Papers by Marie-christine Laznik
Reverso, Sep 1, 2009
Marina e sua mãe frequentavam na PMI 1 de seu bairro um grupo mãe-bebê. Os monitores estavam inqu... more Marina e sua mãe frequentavam na PMI 1 de seu bairro um grupo mãe-bebê. Os monitores estavam inquietos perante este bebê que não tinha nenhuma troca de olhar com sua mãe e cujo olhar tornava-se cada vez mais difícil de ser captado pela equipe. Eles pediram a presença da psicóloga da PMI. Ela também ficou muito inquieta. A psicóloga, de formação psicanalítica, solicitou-me para o dia seguinte. Percebendo que esse bebê apresentava piscadelas indicativas de risco autista, os recebi o mais rápido possível. Primeira sessão (2/1/02) Marina chega no porta bebê, no colo de sua mãe. Ela se curva para trás, de uma maneira que evoca um epistótonos, e seu olhar parece querer se grudar ao teto. No consultório, a mãe me diz que ela não consegue encontrar seu olhar. Ela me fala das enormes dificuldades que teve com Resumo A questão do autismo é abordada a partir de um tratamento conjunto mãe-bebê, no qual a autora relata as sessões conjuntas mãe-bebê-analista, e as intercorrências durante o processo de cura. 1. Trata-se de um centro de Prevenção Materno-Infantil da Cruz Vermelha.
Poche - Psychanalyse, Oct 1, 2014
Cliniques méditerranéennes, 2004
Dans Cliniques méditerranéennes Cliniques méditerranéennes 2004/2 (n 2004/2 (n o o 70) 70), pages... more Dans Cliniques méditerranéennes Cliniques méditerranéennes 2004/2 (n 2004/2 (n o o 70) 70), pages 113 à 129 Éditions Érès Érès
Cliniques méditerranéennes, 2004
Amorous passion is not a term that often goes with menopause; bringing them together may be intim... more Amorous passion is not a term that often goes with menopause; bringing them together may be intimidating. Once the capacity for reproduction is lost, and nothing stands in the way of death, menopause is more easily associated with old age. However, Freud insisted there was an increase in libido in menopause, which he compared to puberty. Deutsch supposed that there are also incestuous phantasies at this time, but that their object would be the now-adult son, or an equivalent. The struggle against such phantasies may be at the root of the rejection of all sexuality by some aging mothers; the mother-son bond is thus preserved by ignoring its erotic origins. The myth of Oedipus married to his mother Jocasta has very rarely been approached from the point of view of the mother as a woman. Whether she has an unconscious amorous passion for her son or can experience an amorous passion with a man her son’s age, it gives rise to a passion to ignore, which is very common. Did Freud himself have to struggle against this passion to ignore? On this point, Stefan Zweig’s Twenty-Four Hours in the Life of a Woman is an illuminating reading.
Hors collection, Mar 1, 2010
Neuropsychiatrie De L'enfance Et De L'adolescence, Jul 1, 2012
La Revue lacanienne, 2007
Dans La revue lacanienne La revue lacanienne 2007/2 (n° 2) 2007/2 (n° 2), pages 130 à 131 Édition... more Dans La revue lacanienne La revue lacanienne 2007/2 (n° 2) 2007/2 (n° 2), pages 130 à 131 Éditions Érès Érès
Revue Francaise De Psychanalyse, 2005
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que d... more La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2005-4-page-993.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. I-Approche théorique Le complexe de Jocaste Marie-Christine LAZNIK LE TROISIÈME TEMPS DE L'OEDIPE CHEZ UNE FEMME La crise du milieu de la vie, qui pour une femme correspond à la ménopause, est un moment crucial dans le remaniement de l'économie libidinale. Mais j'essaierai de montrer que ce n'est pas, uniquement, à cause d'une confrontation avec la réalité objective et inéluctable du temps qui passe et qui nous contraint à une reconnaissance de notre finitude ontologique, même si cela est toujours vrai. Il y aurait un autre élément, bien plus inaudible, qui rendrait compte du silence qui règne au sujet de la ménopause. Pour étayer mon hypothèse, il me faut rappeler ici comment la découverte de la réalité de la castration mène la fille à changer d'objet d'amour : d'être le phallus pour la mère, elle aura à glisser-dans l'équation symbolique-au bébé et aller chercher celui qui pourra le lui donner. Freud (1925) 1 appelle cela l'entrée de la fille dans l'OEdipe. À la ménopause, la promesse d'un bébé substitut phallique n'est plus réalisable. Cela coïncide, ce qui n'est pas rare, avec le départ des enfants du foyer. Ce qui pouvait lui donner un sentiment phallique dans la maternité-un certain pouvoir imaginaire dérivé de la dépendance de ses enfants par rapport à elle-vient à faire défaut. Alors, la question de la sortie de l'OEdipe se pose. En quoi consistera-t-elle pour une femme ? Pendant plus de quarante ans, Freud affirmera qu'il y a une augmentation de la libido au moment de la ménopause. Il la met en parallèle avec la puberté : une jeune fille inhibe son désir parce que c'est trop tôt et une femme au milieu de la vie parce que c'est trop tard. Comment entendre cette inhibition ? Hélène 1. S. Freud (1925), Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes.
