Papers by Geneviève Pierrat-Bonnefois

Since it was discovered in 1936 by F. Bisson de la Roque in the Temple of Montu at Tôd (Egypt), t... more Since it was discovered in 1936 by F. Bisson de la Roque in the Temple of Montu at Tôd (Egypt), the so-called Tôd Treasure has remained badly known. Buried under the reign of king Amenemhat II (19th century BC), this deposit consisted of four chests containing luxury items predominantly made of silver and lapis lazuli. While a long-lasting controversy focused on the silver vessel until the 1990s and contributed to bring into light the metallic artefacts, the lapis lazuli collection, massively Mesopotamian in style and manufacture, has never been thoroughly examined, nor has it been paid the attention it would actually deserve. Therefore a new investigation of the lapis lazuli assemblage, which is one of the most impressive of the Ancient East found in a closed context, has been initiated by the 'Tôd Treasure Lapis Lazuli Project of Publication'. The team, coordinated by Philippe Quenet, is comprised of archaeologists and epigraphers specialized in various fields of the ancient Egyptian and Near Eastern civilizations, namely Michèle Casanova, Virginie Danrey, Sylvie Donnat, Denis Lacambre, Geneviève Pierrat-Bonnefois.
Journal of Archaeological Science, 2013
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
La Revue Du Louvre Et Des Musees De France, 2002
Une coupe bleue datee du Nouvel Empire, recemment offerte au departement des Antiquites egyptienn... more Une coupe bleue datee du Nouvel Empire, recemment offerte au departement des Antiquites egyptiennes, permet d'approfondir nos connaissances sur la deesse hippopotame habituellement designee sous le nom de Toueris.
Les Phéniciens, les Puniques et les autres, 2019
Échanges et identités en Méditerranée ancienne Les Phéniciens, les Puniques et les autres. Échang... more Échanges et identités en Méditerranée ancienne Les Phéniciens, les Puniques et les autres. Échanges et identités en Méditerranée ancienne, sous la direction de Luisa Bonadies, Iva Chirpanlieva et Élodie Guillon, 2019-p. 51-71 Les questions d'identité culturelle que soulèvent certaines faïences de la première moitié du I er millénaire Geneviève Pierrat-Bonnefois
En archeologie, il est toujours difficile de determiner la date d'apparition d'une catego... more En archeologie, il est toujours difficile de determiner la date d'apparition d'une categorie d'oeuvres ou d'une technique complexe ; c'est d'autant plus malaise dans le cas des industries travaillant des matieres vitreuses que les decouvreurs n'ont pas toujours su reconnaitre precisement ces techniques ni utilise les termes appropries pour les decrire. Il semble bien cependant que les premiers temoins de la production de matieres vitreuses, en Egypte comme au Proche-Orient, soient des perles et petits objets en steatite glacuree : il est probable que l'usage prehistorique de chauffer la pierre pour en faciliter la taille ait favorise les manipulations par chauffage de la steatite. Les pâtes siliceuses qui sont, elles, composees de sable, de chaux et d'un fondant, sont attestees a partir du VI e millenaire.
Technè, 2016
Factory", excavated by W.M.F. Petrie in 1885, were exported throughout the Mediterranean world 1.... more Factory", excavated by W.M.F. Petrie in 1885, were exported throughout the Mediterranean world 1. It is likely that other faience products were also made in Naukratis and distributed widely, for example fi gurines of musicians which can be dated from separate evidence down to 550 BC 2 and New Year's fl asks 3. In addition to some typical Egyptian motifs, many

