Olivier Santamaria
I am a researcher in religious history at the Free University of Brussels (ULB), Belgium.
I am interested in contemporary Western esotericism and all interdisciplinary research related to this subject. My interests are many: Mystical Theology, Renaissance magic, Hermeticism, Freemasonry, Rosicrucianism, Perennialism, Occultism, and initiatic orders.
My doctoral research focuses on Christian esoteric movements in Europe in the twentieth century.
I organize an annual academic seminar on the history of Freemasonry and esotericism.
I am also a founding member of the "Masonic and Esoteric Movements Research Study Group" (GREMME).
Feel free to contact me.
_________________________________________________
Je suis chercheur en histoire des religions à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique.
Je m'intéresse à l'ésotérisme occidental contemporain et à toutes les recherches interdisciplinaires liés à ce sujet. Mes sujets de recherche sont multiples: Théologie mystique, magie Renaissante, hermétisme, franc-maçonnerie, Rose-Croix, Pérennialisme, occultisme et ordres initiatiques.
Ma thèse de doctorat porte sur les mouvements chrétiens ésotériques dans l'Europe du XXe siècle.
J'organise un séminaire annuel de recherche sur l'histoire de la Franc-maçonnerie et de l'ésotérisme.
Je suis également membre fondateur du Groupe de Recherches et d'Etudes des Mouvements Maçonniques et Esotériques (GREMME).
N'hésitez pas à me contacter.
Olivier
Supervisors: Decharneux, B.
Phone: +322 650 43 06
Address: 17 av. Roosevelt
1050 Bruxelles
Belgium
I am interested in contemporary Western esotericism and all interdisciplinary research related to this subject. My interests are many: Mystical Theology, Renaissance magic, Hermeticism, Freemasonry, Rosicrucianism, Perennialism, Occultism, and initiatic orders.
My doctoral research focuses on Christian esoteric movements in Europe in the twentieth century.
I organize an annual academic seminar on the history of Freemasonry and esotericism.
I am also a founding member of the "Masonic and Esoteric Movements Research Study Group" (GREMME).
Feel free to contact me.
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Je suis chercheur en histoire des religions à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique.
Je m'intéresse à l'ésotérisme occidental contemporain et à toutes les recherches interdisciplinaires liés à ce sujet. Mes sujets de recherche sont multiples: Théologie mystique, magie Renaissante, hermétisme, franc-maçonnerie, Rose-Croix, Pérennialisme, occultisme et ordres initiatiques.
Ma thèse de doctorat porte sur les mouvements chrétiens ésotériques dans l'Europe du XXe siècle.
J'organise un séminaire annuel de recherche sur l'histoire de la Franc-maçonnerie et de l'ésotérisme.
Je suis également membre fondateur du Groupe de Recherches et d'Etudes des Mouvements Maçonniques et Esotériques (GREMME).
N'hésitez pas à me contacter.
Olivier
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Phone: +322 650 43 06
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Books by Olivier Santamaria
(4e de couverture) Les pratiques et documents ésotériques, qui dominent particulièrement certaines périodes de notre histoire, depuis le néoplatonisme jusqu'aux traditions maçonniques contemporaines, en passant par les imaginaires de la Renaissance ou du Baroque, peuvent stimuler des recherches épistémologiques de premier plan, puisqu'ils se prêtent à la mise au jour des conditions, formes, et fonctions de la perception et de l'imagination symboliques rapportées à l'invisible et au transcendant.
Les théories visant à expliciter les pratiques ésotériques doivent donc être adaptées selon les époques étudiées, ce qui montre, si besoin en était, combien les recherches en ces matières doivent être poursuivies.
Dans ce volume, le lecteur sera étonné par la variété et la richesse des réflexions qui, des études sur les penseurs antiques à celles consacrées aux sociétés initiatiques contemporaines, jettent des ponts entre des pensées et des pratiques traditionnellement dissociées par les spécialistes.
