Quentin Leplat
Chercheur indépendant en science des anciennes civilisations. Science des peuples mégalithiques, des batisseurs des pyramides en Egypte et en Amérique du Sud.Spécialisé en métrologie historique et géodésie. Formé à l'astro-géométrie auprès de l'ACEM. (Association pour l'Etude et la Connaissance des Mégalithes).314/5000Independent researcher in science of ancient civilizations. Science of megalithic peoples, builders of pyramids in Egypt and South America.Specialized in historical metrology and geodesy. Trained astro-geometry at the ACEM. (Association for the Study and Knowledge of Megaliths).
Address: 34 rue des Chapelles, 63500 Issoire France
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Papers by Quentin Leplat
Le lien entre le yard mégalithique et les autres mesures de l’Antiquité vient confirmer l’importance fondamentale de cette unité de mesure linéaire, qui, quelques millénaires plus tard, sera répliquée dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate, par les Sumériens : le yard mégalithique, mesurant exactement 3 pieds de Nippur, et la toise mégalithique, mesurant 4 coudées de Nippur. Plus étonnant encore, il faut 7 pieds romains pour obtenir la toise mégalithique, et de fait, il faut 7 palmes romaines pour obtenir la coudée de Nippur. Ces liens métrologiques démontrent que les plus anciennes mesures connues se sont transmises de manière étonnante, et sont étalonnées avec finesse sur la taille et la forme de la planète Terre.
La précision avec laquelle cette mesure se retrouve sur un vaste territoire permet de dire qu’elle fut déterminée et conservée avec une extrême rigueur.
C’est une quête, vers une précision exacte de la définition du yard mégalithique dans laquelle je vous embarque. Nous montrons que le yard mégalithique, aussi étonnant que cela puisse paraître, est en relation avec des paramètres géodésiques, astronomiques et de science physique. Si la valeur de la toise mégalithique semble varier sensiblement entre 207,33 cm et 207,44 cm, il semble qu’il a existé une définition mathématique précise du yard mégalithique par rapport à un autre étalon : « le mètre ». Ainsi tout indique que le yard mégalithique original fut élaboré pour mesurer 82,944 cm par rapport à la valeur d’un étalon métrique ancien qui varie très peu du mètre moderne. La valeur du yard mégalithique n’est pas seulement linéaire, elle est numérique « 82944 ». Ce nombre est canonique et présente des applications mathématiques et géométriques qui ouvrent grand les portes de la géodésie et de l’astronomie. Certes, il est possible que les anciennes civilisations aient eu plusieurs conventions au cours de l’histoire pour étalonner leurs mesures de la terre, mais il en a existé une, que nous vous proposons de redécouvrir. Il s’agit de la plus ancienne que nous avons pu redécouvrir. Cette convention est très sophistiquée et témoigne d’une grande intelligence.
Nous démontrons qu'il a occulté les conclusions des études qu'il cite et qu'il à fait dire aux études ce qu'elles ne disent pas.
Nous avons fait un tour d’horizon des différents auteurs qui se sont intéressé à la mesure du pied romain. Ce travail permet de comprendre que le pied Romain trouve son origine dans des mesures bien plus anciennes telles que la coudée de Nippur et la coudée royale Egyptienne. Il est possible de redéfinir assez précisément la valeur linéaire du pied Romain à partir de ces références dont tout indique qu’elles sont en relation avec des paramètres géodésiques et numériques très précis.
Nous pouvons aussi constater que les variations du pied Romain sont des ajustements qu’utilisèrent les arpenteurs et géomètres. Le pied romain linéaire mesure 29,622 cm, tandis que des pieds que nous pouvons appeler pied d’arpentage peuvent mesurer 29,57 cm, ou 29,67 cm, pour des raisons bien précises qui dépendent de ce que l’on souhaite mesurer ou arpenter. Les romains, comme d’autres arpenteurs les précédant utilisaient des nombres entiers pour tracer les carrés et diagonale de leur figure. Ce faisant, il pouvait réduire des nombres irrationnels tel que la racine de 2 à des rapports simples en nombre entier. Pour cela, il réduisait sensiblement la longueur linéaire d’origine du pied. Le pied odométrique mesurait quant à lui autour de 29,45 cm. Il servait à mesurer les distances itinérantes avec des roues dont le périmètre était calculé en utilisant deux fractions du nombre PI. C’est cette différence entre les fractions 22/7 et 25/8 qui explique le pied de 29,45 cm que l’on retrouve chez les Romains.
