Florence Le Bars-Tosi
Doctor in Archeology and Ancient Art History (PHD discussed on October 2014 in co-direction between Paris and Naples), I participate since November 2014, to a three year post-doc contract for the research project “Rubi Antiqua” supported by the City of Paris (Emergences Program) ANHIMA and the CNRS.
After a master’s degree in ancient Greek History in 2003 achieved at the Sorbonne-Paris IV University under the direction of Olivier Picard, and a parallel degree of Art History at the Ecole du Louvre, I specialized in painted pottery from Magna Graecia with a second master’s degree and a pre-PHD work on the antiquities collections of Caroline Murat, Queen of Naples (1808-1815) under the direction of Martine Denoyelle, curator at the AGER (Greek, Etruscan and Roman Antiquities) department of the Louvre Museum.
Winner of the assistant curator competitive examination in 2007, I worked for a six month contract at the AGER department of the Louvre Museum (02/2008-08/2008), before starting in October 2008 a PHD work in co-direction with Agnès Rouveret (Paris Ouest Nanterre University) and Carlo Gasparri (University of Naples “Federico II”). This research with subject “The French connoisseurship and the archeology in the Kingdom of Naples during the French Decade (1806-1815): an example of the discoveries of ancient painted vases”, was supported by many prizes and grants : a prize from the Napoleon Foundation, a grant from the Italian Institute for Historical Studies in Naples, a second grant from the French-Italian University (Vinci Program), several contributions from the Italian Foreign Office and INHA (National Institute for Art History) in Paris.
Since 2008, I am teaching Greek archeology and Roman iconography as assistant teacher at the Paris Ouest Nanterre University and at the Ecole du Louvre.
Since 2009, I am also a member of the Italian-French archeological mission in charge of the excavations and publication for the site of the southern sanctuary of Paestum.
Supervisors: Agnès Rouveret, Carlo Gasparri, Martine Denoyelle
After a master’s degree in ancient Greek History in 2003 achieved at the Sorbonne-Paris IV University under the direction of Olivier Picard, and a parallel degree of Art History at the Ecole du Louvre, I specialized in painted pottery from Magna Graecia with a second master’s degree and a pre-PHD work on the antiquities collections of Caroline Murat, Queen of Naples (1808-1815) under the direction of Martine Denoyelle, curator at the AGER (Greek, Etruscan and Roman Antiquities) department of the Louvre Museum.
Winner of the assistant curator competitive examination in 2007, I worked for a six month contract at the AGER department of the Louvre Museum (02/2008-08/2008), before starting in October 2008 a PHD work in co-direction with Agnès Rouveret (Paris Ouest Nanterre University) and Carlo Gasparri (University of Naples “Federico II”). This research with subject “The French connoisseurship and the archeology in the Kingdom of Naples during the French Decade (1806-1815): an example of the discoveries of ancient painted vases”, was supported by many prizes and grants : a prize from the Napoleon Foundation, a grant from the Italian Institute for Historical Studies in Naples, a second grant from the French-Italian University (Vinci Program), several contributions from the Italian Foreign Office and INHA (National Institute for Art History) in Paris.
Since 2008, I am teaching Greek archeology and Roman iconography as assistant teacher at the Paris Ouest Nanterre University and at the Ecole du Louvre.
Since 2009, I am also a member of the Italian-French archeological mission in charge of the excavations and publication for the site of the southern sanctuary of Paestum.
