Papers by Jean-Luc Marion
University of Chicago Press eBooks, 2018
calculus of mathematics and concrete physical qualities is what he calls the repetition of measur... more calculus of mathematics and concrete physical qualities is what he calls the repetition of measure (mensurae repetitio). This repetition of measure is a kind of unit of measure to which various kinds of measurements can be compared. To stress the importance of this concept, Leibniz compares the mathesis unviersalis to a kind of
The Challenge of God, 2019
Before one can decide whether to think of God as either with or without Being [l’etre], one shoul... more Before one can decide whether to think of God as either with or without Being [l’etre], one should ask what kind of “Being” is under consideration. As understood by the tradition of metaphysica, Being amounts to a perseverance that not only eventually annuls itself in the aporia of the present moment, but must also forget its own process of manifestation and its future and past – beings are according to causa sui. But one can also understand Being according to the logic of the gift and the event. In this other mode of Being, beings are precisely by surrendering their claim to perseverance in the present, such that the future and past, as well as manifestation itself, can enter into presence alongside the passing present moment. This other mode of Being can be seen in the example of Jesus Christ, who perfectly implemented it as son in relation to God the father. This infinitive “Being” thus expresses an ambivalence: one can say it either from the point of view of metaphysica, or from the point of view of God.
The Cambridge Companion to Descartes, 1992
Philosophie de Jean-Luc Marion, 2015
Les Études philosophiques, 2021
Le doute cartesien – theorique, generalise, hyperbolique et volontaire – reprend et renforce tout... more Le doute cartesien – theorique, generalise, hyperbolique et volontaire – reprend et renforce tout d’abord les raisons sceptiques traditionnelles de douter, afin de mettre pour la premiere fois en doute tout le sensible, mais aussi de montrer que ces raisons buttent sur les naturae simplicissimae et la certitude de la mathesis universalis. Descartes forge alors un nouvel argument sceptique : le « Dieu qui peut tout », qui permet de penser que, lorsque je me rends a l’evidence des natures simples, je peux me tromper du point de vue d’une autre rationalite et d’une evidence superieure a la mienne. Mais le doute n’est pas seulement chez Descartes un moment et un moyen provisoires qu’il s’agirait de vaincre, et qui serait effectivement vaincu par la certitude du cogito. Puisqu’il ne devoile aucune chose, n’enonce aucune proposition et n’engage pas la moindre predication, le doute laisse en effet la parole ne dire qu’elle-meme et se manifester ce qui y parle, c’est-a-dire celui qui parle, ego. On peut donc soutenir que c’est directement du doute, veritable premier principe cartesien, que provient l’existence.
Phänomenologie der Sinnereignisse, 2011
DANISH YEARBOOK OF PHILOSOPHY, 2005
Tópicos, Revista de Filosofía, 2013
En este ensayo, traducido por primera vez al español, Jean-Luc Marion, sin duda el filósofo más i... more En este ensayo, traducido por primera vez al español, Jean-Luc Marion, sin duda el filósofo más importante de la última generación de pensadores franceses, desarrolla una interpretación no ontológica de la demostración de la existencia de Dios de san Anselmo. Con ello, Marion no sólo busca poner en tela de juicio el tratamiento que, desde Kant, se le ha dado a la demostración; antes bien, busca establecer las claves hacia un pensamiento fenomenológico —al margen de la tradición que Heidegger llamó onto-teología—, que anticipan su controversial (debido a su innegable trasfondo teológico) fenomenología de la “donación”.
Die Verfassung der Freiheit und das Sinnbild des Kreuzes, 2015
Wenn es sich bei einem Bild darum handelte, zu verlangen, dass es die Heiligkeit des Heiligen sic... more Wenn es sich bei einem Bild darum handelte, zu verlangen, dass es die Heiligkeit des Heiligen sichtbar macht, wer wurde dann nicht eher den Ikonoklasmus fordern? Denn die Heiligkeit des Heiligen vor allem zeichnet sich dadurch aus, dass sie sich jeglicher Determination entzieht, die ihre Unbedingtheit abschwachen und ihre Unendlichkeit einschranken wurde. Das Heilige, das seine unermessliche Entfernung hutet, entzieht sich jedem Begreifen, dem des Geistes wie der Sinne. „Weder das Fleisch, noch das Blut, noch der Wille der Menschen“ konnten zur Sichtbarkeit zwingen, „was kein Auge gesehen, was kein Ohr gehort hat, was nicht zum Herzen des Menschen emporgestiegen ist“, gerade deshalb, weil „Gott es denen bereitet hat, die ihn lieben“.
Escritos, 2011
La “muerte de Dios”, atribuida por lo general exclusivamente a Nietzsche, se desarrolla a lo larg... more La “muerte de Dios”, atribuida por lo general exclusivamente a Nietzsche, se desarrolla a lo largo de toda la filosofiamoderna. Contra este desconocimiento, es procedente su reconstruccion, su reapropiacion genealogica. Hegel, Feuerbach, Stirner, y por supuesto, Nietzsche, son en todo caso solo algunos de los autores que cabe interpelar en esta direccion, aunque tambien los mas decisivos. El presente ensayo de Marion ofrece esta reconstruccion, pero al mismo tiempo apunta a liberar lo divino de la idolatria conceptual que caracteriza el pensamiento moderno, a fin derepensar a Dios como Amor. En palabras del filosofo, el desconocimiento en que la filosofia ha mantenido el Amor permite proclamar al Dios Vivo, para limitar y superar al fin el discurso de la “muerte de Dios”, el cual queda restringido asi al ambito al que pertenece: el de la epoca moderna de la metafisica.
Philosophique, 1998
I. LA CONSTRUCTION DE L'INADÉQUATION Au plus intime, à l'articulation entre le corps et l'esprit,... more I. LA CONSTRUCTION DE L'INADÉQUATION Au plus intime, à l'articulation entre le corps et l'esprit, gît l'inadéquation : c'est dans son corps que chaque mode pensant éprouve l'inadéquation de son idée des modes à ces mêmes modes étendus, qu'il nomme pourtant son corps : « Mens humana partium corpus humanum componentium adaequatam cognitionem non involvit » (Ethica II, § 24). En effet les affections de mon corps par des corps, en nombre indéfini, renvoient toutes, selon les lois de la communication des mouvements, à d'autres modes, extérieurs à ce corps. Certes, en Dieu, l'idée de mon corps implique, dans une seule déduction infinie, l'idée de tout autre mode de l'étendue agissant sur mon corps ; ainsi une alia et prior idée d'une chose singulière précède-t-elle, en Dieu, l'idée de moi-même, c'est-à-dire de mon corps. Si donc Dieu peut avoir l'idée (évidemment adéquate) de mon corps, c'est parce que, loin d'en avoir l'idée que j'en ai, il en a l'idée que ne n'en ai pas ; la connaissance des parties qui composent mon corps (et des modes qui l'affectent) ne se trouve en Dieu que « quatenus plurimis rerum ideis affectus est, et non quatenus Corporis humani tantum habet ideam » (II, § 24, dem.). Dieu a l'idée de mon corps, parce qu'il n'a pas seulement cette idée, donc parce qu'il n'a pas l'idée de mon âme ; puisque moi, n'étant que * Cette étude a bénéficié de maintes remarques de J.M. Beyssade. Qu'il trouve ici l'expression de ma gratitude. Une première version de ce texte a été publiée sous le titre « Aporias and the Origins of Spinoza's Theory on adequate idea », par Y. Yovel (éd.
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