Bref, cette équipe est en train de sortir un papier qui affirme que le Cromlech du quadrilatère de Crucuno serait factice. Il fallait oser ! Ils se trompent, nous allons le démontrer. Voici les références de leur publication. Serge CASSEN (dir.), avec Christine BOUJOT, Valentin GRIMAUD et Olivier CELO, Cyrille CHAIGNEAU, Christian OBELTZ et Emmanuelle VIGIER.- Carnac, récit pour un imagier.- Nantes, Laboratoire de Recherches archéologie et Architecture (LARA), Université de Nantes, 2021.- p. 31-33, fig. 8 et 9. (vous pouvez l’acquérir pour la modique somme de 55 €...
Documentaire : 45 minutes
Tout commence, comme souvent, par un questionnement simple : quelle est la raison de l’emplacement étonnant des petites chapelles auvergnates de Brionnet ou de St-Floret, au pied du massif volcanique du Sancy ? Ces monuments trônent au-dessus de la vallée… pourquoi les a-t-on construits en de pareils endroits ? Pour la vue imprenable ? Pour se rapprocher du soleil ? Et s’il existait une toute autre explication ? Et si ces chapelles avaient été construites sur l’emplacement de monuments encore plus anciens, comme les dolmens ou les menhirs, par exemple ?
En s’appuyant sur les principes de la première architecture monumentale découverts pas Howard Crowhurst (chercheur britannique vivant près de Carnac) Quentin Leplat nous partage dans son film ses dernières découvertes, dont une première constatation de taille : l’emplacement des mégalithes dans la région n’a pas été choisi en vain… au contraire, leur implantation résulte d’un plan extrêmement bien pensé où il semble qu’aucun détail ne fut laissé au hasard. L’organisation spatiale des dolmens et des menhirs sur tout le territoire repose sur des principes géométriques simples mais d’une très grande finesse, et le niveau de précision avec lequel ces constructions furent réalisées dépasse celui des scientifiques du 19ème siècle… nous commençons à peine à pouvoir l’apprécier à sa juste valeur à l’aide de nos outils modernes.
logique entre le mètre et la coudée royale Égyptienne, les Égyptologues se sont opposés à cette démonstration, accusant le docteur Funk Hellet de choisir la longueur de la coudée royale pour que celle ci colle à ses calculs, puis en imputant tout cela au hasard.
Pourtant, le hasard dans cette démonstration est une chose qui se mesure. En effet, il est simple d’évaluer parmi toutes les mesures potentielles de la coudée, celles qui pourront présenter des rapports en nombre entier avec des constantes mathématiques connues ou aléatoires.
A partir d’un simple programme sur Excel, développé par Pierre Coussy, ingénieur programmeur de formation, nous avons pu voir que parmi les 19 000 unités de mesures potentielles entre la paume et la toise, il n’y en a que une seule qui est un multiple en nombre entier du nombre PI et simultanément du nombre d’or exprimé en mètre.
Cette approche statistique permet d’évaluer si oui ou non, l’on peut faire ce que l’on veut avec les nombres.
Nous montrons ici qu’il est très peu probable que les observations du docteur Funk Hellet soient le fruit d’un hasard fortuit, et que de facto, les savants Egyptiens maniaient la coudée royale et le mètre.
Il y a au mieux, une chance sur 19000 que la coudée royale soit un multiple de PI et PHI en mètre sans que la longueur de la coudée fut pensée en fonction du mètre et des constante PI et PHI.
De plus nous apportons une preuve matérielle souvent négligée à propos des mesures employées en Égypte. Il s’agit de la coudée longue découverte près de la pyramide de Lisht en 1915 et qui mesure 70 cm et qui est graduée en 7 sections de 10 cm, mettant ici en évidence l’emploi du système métrique en base décimale.
Cette étude reprend des recherches menées en 2011 (Miroslav Verner) et 2015 (Howard Crowhurst) qui renforcent l’idée que les anciens Égyptiens possédaient des moyens de géolocalisation très précis, et qu’ils implantèrent leurs pyramides le long du Nil en suivant des principes géométriques et métrologiques très rigoureux. Nous montrerons que ces recherches sont valides d’un point de vue statistique, géodésique et métrologique, ce qui démontre que les anciens Égyptiens avaient effectivement une connaissance très précise de la taille de la Terre, et une capacité moderne d’implantation de leurs monuments les uns par rapport aux autres sur de très longues distances (plusieurs kilomètres, voire plusieurs dizaines de kilomètres).
