Papers by Pauline Belenotti
Alimentary Pharmacology & Therapeutics, 2017
SummaryBackgroundThe outcome of cholangiopathy developing in intensive care unit (ICU) is not kno... more SummaryBackgroundThe outcome of cholangiopathy developing in intensive care unit (ICU) is not known in patients surviving their ICU stay.AimTo perform a survey in liver units, in order to clarify the course of cholangiopathy after surviving ICU stay.MethodsThe files of the liver units affiliated to the French network for vascular liver disease were screened for cases of ICU cholangiopathy developing in patients with normal liver function tests on ICU admission, and no prior history of liver disease.ResultsBetween 2005 and 2015, 16 cases were retrieved. Extensive burns were the cause for admission to ICU in 11 patients. Serum alkaline phosphatase levels increased from day 11 (2‐46) to a peak of 15 (4‐32) × ULN on day 81 (12‐511). Magnetic resonance cholangiography showed irregularities or frank stenosis of the intrahepatic ducts, and proximal extrahepatic ducts contrasting with a normal aspect of the distal common bile duct. Follow‐up duration was 20.6 (4.7‐71.8) months. Three patien...
La Revue de Médecine Interne, 2011
La Revue de Médecine Interne, 2011
Communications orales / La Revue de médecine interne 32S (2011) S45-S98 S71 Résultats.-Parmi les ... more Communications orales / La Revue de médecine interne 32S (2011) S45-S98 S71 Résultats.-Parmi les 287 patients, 207 (72 %) avaient des ANCA anti-PR3, 37 (13 %) des ANCA anti-MPO et 43 (15 %) n'avaient pas d'ANCA. Les caractéristiques démographiques étaient identiques entre les patients avec anti-PR3 et ceux sans ANCA, tandis que les patients avec anti-MPO étaient plus âgés que ceux avec anti-PR3 (57 ± 18 vs. 50 ± 16 ans, p = 0,02). Comparativement aux patients avec anti-MPO, les patients avec anti-PR3 avaient plus fréquemment une atteinte ORL (77 vs 62 %, p = 0,069), oculaire (31 vs 8 %, p = 0,007) et des voies respiratoires inférieures (71 vs 57 %, p = 0,12), tandis qu'ils avaient moins fréquemment d'atteinte rénale sévère définie par une créatininémie supérieure à 140 mol/l (36 vs 58 %, p = 0,05) et/ou une hypertension artérielle sévère récente (6 vs 19 %, p = 0,015). Le score BVAS était identique entre les patients avec anti-PR3 et ceux avec anti-MPO. Comparativement aux patients avec anti-PR3, les patients sans ANCA avaient une vascularite moins grave avec une atteinte rénale moins sévère (créatininémie supérieure à 140 mol/l dans 13 vs 36 %, p = 0,01) et un score BVAS moins élevé (14,7 ± 6,5 vs 21,7 ± 8,9, p = 0,0005), et un syndrome inflammatoire biologique moins important (CRP 65 ± 67 vs 110 ± 88, p = 0,03). Conclusion.-Ces données indiquent une sévérité identique des GW avec ANCA anti-PR3 et anti-MPO, mais une atteinte ORL plus fréquente chez les patients avec anti-PR3 et une atteinte rénale plus sévère chez les patients avec anti-MPO. Les patients avec GW sans ANCA étaient en revanche moins sévères. L'étude de l'évolution et du pronostic des patients selon le type d'ANCA est en cours.
La Revue de Médecine Interne, 2012
Revue du Rhumatisme, 2014
La Revue de Médecine Interne, 2011
La Revue de Médecine Interne, 2011
Communications affichées / La Revue de médecine interne 32S (2011) S99-S191 S109 l'odynophagie as... more Communications affichées / La Revue de médecine interne 32S (2011) S99-S191 S109 l'odynophagie associée [2]. Les autres localisations laryngées (ventricules, aryténoïdes ou région supra-glottique) et oro-pharyngées sont plus rares. Les lésions peuvent prendre différents aspects : inflammatoire ulcéro-nécrotique, miliaire ou nodulaire pseudotumoral inquiétant. Dans un contexte épidémiologique et clinique évocateur (immunodépression, séjour en pays d'endémie, sujet âgé), la radiographie thoracique, indiquée même en l'absence de signes respiratoires comme dans nos deux observations, peut fréquemment révéler une tuberculose pulmonaire. La confirmation de l'atteinte ORL repose sur l'étude histologique et microbiologique des biopsies. Le traitement antituberculeux conventionnel de six mois est indiqué. Conclusion.-Le clinicien doit connaître les atteintes ORL de la tuberculose et l'aide diagnostique de la radiographie thoracique. Toute biopsie doit faire l'objet d'une recherche de mycobactéries.