Travaux De La Maison De L Orient Mediterraneen, 2002
Quelle est la part de l'hellenisation dans les productions ceramiques indigenes sous la domin... more Quelle est la part de l'hellenisation dans les productions ceramiques indigenes sous la domination des Ptolemees en Haute-Egypte ? A ce jour, le corpus des sites publies demeure modeste et toute consideration doit etre temperee par la prise en consideration du contexte archeologique: a Tod, a 30 km au sud de Louxor, il s'agit des restes d'un chantier de renovation de temple, et des tessons trouves dans un remblai de terrassement. Dans ce contexte, on constate que le style hellenistique a ete adopte pour la vaisselle « de table » et des amphores de fabrication egyptienne, tandis que la tradition des formes indigenes se maintient pour les jarres. Il y a peu d'importations etrangeres. La comparaison avec les ceramiques d'un quartier de maisons a Elephantine, a 200 km au sud, revele que certains traits de cette hellenisation des formes ont ete introduits des avant la conquete d'Alexandre. Pour les III e et II e s., l'hellenisation est plus prononcee a Tod qu'a Elephantine.
Les Dossiers D Archeologie, 2005
Il n'existe pas de terme simple et court en langue francaise pour designer les differentes pr... more Il n'existe pas de terme simple et court en langue francaise pour designer les differentes productions a base de matieres vitreuses. "Faience" est certes un terme impropre, mais il fait l'objet d'une sorte de consensus, chez les archeologues du moins. Au pluriel indefini, "faiences" designe, pour les besoins d'une exposition au musee du Louvre (juin-septembre 2005) et du present dossier, l'ensemble des artisanats attestes dans l'antiquite de l'Egypte et du Proche-Orient.
Les Dossiers D Archeologie, 2010
De quelque facon que l'on examine l'origine de la forme de l'alabastre, on se retrouv... more De quelque facon que l'on examine l'origine de la forme de l'alabastre, on se retrouve dans le vaste cadre de l'expansion phenicienne du debut du l er millenaire. Loin d'etre ancre dans le sol egyptien, l'alabastre trouve ses plus beaux temoignages, et peut-etre meme son origine, dans les territoires touches par l'art phenicien, de la peninsule Iberique jusqu'au Soudan. L'Egypte apparait au sein de cette aire comme un pays parmi d'autres, et non comme le berceau du phenomene. La diffusion de l'alabastre pendant les derniers siecles avant notre ere ne fait que renforcer cette impression.
Les Dossiers D Archeologie, 2005
Le decor d'architecture glacure est une des grandes innovations de l'âge du Bronze recent... more Le decor d'architecture glacure est une des grandes innovations de l'âge du Bronze recent que l'on retrouve conjointement en Mesopotamie, en Elam et en Egypte. Il permet souvent de palier une certaine carence en pierre de taille, et facilite la realisation d'une decoration haute en couleurs.

Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section B: Beam Interactions with Materials and Atoms, 2014
ABSTRACT Abstract Lapis lazuli is among the earliest and most priced ornamental stone worked to p... more ABSTRACT Abstract Lapis lazuli is among the earliest and most priced ornamental stone worked to produce carvings, beads and inlays as early as the 4th millennium BC. It is an heterogeneous rock composed of blue lazurite Na3Ca(Si3Al3O12)S mixed with other minerals like calcite, diopside and pyrite. The historical source of lapis lazuli in antiquity is supposedly located in Afghanistan, in the Sar-e-Sang district, while other sources are known in Tajikistan and Russia (Baïkal area). This work focuses on the lapis-lazuli of the Egyptian treasure of Tôd dated from Middle Kingdom (20th c. BC). Deposited in four copper boxes, it consists of thousands of blocks of raw lapis lazuli, minute fragments, beads and carvings stylistically dated to various periods. This discovery raises the question of the use of lapis lazuli in ancient Egypt because there is no source of lapis in this country. In addition, most of the lapis lazuli artefacts are strongly weathered. The aim of this work is to understand the alteration process and to verify if its provenance can still be determined. A few artefacts were analysed using the new external microbeam line of the AGLAE facility of the C2RMF. The mineral phases were identified and corresponding trace elements (e.g. Ti, As, Ni, Ba) were ascribed using the quantitative PIXE elemental maps collected on the entire artefacts or on cross-sections. In parallel, the IBIL spectrum recorded for each point in the image provided an additional fingerprint of the luminescent phases, notably mineral species belonging to the cancrinite group. Most alteration products appeared to derive from the oxidation of the pyrite FeS2. It was observed that the alteration process extends to the core of most investigated artefacts. Despite such a strong alteration state, the chemical fingerprints recorded on the studied artefacts proved to be consistent with that of lapis lazuli from historical deposit of Badakshan, Afghanistan, previously investigated using the same μ-PIXE/μ-IBIL protocol.

