Deux grandes unités géomorphologiques se partagent le sud Gabon. Le Mas.$ du Chaillu, culminant d... more Deux grandes unités géomorphologiques se partagent le sud Gabon. Le Mas.$ du Chaillu, culminant dans les Monts Birougou, constitue une masse continentale élevée façonnée par un aplanissement ancien et une reprise récente de l'éroston. Malgré une faible élévation et des dénivelées réduites, un compartiment littoral apparaît comme une réplique du précédent dans laquelle se distinguent surfaces anciennes aplanies et surfaces récemment découpées. Des dépôts sédimentaires établissent que le compartiment littoral comme le compartiment continental ont commencé dès le Tertiaire une évolution analogue. Les sols des surfaces anciennes de ces deux compartiments ont pu évoluer simultanément ; ils présentent effectivement les mêmes caractères hérités d'une pédogenèse ancienne et sont définis comme polygéniques. Des reliefs jeunes succèdent vers le nord du Massif du Chaillu, d'autres apparaissent isolés au milieu des surfaces aplanies du compartiment littoral. Ces sois de ces reliefs ne relèvent que de la pédogenèse correspondant à la phase climatique actuelle humide favorisant les lixiviations, en particulier de fer. Les sols polygéniques au contraire restent marqués par 'une pédogenèse de milieu moins humide qui a permis de fortes accumulations de fer, dans des horizons cuirassés et dans la phase argileuse des horizons meubles. Les observations faites antérieurement dans le bassin de 1'Ogooué et l'étude du sud Gabon laissent se dessiner une morphologie générale dominée par un étagement de surfaces aplanies. Certaines, largement décalées en altitude, peuvent avoir été contemporaines tout au moins pendant les phases principales ayant marqué leur morphologie et leur couverture pédologique.
BEAUDOU (A.G.), CHATELIN (Y.), 1977-Méthodologie de la représentation des volumes pédologiques. T... more BEAUDOU (A.G.), CHATELIN (Y.), 1977-Méthodologie de la représentation des volumes pédologiques. Typologie et cartographie dans le domaine ferrallitique africain. Cah. ORSTOM, sér. Pédol., 15, 1, pp 3-18. BEAUDOU (A.G.), COLLINET (J.), 1977-La diversité des volumes pédologiques cartographiables dans le domaine ferrallitique africain. Cah. ORSTOM, sér. Pédol., 15, 1, pp 19-34. BEAUDOU (A.G.), SAYOL (R.)-Carte pédologique de la Côte d'ivoire à 1/200 000. Feuilles Boundiali et Korhogo.
... V1 IYANAGA SHOKICHI, ROSHDI RASHED, EKMELEDDIN IHSANOGLU, VV KRISHNA, NAKAYAMA SHIGERU AND AN... more ... V1 IYANAGA SHOKICHI, ROSHDI RASHED, EKMELEDDIN IHSANOGLU, VV KRISHNA, NAKAYAMA SHIGERU AND ANNE MARIE MOULIN/Integration ... British Botanical Enterprise in India 1778-1820 281 MICHAEL A. OSBORNE/The Societe Zoologique d'Acclimatation and ...