Contraste, 2006
Comment passer de ces bébés qui troublent leurs parents à des petits qui auraient plaisir à s'amu... more Comment passer de ces bébés qui troublent leurs parents à des petits qui auraient plaisir à s'amuser avec eux I-En quoi ce trouble est envahissant pour les parents des bébés Dix années nous séparent du premier numéro de Contraste consacré à ce sujet et en relisant mon propre article publié dans ce numéro 5 ce qui a le plus évolué est dû à ma pratique des petits bébés devenus ensuite autistes, pratique que je n'avais absolument pas il y a 10 ans. Pratique tout d'abord des films familiaux et ensuite pratique clinique auprès de quelques bébés en danger de devenir autistique. L'analyse des films familiaux fut généreusement mise à ma disposition par l'équipe de Pise et je souhaite ici remercier le Prof. Filippo Muratori et le Dr Sandra Maestro. Notre rencontre se fit sur la base de notre passion commune pour la détection des signes précoces d'autisme dans la première année de vie. Ils connaissaient les travaux de l'école de Tours et en particuliers ceux de Catherine Barthélémy, je les écoutais. Je leur montrais ce que le repérage à partir du circuit pulsionnel me permettais de repérer au niveau des bébés qu'ils me montrais. Si sur le fond je n'ai pas complètement changé : c'est-à-dire qu'indépendamment d'une quelconque prise de position sur l'étiologie de l'autisme, la contribution qu'il me semble pouvoir apporter, est celle d'avoir repéré un ratage du bouclage du circuit pulsionnel entre le bébé et l'autre qui s'occupe de lui. Ceci a des conséquences dramatiques sur le plan intrapsychique, néuroanatomique-toute psyché se supporte d'un corps-et bien sûr cognitives. Ce en quoi je dois dire que j'ai changé, à cause de la clinique des bébés précités, c'est que je pense que très tôt quelque chose rate du côté du bébé, je le constate dès la naissance. Cela ne veux pas dire qu'il s'agisse d'un réel organique d'emblé figé chez le bébé puisque nos interventions très précoces semblent modifier le tableau. Nous avons aussi constaté, de façon pratiquement systématique, une psychogenèse de la situation autistique, mais à l'envers de ce qui 2/23 a pu être malheureusement dit à la suite de Betelheim: c'est le bébé qui ne répond pas qui détruit, en quelques mois, les compétences des parents, où tout au moins la confiance qu'ils ont en eux. La différence entre ces mêmes parents aux premières semaines, voire même aux premiers mois, et l'état dans lequel ils arrivent vers les 18 mois de leur enfant est poignante. Les films familiaux attestent, dans beaucoup de cas, d'un changement radical : des parents attentifs et chaleureux qui interpellaient leur bébé, qui le sollicitaient, deviennent très souvent des êtres figés et glacés. Autrement, ces mêmes parents n'auraient pas pu survivre. On ne racontera jamais assez l'épopée de survie devant un être pour qui on n'existe pas. L'analyse d'un film familial : Jérôme Le déchiffrage attentif du film familial de Jérôme, petit bébé italien diagnostiqué comme enfant avec autisme à 3 ans, est pleins d'enseignements. Ce n'est qu'en écoutant d'innombrables fois la voix tendre et mélodieuse de la mère de Jerome, quand il n'a encore que huit jours, que nous finissons par déchiffrer, dans le mouvement répété de sa main devant le visage de son nourrisson, qu'elle se demande s'il voit, tellement le regard de ce visage qui semblerait tourné dans sa direction est dans le vague. De même, nous entendrons la question pathétique de sa grand-mère qu'il semble regarder
Presses Universitaires de France eBooks, 2007
