Introduction: The ductal syndromes of the shoulder combine all the compressive processes of the s... more Introduction: The ductal syndromes of the shoulder combine all the compressive processes of the suprascapular nerve at the level of its passage in the spinoglenoid notch and this for several causes. The most common is a lesion of the labrum resulting in the formation of a cyst. These cysts are rare and often underestimated. Provoking a compression of the suprascapular nerve, they are likely to cause an atrophy of the external rotator muscles of the cuff. Case report: We present a rare case of a paraglenoid cyst resulting in a ductal syndrome by suprascapular nerve compression. A 56-year-old man consulted our department for chronic pain of the left shoulder with a decrease in muscle strength. On clinical examination, the patient had a deficit of external rotation with a clear amyotrophy of the infraspinatus fossa. We opted for arthroscopic surgical resection. At the last follow-up, the patient did not show any more pain, with a total recovery of muscle strength. Conclusion: The clinical signs of compressive processes of the suprascapular nerve are quite misleading, so establishing a correct diagnosis and surgical management is vital before irreversible muscularatrophy takes place.
Orthopaedics & traumatology: surgery & research, Nov 1, 2016
Posterior wall with transverse acetabular fractures represents the most common type of acetabular... more Posterior wall with transverse acetabular fractures represents the most common type of acetabular fractures and is generally associated with poorer outcomes. This is caused by improper visualization of the fragments leading to imperfect reductions. Navigation in pelvic and acetabular trauma is reserved nowadays to non-displaced or mildly displaced fractures. To add to that, perioperative control of reduction is difficult using the conventional X-ray. The described 3D imaging method allowed proper reduction control. On the other hand, screw navigation of acetabular screws enabled better control of screw position as well as screw placement in otherwise inaccessible zones. In conclusion, peroperative 3D imaging and screw navigation optimize fracture reduction promoting better radiological and functional results.
Étude IRM prospective sur l'influence de l'immobilisation en rotation externe sur la réduction et... more Étude IRM prospective sur l'influence de l'immobilisation en rotation externe sur la réduction et la cicatrisation des lésions capsulolabrales après une primoluxation de l'épaule Prospective MRI study of the influence of immobilization in external rotation on reducing and healing of capsular and labral lesions after primary shoulder dislocation
Heterotopic ossification is a rare but debilitating situation. It occurs in patients who have und... more Heterotopic ossification is a rare but debilitating situation. It occurs in patients who have undergone paralysis and/or immobilization. Hip osteoma is one of the most frequent locations and is associated with a significant functional handicap. Its treatment is based on surgical resection, which is a risky surgery that is not devoid of complications such as infections, hematoma, and recurrence. We describe in this paper a new surgical technique that adds to the classic hip osteoma resection: guidance with a navigation system coupled to a 3D imaging tool. We performed this technique on two patients (three hips, one bilateral case). We think that this technique makes the surgery safer with fewer complications.
Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'ur... more Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'urgence est à la réduction afin de préserver l'avenir fonctionnel de l'arrièrepied. Certains facteurs rendent cette réduction impossible à ciel fermé. Le but de notre travail, à travers l'étude de trois cas cliniques et surtout une revue exhaustive de la littérature, est de revoir les causes d'irréductibilité, les facteurs anatomiques favorisants ainsi que les complications possibles. Observations : Nous avons rapporté, trois cas de luxations péritaliennes latérales irréductibles et avons mené une revue systématique de la littérature. Nous avons retrouvé que la cause la plus fréquente d'irréductibilité était l'interposition du tendon du muscle tibial postérieur (67 %), suivie par les obstacles osseux (21 %) et les autres éléments capsulotendineux (12 %). Conclusion : Plusieurs facteurs anatomiques peuvent faire obstacle à la réduction des luxations sous-taliennes latérales. Leur connaissance permettra une prise en charge rapide et efficace de ce type de lésions.