Or, nos mesures renforcent l’hypothèse selon laquelle plusieurs unités de mesures différentes (dont le mètre), employées en Europe et en Afrique durant l’Antiquité, furent aussi utilisées en Amérique du Sud, sur le site de Tiwanaku. L’emploi d’une mesure équivalente à notre mètre moderne se voit donc confirmée par les mesures de terrain de Stubel d’abord ainsi que par les nôtres ensuite. Comme nous l’avons dit, le mètre n’est pas la seule unité de mesure en jeu. En effet, nous avons constaté qu’au moins deux autres unités étaient employées là... l’une pour les enceintes des temples, qui mesure 44,72 cm ± 0,02, et la coudée « nilométrique » normalement employée en Égypte. Il est aussi possible qu’une unité de mesure identique au pied romain et au pied anglais fussent employées ici.
De telles observations, bien qu’anachroniques au regard des consensus historiques, viennent confirmer des observations similaires sur d’autres sites antiques, qui mettent en évidence que les bâtisseurs utilisaient plusieurs unités de mesure différentes, et qu’ils avaient la connaissance de la taille et des proportions de la Terre, dont fut extraite d’ailleurs cette mesure universelle qu’est le mètre. Tout porte à admettre l’évidence qu’une mesure précise de la Terre fût réalisée il y a très longtemps (au néolithique ?) par un peuple inconnu, et dont la connaissance s’est répandue sur tous les continents.
Ces unités de mesure sont employées avec des principes géométriques simples, en lien avec les caractéristiques astronomiques des levers solsticiaux à cette latitude.
Outre ces deux mesures, on constate que la coudée royale égyptienne et la coudée nilométrique font aussi partie des unités de mesure employées. Toute la construction révèlent de manière simple et limpide l’emploi d’unités de mesure à priori sans aucun rap- port entre elles, et très éloignées dans l’espace et le temps.
Les dimensions des salles du Coricancha sont une révolution pour notre vision classique de l’Histoire des premières grandes civilisations, car elles démontrent que des relations scientifiques ont existé entre l’ancien et le nouveau monde il y a plusieurs millénaires, par un peuple inconnu.
Les unités de mesure les plus redondantes sont 33,3 cm, 20 cm, 31,4 cm, 52,3 cm, 86,6 cm et 38,9 cm. Ces unités révèlent l’usage du mètre (1/3 m = 33,33 cm, 1/5 m = 20 cm), de la coudée égyptienne (52,3 cm = 1 coudée, 5/3 de coudée = 31,4 cm), d’une variante du « pied de roi » de 32,48 cm (43,3 et 86,6 cm qui mesurent 4/3 et 8/3 de pied de roi) et enfin le pouce romain 1,852 cm (21x1,852 = 38,9cm).
Ces observations factuelles et statistiques suggèrent que les unités de mesure telles que la coudée et le mètre se sont transmises au cours des millénaires de notre Histoire, jusque dans les sociétés de bâtisseurs que l’on appelle les « Compagnons » qui sont souvent à l’origine des grandes constructions européennes réalisées entre le 11ème et le 18ème siècle. L’hypothèse proposée par certains auteurs, à savoir que la connaissance d’une mesure identique à l’unité métrique aurait existé avant les travaux de Méchain et Delambre (fin 18ème), se trouve ici confirmée. Le mètre est une unité de mesure très ancienne issue des dimensions de la Terre. Les découvertes métrologiques des savants qui se sont rendus en Égypte sous Napoléon avaient d’ailleurs signalé dans leur compte-rendu que tout portait à croire que les anciens Égyptiens avaient déjà mesuré la Terre.
La coudée de Nippur, la coudée égyptienne, le pied romain ou grec, le « pied drusien », le yard mégalithique et le mètre, sont des unités de mesure qui présentent des imbrications évidentes, attestant d’une métrologie ancienne à l’origine de toutes les autres. Une mesure reculée dans le temps et très précise de la Terre (datant du néolithique ?) s’est répandue dans tous les systèmes de mesure avec des variations sur le nombre d’unités de base, ce qui donne l’impression trompeuse que ces unités n’ont aucun rapport.