Supervisors: Agnès Rouveret, Carlo Gasparri, Martine Denoyelle
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Grâce à l'influence de Napolitains et d’érudits français tels que Michele Arditi (directeur du musée royal à Naples) et Aubin-Louis Millin (directeur du cabinet des médailles à Paris, visitant l'Italie de 1812 à 1814), Caroline Murat applique les principes novateurs d'une l’archéologie scientifique à la constitution d’une collection d’antiquités, regroupant des objets trouvés dans les fouilles du royaume. Après la chute de Napoléon et de sa famille en 1815, Caroline Murat laissa de nombreuses œuvres à Naples, qui font aujourd'hui partie des collections du musée archéologique de Naples. Mais elle réussit à emporter en exil une partie de sa collection et reconstruisit pendant quelques années un petit musée dans son château de Frohsdorf en Autriche, avant de le vendre en 1826 à Louis Ier de Bavière. Ces antiques sont devenues le cœur des Antikensammlungen de Munich et des œuvres exceptionnelles comme le satyre en bronze et la couronne en or d'Armento, ou les cratères apuliens monumentaux des hypogées de Canosa, ne donnent aujourd'hui qu'un aperçu de la magnificence de son ancienne collection. La reconstruction du musée de la Reine, grâce à des archives et à des dessins anciens, permet de mieux comprendre la naissance d’une conscience patrimoniale et souligne les étapes épistémologiques de la constitution de l’archéologie en une science moderne. À partir de fonds inédits retrouvés à Vienne et à Prague, il est possible de reconstituer l’agencement des antiques de la collection de Caroline Murat dans sa résidence d’exil à Frohsdorf en 1820. La comparaison avec la composition de son premier musée, constitué entre 1808 et 1814 à Naples, permet de montrer une évolution rapide du goût et surtout de l’histoire des connaissances sur l’antique au XIXe siècle.
En changeant d’échelle, on observe que les lieux de découverte d’œuvres à caractère parodique potentiellement irrévérencieux, forment des « foyers » de concentration en dehors de Grèce propre, notamment en Cyrénaïque, en Grande Grèce (en particulier à Paestum) et Sicile, ainsi qu’en Asie Mineure, notamment à Smyrne, Priène et Myrina. Cela montre une culture locale particulièrement réceptive, qui apprécie et favorise la création d’images alternatives et se fait l’écho de facéties de langage ou de jeux parodiques littéraires et théâtraux. Ce type de productions, égratignant le prestige des rois, des héros et même des dieux, témoigne également d’une certaine latitude des autorités politiques et religieuses.
À travers plusieurs exemples découverts en contexte funéraire dans les différentes régions évoquées, nous tenterons de mieux saisir les enjeux de telles images parodiques pour approcher un peu plus la conception de l’irrévérence dans l’Antiquité.
http://saprat.ephe.sorbonne.fr/media/41f650cc0a24a65ade99c051b8862bf6/camenae-24-2-lebars.pdf
Current research by Florence Le Bars-Tosi
Study, analysis and identification of antique vases reproduced on the boards collected by Aubin-Louis Millin (Cabinet des Estampes, Bibliothèque Nationale de France, Paris).
Collaboration au projet "Digital Millin" porté par la BNF et l'INHA.
Étude, analyse et identification des vases antiques reproduits sur les planches rassemblées par Millin et conservées à la BNF.
https://www.inha.fr/fr/recherche/le-departement-des-etudes-et-de-la-recherche/domaines-de-recherche/histoire-de-l-art-antique-et-de-l-archeologie/digital-millin-l-italie-dessinee-de-l-antiquite-au-neoclassicisme
html?search-keywords=Digital%20Millin
Coming soon by Florence Le Bars-Tosi
Au cours de l’été 1814, la petite ville d’Armento est en effervescence : des œuvres antiques d’une richesse spectaculaire viennent d’être retrouvées. Elles sont rapidement dispersées, une partie étant envoyée de manière officielle à Naples dans les collections privées de la reine Caroline Murat, l’autre vendue illégalement sur le marché de l’art. Malgré leur prestige, il existe peu d’études fiables sur ces œuvres et leur contexte archéologique. Or, des témoignages directs inédits, tels que les rapports de l’inspecteur des fouilles aux autorités (conservés dans les archives de Naples), ainsi que des témoignages légèrement postérieurs, permettent de reconstituer les fouilles et d’identifier une partie des objets exhumés. En relisant ces descriptions à la lumière des apports récents de l’archéologie dans la région d’Armento, il devient possible de préciser le contexte de découverte de trois tombes exceptionnelles.