Devant la profusion de la littérature scientifique récente, 11 peut venir' à l'esprit des doutes ... more Devant la profusion de la littérature scientifique récente, 11 peut venir' à l'esprit des doutes sur l'inté~t d'un chapitre historique et la tentation de le considérer comme une surcharge gratuite. Il est certain qu'une re-TUe des publications des quinze ou vingt dernières années donnera un panorama DOmplet de toutes les observations qui méritent d'~tre retenues, observations souvent reprises, représentées sous des formes d.i:fférentes, à l'occasion de travaux séparés dans le temps ou dans l'espace. Si la science du sol réunit des déterminations physiques qui ne prAtent pas à dialectique, elle dépend aussi dans une large mesure de concepts qui ne se sont pas toujours imposés d'évidence, mais ont résulté de certains choix ou d'insuffisances dans les moyens d'appréhender la réalité. Le pédologue-qui. utilise' actuellement le terme de "sols ferral1itiques" de façon habituelle, se situe d'emblée dans lIDe certaine lignée de travaux, et de concepts transnis sous une forme parfois peu explicite. Analyser cet hérita.ge est une opération de olarification intellectuelle qui peut faciliter une ouverture vers d'autres intel.'prétations. L'historique~qui suit montrera aussi combien ont été longues à dispatra certaines théories démenties par les faits, combien de temps a nécessité la généralisation de techniques nouvelles. A chaC\.lI1 de ne chercher dans les pa.ges suivantes qu'un intérftt anecdotique, ou d'en tirer un enseignement personnel; d'esprit critique pour des notions peut-être tr,p commodément admises, ou pour des méthodes qui se périment. En bref, so'Uhaitons que ce premiet'" Chapitre donne au lecteur l'occasion de quelques sailles réflexions.-4-Le termo crée par BUCHANAN a vu sa signification se modifier profondément, tre élargio par los uns puis restreinte par les autres. n est maintenant entaché d'une ambiguité f~nd.amentale, bien mcntrée par le "Compt~endu de Recherches sur les latérites"de MAIGNIEN (1966). Il peut-~tre employé peur des matériaux ferrugineux eu alumineux, des rcches ou t.ut au moins des sols fossilisés, pour certains horizons pédo10giques, pour des sols qui sont séparés en plusieurs Ordres ou Classes suivant le système de classification emplcyé. Cependant, jusqu'à une époque récento; "Latérite:: "rcches latéritiques", "sels latéritiques ll , sont d'un usage courant dans la littérature soientifique. En 1901, à propcs de sols malgaches, SCHLOESING parle encore d'argile "grasse ll ou "maigre ll • Ces termes qui nous éto:ment actuellement, sont encore à l'honneur parmi les agronomes du début du 20ème S:l.èQ1e. Aux débuts de la soience du sol, il est couramment admis que les argiles srmt constituées de gels amorphes, mais les découvertes des minéralogistes et pétrographes sont vite assimilées. Boaueoup d'auteu.rs admettant donc, comme GLINKA, que les argiles des sols sont essentiellement du kaol:fn. Ce sont les métl:l!des des gécl~s, étude au micrcscopo et analyse chimique, qui sont employées r,..-mr l'étude des latérites. L t examen au microseopo. permet d'identifier facilement la limonite. Les paillettes blanches sont attribuées à Jf1,~drargiUite (gibbsite) ou à la kaelinite en fl'mction de l'analyse chimique. Les rcches altérées peuvent être taillées on lames minoes après imprégnation par le baume du Canada. On peut ainsi nbserver le remplacanent des minéraux de la roche par de nouveaux minéraux, en particulier l'épigénie dos fcl.d.spaths par l'hydrarg:i.llite ou la kaelinito, le remplacoment des minéraux ferrc-magnésiens par la limonite. Lorsque les particulos de trop potites dimensions ne peuvent être vues au microscope, il est généralement admis au 'il s'agit oe gels amorphes. De nombreux auteurs confondent ainsi l'état amorphe et le comportement colloïdal des particules les plus fines. Aussi releve-ton souvent dans les textes de cette époque une. tlpposition entre hydrargillite et aluminG IIceUo!da1e", ce dernier tenne signifiant alumine libre SU:P" posée amorphe. L,tanalyse chimique apparait immédiatement comme le complément indispensable à l'étude de matériaux malgré tout difficiles à déteFminer optiquement. La plupart des chercheurs oomprennent aussi la nécessité de procéder à des extractions ménagées, de façon à descr séparément l.es silicates et hydrates formés par altération des sili-cates~'litB des roches et surtout du quartz. C'est ce pratique déjà, hors de la zonee trepicale, mNMELEN an 1888 : deux attaques successives lui pennettent de séparer une fraction ayant la composition du kaolin d ''\me autre plus riche en silice et de compesition très variable supposée être "colll"l!dale".' STREMME (1911) par con'fire conteste la réalité des composés kaollniques <k-ms les sols, toute l'argile se composant selon lui d'un mélange d'aJ.umine et de silice " collo!da1es".