Clavicule flottante ; Luxation bipolaire ; Sternoclaviculaire Résumé Introduction.-La clavicule f... more Clavicule flottante ; Luxation bipolaire ; Sternoclaviculaire Résumé Introduction.-La clavicule flottante ou luxation bipolaire de la clavicule est une affection rare et méconnue de la ceinture scapulaire. À travers une observation et une revue de la littérature, les auteurs discutent la pathogénie, l'approche diagnostique et le traitement de cette pathologie. Synthèse des faits.-Un sportif, cycliste de 35 ans a présenté un traumatisme à haute énergie de l'épaule droite suite à une chute à grande allure. La tomodensitométrie avec des reconstructions tridimensionnelles (3D) a montré une luxation acromio-claviculaire de type V de Rockwood et une luxation sternoclaviculaire antéro-inférieure. Un traitement chirurgical a été réalisé avec réduction à ciel ouvert et embrochage des articulations sternoclaviculaire puis acromio-claviculaire. L'évolution s'est faite vers un déplacement secondaire et une subluxation antérieure sternoclaviculaire à six semaines contrastant avec une évolution clinique favorable au dernier recours. Conclusion.-La clavicule flottante est une lésion traumatique rare mais potentiellement invalidante. Son diagnostic a bénéficié de l'apport de la TDM avec reconstruction 3D permettant un bilan lésionnel précis. Le choix du traitement est difficile. Chez les patients jeunes et actifs, une réduction anatomique à ciel ouvert et une stabilisation adéquate sont recommandées.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2014
ABSTRACT Introduction Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables, di... more ABSTRACT Introduction Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables, difficiles à traiter et à haut potentiel de pseudarthrose. Le but de notre travail est de présenter une technique originale d’embrochage, d’exposer ses avantages et ses inconvénients en la confrontant aux données de la littérature. Patients et méthodes Notre série est rétrospective portant sur 29 patients+d’âge moyen de 39ans. Dans 20 cas, la fracture siégeait au niveau du tiers distal de l’humérus avec un troisième fragment en aile de papillon dans 16 cas. Tous nos malades ont été opérés dans un délai de 24heures. Notre technique consistait en un brochage bi fasciculé épitrochléen et retro sus épicondylien, sans dissection du nerf ulnaire. Tous les patients ont eu une immobilisation coude au corps durant 3 semaines. Le recul moyen est de 42 mois. Résultats Les résultats ont été évalués chez 80 % de nos malades. L’anesthésie locorégionale a été pratiquée dans 21 cas sans complications. La consolidation a été obtenue dans 23 cas après un délai moyen de 10 semaines. Chez cinq patients, un cal vicieux a été noté sans aucune gêne clinique. Au dernier recul, une raideur du coude a été retrouvée chez deux patients après un retard de consolidation et une immobilisation prolongée. Un cas de parésie du nerf ulnaire a été noté qui était régressif après ablation du matériel. Discussion Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables et de traitement difficile. Le traitement orthopédique par un plâtre pendant nécessite une immobilisation prolongée, un suivi strict avec un haut risque de pseudarthrose, de cal vicieux et de raideur. Le traitement chirurgical à ciel ouvert nécessite un abord large exposant au risque d’infection, de raideur et surtout de paralysie radiale sans certitude de consolidation. Le clou rétrograde a résolu quelques problèmes, mais le siège distal de la fracture limite ses indications. Le brochage bipolaire ascendant en o tour Eiffel O rend d’énorme service, il s’agit d’une technique reproductible, à foyer fermé sans abord du nerf ulnaire. Cette technique permet de stabiliser les deux colonnes, avantages que le brochage classique ne permet pas. L’immobilisation postopératoire peut se limiter à 3 semaines permettant une rééducation précoce. Conclusion À notre avis le brochage en o tour Eiffel O est une technique simple reproductible et qui donne d’excellents résultats surtout dans les fractures distales de la diaphyse humérale.
Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'ur... more Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'urgence est à la réduction afin de préserver l'avenir fonctionnel de l'arrièrepied. Certains facteurs rendent cette réduction impossible à ciel fermé. Le but de notre travail, à travers l'étude de trois cas cliniques et surtout une revue exhaustive de la littérature, est de revoir les causes d'irréductibilité, les facteurs anatomiques favorisants ainsi que les complications possibles. Observations : Nous avons rapporté, trois cas de luxations péritaliennes latérales irréductibles et avons mené une revue systématique de la littérature. Nous avons retrouvé que la cause la plus fréquente d'irréductibilité était l'interposition du tendon du muscle tibial postérieur (67 %), suivie par les obstacles osseux (21 %) et les autres éléments capsulotendineux (12 %). Conclusion : Plusieurs facteurs anatomiques peuvent faire obstacle à la réduction des luxations sous-taliennes latérales. Leur connaissance permettra une prise en charge rapide et efficace de ce type de lésions.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2017
Introduction Les osteites calcaneennes sont rares et leur prise en charge est difficile. Elles en... more Introduction Les osteites calcaneennes sont rares et leur prise en charge est difficile. Elles entrainent une perte de substance osseuse cavitaire associee souvent a une perte de substance cutanee du talon, soit comme primum ovens a l’infection calcaneenne par ulceration soit en consequence a une fistulisation de l’osteite. La prise en charge chirurgicale de ces patients n’est pas codifiee. L’objectif est une eradication de l’infection avec une reconstruction osseuse et une couverture cutanee du talon pour permettre la reprise de l’appui. Nous proposons une sequence therapeutique de prise en charge de ces lesions par une reconstruction osseuse par la technique de la membrane induite associee a une couverture par lambeau sural. Materiel et methodes Nous rapportons cinq cas d’osteite du calcaneum avec fistulisation cutanee pris en charge selon la technique de la membrane induite associee au lambeau sural. Lors du premier temps operatoire, un debridement et une excision des tissus infe...
Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocation. We report the case of [8_... more Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocation. We report the case of [8_TD$DIFF]a double level arterial injurywith neuropraxia following anterior shoulder dislocation that was diagnosed by [9_TD$DIFF]MultiDetector-row Computed Tomographic (MDCT) angiography and treated by surgical bypass graft and embolectomy. Our case is original, not only because [10_TD$DIFF] of the rarity of these complications [11_TD$DIFF], but also because of the thromboembolism of brachial artery which could be undiagnosed and [12_TD$DIFF]could compromise prognosis. # 2015 Delhi Orthopedic Association. Published by Elsevier B.V. All rights reserved. [14_TD$DIFF] . Introduction Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocationwithout associated fracture. Axillary artery injuries are estimated at [15_TD$DIFF] %, and brachial plexus injuries are more frequent, estimated at [16_TD$DIFF]7%.
OBJECTIVES Many techniques have been described for screw fixation of the scaphoid bone. The appro... more OBJECTIVES Many techniques have been described for screw fixation of the scaphoid bone. The approach is either proximal or dorsal. A new percutaneous technique is presented by the authors called the head to foot screw fixation. Indications and results are evaluated. METHODS It is a percutaneous technique with fixation of the scaphoid bone by two screws introduced in an opposite direction: a proximal screw and a distal screw. No postoperative immobilization was necessary. A prospective study was conducted in 40 patients over a period of three years. The average age was 25 years with extremes of 14 and 44 years. This technique was practiced in fractures (30 cases) and nonunion (10 cases) in which the localization was proximal, corresponding to Schernberg types I, II and III. Forms associated with perilunate dislocation of the carpus were excluded from the study. RESULTS The results were analysed with a mean of 8 months (6-30). Union was obtained in all the cases. No tendon injury rela...
Introduction: Subtalar dislocation is an uncommon lesion in traumatology chiefly when it concerns... more Introduction: Subtalar dislocation is an uncommon lesion in traumatology chiefly when it concerns the lateral form. Surgical treatment is required when a fracture is related or the dislocation is irreducible. Even well treated, these dislocations progress unavoidably to subtalar arthrosis, which stays well tolerated. Case Report: A 46-year-old male with irreducible lateral subtalar dislocation caused sustentaculum tali incarceration confirmed on computed tomography (CT). The patient underwent emergent open reduction and internal fixation; the sustentaculum tali was reduced and fixed with a compression screw. At 3 years, “American Orthopaedic Foot and Ankle Society Ankle-hindfoot” score was 86, and the functional result was considered excellent despite a Grade I subtalar osteoarthritis on the ankle X-ray. Conclusion: An irreducible subtalar dislocation is exceptionally due to the incarceration of sustentaculum tali. CT is of great interest for good fracture analysis and management pl...
