Books by Michele Bandini
Profili e ricordi, 2019
Pensato per onorare la memoria di Dino Pieraccioni a trent'anni dalla morte e nell'approssimarsi ... more Pensato per onorare la memoria di Dino Pieraccioni a trent'anni dalla morte e nell'approssimarsi del centenario della nascita, il volume raccoglie una serie di suoi scritti: ritratti di studiosi e di alcuni uomini di fede - i due poli dai quali, come egli scrisse, la sua vita fu governata. Una parte di questi ritratti fu già raccolta da Pieraccioni stesso nel volume «Incontri del mio tempo» del 1977; gli altri, usciti in varie sedi prima o dopo il 1977, sono qui raccolti per la prima volta. Notevolissimo, in particolare, il carteggio con il suo maestro, il filologo classico Giorgio Pasquali; alle lettere di Pasquali a Pieraccioni sono qui affiancate, per la prima volta, le lettere di Pieraccioni, a cura di Augusto Guida.
In copertina: Pegaso, Perseo, Andromeda, Ariete col triangolo boreale, miniatura di Francesco Bot... more In copertina: Pegaso, Perseo, Andromeda, Ariete col triangolo boreale, miniatura di Francesco Botticini, seconda metà sec. XV, Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, plut. 40.53, c. 44v. Volume pubblicato con il contributo del Centro di Studi Patristici (Firenze)
Papers by Michele Bandini
Alrededor de los manuscritos griegos. Estudios sobre paleografía, codicología y critica textual, 2024
Studio dei principali testimoni dell'Economico di Senofonte
Νέα Ῥώμη, 2023
The present contribution continues a research begun in 1932 by Giovanni Mercati, who was the firs... more The present contribution continues a research begun in 1932 by Giovanni Mercati, who was the first to begin assembling a dossier of the manuscript attestations for a certain Francesco of Lucca (15th cent.). This individual, who was responsible for a series of «visti» placed in numerous Greek and Latin manuscripts, was otherwise unknown. In the decades that followed other scholars added to the number of manuscripts carrying the «visto» of Francesco of Lucca, but without arriving at a historical contextualization of his activity. This contribution reconstructs for the first time the activity of this individual in the Ferrara of the dukes Borso and Ercole I d’Este. In so doing it makes use not only of historiographical sources that were hitherto neglected, but also of documents preserved in the State Archives of Modena. In an appendix, an updated list is provided for the manuscripts carrying the «visto» of Francesco of Lucca, with the addition of some new manuscripts and the removal of some erroneous attributions to his hand that have been made in recent years.
Prometheus: Rivista quadrimestrale di studi classici, 2005
Livret-annuaire, Sep 1, 2022
Prometheus, 2023
The paper suggests that the anonymous translation of Xenophon's Oeconomicus preserved in the MS. ... more The paper suggests that the anonymous translation of Xenophon's Oeconomicus preserved in the MS. Vat. Lat. 1069 could be that by Giovanni Aurispa, whose translation is mentioned by a contemporary source but is until now considered as lost.
Codici greci di Nicolò Leonico Tomeo all'Escorial e a Cambridge, 2008
Rivista di filologia e di istruzione classica, 2018
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Books by Michele Bandini
Papers by Michele Bandini
Le sous-titre de l’ouvrage, Actes du IXe Colloque international de Paléographie grecque, le place dans une lignée. Lorsque le premier colloque de paléographie grecque s’est tenu à Paris en octobre 1974, à l’instigation de Jean Irigoin, qui avait réuni autour de lui Jacques Bompaire, spécialiste de diplomatique byzantine, et Jean Glénisson, directeur de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT), ses organisateurs n’imaginaient alors pas qu’ils posaient les premières pierres de ce qui allait devenir, à partir de 1983, un rendez-vous réunissant tous les cinq ans la fine fleur des chercheurs travaillant dans le domaine de la paléographie grecque, byzantine et post-byzantine. Ce colloque, qui n’avait pas de numéro d’ordre, et ses actes, La paléographie grecque et byzantine, ont fait date ; ils sont restés insurpassés car ils ont posé en les rassemblant des jalons scientifiques et méthodologiques nouveaux. La recherche sur les livres manuscrits grecs n’en a pas moins continué de progresser et de se développer dans diverses directions, qui sont pour une part moins strictement paléographiques ou qui, du moins, font intervenir des composantes autres. Depuis l’invention de la « paléographie grecque » par Bernard de Montfaucon qui a créé la discipline avec un ouvrage mémorable en 1708, le terme de paléographie recouvre de fait une réalité bien plus large que la stricte étude des écritures, et le champ d’enquête des écritures ne se limite pas aux livres et documents ; il s’attache à tous les emplois de l’écriture et, dans les manuscrits, analyse les différents éléments constitutifs de l’objet livre, ce qui relève de la codicologie, selon la dénomination heureuse suggérée par Alphonse Dain et qui s’est très vite imposée à tous les chercheurs dans le domaine du livre. Analyser le manuscrit grec dans les modalités techniques de sa fabrication et aussi dans les usages qui en ont été faits, de manière contemporaine ou plus tardive, sa lecture, ses annotations, son dépeçage même et sa réutilisation pour copier un nouveau livre ou pour en tirer une édition imprimée, sa reliure, ses cotes ou estampilles, sont des éléments de l’enquête qui s’impose au chercheur. Le recours à de nouvelles technologies peut constituer naturellement une contribution déterminante dans cette enquête. Mais, comme ce volume l’illustre aussi, l’histoire des textes, qui se fonde de plus en plus sur une combinaison harmonieuse entre paléographie-codicologie et philologie, bénéficie de l’apport des données matérielles et intellectuelles fournies par l’étude précise des manuscrits qui transmettent les textes, antiques, médiévaux et modernes – ce qui explique la part non négligeable que prennent des contributions philologiques dans un volume consacré aux manuscrits. De l’examen, dans une approche originale, des usages du grec faits par des non-Grecs, voire de l’utilisation de l’alphabet grec pour la mise en œuvre d’une autre écriture, à la présentation de documents, de fonds méconnus, et à la découverte de fragments d’œuvres disparues grâce aux photographies multispectrales, en passant par l’analyse d’écritures particulières, l’identification du travail de scribes importants et la mise en évidence de l’activité intellectuelle de certains érudits, connus ou anonymes, en les replaçant dans leur milieu, différents champs d’investigation reflètent les lignes de force de la recherche actuelle.