Les régions équatoriales et sub-équatoriales sont genéralement couvertes par des sols ferrallitiq... more Les régions équatoriales et sub-équatoriales sont genéralement couvertes par des sols ferrallitiques jaunes assez fortement désaturés. Plusieurs profils représentattfs du Gabon et du Congo ont été retenus. Ils correspondent à des conditions de roche-mère, de végétation et d'ancienneté différentes. L'examen micromorphologigue de ces sols fait ressortir la généralité de certains caractères. Les orientations plasmiques sont toujours assez abondantes, elles sont dues aux processus de gon$ement et de retrait. La mobilité de l'argile paraît accentuée dans les sols présentant des liserés argileux et des argilanes bien formés. La microagrégation est plus ou moins développée, elle est de type fragmentaire. Ces caractères sont comparés à ceux des sols ferrallitiques rouges qui sont dominants sous des climats moins humides. Les organisations microscopiques peuvent être décrites suivant deux orthotypes entre lesquels existent de nombreux cas intermédiaires.
La description élémentaire suivant les termes du Glossaire, les notations A-B-C, et les diagnosti... more La description élémentaire suivant les termes du Glossaire, les notations A-B-C, et les diagnostics typologiques sont d'abord confrontés dans le cas particulier de l'étude d'un profil ferrallitique. Les sols connus en République Centrafricaine sont ensuite présentés suivant les nouvelles entités de l'apexol, de l'infrasol, des horizons majeurs et de leurs diagnostics complémentaires. Douze unités pédologiques dénommées Grandes Séries sont décrites. Chacune d'elles se localise sur un ensemble géomorphologique dont sont indiqués l'âge présumé, les conditions de pente, d'érosion, de drainage. L'évolution générale des sols est ferrallitique, mais elle atteint plusieurs degrés de différenciation morphologique et géochimique. Parmi les sols décrits, il existe aussi des sols ferrugineux tropicaux et quelques sols bruns eutrophes. La nouvelle terminologie s'applique facilement 13 cet ensemble de sols variés. Elle permet d'exposer tous les caractères réellement observés dans une unité pédologique donnée, taxonomique ou cartographique, au lieu de la présenter par un ou plusieurs profils particuliers. Y. CHATELIN, Y. BOULVERT, A.G. BEAVDOU 1.1. Exemple de formulation typologique A titre d'exemple, voici la description d'un profil faite suivant les termes du Glossaire (1969) avec, en correspondance horizon par horizon, la notation et les diagnostics typologiques.
Nous avons procédé à une reconnaissance gén4rale dotouto lu zeno lir~itrophe de la route, en éten... more Nous avons procédé à une reconnaissance gén4rale dotouto lu zeno lir~itrophe de la route, en étendant nos investigations aux régions qui, per la vdleur de leurs sols et leurs conditions topographiques aoceptables, étaient l~s. plus intéressantes. Les parties oarginales des cartes géologiques et pédologiques au I/40.000 dẽ 'ensecble de la région, ont été prospectées souvent assez rapidenent , et interprétées en fonction de la topographie et des données géologiques que nous possédions. Les lll~ites tracées en pointillé, n'ont p~s une valeur certaine de localisation. Elles serviront surtout à prévoir grossièreoent lea zenes susceptibles d'extension agricole ou au contraire à rejeter. Nous avons étudié plus en détail trois z~nes de flats aluviaux qui sont cartographiées séparénent. Le travail sur le terrain s'eat poursuivi du 8 juillet au. 9 septeobre 1958. Nous avons utilisé les cartes au I/20.000 établies d'après 10S photographies aériennes et les plans dressés par la S.~.T.E.T. Les analyses ont été effectuées au laboratoire de Chli:ie des Sols par l'ilonsieur J. AUDOUIN,chll:.iste.