Organisation Colloque International by Florence Le Bars-Tosi
Les redécouvertes de l’art d’époques anciennes doivent faire face, notamment, à une perte du vocabulaire spécifique usité lors de la conception de ces œuvres. Nombre de collectionneurs et d’amateurs entendent donc remédier à cette interruption lexicologique voire sémantique en construisant un nouveau lexique pour l’adapter à une œuvre provenant d’un tout autre contexte temporel et culturel. Parfois, force est de constater que des néologies ne viennent pas, selon toute vraisemblance, combler une lacune née de la transmission des sources antiques, mais constituent proprement une innovation lexicologique, fût-elle présentée comme résurgence antique.
Réunissant aussi bien de jeunes chercheurs que des personnalités affirmées du monde universitaire et des musées, la journée d’étude organisée par le Centre Paul-Albert Février (UMR 7297), en collaboration avec des membres du laboratoire ArScAn (UMR 7041), propose de revenir sur ces phénomènes liés à la constitution d’un vocabulaire de collectionneurs et d’amateurs d’antiques.
L’analyse de la naissance et de la renaissance de corpus linguistiques fait émerger de nouvelles perspectives sur les sources du lexique des collectionneurs, de l’Antiquité à la fin du XIXe siècle. Elle amène à s’interroger également sur la conception même de nouveaux thésaurus pour expliquer les réalités anciennes. Ces réflexions nous engagent ainsi à poser un regard neuf sur le vocabulaire savant employé aujourd’hui et sa légitimité pour qualifier des œuvres et des réalités de l’Antiquité.
Thesis Chapters by Florence Le Bars-Tosi
Soutenance le 25 octobre 2014, INHA, Paris.
Exhibition catalogs by Florence Le Bars-Tosi
Stamnos attico attribuito al Pittore di Eucharides, S. Pietroburgo Hermitage Museum (inv. 4478). Kylix attica attribuita al Pittore di Eucharides, Ferrara (inv. 818). Cratere a calice attico attribuito al Pittore di Triptolemos, S. Pietroburgo Hermitage (inv. 4531). Pelike attica attribuita al Pittore di Nikias, Napoli (MANN inv. 151600). Loutrophoros attica attribuita al Pittore del Louvre MNB 1148, Getty Museum (inv. 86.AE.680). Anfora attica attribuita al Pittore della Phiale, S. Pietroburgo Hermitage (inv. 10488). Cratere a calice paestano firmato da Assteas, Montesarchio (inv. 230894). Cratere a calice attico attribuito al Pittore di Eucharides, Napoli (MANN inv. 203273). Hydria attica attribuita al Pittore di Eupolis, Musei Vaticani (inv. 16555). Pelike attica, vaso eponimo del Pittore di Io, Napoli (MANN inv. 164349). Oinochoe apula, vicino al Gruppo del Pittore della Furia Nera, Getty Museum (inv. 72.AE.128). Cratere a calice apulo attribuito al Pittore del Giudizio di Paride, Cremona (inv. D.43). Cratere a volute apulo, vicino al Pittore dell'Iliupersis, Napoli (MANN, inv. Stg 31).