Table des Matières :
Préface (Jean-Jacques Wunenburger et Baudouin Decharneux)
Approche méthodologique
- Etude de l’ésotérisme : aspects méthodologiques (Olivier Santamaria)
- Penser une sémiotique de l’initiation (Emilie Granjon)
- Sémiotique de l’imaginaire alchimique : analyse des mécanismes interprétatifs d’une symbolique (Emilie Granjon)
- Symbolisme et allégorie comme modes de signification dans la littérature illustrée jésuite de la première modernité : approches sémiotiques (Andrea Catellani)
- Liturgie et couleurs : les fondements d’une approche symbolique (Valentina Tirloni)
Approche historique
- Le mythe de la découverte des accords musicaux, est-il un mythe initiatique ? Initiation et ésoterisme pythagoriciens (Irini Viltanioti)
- Mystères et initiation chez Philon d’Alexandrie (Alexandre d’Helt)
- Du chemin de Damas à la voie chrétienne : Extase, vision et apparition chez Paul et Luc (Baudouin Decharneux)
- Jean, évangile ésotérique ? (Fabien Nobilio)
- « A te convien tenere altro viaggio ». La Divine Comédie, un voyage initiatique (Manuela Lucianaz)
- Le roman initiatique byzantin au XIIe siècle (Florence Meunier)
- Entrelacement d’identités. L’image platonicienne et les symboles de l’Antiquité tardive (Stefania Bonfiglioli)
- (Aleph = 1) + (Mem = 40) + (Tav = 400) ou l’écorce du Golem (Fabienne Claire Caland)
- « Beaucoup de bonnes choses cachées, qu’il n’est licite de révéler ». Figure de lecteur idéal (XVIe-XVIIe siècles) (Agnès Guiderdoni-Brusle)
- Des sens du signe sonore au symbole : de l’infini musical aux Temps Modernes (Laurence Wuidar)
- Ésotérisme et initiation dans les rituels maçonniques d’Eugène Goblet d’Alviella (Giuseppe Balzano)
Papers by Olivier Santamaria
L'étude se concentre ensuite sur la situation du martinisme dans les années 1960, dans le contexte de la réunion des martinistes dans l'Ordre Martiniste dit de Paris sous la direction de Philippe Encausse (1962). La signature en 1968 du traité d'alliance entre cet Ordre martiniste, auquel s'étaient ralliés les martinistes belges, et l'Eglise gnostique apostolique de Robert Ambelain (partiellement héritée de Doisnel) causa le trouble en Belgique entre martinistes de l'Eglise gnostique et martinistes de l'Eglise Catholique Libérale. Ces derniers, par la création de l'Ordre martiniste de Belgique (Brahy, Warnon, etc) puis de l'OM des Pays Bas, signèrent la rupture avec les fidèles de l'Eglise gnostique. Cette rupture a donné lieu à de nouvelles structures, notamment l'Ordre Martiniste des Chevaliers du Christ (Armand Toussaint) en lien avec l'Eglise rosicrucienne apostolique. L'article tente de présenter de cette histoire complexe un tableau cohérent.
L'article termine par quelques réflexions sur l'importance des filiations dans ces milieux maçonnico-martinistes et gnostiques en tentant d'en montrer les mécanismes et les raisons.
Le cadre qui nous sert de réflexion est vaste, puisqu’il embrasse théoriquement l’art médiéval et même, bien au-delà, l’art traditionnel dans son ensemble. Cependant, nous n’abordons pas cet immense sujet de front, mais au travers d’un prisme, le courant de l’Ecole traditionnelle et de leur doctrine, formulée vers le milieu du XXe siècle, dans la période de l’entre-deux-guerres.
...