Tuberculous spondylodiscitis usually affects the dorso-lumbar spine, and its cervical location is... more Tuberculous spondylodiscitis usually affects the dorso-lumbar spine, and its cervical location is a rare condition that can mimic other diseases and consequently cause treatment delays. We report a case of tuberculous spondylodiscitis of the lower cervical spine discovered under unusual circumstances in a patient with severe polytrauma involving a cranio-cerebral trauma, a non-displaced fracture of the two laminæ and the spinous process of the C6 vertebrae as well as fibular and tibial shaft fractures. The patient underwent static tibial nailing, and a collar with occipital and chin supports was applied. At 2-month follow-up, the patient presented with severe neck pain without neurologic deficits. Plain and dynamic cervical radiographs showed a stable C6-C7 subluxation and C7 superior endplate collapse. The CT scan also outlined prevertebral soft tissue swelling. The MRI showed a C6–C7 spondylodiscitis associated with a prevertebral abscess with am 8-cm major axis. The diagnosis of C6–C7 Pott’s disease was confirmed by a CT-guided biopsy. The patient received 12 months of antituberculous chemotherapy, after which the paravertebral abscess completely disappeared, and the patient has had no functional sequelae. The diagnosis of cervical spine tuberculosis is difficult and requires a high level of attention. Delays in establishing the diagnosis and starting the appropriate treatment result in severe complications such as spinal cord compression and spinal deformity, which are difficult to manage.
Introduction: The ductal syndromes of the shoulder combine all the compressive processes of the s... more Introduction: The ductal syndromes of the shoulder combine all the compressive processes of the suprascapular nerve at the level of its passage in the spinoglenoid notch and this for several causes. The most common is a lesion of the labrum resulting in the formation of a cyst. These cysts are rare and often underestimated. Provoking a compression of the suprascapular nerve, they are likely to cause an atrophy of the external rotator muscles of the cuff. Case report: We present a rare case of a paraglenoid cyst resulting in a ductal syndrome by suprascapular nerve compression. A 56-year-old man consulted our department for chronic pain of the left shoulder with a decrease in muscle strength. On clinical examination, the patient had a deficit of external rotation with a clear amyotrophy of the infraspinatus fossa. We opted for arthroscopic surgical resection. At the last follow-up, the patient did not show any more pain, with a total recovery of muscle strength. Conclusion: The clinical signs of compressive processes of the suprascapular nerve are quite misleading, so establishing a correct diagnosis and surgical management is vital before irreversible muscularatrophy takes place.
Orthopaedics & traumatology: surgery & research, Nov 1, 2016
Posterior wall with transverse acetabular fractures represents the most common type of acetabular... more Posterior wall with transverse acetabular fractures represents the most common type of acetabular fractures and is generally associated with poorer outcomes. This is caused by improper visualization of the fragments leading to imperfect reductions. Navigation in pelvic and acetabular trauma is reserved nowadays to non-displaced or mildly displaced fractures. To add to that, perioperative control of reduction is difficult using the conventional X-ray. The described 3D imaging method allowed proper reduction control. On the other hand, screw navigation of acetabular screws enabled better control of screw position as well as screw placement in otherwise inaccessible zones. In conclusion, peroperative 3D imaging and screw navigation optimize fracture reduction promoting better radiological and functional results.