La Revue de Médecine Interne, 2010
La Revue de médecine interne 31S (2010) S84-S193 S163 treize ans pour une rhadomyolyse. EMG et bi... more La Revue de médecine interne 31S (2010) S84-S193 S163 treize ans pour une rhadomyolyse. EMG et biopsie musculaires étaient normaux. Cliniquement, il n'existait pas de déficit musculaire. Biologiquement, les CPK fluctuaient de la normale à 10 fois la normale. L'élévation importante des lactates en fin d'épreuve d'effort témoignait indirectement d'un dysfonctionnement mitochondrial. Le profil des acylcarnitines permettait de situer le déficit au niveau de l'incorporation intramitochondriale des acides gras à longues chaînes, en montrant une augmentation des acylcarnitines C16 et C18. Le déficit en CPTII fut confirmé par dosage de l'activité enzymatique sur muscle congelé lors de la biopsie. Le patient fut traité par bezafibrate qui l'améliora très sensiblement. Conclusion.-Le diagnostic de déficit en CPTII est souvent difficile du fait de la normalité possible de l'EMG et de la biopsie, hors période de rhabdomyolyse. Le diagnostic peut être suspecté grâce au profil des acylcarnitines. Sa confirmation est essentielle d'autant qu'il existe depuis peu un traitement efficace par bezafibrate.
La Revue de Médecine Interne, 2010
La Revue de Médecine Interne, 2010
La Revue de Médecine Interne, 2012
La Revue de Médecine Interne, 2011
La Revue de Médecine Interne, 2009
Discussion.-Quelques traitements ont été rapportés avec succès dans la prise en charge des calcif... more Discussion.-Quelques traitements ont été rapportés avec succès dans la prise en charge des calcifications : edathamil, corticoïdes intra-lésionnels, minocycline et warfarine à faible dose. Cependant, il s'agit de cas isolés et leur efficacité est variable. La LEC est utilisée principalement en urologie pour le traitement des lithiases et d'autres indications ont été publiées. Nous avions rapporté en 2005 un cas de calcifications cutanées chez une patiente atteinte d'un CREST syndrome, traitée efficacement par LEC. Notre étude confirme l'efficacité de la LEC dans la prise en charge des calcifications sous cutanées et cette technique semble prometteuse. Cependant, elle nécessite la coopération du malade et la tolérance est variable. D'autre part, les calcifications péri-articulaires ne sont pas accessibles à cette technique du fait du risque de complications articulaires. Conclusion.-La LEC semble être une alternative thérapeutique efficace dans la prise en charge des calcifications sous-cutanées avec une faible comorbidité.
La Revue de Médecine Interne, 2013
La Revue de Médecine Interne, 2014
Introduction.-Les atteintes vasculaires extra-céphaliques de la maladie de Horton (MH) sont proba... more Introduction.-Les atteintes vasculaires extra-céphaliques de la maladie de Horton (MH) sont probablement sous-estimées. Les complications aortiques (dilatation et dissection) sont une des principales causes de mortalité dans la maladie. La tomographie par émission de positons (TEP) au [18F]-fluorodéoxyglucose est une technique d'imagerie qui peut démontrer l'inflammation des gros vaisseaux. Nous avons voulu évaluer l'utilité de la TEP dans le diagnostic, le bilan d'extension et le suivi des patients avec une MH. Patients et méthodes.-Les patients étaient inclus si : (1) le diagnostic de MH était retenu sur les critères du collège américain de rhumatologie (y compris avec 2 critères et une biopsie extra-temporale évocatrice) ; et (2) au moins, une TEP a été réalisée, au diagnostic (avant ou dans les 10 jours suivant la corticothérapie) ou durant le suivi. Les symptômes cliniques étaient divisés en manifestations céphaliques et extra-céphaliques. La positivité de la TEP était définie comme tout rehaussement vasculaire supérieur au foie sur au moins l'un des 8 territoires vasculaires suivants : aorte thoracique et abdominale, artères sous-clavières, axillaires, carotidiennes, iliofémorales, et les artères des membres supérieurs et inférieurs. Résultats.-Cent trente-trois ont été inclus (88 [66 %] femmes, âge médian 70 [50-86] ans). La MH était histologiquement prouvée chez 78 (59 %) patients. La TEP était réalisée au diagnostic chez 67 patients et durant le suivi chez 66. Le résultat de la TEP était positif chez 68 (51 %) patients et une médiane de 4 [1-8] territoires vasculaires étaient atteints. L'aorte thoracique était atteinte dans 79 % des cas. Les patients avec une TEP positive avaient significativement plus de manifestations extra-céphaliques (59 % vs. 37 %, p = 0,001) et moins de symptômes céphaliques (71 % vs. 94 %, p = 0,0005) que les patients avec une TEP négative. Aucune différence n'était notée entre les deux groupes en ce qui concerne le statut de la biopsie d'artère temporale, les paramètres inflammatoires, les facteurs de risque cardio-vasculaires et le taux de rechute. Avec un suivi médian de 35 [6-263] mois, 76 (57 %) patients ont rechuté et le résultat de la TEP n'a pas été cliniquement utile chez les 24/26 patients qui ont bénéficié d'une nouvelle TEP. Une dilatation aortique survenait chez 14 (11 %) patients [dont 11 avec une TEP positive (p = 0,03)] et une dissection aortique chez 3 avec une TEP positive et une dilatation connue de l'aorte. En analyse univariée, la survenue d'une complication aortique était associée à la positivité de la TEP et à l'absence de manifestations céphaliques (hazards ratio 3,96 [intervalle de confiance 95 % 1,1-14,26] et 0,27 [intervalle de confiance 95 % 0,009-0,85], respectivement). Conclusion.-À notre connaissance, nous rapportons la plus grosse série décrivant l'utilisation de la TEP dans la MH. La moitié des patients évalués avait une atteinte extra-céphalique, qui semble associée à un sur-risque de complications aortiques.