CEttt~prospÇ'ction pRdolngiqu~fi• ét~motivéE' !'l'•r l t in-tér~t qUE' l' rm portp dppl.l.is qUE'... more CEttt~prospÇ'ction pRdolngiqu~fi• ét~motivéE' !'l'•r l t in-tér~t qUE' l' rm portp dppl.l.is qUE'lq l.1.E' S EtnnéE's F1.U dévE'lopprmE'nt ngric('>1E' drs Régions dr J.? OGOOU'.J-:rJOIJO rt du HAUT-OGOOUE. Ln cnféiculture, do jà 11.nI'Jirnnr nu l.iAU~:-OGOOUE clf'ns lrs E'nvirons dE' FRANCEVILLE E't d' OKON:f)jJ.. , Si JT rst ôtrndur rt y fi. pris unE' grnndr impnrtf'ncr crs drrnip.rE's r•nné~"\s; unE' t"•ssrz grnndE' E'Xtrnsion lui r. é6f11rmrnt 6'~é dr.lJ1n0E' rn OGOOT.IC-LOLO pfl.rf'.llèlE'-mE'nt nu d6vr lopPE'mE'nt dE" 1r. cult urE' cp-c!\oyèl'E'. IJr cnfé fit Ir Cfl.or•() sont f'cturllE'mrnt IfS SE'uls pr<,>duits E".gricolrs vrC1imfnt commrrcirtlisr•blrFl dl"'ns CE' s dE'uX :1"0;girms, lE" p."•lmier à huilE' rt lrs plr.ntE's à fi1JrE'o qui SE" dÊ)v('lnppC'nt spontrn0-mE'nt nE' suscitEJ.nt gUE' 1)E' 11 d tintôr~t chE'Z lC's ngricultE' urs ,
Deux grandes unités géomorphologiques se partagent le sud Gabon. Le Mas.$ du Chaillu, culminant d... more Deux grandes unités géomorphologiques se partagent le sud Gabon. Le Mas.$ du Chaillu, culminant dans les Monts Birougou, constitue une masse continentale élevée façonnée par un aplanissement ancien et une reprise récente de l'éroston. Malgré une faible élévation et des dénivelées réduites, un compartiment littoral apparaît comme une réplique du précédent dans laquelle se distinguent surfaces anciennes aplanies et surfaces récemment découpées. Des dépôts sédimentaires établissent que le compartiment littoral comme le compartiment continental ont commencé dès le Tertiaire une évolution analogue. Les sols des surfaces anciennes de ces deux compartiments ont pu évoluer simultanément ; ils présentent effectivement les mêmes caractères hérités d'une pédogenèse ancienne et sont définis comme polygéniques. Des reliefs jeunes succèdent vers le nord du Massif du Chaillu, d'autres apparaissent isolés au milieu des surfaces aplanies du compartiment littoral. Ces sois de ces reliefs ne relèvent que de la pédogenèse correspondant à la phase climatique actuelle humide favorisant les lixiviations, en particulier de fer. Les sols polygéniques au contraire restent marqués par 'une pédogenèse de milieu moins humide qui a permis de fortes accumulations de fer, dans des horizons cuirassés et dans la phase argileuse des horizons meubles. Les observations faites antérieurement dans le bassin de 1'Ogooué et l'étude du sud Gabon laissent se dessiner une morphologie générale dominée par un étagement de surfaces aplanies. Certaines, largement décalées en altitude, peuvent avoir été contemporaines tout au moins pendant les phases principales ayant marqué leur morphologie et leur couverture pédologique.
BEAUDOU (A.G.), CHATELIN (Y.), 1977-Méthodologie de la représentation des volumes pédologiques. T... more BEAUDOU (A.G.), CHATELIN (Y.), 1977-Méthodologie de la représentation des volumes pédologiques. Typologie et cartographie dans le domaine ferrallitique africain. Cah. ORSTOM, sér. Pédol., 15, 1, pp 3-18. BEAUDOU (A.G.), COLLINET (J.), 1977-La diversité des volumes pédologiques cartographiables dans le domaine ferrallitique africain. Cah. ORSTOM, sér. Pédol., 15, 1, pp 19-34. BEAUDOU (A.G.), SAYOL (R.)-Carte pédologique de la Côte d'ivoire à 1/200 000. Feuilles Boundiali et Korhogo.