Les unités de mesure que nous avons constatées apportent un éclairage nouveau sur les peuples d’avant et leur connaissance des dimensions de la terre. Ainsi, outre le yard mégalithique, on découvre que le mètre, le yard anglais ou la seconde d’arc sont des unités redondantes dans les unités de mesure des mégalithes du Massif du Sancy.
Le lien entre le yard mégalithique et les autres mesures de l’Antiquité vient confirmer l’importance fondamentale de cette unité de mesure linéaire, qui, quelques millénaires plus tard, sera répliquée dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate, par les Sumériens : le yard mégalithique, mesurant exactement 3 pieds de Nippur, et la toise mégalithique, mesurant 4 coudées de Nippur. Plus étonnant encore, il faut 7 pieds romains pour obtenir la toise mégalithique, et de fait, il faut 7 palmes romaines pour obtenir la coudée de Nippur. Ces liens métrologiques démontrent que les plus anciennes mesures connues se sont transmises de manière étonnante, et sont étalonnées avec finesse sur la taille et la forme de la planète Terre.
La précision avec laquelle cette mesure se retrouve sur un vaste territoire permet de dire qu’elle fut déterminée et conservée avec une extrême rigueur.
C’est une quête, vers une précision exacte de la définition du yard mégalithique dans laquelle je vous embarque. Nous montrons que le yard mégalithique, aussi étonnant que cela puisse paraître, est en relation avec des paramètres géodésiques, astronomiques et de science physique. Si la valeur de la toise mégalithique semble varier sensiblement entre 207,33 cm et 207,44 cm, il semble qu’il a existé une définition mathématique précise du yard mégalithique par rapport à un autre étalon : « le mètre ». Ainsi tout indique que le yard mégalithique original fut élaboré pour mesurer 82,944 cm par rapport à la valeur d’un étalon métrique ancien qui varie très peu du mètre moderne. La valeur du yard mégalithique n’est pas seulement linéaire, elle est numérique « 82944 ». Ce nombre est canonique et présente des applications mathématiques et géométriques qui ouvrent grand les portes de la géodésie et de l’astronomie. Certes, il est possible que les anciennes civilisations aient eu plusieurs conventions au cours de l’histoire pour étalonner leurs mesures de la terre, mais il en a existé une, que nous vous proposons de redécouvrir. Il s’agit de la plus ancienne que nous avons pu redécouvrir. Cette convention est très sophistiquée et témoigne d’une grande intelligence.
Nous démontrons qu'il a occulté les conclusions des études qu'il cite et qu'il à fait dire aux études ce qu'elles ne disent pas.
Nous avons fait un tour d’horizon des différents auteurs qui se sont intéressé à la mesure du pied romain. Ce travail permet de comprendre que le pied Romain trouve son origine dans des mesures bien plus anciennes telles que la coudée de Nippur et la coudée royale Egyptienne. Il est possible de redéfinir assez précisément la valeur linéaire du pied Romain à partir de ces références dont tout indique qu’elles sont en relation avec des paramètres géodésiques et numériques très précis.
Nous pouvons aussi constater que les variations du pied Romain sont des ajustements qu’utilisèrent les arpenteurs et géomètres. Le pied romain linéaire mesure 29,622 cm, tandis que des pieds que nous pouvons appeler pied d’arpentage peuvent mesurer 29,57 cm, ou 29,67 cm, pour des raisons bien précises qui dépendent de ce que l’on souhaite mesurer ou arpenter. Les romains, comme d’autres arpenteurs les précédant utilisaient des nombres entiers pour tracer les carrés et diagonale de leur figure. Ce faisant, il pouvait réduire des nombres irrationnels tel que la racine de 2 à des rapports simples en nombre entier. Pour cela, il réduisait sensiblement la longueur linéaire d’origine du pied. Le pied odométrique mesurait quant à lui autour de 29,45 cm. Il servait à mesurer les distances itinérantes avec des roues dont le périmètre était calculé en utilisant deux fractions du nombre PI. C’est cette différence entre les fractions 22/7 et 25/8 qui explique le pied de 29,45 cm que l’on retrouve chez les Romains.
