèle que ce qui, au départ, s'annonçait comme une « afrographie » est en fait une écriture hybride, combinant des formes esthétiques africaines et européennes. En effet, les techniques littéraires et artistiques mobilisées par l'écrivaine donnent à lire une esthétique bariolée, colorée, animée, symbolisant, à bien des égards, non pas une identité supposée africaine et donc géolocalisée mais tout autrement, une identité polychromatique, furtive, impactée définitivement par les contacts culturels et artistiques et traduisant, par là même, une impossible reconstruction identitaire. Ce dialogue inconscient (ou conscient) des formes esthétiques, qui donne lieu à une « multicoloration » de l’identité, pourrait aussi s’expliquer par le métissage physique, linguistique et intellectuel de l’écrivaine et illustratrice, elle-même née d’un couple franco-ivoirien et partisane du mouvement de la littérature-monde.
Journée d'étude : Xavier Deutsch : une oeuvre-monde ?, Mar 9, 2018
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Papers by Merveilles Mouloungui
Réflexion autour de l'écriture de l'esclavage dans la littérature adulte et jeunesse de Maryse Condé : "Pour les enfants comme pour les adultes, les fictions de Maryse Condé parlent d'esclavage de façon non conventionnelle. Se trouvant toujours là où on ne l'attend pas, elle n'écrit pas sur l'expérience de la cale du bateau négrier et des plantations -expérience fondatrice des peuples caribéens selon Edouard Glissant : elle écrit autour." (extrait de l'article, p.72)
Comité d’organisation : Marion MAS (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE), Anne-Marie MERCIER (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE).
Titre de l'ouvrage : "Écrire pour la jeunesse et pour les adultes. D’un lectorat à l’autre", dirigé par Mas (Marion), Mercier-Faivre (Anne-Marie), Classiques Garnier, coll. Rencontres (n°459), 2020.
Résumé :
La pratique « bigraphique » d’Alain Mabanckou est analysée à partir d’une analyse transtextuelle de son album pour les enfants, Ma Sœur-Étoile, et de son roman pour les adultes, Demain j’aurai vingt ans. Le but étant de voir comment, d’une part, le comportement scriptural de l’écrivain se module selon le destinataire visé et comment, d'autre part, la mixité éditoriale participe à la construction d’un lecteur-monde.
Conference Presentations by Merveilles Mouloungui
Nancy, 26 mars 2019
organisé par Sylvie Grand'Eury-Buron, Erick Cakpo, Yves Buron
Résumé :
Le présent article entend interroger la poétique à la fois textuelle et graphique de Véronique Tadjo qui explique le but de sa littérature de jeunesse dans une interview en ces termes : « J'essaie de faire la promotion de notre patrimoine culturel africain, car je pense qu'il est essentiel qu'il soit valorisé » (Takam Tokou, no6). Toutefois, une analyse minutieuse des textes, révèle que ce qui, au départ, s'annonçait comme une « afrographie » est en fait une écriture hybride, combinant des formes esthétiques africaines et européennes. En effet, les techniques littéraires et artistiques mobilisées par l'écrivaine donnent à lire une esthétique bariolée, colorée, animée, symbolisant, à bien des égards, non pas une identité supposée africaine et donc géolocalisée mais tout autrement, une identité polychromatique, furtive, impactée définitivement par les contacts culturels et artistiques et traduisant, par là même, une impossible reconstruction identitaire. Ce dialogue inconscient (ou conscient) des formes esthétiques, qui donne lieu à une « multicoloration » de l’identité, pourrait aussi s’expliquer par le métissage physique, linguistique et intellectuel de l’écrivaine et illustratrice, elle-même née d’un couple franco-ivoirien et partisane du mouvement de la littérature-monde.
Réflexion autour de l'écriture de l'esclavage dans la littérature adulte et jeunesse de Maryse Condé : "Pour les enfants comme pour les adultes, les fictions de Maryse Condé parlent d'esclavage de façon non conventionnelle. Se trouvant toujours là où on ne l'attend pas, elle n'écrit pas sur l'expérience de la cale du bateau négrier et des plantations -expérience fondatrice des peuples caribéens selon Edouard Glissant : elle écrit autour." (extrait de l'article, p.72)
Comité d’organisation : Marion MAS (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE), Anne-Marie MERCIER (Université Lyon 1, IHRIM, PRALIJE).
Titre de l'ouvrage : "Écrire pour la jeunesse et pour les adultes. D’un lectorat à l’autre", dirigé par Mas (Marion), Mercier-Faivre (Anne-Marie), Classiques Garnier, coll. Rencontres (n°459), 2020.
Résumé :
La pratique « bigraphique » d’Alain Mabanckou est analysée à partir d’une analyse transtextuelle de son album pour les enfants, Ma Sœur-Étoile, et de son roman pour les adultes, Demain j’aurai vingt ans. Le but étant de voir comment, d’une part, le comportement scriptural de l’écrivain se module selon le destinataire visé et comment, d'autre part, la mixité éditoriale participe à la construction d’un lecteur-monde.
Nancy, 26 mars 2019
organisé par Sylvie Grand'Eury-Buron, Erick Cakpo, Yves Buron
Résumé :
Le présent article entend interroger la poétique à la fois textuelle et graphique de Véronique Tadjo qui explique le but de sa littérature de jeunesse dans une interview en ces termes : « J'essaie de faire la promotion de notre patrimoine culturel africain, car je pense qu'il est essentiel qu'il soit valorisé » (Takam Tokou, no6). Toutefois, une analyse minutieuse des textes, révèle que ce qui, au départ, s'annonçait comme une « afrographie » est en fait une écriture hybride, combinant des formes esthétiques africaines et européennes. En effet, les techniques littéraires et artistiques mobilisées par l'écrivaine donnent à lire une esthétique bariolée, colorée, animée, symbolisant, à bien des égards, non pas une identité supposée africaine et donc géolocalisée mais tout autrement, une identité polychromatique, furtive, impactée définitivement par les contacts culturels et artistiques et traduisant, par là même, une impossible reconstruction identitaire. Ce dialogue inconscient (ou conscient) des formes esthétiques, qui donne lieu à une « multicoloration » de l’identité, pourrait aussi s’expliquer par le métissage physique, linguistique et intellectuel de l’écrivaine et illustratrice, elle-même née d’un couple franco-ivoirien et partisane du mouvement de la littérature-monde.