... V1 IYANAGA SHOKICHI, ROSHDI RASHED, EKMELEDDIN IHSANOGLU, VV KRISHNA, NAKAYAMA SHIGERU AND AN... more ... V1 IYANAGA SHOKICHI, ROSHDI RASHED, EKMELEDDIN IHSANOGLU, VV KRISHNA, NAKAYAMA SHIGERU AND ANNE MARIE MOULIN/Integration ... British Botanical Enterprise in India 1778-1820 281 MICHAEL A. OSBORNE/The Societe Zoologique d&amp;amp;amp;#x27;Acclimatation and ...
Devant la profusion de la littérature scientifique récente, 11 peut venir' à l'esprit des doutes ... more Devant la profusion de la littérature scientifique récente, 11 peut venir' à l'esprit des doutes sur l'inté~t d'un chapitre historique et la tentation de le considérer comme une surcharge gratuite. Il est certain qu'une re-TUe des publications des quinze ou vingt dernières années donnera un panorama DOmplet de toutes les observations qui méritent d'~tre retenues, observations souvent reprises, représentées sous des formes d.i:fférentes, à l'occasion de travaux séparés dans le temps ou dans l'espace. Si la science du sol réunit des déterminations physiques qui ne prAtent pas à dialectique, elle dépend aussi dans une large mesure de concepts qui ne se sont pas toujours imposés d'évidence, mais ont résulté de certains choix ou d'insuffisances dans les moyens d'appréhender la réalité. Le pédologue-qui. utilise' actuellement le terme de "sols ferral1itiques" de façon habituelle, se situe d'emblée dans lIDe certaine lignée de travaux, et de concepts transnis sous une forme parfois peu explicite. Analyser cet hérita.ge est une opération de olarification intellectuelle qui peut faciliter une ouverture vers d'autres intel.'prétations. L'historique~qui suit montrera aussi combien ont été longues à dispatra certaines théories démenties par les faits, combien de temps a nécessité la généralisation de techniques nouvelles. A chaC\.lI1 de ne chercher dans les pa.ges suivantes qu'un intérftt anecdotique, ou d'en tirer un enseignement personnel; d'esprit critique pour des notions peut-être tr,p commodément admises, ou pour des méthodes qui se périment. En bref, so'Uhaitons que ce premiet'" Chapitre donne au lecteur l'occasion de quelques sailles réflexions.-4-Le termo crée par BUCHANAN a vu sa signification se modifier profondément, tre élargio par los uns puis restreinte par les autres. n est maintenant entaché d'une ambiguité f~nd.amentale, bien mcntrée par le "Compt~endu de Recherches sur les latérites"de MAIGNIEN (1966). Il peut-~tre employé peur des matériaux ferrugineux eu alumineux, des rcches ou t.ut au moins des sols fossilisés, pour certains horizons pédo10giques, pour des sols qui sont séparés en plusieurs Ordres ou Classes suivant le système de classification emplcyé. Cependant, jusqu'à une époque récento; "Latérite:: "rcches latéritiques", "sels latéritiques ll , sont d'un usage courant dans la littérature soientifique. En 1901, à propcs de sols malgaches, SCHLOESING parle encore d'argile "grasse ll ou "maigre ll • Ces termes qui nous éto:ment actuellement, sont encore à l'honneur parmi les agronomes du début du 20ème S:l.èQ1e. Aux débuts de la soience du sol, il est couramment admis que les argiles srmt constituées de gels amorphes, mais les découvertes des minéralogistes et pétrographes sont vite assimilées. Boaueoup d'auteu.rs admettant donc, comme GLINKA, que les argiles des sols sont essentiellement du kaol:fn. Ce sont les métl:l!des des gécl~s, étude au micrcscopo et analyse chimique, qui sont employées r,..