...leur doctrine nous intéresse ici pour comprendre trois points essentiels ;
Premièrement, ce qu’est l’art en lui-même, dans son rapport à la science et au travail technique ;
Deuxièmement, le statut de l’art dans une société traditionnelle, la place qu’il y occupe et, par conséquent, la situation de l’artiste qui en est le véhicule ;
Troisièmement, le rôle que l’art est amené à jouer à l’égard de la communauté, c’est-à-dire sa fonction.
(début de l'Introduction)
Mots-clés : perenialism, pérennialisme, traditionalisme, esthétique, art, théorie de l'art, art médiéval, art sacré, guénon, schuon, coomaraswamy.
Key-words : franc-maçonnerie, symbolisme, art de la mémoire.
Le volume 2 d'« Ésotérisme et Initiation » suivra la ligne directrice qui a fait le succès du premier volume (GRANJON, DECHARNEUX, BALZANO, NOBILIO (éds.), Ésotérisme et Initiation. Études d'épistémologie et d'histoire des religions, Fernelmont (Belgique), E.M.E., coll. « Divin & Sacré », 2010), à savoir l’interdisciplinarité et la variété des réflexions sur la notion d'ésotérisme. Les éditeurs souhaitent pour ce second volume donner un fil conducteur suggéré par la notion de « secret ».
Le concept d’ésotérisme est en effet souvent associé à l’idée d’un « enseignement caché », d’un « savoir réservé » qui instaure une distinction entre initiés et profanes. Certains auteurs (Riffard, 1990) ont parfois considéré que la présence de cette « discipline de l’arcane » était nécessaire pour que l’on puisse parler d’ésotérisme. D’autres (Faivre, 1992) ont pointé les difficultés liées à l’utilisation de ce concept dans une définition critique de l’ésotérisme en soulignant que nombre de courants ésotériques n’ont rien de « secret » dans leur mode de diffusion.
Néanmoins, l’étymologie même du mot « ésotérisme » suggère l’idée de quelque chose d’ « intérieur », de « voilé ». Dans un premier sens, le « secret » peut désigner le sens ultime d’un symbole ou d’un mythe, qui n’est accessible que par un effort personnel d’interprétation à plusieurs niveaux (une herméneutique). Le secret n’est alors qu’un autre terme pour désigner la connaissance elle-même — la « Gnose » — qui est par nature incommunicable au travers de la rationalité ou du langage discursif (d’où l'utilisation de formes d’expression imagées, symboliques et mythiques). Dans un second sens, le secret peut porter sur les moyens ou les techniques (physiques ou mentales) utilisés pour atteindre cette connaissance (qui mènerait à l'expérience spirituelle ou l'illumination).
Par conséquent, l’ésotérisme n’est pas limité aux domaines de la religion et la philosophie. Il est au contraire largement ouvert aux arts visuels — théâtre, danse ou cinéma —, à la musique, à la littérature, ou encore à l’architecture et aux arts martiaux, pour ne donner que quelques exemples. De plus, en raison de l’accent qui est mis sur l’idée de connaissance (de Dieu, de l'Homme, mais aussi de la Nature), les perspectives ésotériques sont devenues partie intégrante de l'histoire des sciences modernes. Enfin, dans le contexte des révolutions politiques qui ont instauré une séparation entre les institutions étatiques et cléricales, les démocraties occidentales ont connu une prolifération des sociétés ésotériques, ainsi qu’une vulgarisation de certaines doctrines qui semblent aujourd’hui répondre à une certaine « demande de spiritualité ».
Les éditeurs souhaitent, en croisant différentes approches, examiner la pertinence du concept de « secret » entendu comme une des composantes majeures des discours et des modes de pensée ésotériques.
Les articles seront rédigés en français ou en anglais.
Échéances : pour le 31 mars 2010 : le titre (provisoire) + 1500/2000 signes (le résumé ou un chapitre). Le 30 juin 2010 : première version du texte définitif (25000 signes, notes comprises).