Papers by Florence Le Bars-Tosi
Grâce à l'influence de Napolitains et d’érudits français tels que Michele Arditi (directeur du musée royal à Naples) et Aubin-Louis Millin (directeur du cabinet des médailles à Paris, visitant l'Italie de 1812 à 1814), Caroline Murat applique les principes novateurs d'une l’archéologie scientifique à la constitution d’une collection d’antiquités, regroupant des objets trouvés dans les fouilles du royaume. Après la chute de Napoléon et de sa famille en 1815, Caroline Murat laissa de nombreuses œuvres à Naples, qui font aujourd'hui partie des collections du musée archéologique de Naples. Mais elle réussit à emporter en exil une partie de sa collection et reconstruisit pendant quelques années un petit musée dans son château de Frohsdorf en Autriche, avant de le vendre en 1826 à Louis Ier de Bavière. Ces antiques sont devenues le cœur des Antikensammlungen de Munich et des œuvres exceptionnelles comme le satyre en bronze et la couronne en or d'Armento, ou les cratères apuliens monumentaux des hypogées de Canosa, ne donnent aujourd'hui qu'un aperçu de la magnificence de son ancienne collection. La reconstruction du musée de la Reine, grâce à des archives et à des dessins anciens, permet de mieux comprendre la naissance d’une conscience patrimoniale et souligne les étapes épistémologiques de la constitution de l’archéologie en une science moderne. À partir de fonds inédits retrouvés à Vienne et à Prague, il est possible de reconstituer l’agencement des antiques de la collection de Caroline Murat dans sa résidence d’exil à Frohsdorf en 1820. La comparaison avec la composition de son premier musée, constitué entre 1808 et 1814 à Naples, permet de montrer une évolution rapide du goût et surtout de l’histoire des connaissances sur l’antique au XIXe siècle.
En changeant d’échelle, on observe que les lieux de découverte d’œuvres à caractère parodique potentiellement irrévérencieux, forment des « foyers » de concentration en dehors de Grèce propre, notamment en Cyrénaïque, en Grande Grèce (en particulier à Paestum) et Sicile, ainsi qu’en Asie Mineure, notamment à Smyrne, Priène et Myrina. Cela montre une culture locale particulièrement réceptive, qui apprécie et favorise la création d’images alternatives et se fait l’écho de facéties de langage ou de jeux parodiques littéraires et théâtraux. Ce type de productions, égratignant le prestige des rois, des héros et même des dieux, témoigne également d’une certaine latitude des autorités politiques et religieuses.
À travers plusieurs exemples découverts en contexte funéraire dans les différentes régions évoquées, nous tenterons de mieux saisir les enjeux de telles images parodiques pour approcher un peu plus la conception de l’irrévérence dans l’Antiquité.
http://saprat.ephe.sorbonne.fr/media/41f650cc0a24a65ade99c051b8862bf6/camenae-24-2-lebars.pdf
Study, analysis and identification of antique vases reproduced on the boards collected by Aubin-Louis Millin (Cabinet des Estampes, Bibliothèque Nationale de France, Paris).
Collaboration au projet "Digital Millin" porté par la BNF et l'INHA.
Étude, analyse et identification des vases antiques reproduits sur les planches rassemblées par Millin et conservées à la BNF.
https://www.inha.fr/fr/recherche/le-departement-des-etudes-et-de-la-recherche/domaines-de-recherche/histoire-de-l-art-antique-et-de-l-archeologie/digital-millin-l-italie-dessinee-de-l-antiquite-au-neoclassicisme
html?search-keywords=Digital%20Millin
Au cours de l’été 1814, la petite ville d’Armento est en effervescence : des œuvres antiques d’une richesse spectaculaire viennent d’être retrouvées. Elles sont rapidement dispersées, une partie étant envoyée de manière officielle à Naples dans les collections privées de la reine Caroline Murat, l’autre vendue illégalement sur le marché de l’art. Malgré leur prestige, il existe peu d’études fiables sur ces œuvres et leur contexte archéologique. Or, des témoignages directs inédits, tels que les rapports de l’inspecteur des fouilles aux autorités (conservés dans les archives de Naples), ainsi que des témoignages légèrement postérieurs, permettent de reconstituer les fouilles et d’identifier une partie des objets exhumés. En relisant ces descriptions à la lumière des apports récents de l’archéologie dans la région d’Armento, il devient possible de préciser le contexte de découverte de trois tombes exceptionnelles.
Les redécouvertes de l’art d’époques anciennes doivent faire face, notamment, à une perte du vocabulaire spécifique usité lors de la conception de ces œuvres. Nombre de collectionneurs et d’amateurs entendent donc remédier à cette interruption lexicologique voire sémantique en construisant un nouveau lexique pour l’adapter à une œuvre provenant d’un tout autre contexte temporel et culturel. Parfois, force est de constater que des néologies ne viennent pas, selon toute vraisemblance, combler une lacune née de la transmission des sources antiques, mais constituent proprement une innovation lexicologique, fût-elle présentée comme résurgence antique.