Bref, cette équipe est en train de sortir un papier qui affirme que le Cromlech du quadrilatère de Crucuno serait factice. Il fallait oser ! Ils se trompent, nous allons le démontrer. Voici les références de leur publication. Serge CASSEN (dir.), avec Christine BOUJOT, Valentin GRIMAUD et Olivier CELO, Cyrille CHAIGNEAU, Christian OBELTZ et Emmanuelle VIGIER.- Carnac, récit pour un imagier.- Nantes, Laboratoire de Recherches archéologie et Architecture (LARA), Université de Nantes, 2021.- p. 31-33, fig. 8 et 9. (vous pouvez l’acquérir pour la modique somme de 55 €...
Documentaire : 45 minutes
Tout commence, comme souvent, par un questionnement simple : quelle est la raison de l’emplacement étonnant des petites chapelles auvergnates de Brionnet ou de St-Floret, au pied du massif volcanique du Sancy ? Ces monuments trônent au-dessus de la vallée… pourquoi les a-t-on construits en de pareils endroits ? Pour la vue imprenable ? Pour se rapprocher du soleil ? Et s’il existait une toute autre explication ? Et si ces chapelles avaient été construites sur l’emplacement de monuments encore plus anciens, comme les dolmens ou les menhirs, par exemple ?
En s’appuyant sur les principes de la première architecture monumentale découverts pas Howard Crowhurst (chercheur britannique vivant près de Carnac) Quentin Leplat nous partage dans son film ses dernières découvertes, dont une première constatation de taille : l’emplacement des mégalithes dans la région n’a pas été choisi en vain… au contraire, leur implantation résulte d’un plan extrêmement bien pensé où il semble qu’aucun détail ne fut laissé au hasard. L’organisation spatiale des dolmens et des menhirs sur tout le territoire repose sur des principes géométriques simples mais d’une très grande finesse, et le niveau de précision avec lequel ces constructions furent réalisées dépasse celui des scientifiques du 19ème siècle… nous commençons à peine à pouvoir l’apprécier à sa juste valeur à l’aide de nos outils modernes.
logique entre le mètre et la coudée royale Égyptienne, les Égyptologues se sont opposés à cette démonstration, accusant le docteur Funk Hellet de choisir la longueur de la coudée royale pour que celle ci colle à ses calculs, puis en imputant tout cela au hasard.
Pourtant, le hasard dans cette démonstration est une chose qui se mesure. En effet, il est simple d’évaluer parmi toutes les mesures potentielles de la coudée, celles qui pourront présenter des rapports en nombre entier avec des constantes mathématiques connues ou aléatoires.
A partir d’un simple programme sur Excel, développé par Pierre Coussy, ingénieur programmeur de formation, nous avons pu voir que parmi les 19 000 unités de mesures potentielles entre la paume et la toise, il n’y en a que une seule qui est un multiple en nombre entier du nombre PI et simultanément du nombre d’or exprimé en mètre.
Cette approche statistique permet d’évaluer si oui ou non, l’on peut faire ce que l’on veut avec les nombres.
Nous montrons ici qu’il est très peu probable que les observations du docteur Funk Hellet soient le fruit d’un hasard fortuit, et que de facto, les savants Egyptiens maniaient la coudée royale et le mètre.
Il y a au mieux, une chance sur 19000 que la coudée royale soit un multiple de PI et PHI en mètre sans que la longueur de la coudée fut pensée en fonction du mètre et des constante PI et PHI.
De plus nous apportons une preuve matérielle souvent négligée à propos des mesures employées en Égypte. Il s’agit de la coudée longue découverte près de la pyramide de Lisht en 1915 et qui mesure 70 cm et qui est graduée en 7 sections de 10 cm, mettant ici en évidence l’emploi du système métrique en base décimale.
Cette étude reprend des recherches menées en 2011 (Miroslav Verner) et 2015 (Howard Crowhurst) qui renforcent l’idée que les anciens Égyptiens possédaient des moyens de géolocalisation très précis, et qu’ils implantèrent leurs pyramides le long du Nil en suivant des principes géométriques et métrologiques très rigoureux. Nous montrerons que ces recherches sont valides d’un point de vue statistique, géodésique et métrologique, ce qui démontre que les anciens Égyptiens avaient effectivement une connaissance très précise de la taille de la Terre, et une capacité moderne d’implantation de leurs monuments les uns par rapport aux autres sur de très longues distances (plusieurs kilomètres, voire plusieurs dizaines de kilomètres).