Techne, 2002
The blue glass head with a dark blue wig belonging to the Louvre collections is attributed to the... more The blue glass head with a dark blue wig belonging to the Louvre collections is attributed to the late 18th dynasty (inv. E 11658). Very few statuettes of this type are known today, anywhere in the world. The extremely beautiful face and the presence of a wig make this head a rare and precious object. However, many years after it was acquired in 1923, its authenticity was questioned by Conney (1960) and, off the record, by art historians. The head is a sky-blue colour, not turquoise - the usual colour for its attributed period - and most Egyptologists consider the style of the wig atypical. Laboratory research concerning this sculpture and, for comparison, a series of objects in blue glass dating from the end of the 18th dynasty has profoundly modified our perception of this head. The analysis of the glass (with high lead and arsenic contents) and certain technical features (acid treatment of the surface, and large air bubbles) allow its date of execution to be placed indisputably during modern times (probably the 20th century).
L'aube du Bronze recent, apres le milieu du II e millenaire, est celle d'un monde nouveau... more L'aube du Bronze recent, apres le milieu du II e millenaire, est celle d'un monde nouveau, ou l'on assiste a l'epanouissement de la civilisation palatiale en Mediterranee orientale, en Egypte et au Proche-Orient. Un reseau complexe d'alliances matrimoniales, strategiques et commerciales se tisse entre les etats, qui rivalisent par l'eclat des arts de luxe, la circulation d'objets exotiques et le partage de savoir-faire et de technologies complexes.
Les Dossiers D Archeologie, 2005
Une serie homogene de recipients de faience caracterises par un goulot en forme d'ombelle de ... more Une serie homogene de recipients de faience caracterises par un goulot en forme d'ombelle de papyrus flanque de deux petits singes fut tres en vogue a l'epoque saite (XXVI e dynastie, 664-525 av. J.-C.). Ils sont connus a juste titre sous le nom de "gourdes du Nouvel An" en raison de la presence d'une formule de souhaits de bonne annee gravee sur la plupart d'entre eux. Presentes dans tous les musees egyptiens, ces gourdes n'en restent pas moins mysterieuses. Que contenaient-elles ? Ou etaient-elles fabriquees ? Pourquoi ont-elles connu une telle diffusion tout autour du Bassin mediterraneen ?
Within this study of molecular archaeology, an exceptional set of Egyptian organic remains stored... more Within this study of molecular archaeology, an exceptional set of Egyptian organic remains stored in containers from Deir el-Medineh (XVIIIth dynasty), and put at disposal by the Department of Egyptian Antiquities of the Louvre Museum has been analyzed.

Comment une meme oeuvre d'art peut-elle etre consideree pendant 80 ans comme un chef-d'oe... more Comment une meme oeuvre d'art peut-elle etre consideree pendant 80 ans comme un chef-d'oeuvre de l'art egyptien, universellement admire, puis ensuite etre detectee comme un faux, fabrique dans l'intention de tromper le monde des amateurs ? Cette enquete archeometrique, qui met la chimie au service de la connaissance de l'art, est exemplaire : si la celebrite de l'oeuvre et l'audace de sa conception l'ont gardee longtemps a l'abri du soupcon, ces defenses ont ete reduites a neant par l'etude de la composition de son materiau. Celle-ci revele l'emploi de recettes de fabrication de verre moderne, totalement inconnues dans l'Egypte ancienne : les verres de la petite tete bleue contiennent des cristaux d'arseniates de plomb comme opacifiants, qui sont produits pour la premiere fois a Venise au Xvll e siecle de notre ere, alors que l'Egypte de la 18 e dynastie utilisait pour ces verres bleus des cristaux d'antimoniates de calcium.
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