La Revue de Médecine Interne, 2012
S38 65 e Congrès franç ais de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14, 15 et 16 juin 2012 / La Rev... more S38 65 e Congrès franç ais de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14, 15 et 16 juin 2012 / La Revue de médecine interne 33S (2012) S1-S53 bénéfice. Ces deux rapports semblent prédictifs de surmortalité ; un effectif insuffisant pourrait expliquer l'absence de significativité. Cette surmortalité est indirectement suggérée par la corrélation au PESI. Concernant le TAP, nos résultats invitent à intégrer ce critère aux algorithmes pronostiques. Notre série confirme le mauvais pronostic des EP massives (36,4 % de mortalité à un an versus 11,3 %, p < 0,001), ainsi que sur la surmortalité des EP massives et submassives en regard des autres EP (25,4 % versus 9,9 %, p < 0,001). Elle souligne qu'outre l'intérêt diagnostique, l'angioscanner semble avoir un intérêt pronostique.
La Revue de Médecine Interne, 2009
Chacun des épisodes n'est ni précédé ni accompagné de céphalée, de cervicalgie, de vertige. La pa... more Chacun des épisodes n'est ni précédé ni accompagné de céphalée, de cervicalgie, de vertige. La patiente n'est pas migraineuse connue. L'électrocardiogramme est normal, l'ensemble des examens d'imagerie : TDM puis angio-scanner cérébral, écho-Doppler des vaisseaux supra-aortiques, sont normaux. Une IRM encéphalique réalisée dans les 72 heures ne retrouve que quelques images hyper-intenses punctiformes en FLAIR, non spécifiques. L'interrogatoire retrouve la prise d'HUMEX nasal, de CEPHYL (acide acétylsalicylique et caféine) et de VICKS (décongestionnant) depuis 6 jours pour une rhinite banale, notamment quelques minutes avant le premier épisode. Depuis l'arrêt de ces médicaments, la patiente n'a pas récidivé (recul de 6 mois). Conclusion.-Les vasoconstricteurs nasaux peuvent induire de tels accidents [1]. Dans notre cas, la chronologie et la symptomatologie sont en faveur. Nous discutons le rôle respectif de la Béclométhasone et de la caféine. Référence [1] De Broucker T. « Accidents vasculaires cérébraux et sympathomimétiques alpha ».
La Revue de Médecine Interne, 2011
Annals of Vascular Surgery, 2011
Inferior vena cava filter placement is performed to prevent pulmonary risk secondary to deep veno... more Inferior vena cava filter placement is performed to prevent pulmonary risk secondary to deep venous thrombosis. Indications for this treatment are limited to patients experiencing recurrences under well-managed anticoagulant treatment or presenting with contraindication to anticoagulant treatment. Nowadays, as these clinical situations are rare, this device is less and less used, all the more since, for several years now, thrombosis, fracture, or infectious complications as well as filter migration have been reported. Filter migrations are responsible for atypical and varied clinical presentations likely to defer diagnosis. To treat them, the filter is extracted, which is very risky in patients with a thromboembolic history. In our center, during a period of 14 years, we retrospectively collected and studied partial or complete vena cava filter migration cases that had been treated by extraction. We are reporting four very different clinical cases and, more specifically, the second published case of migration to a renal vein, which mimicked a systemic disease. Because of its very atypical clinical presentations, cava filter migration is an unappreciated and certainly underdiagnosed complication. However, this complication must not question cava filter placement when it is justified. In contrast, it prompts early filter extraction or long-term radiological surveillance.
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