Papers by Sandrine Lambin
Journal du droit des jeunes, 2014
Le département du Nord est particulièrement bien fourni en établissements pénitentiaires : 6 pris... more Le département du Nord est particulièrement bien fourni en établissements pénitentiaires : 6 prisons départementales (7 entre 1907 et 1931) et d'une maison centrale. La longue période de la troisième République produit différentes lois qui s'inquiètent du "comment enfermer" mais aussi du "qui enfermer". D'où la question : dans quelles mesures ces lois sur le parc pénitentiaire et ses occupants (détenus et personnel) ? La loi phare du 5 juin 1875 qui entérine la tentative manquée du cellulaire sous la Monarchie de juillet, alimente de longs débats au Conseil Général, avant de parvenir au tout début du XXe siècle à l'ouverture de deux prisons cellulaires : celles de Loos et de Douai. Cette recherche montre que ces établissements n'apportent pas une amélioration flagrante des conditions de détention du département. Si amélioration il y a eu, c'est plutôt grâce à la baisse des effectifs. Cette baisse des effectifs n'est pas un corollaire m...
Http Www Theses Fr, Jun 19, 2013
M. André SANCHEZ (Inspection des Services pénitentiaires) M. Didier TERRIER (Université de Valenc... more M. André SANCHEZ (Inspection des Services pénitentiaires) M. Didier TERRIER (Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis A Gisèle, ma grand-mère Avant-propos Comme pour les autres chercheurs, ce travail est le fruit de plusieurs circonstances. Issue d'un petit milieu, la sensibilité pour les « gens de rien » n'a cessé d'être présente depuis le début de mon adolescence. C'est alors l'abandon volontaire, en 1985, d'une première scientifique, filière d'excellence, pour rejoindre la section B, « sciences économiques et sociales » plus proche de mes centres d'intérêts. En terminale la rencontre avec Yves Durand, mon professeur d'histoire est déterminante. L'histoire devient une matière humaine, vivante, attractive, source de débats, etc. Alors c'est l'inscription en DEUG à l'université de Lille 3. L'année de licence, avec le choix de l'unité de valeur « Travail et Société » marque une autre étape. J'exprime ici toute ma gratitude aux professeurs responsables de cette UV, Jean-Pierre Hirsch et Gérard Gayot. Je découvrais grâce à eux une autre « histoire », celle des chemins moins empruntés et moins enseignés jusque là. Tirage au sort pour les exposés, m'échoit celui sur la naissance de la prison avec pour support deux ouvrages : Michel Foucault « Surveiller et Punir » et Pierre Deyon « Le temps des prisons ». Une belle entrée en matière pour travailler les questions relatives à la délinquance et son traitement. Les prisons de Loos sont à proximité de mon domicile. Le travail de maîtrise offre l'occasion de m'initier à la recherche avec les sources des archives départementales sur la maison centrale de Loos. Je travaille sur cet établissement de son ouverture en 1822 jusqu'en 1870. Lors de la fréquentation des archives, je rencontre Christian Carlier, insatiable chercheur de l'administration pénitentiaire à laquelle il appartient. Lui, Jean-Pierre Hirsch et Gérard Gayot m'encouragent à poursuivre en DEA. De manière un peu scolaire, je m'attaque à la période qui suit le travail de maîtrise, la Troisième République. « La prison républicaine » de Robert Badinter est publiée un an avant mon inscription en DEA. Tout naturellement, je poursuis sur le département du Nord, particulièrement bien garni d'établissements pénitentiaires. J'ambitionne de sortir aussi des murs : à quoi sert cette prison pour l'extérieur ? Le travail de DEA a pour titre « L'emprisonnement dans le département du Nord sous la Troisième République ». Les contraintes matérielles me rattrapent, il est temps de décrocher un travail à plein temps. Je réussis le concours d'éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Le mémoire professionnel exigé au cours des 2 ans de formation me permet de revenir à mon centre d'intérêt : la prison. Christian Carlier accepte de diriger ce travail. L'intitulé de ce mémoire, « Travail éducatif et passage en prison », a le mérite de traiter une perpétuelle controverse dans ma nouvelle institution. En poste au tribunal de Dunkerque, je ne travaille qu'au pénal, et, à l'occasion de multiples suivis de détention, je découvre d'autres facettes des prisons. Fonctionnaire au ministère de la Justice, j'appréhende aussi l'organisation interne d'une administration, sa hiérarchie, la manière dont s'appliquent les nouveaux textes, etc. En 2004, m'est diagnostiquée une sclérose en plaques. Contrariée d'entendre mon neurologue me répéter qu'il faut apprendre à vivre au jour le jour, s'abstenir de se projeter et déçue d'être contrainte d'abandonner mes activités sportives, je décide de démarrer le doctorat. Voilà un projet à long terme que je devrais physiquement être capable de tenir ! Par chance, j'assiste à un stage sur l'enfermement assuré par Christian Carlier. Les contacts sont repris. Reste à s'inscrire, si possible pour moi à Lille. Jean-Pierre Hirsch est en retraite. Jean-Paul Barrière, confiant, accepte alors de diriger ce travail. Je l'en remercie énormément. Et bien sûr je remercie Christian Carlier qui, grâce à l'ampleur du travail de thèse, a d'autant plus le « loisir » d'exercer son esprit critique. J'espère ne l'avoir pas trop fatigué. CONCLUSION_____________________________________________________________________ 670 ARCHIVES, SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE _______________________________________________ 683 Volume 3 ANNEXES ________________________________________________________________________ 724 Par exemple, Yves BOULINGUIEZ, examinant les séries U, rend compte de pans de la vie carcérale tus dans les séries Y.
Les Cahiers Dynamiques, 2014
Les Cahiers Dynamiques, 2015
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