C’est ainsi que ce gros volume rassemble les actes du IXe Colloque international de paléographie grecque qui s’est tenu à Paris en 2018, du 10 au 15 septembre, à la Sorbonne et à l’École normale supérieure. Internationale, la rencontre l’a été, d’autant plus qu’une spécificité notable du domaine est que la pratique par chacun de sa propre langue ou d’une autre langue de son choix, pas nécessairement l’anglais, demeure une évidence et il est à souhaiter que cette évidence perdure. La répartition entre les quatre langues retenues pour la publication, allemand, anglais, français et italien, atteste d’ailleurs la grande vitalité des études consacrées aux manuscrits grecs dans l’espace italien.
Comme pour les précédents colloques, les grandes lignes du programme scientifique avaient été établies sur la base des suggestions formulées par les membres du Comité international de paléographie grecque (CIPG), qui en ont présidé les diverses séances. Mais la manifestation revêtait une signification particulière, symboliquement dans la mesure où elle n’avait pas été accueillie à Paris depuis le colloque fondateur, les autres rencontres ayant successivement eu lieu à Berlin-Wolfenbüttel (1983), Erice (1988), Oxford (1993), Crémone (1998), Drama (2003), Madrid (2008) et Hambourg (2013) ; de plus, elle était dédiée à la mémoire d’un grand érudit, le paléographe Paul Canart, disparu juste un an plus tôt, le 14 septembre 2017. Mgr Canart, qui a présidé le CIPG après Jean Irigoin et avant Dieter Harlfinger, a effectué toute sa longue carrière de spécialiste des manuscrits grecs à la Bibliothèque Vaticane, dont il fut scriptor puis vice-préfet ; mais il fréquentait aussi très régulièrement Paris et en particulier le Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, et il est le seul chercheur qui ait pu avoir un accès aussi direct aux deux plus grandes collections de manuscrits grecs byzantins. Plusieurs des communications présentes dans cet ouvrage constituent, dans leur thématique ou leur démarche scientifique, une forme d’illustration et d’hommage aux travaux de Paul Canart.
Il faut ici évoquer également avec tristesse la mémoire d’une autre grande figure de la paléographie grecque, et membre du Comité international de paléographie grecque, qui a disparu depuis le colloque, André Jacob, mort le 27 février 2019. Il était le spécialiste incontestable et incontesté du grec en Terre d’Otrante, dans toutes ses facettes, et sa communication consacrée à l’épigraphie byzantine en Terre d’Otrante, publiée dans ces actes telle qu’elle fut prononcée, en témoigne magnifiquement.
On ne saurait terminer cet avant-propos sans mentionner les hommes et les institutions qui ont rendu possible le colloque et, partant, ce livre. Le colloque a été organisé par une équipe comprenant, outre les deux éditrices du volume, Morgane Cariou, Philippe Hoffmann et Émeline Marquis. Morgane Cariou et Émeline Marquis ont aussi mis en œuvre une exposition à la Bibliothèque de l’École normale supérieure, avec le soutien de sa directrice Emmanuelle Sordet et la participation active de membres de la bibliothèque (Lucie Fléjou, ainsi que Sandrine Iraci et Ariane Oriol) : Le livre grec et son écriture a présenté plusieurs manuscrits grecs prêtés par la Bibliothèque Mazarine, grâce à la générosité de son directeur Yann Sordet, et des éditions imprimées grecques anciennes conservées à l’ENS. Durant toute la semaine du colloque, de jeunes chercheurs, doctorants paléographes, Konstantina Kefalloniti, Thibault Miguet et Stéphanos Petalas, ont efficacement facilité la bonne marche technique des séances.
Aux chercheurs sont liés les divers institutions et laboratoires de recherche qui ont facilité l’organisation matérielle dans les meilleures conditions, grâce à un financement précieux et par le temps donné : l’École pratique des Hautes Études, les Laboratoires d’excellence Hastec et TransferS, l’IRIS Scripta-PSL, Saprat, le LEM, l’IRHT, AOROC et Sorbonne-Université. Nous les remercions chaleureusement.
Enfin, la réalisation de ces actes a bénéficié, en dehors du soutien financier de l’EPHE, de diverses contributions scientifiques, pour la relecture linguistique de contributions non rédigées dans la langue maternelle de leur auteur, pour la préparation éditoriale de textes, et pour l’ensemble de la composition graphique complexe du livre : nous tenons à remercier vivement Erich Lamberz, Caroline Alcalay, [et le disciple de Constantin réviseur des résumés anglais ?], Karolina Kaderka. Artyom Ter-Markosyan n’a pas ménagé son temps pour permettre la mise en forme éditoriale complexe de ce gros volume ; il a notamment résolu les délicats problèmes que posait l’insertion dans le texte des nombreuses illustrations. Nous lui sommes très reconnaissantes. Enfin, nous devons beaucoup au soutien et à l’amitié de notre collègue et ami Constantin Zuckerman, infatigable directeur de la collection Travaux et mémoires, dans laquelle nous nous réjouissons que ce volume soit accueilli.