La prosodie avec les bébés à risque d'autisme : clinique et recherche Marine lors de sa rechute à... more La prosodie avec les bébés à risque d'autisme : clinique et recherche Marine lors de sa rechute à quinze mois Marine n'avait aucun échange de regard avec sa mère. Même la psychologue de la PMI avait des difficultés à capter son regard. A l'age de trois mois, lors de notre premier entretien, installée dans le porte-bébé sur le ventre de sa mère, elle se cambrait en arrière, en épistotonos ; son regard semblant chercher à s'accrocher au plafond. D'emblée, la mère s'est plainte de ne pas arriver à croiser le regard de son bébé, et décrivit des douleurs abdominales intenses, Marine pleurant très longtemps, sa mère en détresse face aux hurlements de sa fille, n'arrivant pas à la calmer. Nous avons entrepris un traitement bébé-mère qui fut un succès : au bout de six mois, Marine cherchait sa mère du regard chaque fois qu'elle voulait entreprendre une action, ou même entrer en contact avec moi. Le lien me semblait établi entre elles deux 1. Après les vacances d'été, je retrouvais une adorable petite fille de 13 mois qui marchait et qui s'adressait à l'hôtesse, à moi et à sa mère dans un tonique dialogue sonore. Elle semblait tout à fait épanouie. Sa fille lui paraissant aller très bien, la mère me demanda de continuer à venir pour parler d'elle-même, j'acquiesçais. La mère utilisa ses séances individuelles pour travailler sa relation à son corps, à son mari. Mais dès la fin de la première séance, elle commenta une certaine fermeture chez Marine. A la séance suivante, ce commentaire fut plus insistant. Au bout d'un mois, elle s'ouvrit d'emblée sur les soucis que son mari et elle avaient pour Marine qui s'était refermée et errait sans cesse. Elle me demanda de la revoir. Quand je la reçus, je fut confrontée à une petite fille, vaquant partout, qui ne décrocha pas un regard pendant les trente premières minutes, même si elle suivait ce que je faisais. La séance suivante fut à peine moins difficile. Même si Marine ne ressemblait pas à un bébé de 15 mois en devenir autistique qui n'aurait jamais été pris en charge, puisque son refus de communiquer ne l'empêchait pas de suive intellectuellement ce qui se passait, je dus reconnaître qu'elle avait fait une rechute grave. Après les vacances de la Toussaint, à l'heure de la séance de la mère 2 , le père l'accompagne. Il n'était jamais venu auparavant, malgré mes invitations. Il se dit très inquiet pour sa fille qui a passé le weekend à empiler, seule dans son coin, des boites de cassettes vidéo. Il me demande si je n'avais jamais pensé à l'autisme pour sa fille. Je lui réponds que cette maladie n'est diagnostiquée, en tant que telle, qu'à trois ans et que nous faisons ce qu'il faut pour que ce diagnostic ne puisse pas être posé. Il s'agit d'une réponse qui, tout en ne niant pas son intuition, laisse une porte grande ouverte à l'espoir, d'autant que notre travail entre 3 et 12 mois avait, dans un premier temps, laissé supposé que Marine s'en était tout à fait sortie. Avec des enfants au dessus de deux ans, quand le tableau autistique est en pleine installation, je n'hésite pas à confirmer le diagnostic. Remarquons, au passage, combien les parents ne sont pas dupes des problèmes de leurs enfants, quand ils osent en parler. Pendant les deux années qui ont suivi la rechute de Marine nous avons filmé pratiquement toutes les séances 3. Voici quelques extraits de la troisième, celle qui suit, de quelques heures, cet entretien avec les parents.
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