Réunissant aussi bien de jeunes chercheurs que des personnalités affirmées du monde universitaire et des musées, la journée d’étude organisée par le Centre Paul-Albert Février (UMR 7297), en collaboration avec des membres du laboratoire ArScAn (UMR 7041), propose de revenir sur ces phénomènes liés à la constitution d’un vocabulaire de collectionneurs et d’amateurs d’antiques.
L’analyse de la naissance et de la renaissance de corpus linguistiques fait émerger de nouvelles perspectives sur les sources du lexique des collectionneurs, de l’Antiquité à la fin du XIXe siècle. Elle amène à s’interroger également sur la conception même de nouveaux thésaurus pour expliquer les réalités anciennes. Ces réflexions nous engagent ainsi à poser un regard neuf sur le vocabulaire savant employé aujourd’hui et sa légitimité pour qualifier des œuvres et des réalités de l’Antiquité.
Soutenance le 25 octobre 2014, INHA, Paris.
Stamnos attico attribuito al Pittore di Eucharides, S. Pietroburgo Hermitage Museum (inv. 4478). Kylix attica attribuita al Pittore di Eucharides, Ferrara (inv. 818). Cratere a calice attico attribuito al Pittore di Triptolemos, S. Pietroburgo Hermitage (inv. 4531). Pelike attica attribuita al Pittore di Nikias, Napoli (MANN inv. 151600). Loutrophoros attica attribuita al Pittore del Louvre MNB 1148, Getty Museum (inv. 86.AE.680). Anfora attica attribuita al Pittore della Phiale, S. Pietroburgo Hermitage (inv. 10488). Cratere a calice paestano firmato da Assteas, Montesarchio (inv. 230894). Cratere a calice attico attribuito al Pittore di Eucharides, Napoli (MANN inv. 203273). Hydria attica attribuita al Pittore di Eupolis, Musei Vaticani (inv. 16555). Pelike attica, vaso eponimo del Pittore di Io, Napoli (MANN inv. 164349). Oinochoe apula, vicino al Gruppo del Pittore della Furia Nera, Getty Museum (inv. 72.AE.128). Cratere a calice apulo attribuito al Pittore del Giudizio di Paride, Cremona (inv. D.43). Cratere a volute apulo, vicino al Pittore dell'Iliupersis, Napoli (MANN, inv. Stg 31).
Réputé attique, le couvercle de lékanis conservé au Musée archéologique de Naples (H 2635) se rattache en réalité à la production des premiers ateliers à figures rouges de Métaponte. L'analyse d'archives inédites a permis de replacer la découverte de ce couvercle à Locres en 1813, dans une zone proche d'un des principaux sanctuaires. L'iconographie, jusqu'ici incomprise, peut alors s'expliquer en référence aux cultes principaux de la cité. Cet exemple inédit et particulièrement riche permet de comprendre le passage entre la phase d'importation de céramique attique et le début des productions italiotes à figures rouges. Il montre également comment, en réunissant un faisceau de preuves, de nouvelles informations sur la provenance peuvent éclairer une iconographie restée jusque-là obscure. Abstract. – Known as an Attic vase, the red-figured lekanis lid in the Archaeological Museum in Naples (H 2635) is actually to be associated with the production of the first red-figure pots workshops in Metapontum. Analysis of unpublished archives makes it possible to correct the discovery of this lid, as being from Locri in 1813, associating it with an area close to one of the main sanctuaries. Its iconography, hitherto misunderstood, can then be explained with reference to the main cults of the city. This unusual and particularly informative find allows us to understand the transition between the importing phase of Attic ceramics and the beginning of South-Italian red-figure vase-production. It also shows how, by gathering new evidence and information about the provenance, we can clarify a previously unclear iconography.