Étude IRM prospective sur l'influence de l'immobilisation en rotation externe sur la réduction et... more Étude IRM prospective sur l'influence de l'immobilisation en rotation externe sur la réduction et la cicatrisation des lésions capsulolabrales après une primoluxation de l'épaule Prospective MRI study of the influence of immobilization in external rotation on reducing and healing of capsular and labral lesions after primary shoulder dislocation
Heterotopic ossification is a rare but debilitating situation. It occurs in patients who have und... more Heterotopic ossification is a rare but debilitating situation. It occurs in patients who have undergone paralysis and/or immobilization. Hip osteoma is one of the most frequent locations and is associated with a significant functional handicap. Its treatment is based on surgical resection, which is a risky surgery that is not devoid of complications such as infections, hematoma, and recurrence. We describe in this paper a new surgical technique that adds to the classic hip osteoma resection: guidance with a navigation system coupled to a 3D imaging tool. We performed this technique on two patients (three hips, one bilateral case). We think that this technique makes the surgery safer with fewer complications.
Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'ur... more Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'urgence est à la réduction afin de préserver l'avenir fonctionnel de l'arrièrepied. Certains facteurs rendent cette réduction impossible à ciel fermé. Le but de notre travail, à travers l'étude de trois cas cliniques et surtout une revue exhaustive de la littérature, est de revoir les causes d'irréductibilité, les facteurs anatomiques favorisants ainsi que les complications possibles. Observations : Nous avons rapporté, trois cas de luxations péritaliennes latérales irréductibles et avons mené une revue systématique de la littérature. Nous avons retrouvé que la cause la plus fréquente d'irréductibilité était l'interposition du tendon du muscle tibial postérieur (67 %), suivie par les obstacles osseux (21 %) et les autres éléments capsulotendineux (12 %). Conclusion : Plusieurs facteurs anatomiques peuvent faire obstacle à la réduction des luxations sous-taliennes latérales. Leur connaissance permettra une prise en charge rapide et efficace de ce type de lésions.
Clavicule flottante ; Luxation bipolaire ; Sternoclaviculaire Résumé Introduction.-La clavicule f... more Clavicule flottante ; Luxation bipolaire ; Sternoclaviculaire Résumé Introduction.-La clavicule flottante ou luxation bipolaire de la clavicule est une affection rare et méconnue de la ceinture scapulaire. À travers une observation et une revue de la littérature, les auteurs discutent la pathogénie, l'approche diagnostique et le traitement de cette pathologie. Synthèse des faits.-Un sportif, cycliste de 35 ans a présenté un traumatisme à haute énergie de l'épaule droite suite à une chute à grande allure. La tomodensitométrie avec des reconstructions tridimensionnelles (3D) a montré une luxation acromio-claviculaire de type V de Rockwood et une luxation sternoclaviculaire antéro-inférieure. Un traitement chirurgical a été réalisé avec réduction à ciel ouvert et embrochage des articulations sternoclaviculaire puis acromio-claviculaire. L'évolution s'est faite vers un déplacement secondaire et une subluxation antérieure sternoclaviculaire à six semaines contrastant avec une évolution clinique favorable au dernier recours. Conclusion.-La clavicule flottante est une lésion traumatique rare mais potentiellement invalidante. Son diagnostic a bénéficié de l'apport de la TDM avec reconstruction 3D permettant un bilan lésionnel précis. Le choix du traitement est difficile. Chez les patients jeunes et actifs, une réduction anatomique à ciel ouvert et une stabilisation adéquate sont recommandées.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2014