Or, nos mesures renforcent l’hypothèse selon laquelle plusieurs unités de mesures différentes (dont le mètre), employées en Europe et en Afrique durant l’Antiquité, furent aussi utilisées en Amérique du Sud, sur le site de Tiwanaku. L’emploi d’une mesure équivalente à notre mètre moderne se voit donc confirmée par les mesures de terrain de Stubel d’abord ainsi que par les nôtres ensuite. Comme nous l’avons dit, le mètre n’est pas la seule unité de mesure en jeu. En effet, nous avons constaté qu’au moins deux autres unités étaient employées là... l’une pour les enceintes des temples, qui mesure 44,72 cm ± 0,02, et la coudée « nilométrique » normalement employée en Égypte. Il est aussi possible qu’une unité de mesure identique au pied romain et au pied anglais fussent employées ici.
De telles observations, bien qu’anachroniques au regard des consensus historiques, viennent confirmer des observations similaires sur d’autres sites antiques, qui mettent en évidence que les bâtisseurs utilisaient plusieurs unités de mesure différentes, et qu’ils avaient la connaissance de la taille et des proportions de la Terre, dont fut extraite d’ailleurs cette mesure universelle qu’est le mètre. Tout porte à admettre l’évidence qu’une mesure précise de la Terre fût réalisée il y a très longtemps (au néolithique ?) par un peuple inconnu, et dont la connaissance s’est répandue sur tous les continents.
Ces unités de mesure sont employées avec des principes géométriques simples, en lien avec les caractéristiques astronomiques des levers solsticiaux à cette latitude.
Outre ces deux mesures, on constate que la coudée royale égyptienne et la coudée nilométrique font aussi partie des unités de mesure employées. Toute la construction révèlent de manière simple et limpide l’emploi d’unités de mesure à priori sans aucun rap- port entre elles, et très éloignées dans l’espace et le temps.
Les dimensions des salles du Coricancha sont une révolution pour notre vision classique de l’Histoire des premières grandes civilisations, car elles démontrent que des relations scientifiques ont existé entre l’ancien et le nouveau monde il y a plusieurs millénaires, par un peuple inconnu.
Les unités de mesure les plus redondantes sont 33,3 cm, 20 cm, 31,4 cm, 52,3 cm, 86,6 cm et 38,9 cm. Ces unités révèlent l’usage du mètre (1/3 m = 33,33 cm, 1/5 m = 20 cm), de la coudée égyptienne (52,3 cm = 1 coudée, 5/3 de coudée = 31,4 cm), d’une variante du « pied de roi » de 32,48 cm (43,3 et 86,6 cm qui mesurent 4/3 et 8/3 de pied de roi) et enfin le pouce romain 1,852 cm (21x1,852 = 38,9cm).
Ces observations factuelles et statistiques suggèrent que les unités de mesure telles que la coudée et le mètre se sont transmises au cours des millénaires de notre Histoire, jusque dans les sociétés de bâtisseurs que l’on appelle les « Compagnons » qui sont souvent à l’origine des grandes constructions européennes réalisées entre le 11ème et le 18ème siècle. L’hypothèse proposée par certains auteurs, à savoir que la connaissance d’une mesure identique à l’unité métrique aurait existé avant les travaux de Méchain et Delambre (fin 18ème), se trouve ici confirmée. Le mètre est une unité de mesure très ancienne issue des dimensions de la Terre. Les découvertes métrologiques des savants qui se sont rendus en Égypte sous Napoléon avaient d’ailleurs signalé dans leur compte-rendu que tout portait à croire que les anciens Égyptiens avaient déjà mesuré la Terre.
La coudée de Nippur, la coudée égyptienne, le pied romain ou grec, le « pied drusien », le yard mégalithique et le mètre, sont des unités de mesure qui présentent des imbrications évidentes, attestant d’une métrologie ancienne à l’origine de toutes les autres. Une mesure reculée dans le temps et très précise de la Terre (datant du néolithique ?) s’est répandue dans tous les systèmes de mesure avec des variations sur le nombre d’unités de base, ce qui donne l’impression trompeuse que ces unités n’ont aucun rapport.
Les unités de mesure que nous avons constatées apportent un éclairage nouveau sur les peuples d’avant et leur connaissance des dimensions de la terre. Ainsi, outre le yard mégalithique, on découvre que le mètre, le yard anglais ou la seconde d’arc sont des unités redondantes dans les unités de mesure des mégalithes du Massif du Sancy.
Il est probable que oui.