Contact : Olivier Santamaria ([email protected])
Après un historique des notions d'"ésotérique" et d'"ésotérisme", ainsi qu'une étude étymologique, je présente en particulier les méthodes proposées par Pierre Riffard et par Antoine Faivre, en pointant les principales questions débattues dans la littérature spécialisée.
Dans le même volume, Emilie Granjon discute également ces questions méthodologiques : "Penser une sémiotique de l'initiation", pp. 21-36
(keywords: faivre ; riffard ; stuckrad ; hanegraaff ; methods in the study of western esotericism)
(keywords : Garde de Fer ; Codreanu ; Mystique ; Chevalerie ; fascisme)
Nous tentons dans notre article de donner un aperçu de la doctrine qui sous-tend la théurgie de Martines et qui en explique la finalité, ainsi qu’une esquisse des initiations et invocations que pratiquaient les membres de l'Ordre Coën.
(keywords : Pasqually ; Théurgie ; Réparateur ; Magie ; Kabbale)
(keywords : Hiram ; Jesus ; mythe ; culte des saints ; Marie ; Dumfries ; Rite écossais Rectifié)
Approches de :
Le Régime écossais Rectifié (R.E.R.) ; Le rite Suédois ; Le rite Swedenborgien ; Les rites de Memphis et Misraïm ; Le ; Rite Opératif de Salomon et le O.I.T.A.R. ; Les sociétés rosicruciennes ; Les Ordres chevaleresques ; Les Ordres martinistes et martinezistes ; Les Ordres magiques
(keywords : esotérisme chrétien ; christian esotericism ; Russie ; hésychasme ; philocalie ; gurdjieff)
(4e de couverture) Les pratiques et documents ésotériques, qui dominent particulièrement certaines périodes de notre histoire, depuis le néoplatonisme jusqu'aux traditions maçonniques contemporaines, en passant par les imaginaires de la Renaissance ou du Baroque, peuvent stimuler des recherches épistémologiques de premier plan, puisqu'ils se prêtent à la mise au jour des conditions, formes, et fonctions de la perception et de l'imagination symboliques rapportées à l'invisible et au transcendant.
Les théories visant à expliciter les pratiques ésotériques doivent donc être adaptées selon les époques étudiées, ce qui montre, si besoin en était, combien les recherches en ces matières doivent être poursuivies.
Dans ce volume, le lecteur sera étonné par la variété et la richesse des réflexions qui, des études sur les penseurs antiques à celles consacrées aux sociétés initiatiques contemporaines, jettent des ponts entre des pensées et des pratiques traditionnellement dissociées par les spécialistes.
Table des Matières :
Préface (Jean-Jacques Wunenburger et Baudouin Decharneux)
Approche méthodologique
- Etude de l’ésotérisme : aspects méthodologiques (Olivier Santamaria)
- Penser une sémiotique de l’initiation (Emilie Granjon)
- Sémiotique de l’imaginaire alchimique : analyse des mécanismes interprétatifs d’une symbolique (Emilie Granjon)
- Symbolisme et allégorie comme modes de signification dans la littérature illustrée jésuite de la première modernité : approches sémiotiques (Andrea Catellani)
- Liturgie et couleurs : les fondements d’une approche symbolique (Valentina Tirloni)
Approche historique
- Le mythe de la découverte des accords musicaux, est-il un mythe initiatique ? Initiation et ésoterisme pythagoriciens (Irini Viltanioti)
- Mystères et initiation chez Philon d’Alexandrie (Alexandre d’Helt)
- Du chemin de Damas à la voie chrétienne : Extase, vision et apparition chez Paul et Luc (Baudouin Decharneux)
- Jean, évangile ésotérique ? (Fabien Nobilio)
- « A te convien tenere altro viaggio ». La Divine Comédie, un voyage initiatique (Manuela Lucianaz)
- Le roman initiatique byzantin au XIIe siècle (Florence Meunier)
- Entrelacement d’identités. L’image platonicienne et les symboles de l’Antiquité tardive (Stefania Bonfiglioli)