ABSTRACT Introduction Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables, di... more ABSTRACT Introduction Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables, difficiles à traiter et à haut potentiel de pseudarthrose. Le but de notre travail est de présenter une technique originale d’embrochage, d’exposer ses avantages et ses inconvénients en la confrontant aux données de la littérature. Patients et méthodes Notre série est rétrospective portant sur 29 patients+d’âge moyen de 39ans. Dans 20 cas, la fracture siégeait au niveau du tiers distal de l’humérus avec un troisième fragment en aile de papillon dans 16 cas. Tous nos malades ont été opérés dans un délai de 24heures. Notre technique consistait en un brochage bi fasciculé épitrochléen et retro sus épicondylien, sans dissection du nerf ulnaire. Tous les patients ont eu une immobilisation coude au corps durant 3 semaines. Le recul moyen est de 42 mois. Résultats Les résultats ont été évalués chez 80 % de nos malades. L’anesthésie locorégionale a été pratiquée dans 21 cas sans complications. La consolidation a été obtenue dans 23 cas après un délai moyen de 10 semaines. Chez cinq patients, un cal vicieux a été noté sans aucune gêne clinique. Au dernier recul, une raideur du coude a été retrouvée chez deux patients après un retard de consolidation et une immobilisation prolongée. Un cas de parésie du nerf ulnaire a été noté qui était régressif après ablation du matériel. Discussion Les fractures du tiers distal de l’humérus sont réputées être instables et de traitement difficile. Le traitement orthopédique par un plâtre pendant nécessite une immobilisation prolongée, un suivi strict avec un haut risque de pseudarthrose, de cal vicieux et de raideur. Le traitement chirurgical à ciel ouvert nécessite un abord large exposant au risque d’infection, de raideur et surtout de paralysie radiale sans certitude de consolidation. Le clou rétrograde a résolu quelques problèmes, mais le siège distal de la fracture limite ses indications. Le brochage bipolaire ascendant en o tour Eiffel O rend d’énorme service, il s’agit d’une technique reproductible, à foyer fermé sans abord du nerf ulnaire. Cette technique permet de stabiliser les deux colonnes, avantages que le brochage classique ne permet pas. L’immobilisation postopératoire peut se limiter à 3 semaines permettant une rééducation précoce. Conclusion À notre avis le brochage en o tour Eiffel O est une technique simple reproductible et qui donne d’excellents résultats surtout dans les fractures distales de la diaphyse humérale.
Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'ur... more Introduction : La luxation sous-talienne est une lésion rare surtout dans sa forme latérale. L'urgence est à la réduction afin de préserver l'avenir fonctionnel de l'arrièrepied. Certains facteurs rendent cette réduction impossible à ciel fermé. Le but de notre travail, à travers l'étude de trois cas cliniques et surtout une revue exhaustive de la littérature, est de revoir les causes d'irréductibilité, les facteurs anatomiques favorisants ainsi que les complications possibles. Observations : Nous avons rapporté, trois cas de luxations péritaliennes latérales irréductibles et avons mené une revue systématique de la littérature. Nous avons retrouvé que la cause la plus fréquente d'irréductibilité était l'interposition du tendon du muscle tibial postérieur (67 %), suivie par les obstacles osseux (21 %) et les autres éléments capsulotendineux (12 %). Conclusion : Plusieurs facteurs anatomiques peuvent faire obstacle à la réduction des luxations sous-taliennes latérales. Leur connaissance permettra une prise en charge rapide et efficace de ce type de lésions.
Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2017
Introduction Les osteites calcaneennes sont rares et leur prise en charge est difficile. Elles en... more Introduction Les osteites calcaneennes sont rares et leur prise en charge est difficile. Elles entrainent une perte de substance osseuse cavitaire associee souvent a une perte de substance cutanee du talon, soit comme primum ovens a l’infection calcaneenne par ulceration soit en consequence a une fistulisation de l’osteite. La prise en charge chirurgicale de ces patients n’est pas codifiee. L’objectif est une eradication de l’infection avec une reconstruction osseuse et une couverture cutanee du talon pour permettre la reprise de l’appui. Nous proposons une sequence therapeutique de prise en charge de ces lesions par une reconstruction osseuse par la technique de la membrane induite associee a une couverture par lambeau sural. Materiel et methodes Nous rapportons cinq cas d’osteite du calcaneum avec fistulisation cutanee pris en charge selon la technique de la membrane induite associee au lambeau sural. Lors du premier temps operatoire, un debridement et une excision des tissus infe...
Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocation. We report the case of [8_... more Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocation. We report the case of [8_TD$DIFF]a double level arterial injurywith neuropraxia following anterior shoulder dislocation that was diagnosed by [9_TD$DIFF]MultiDetector-row Computed Tomographic (MDCT) angiography and treated by surgical bypass graft and embolectomy. Our case is original, not only because [10_TD$DIFF] of the rarity of these complications [11_TD$DIFF], but also because of the thromboembolism of brachial artery which could be undiagnosed and [12_TD$DIFF]could compromise prognosis. # 2015 Delhi Orthopedic Association. Published by Elsevier B.V. All rights reserved. [14_TD$DIFF] . Introduction Vascular and nervous complications are rare after shoulder dislocationwithout associated fracture. Axillary artery injuries are estimated at [15_TD$DIFF] %, and brachial plexus injuries are more frequent, estimated at [16_TD$DIFF]7%.
OBJECTIVES Many techniques have been described for screw fixation of the scaphoid bone. The appro... more OBJECTIVES Many techniques have been described for screw fixation of the scaphoid bone. The approach is either proximal or dorsal. A new percutaneous technique is presented by the authors called the head to foot screw fixation. Indications and results are evaluated. METHODS It is a percutaneous technique with fixation of the scaphoid bone by two screws introduced in an opposite direction: a proximal screw and a distal screw. No postoperative immobilization was necessary. A prospective study was conducted in 40 patients over a period of three years. The average age was 25 years with extremes of 14 and 44 years. This technique was practiced in fractures (30 cases) and nonunion (10 cases) in which the localization was proximal, corresponding to Schernberg types I, II and III. Forms associated with perilunate dislocation of the carpus were excluded from the study. RESULTS The results were analysed with a mean of 8 months (6-30). Union was obtained in all the cases. No tendon injury rela...
Introduction: Subtalar dislocation is an uncommon lesion in traumatology chiefly when it concerns... more Introduction: Subtalar dislocation is an uncommon lesion in traumatology chiefly when it concerns the lateral form. Surgical treatment is required when a fracture is related or the dislocation is irreducible. Even well treated, these dislocations progress unavoidably to subtalar arthrosis, which stays well tolerated. Case Report: A 46-year-old male with irreducible lateral subtalar dislocation caused sustentaculum tali incarceration confirmed on computed tomography (CT). The patient underwent emergent open reduction and internal fixation; the sustentaculum tali was reduced and fixed with a compression screw. At 3 years, “American Orthopaedic Foot and Ankle Society Ankle-hindfoot” score was 86, and the functional result was considered excellent despite a Grade I subtalar osteoarthritis on the ankle X-ray. Conclusion: An irreducible subtalar dislocation is exceptionally due to the incarceration of sustentaculum tali. CT is of great interest for good fracture analysis and management pl...
Tuberculous spondylodiscitis usually affects the dorso-lumbar spine, and its cervical location is... more Tuberculous spondylodiscitis usually affects the dorso-lumbar spine, and its cervical location is a rare condition that can mimic other diseases and consequently cause treatment delays. We report a case of tuberculous spondylodiscitis of the lower cervical spine discovered under unusual circumstances in a patient with severe polytrauma involving a cranio-cerebral trauma, a non-displaced fracture of the two laminæ and the spinous process of the C6 vertebrae as well as fibular and tibial shaft fractures. The patient underwent static tibial nailing, and a collar with occipital and chin supports was applied. At 2-month follow-up, the patient presented with severe neck pain without neurologic deficits. Plain and dynamic cervical radiographs showed a stable C6-C7 subluxation and C7 superior endplate collapse. The CT scan also outlined prevertebral soft tissue swelling. The MRI showed a C6–C7 spondylodiscitis associated with a prevertebral abscess with am 8-cm major axis. The diagnosis of C6–C7 Pott’s disease was confirmed by a CT-guided biopsy. The patient received 12 months of antituberculous chemotherapy, after which the paravertebral abscess completely disappeared, and the patient has had no functional sequelae. The diagnosis of cervical spine tuberculosis is difficult and requires a high level of attention. Delays in establishing the diagnosis and starting the appropriate treatment result in severe complications such as spinal cord compression and spinal deformity, which are difficult to manage.
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