Bref panorama économique et culturel de la capitale du Royaume de Naples à l'arrivée de Joachim Murat sur le trône.
À quoi sert une oeuvre d'art antique ? Réponse : à rien (ou à peu de chose)... si elle est sortie de son contexte de découverte. L'oeuvre d'art antique qui orne les musées ou les collections privées est avant tout le témoin d'une époque, d'une civilisation, d'une culture, d'un ensemble de croyances qui ont contribué à la créer. C'est de tout cela dont nous privent les fouilles clandestines qui arrachent les oeuvres aux monuments ou aux tombeaux antiques pour les revendre sur un marché parallèle. Aujourd'hui, je voudrais revenir dans le cadre de ce séminaire sur la naissance de ce phénomène à grande échelle, en étudiant la façon dont les États ont tenté - et tentent toujours - de lutter contre le trafic clandestin des oeuvres. La naissance de l'activité lucrative des tombaroli (les pilleurs de tombes) au début du XIXe s., a en effet donné lieu à la création des premières lois de tutelle sur les biens archéologiques. L'extension du trafic au cours des XIXe et XXe s. a amené le renforcement de l'appareil législatif pour le contrer. Pour cette séance, je voudrais présenter l'exemple de l'Italie méridionale, qui permet d'aborder à la fois les trafics internationaux et la législation nationale et internationale (UNESCO). Cette perspective régionale nous permettra d'aborder les enjeux historiques (retracer l'histoire des trafics d'oeuvres d'art s'insère dans la perspective géopolitique de l'époque étudiée) et les enjeux épistémologiques (la principale mission de l'archéologue et de l'historien de l'art est de retrouver le contexte de l'oeuvre pour une meilleure interprétation). Cette approche à la fois régionale et diachronique sera également l'occasion d'un rappel méthodologique [...]
Negli ultimi decenni del ‘700, Nola era diventata, con Lord Hamilton, il centro delle indagini archeologiche finalizzate all’incremento del mercato antiquario e del collezionismo di vasi antichi. Dopo il 1806, invece, l’ombra intimidatoria sulla città di Nola dei fratelli Vivenzio – entrambi apertamente anti-francesi – sposta il baricentro dell’attività archeologica della provincia di Terra di Lavoro verso località già indagate in passato, come Sant’Agata dei Goti, o fino allora poco esplorate per la ricerca di vasi antichi, come Santa Maria Capua Vetere e le contrade del Casertano. L’intervento concentrerà l’attenzione su alcuni esempi di scoperte archeologiche in Terra di Lavoro tra il 1800 e il 1815 per metterne in luce gli usi patrimoniali e politici tra le due restaurazioni borboniche nel Regno di Napoli.
En changeant d’échelle, on observe que les lieux de découverte d’œuvres à caractère parodique potentiellement irrévérencieux, forment des « foyers » de concentration en dehors de Grèce propre, notamment en Cyrénaïque, en Grande Grèce (en particulier à Paestum) et Sicile, ainsi qu’en Asie Mineure, notamment à Smyrne, Priène et Myrina. Cela montre une culture locale particulièrement réceptive, qui apprécie et favorise la création d’images alternatives et se fait l’écho de facéties de langage ou de jeux parodiques littéraires et théâtraux. Ce type de productions, égratignant le prestige des rois, des héros et même des dieux, témoigne également d’une certaine latitude des autorités politiques et religieuses.
À travers plusieurs exemples découverts en contexte funéraire dans les différentes régions évoquées, nous tenterons de mieux saisir les enjeux de telles images parodiques pour approcher un peu plus la conception de l’irrévérence dans l’Antiquité.
Les découvertes réalisées en 1814 à Armento furent si spectaculaires qu’elles éclipsèrent presque celles faites à Canosa l’année précédente. Paradoxalement, il existe aujourd’hui peu d’informations précises sur leur contexte archéologique et leurs pérégrinations modernes.