- (Aleph = 1) + (Mem = 40) + (Tav = 400) ou l’écorce du Golem (Fabienne Claire Caland)
- « Beaucoup de bonnes choses cachées, qu’il n’est licite de révéler ». Figure de lecteur idéal (XVIe-XVIIe siècles) (Agnès Guiderdoni-Brusle)
- Des sens du signe sonore au symbole : de l’infini musical aux Temps Modernes (Laurence Wuidar)
- Ésotérisme et initiation dans les rituels maçonniques d’Eugène Goblet d’Alviella (Giuseppe Balzano)
L'étude se concentre ensuite sur la situation du martinisme dans les années 1960, dans le contexte de la réunion des martinistes dans l'Ordre Martiniste dit de Paris sous la direction de Philippe Encausse (1962). La signature en 1968 du traité d'alliance entre cet Ordre martiniste, auquel s'étaient ralliés les martinistes belges, et l'Eglise gnostique apostolique de Robert Ambelain (partiellement héritée de Doisnel) causa le trouble en Belgique entre martinistes de l'Eglise gnostique et martinistes de l'Eglise Catholique Libérale. Ces derniers, par la création de l'Ordre martiniste de Belgique (Brahy, Warnon, etc) puis de l'OM des Pays Bas, signèrent la rupture avec les fidèles de l'Eglise gnostique. Cette rupture a donné lieu à de nouvelles structures, notamment l'Ordre Martiniste des Chevaliers du Christ (Armand Toussaint) en lien avec l'Eglise rosicrucienne apostolique. L'article tente de présenter de cette histoire complexe un tableau cohérent.
L'article termine par quelques réflexions sur l'importance des filiations dans ces milieux maçonnico-martinistes et gnostiques en tentant d'en montrer les mécanismes et les raisons.
Le cadre qui nous sert de réflexion est vaste, puisqu’il embrasse théoriquement l’art médiéval et même, bien au-delà, l’art traditionnel dans son ensemble. Cependant, nous n’abordons pas cet immense sujet de front, mais au travers d’un prisme, le courant de l’Ecole traditionnelle et de leur doctrine, formulée vers le milieu du XXe siècle, dans la période de l’entre-deux-guerres.
...
...leur doctrine nous intéresse ici pour comprendre trois points essentiels ;
Premièrement, ce qu’est l’art en lui-même, dans son rapport à la science et au travail technique ;
Deuxièmement, le statut de l’art dans une société traditionnelle, la place qu’il y occupe et, par conséquent, la situation de l’artiste qui en est le véhicule ;
Troisièmement, le rôle que l’art est amené à jouer à l’égard de la communauté, c’est-à-dire sa fonction.
(début de l'Introduction)
Mots-clés : perenialism, pérennialisme, traditionalisme, esthétique, art, théorie de l'art, art médiéval, art sacré, guénon, schuon, coomaraswamy.
Key-words : franc-maçonnerie, symbolisme, art de la mémoire.
Le volume 2 d'« Ésotérisme et Initiation » suivra la ligne directrice qui a fait le succès du premier volume (GRANJON, DECHARNEUX, BALZANO, NOBILIO (éds.), Ésotérisme et Initiation. Études d'épistémologie et d'histoire des religions, Fernelmont (Belgique), E.M.E., coll. « Divin & Sacré », 2010), à savoir l’interdisciplinarité et la variété des réflexions sur la notion d'ésotérisme. Les éditeurs souhaitent pour ce second volume donner un fil conducteur suggéré par la notion de « secret ».
Le concept d’ésotérisme est en effet souvent associé à l’idée d’un « enseignement caché », d’un « savoir réservé » qui instaure une distinction entre initiés et profanes. Certains auteurs (Riffard, 1990) ont parfois considéré que la présence de cette « discipline de l’arcane » était nécessaire pour que l’on puisse parler d’ésotérisme. D’autres (Faivre, 1992) ont pointé les difficultés liées à l’utilisation de ce concept dans une définition critique de l’ésotérisme en soulignant que nombre de courants ésotériques n’ont rien de « secret » dans leur mode de diffusion.
Néanmoins, l’étymologie même du mot « ésotérisme » suggère l’idée de quelque chose d’ « intérieur », de « voilé ». Dans un premier sens, le « secret » peut désigner le sens ultime d’un symbole ou d’un mythe, qui n’est accessible que par un effort personnel d’interprétation à plusieurs niveaux (une herméneutique). Le secret n’est alors qu’un autre terme pour désigner la connaissance elle-même — la « Gnose » — qui est par nature incommunicable au travers de la rationalité ou du langage discursif (d’où l'utilisation de formes d’expression imagées, symboliques et mythiques). Dans un second sens, le secret peut porter sur les moyens ou les techniques (physiques ou mentales) utilisés pour atteindre cette connaissance (qui mènerait à l'expérience spirituelle ou l'illumination).
Par conséquent, l’ésotérisme n’est pas limité aux domaines de la religion et la philosophie. Il est au contraire largement ouvert aux arts visuels — théâtre, danse ou cinéma —, à la musique, à la littérature, ou encore à l’architecture et aux arts martiaux, pour ne donner que quelques exemples. De plus, en raison de l’accent qui est mis sur l’idée de connaissance (de Dieu, de l'Homme, mais aussi de la Nature), les perspectives ésotériques sont devenues partie intégrante de l'histoire des sciences modernes. Enfin, dans le contexte des révolutions politiques qui ont instauré une séparation entre les institutions étatiques et cléricales, les démocraties occidentales ont connu une prolifération des sociétés ésotériques, ainsi qu’une vulgarisation de certaines doctrines qui semblent aujourd’hui répondre à une certaine « demande de spiritualité ».
Les éditeurs souhaitent, en croisant différentes approches, examiner la pertinence du concept de « secret » entendu comme une des composantes majeures des discours et des modes de pensée ésotériques.
Les articles seront rédigés en français ou en anglais.
Échéances : pour le 31 mars 2010 : le titre (provisoire) + 1500/2000 signes (le résumé ou un chapitre). Le 30 juin 2010 : première version du texte définitif (25000 signes, notes comprises).
Contact : Olivier Santamaria ([email protected])
Après un historique des notions d'"ésotérique" et d'"ésotérisme", ainsi qu'une étude étymologique, je présente en particulier les méthodes proposées par Pierre Riffard et par Antoine Faivre, en pointant les principales questions débattues dans la littérature spécialisée.
Dans le même volume, Emilie Granjon discute également ces questions méthodologiques : "Penser une sémiotique de l'initiation", pp. 21-36
(keywords: faivre ; riffard ; stuckrad ; hanegraaff ; methods in the study of western esotericism)
(keywords : Garde de Fer ; Codreanu ; Mystique ; Chevalerie ; fascisme)
Nous tentons dans notre article de donner un aperçu de la doctrine qui sous-tend la théurgie de Martines et qui en explique la finalité, ainsi qu’une esquisse des initiations et invocations que pratiquaient les membres de l'Ordre Coën.
(keywords : Pasqually ; Théurgie ; Réparateur ; Magie ; Kabbale)
(keywords : Hiram ; Jesus ; mythe ; culte des saints ; Marie ; Dumfries ; Rite écossais Rectifié)
Approches de :
Le Régime écossais Rectifié (R.E.R.) ; Le rite Suédois ; Le rite Swedenborgien ; Les rites de Memphis et Misraïm ; Le ; Rite Opératif de Salomon et le O.I.T.A.R. ; Les sociétés rosicruciennes ; Les Ordres chevaleresques ; Les Ordres martinistes et martinezistes ; Les Ordres magiques
(keywords : esotérisme chrétien ; christian esotericism ; Russie ; hésychasme ; philocalie ; gurdjieff)