L’enquête, menée dans les archives et les réserves des musées, propose ainsi de revenir sur les lieux du « crime » deux cents ans après les faits, même si les traces et les noms des fouilleurs, comme l’identification et l’ampleur de leur butin se sont depuis longtemps perdus.
Aussitôt découverts, les mobiliers funéraires furent en effet dispersés entre collectionneurs et musées, le plus souvent à l’insu des autorités compétentes. La documentation explorée permet cependant de reconstituer les contextes de trois hypogées mis au jour au lieu-dit de Serra di Oro (identifié à Serra Lustrante) près d’Armento, entre juin et août 1814.
Une lecture minutieuse des témoignages directs, tels que les lettres et rapports aux autorités, ainsi que des témoignages légèrement postérieurs (par exemple le récit de Lombardi publié en 1832), nous a permis de reconstruire une partie du déroulement des fouilles, d’identifier les objets exhumés et de comprendre leur destin moderne. En nous attachant au fil ténu des descriptions de ces découvertes du début du XIXe siècle et en les confrontant aux synthèses les plus récentes de l’archéologie dans la région d’Armento, nous proposons des éléments de réponse aux questions de production et de localisation des ateliers de céramique figurée d’Italie méridionale.
Ainsi les variations du mythe de Mélampous guérissant les filles de Proïtos de la folie envoyée par une divinité courroucée (Héra ou Dionysos) sont particulièrement intéressantes à étudier. Plusieurs sources textuelles relatent la scène mais cet épisode est assez rarement représenté dans l’iconographie grecque. Ses occurrences se trouvent surtout en Grande Grèce et en Sicile. Les représentations de la guérison varient cependant et choisissent des modes de traitement radicalement différents. L’étude de cette iconographie et en particulier de deux vases à figures rouges du IVe s. av. J.-C. montre bien les divergences des versions mythologiques sur le traitement. D’un côté, sur une nestoris conservée à Naples (1) et produite en Lucanie en contexte indigène, le mal est traité par la prise d’un remède à base de plantes. L’intervention du devin est ici celle d’un médecin. D’un autre côté, sur un cratère en calice conservé au Musée de Syracuse (2) provenant de la chora de Syracuse, les symptômes de la folie des Proétides sont guéris par l’intercession de Melampous auprès de la divinité au moyen d’un rite de purification. Le devin se fait prêtre et sorcier.
Derrière ces différentes approches du traitement décrites sur ces images – l’une plus médicale, l’autre plus magique – apparaissent deux genres de sociétés, fortement conditionnées par leur héritage culturel et leur monde symbolique de représentation. Les images sont créées de manière intentionnelle pour un public spécifique et reflètent ainsi de subtiles constructions faites d’éléments de culture locale, d’influences allogènes (étrusque, punique) et de sources variées d’inspirations grecques (l’une venant d’Epire, l’autre d’Argos) qu’une étude renouvelée de ces vases permet de déceler.
http://classicsgradconference.humanities.ucla.edu/schedule/
Contribution sur la politique archéologique mise en place par Joseph Bonaparte et Joachim Murat, les implications de la législation et sa mise en pratique.
Disponible en ligne http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1852
IVe siècle av. J.-C. Sont considérés les différents espaces de
la cité grecque, leur histoire, leurs fonctions, mais aussi
leurs représentations fi gurées. Vingt ans après l’ouvrage
de Pierre Carlier (Nancy, 1996), des historiens de l’art, des
archéologues, des spécialistes de l’aménagement du territoire
des cités antiques éclairent de leur réfl exion les effets de
continuité, rupture, reprise et les particularités des espaces
de la cité de ce moment particulier de l’histoire grecque.
Rome et Naples, du 26 au 30 octobre 2020
École française de Rome / Centre Jean Bérard
Date limite de candidature : 30 avril 2020, 12h (heure de Rome)
https://www.efrome.it/la-recherche/actualite-et-appels/evenement/archeologie-des-sources-documentaires-lapport-des-archives-historiques-a-la-recherche-archeo.html