-mr l'étude des latérites. L t examen au microseopo. permet d'identifier facilement la limonite. Les paillettes blanches sont attribuées à Jf1,~drargiUite (gibbsite) ou à la kaelinite en fl'mction de l'analyse chimique. Les rcches altérées peuvent être taillées on lames minoes après imprégnation par le baume du Canada. On peut ainsi nbserver le remplacanent des minéraux de la roche par de nouveaux minéraux, en particulier l'épigénie dos fcl.d.spaths par l'hydrarg:i.llite ou la kaelinito, le remplacoment des minéraux ferrc-magnésiens par la limonite. Lorsque les particulos de trop potites dimensions ne peuvent être vues au microscope, il est généralement admis au 'il s'agit oe gels amorphes. De nombreux auteurs confondent ainsi l'état amorphe et le comportement colloïdal des particules les plus fines. Aussi releve-ton souvent dans les textes de cette époque une. tlpposition entre hydrargillite et aluminG IIceUo!da1e", ce dernier tenne signifiant alumine libre SU:P" posée amorphe. L,tanalyse chimique apparait immédiatement comme le complément indispensable à l'étude de matériaux malgré tout difficiles à déteFminer optiquement. La plupart des chercheurs oomprennent aussi la nécessité de procéder à des extractions ménagées, de façon à descr séparément l.es silicates et hydrates formés par altération des sili-cates~'litB des roches et surtout du quartz. C'est ce pratique déjà, hors de la zonee trepicale, mNMELEN an 1888 : deux attaques successives lui pennettent de séparer une fraction ayant la composition du kaolin d ''\me autre plus riche en silice et de compesition très variable supposée être "colll"l!dale".' STREMME (1911) par con'fire conteste la réalité des composés kaollniques <k-ms les sols, toute l'argile se composant selon lui d'un mélange d'aJ.umine et de silice " collo!da1es".
Les régions équatoriales et sub-équatoriales sont genéralement couvertes par des sols ferrallitiq... more Les régions équatoriales et sub-équatoriales sont genéralement couvertes par des sols ferrallitiques jaunes assez fortement désaturés. Plusieurs profils représentattfs du Gabon et du Congo ont été retenus. Ils correspondent à des conditions de roche-mère, de végétation et d'ancienneté différentes. L'examen micromorphologigue de ces sols fait ressortir la généralité de certains caractères. Les orientations plasmiques sont toujours assez abondantes, elles sont dues aux processus de gon$ement et de retrait. La mobilité de l'argile paraît accentuée dans les sols présentant des liserés argileux et des argilanes bien formés. La microagrégation est plus ou moins développée, elle est de type fragmentaire. Ces caractères sont comparés à ceux des sols ferrallitiques rouges qui sont dominants sous des climats moins humides. Les organisations microscopiques peuvent être décrites suivant deux orthotypes entre lesquels existent de nombreux cas intermédiaires.
La description élémentaire suivant les termes du Glossaire, les notations A-B-C, et les diagnosti... more La description élémentaire suivant les termes du Glossaire, les notations A-B-C, et les diagnostics typologiques sont d'abord confrontés dans le cas particulier de l'étude d'un profil ferrallitique. Les sols connus en République Centrafricaine sont ensuite présentés suivant les nouvelles entités de l'apexol, de l'infrasol, des horizons majeurs et de leurs diagnostics complémentaires. Douze unités pédologiques dénommées Grandes Séries sont décrites. Chacune d'elles se localise sur un ensemble géomorphologique dont sont indiqués l'âge présumé, les conditions de pente, d'érosion, de drainage. L'évolution générale des sols est ferrallitique, mais elle atteint plusieurs degrés de différenciation morphologique et géochimique. Parmi les sols décrits, il existe aussi des sols ferrugineux tropicaux et quelques sols bruns eutrophes. La nouvelle terminologie s'applique facilement 13 cet ensemble de sols variés. Elle permet d'exposer tous les caractères réellement observés dans une unité pédologique donnée, taxonomique ou cartographique, au lieu de la présenter par un ou plusieurs profils particuliers. Y. CHATELIN, Y. BOULVERT, A.G. BEAVDOU 1.1. Exemple de formulation typologique A titre d'exemple, voici la description d'un profil faite suivant les termes du Glossaire (1969) avec, en correspondance horizon par horizon, la notation et les diagnostics typologiques.
Nous avons procédé à une reconnaissance gén4rale dotouto lu zeno lir~itrophe de la route, en éten... more Nous avons procédé à une reconnaissance gén4rale dotouto lu zeno lir~itrophe de la route, en étendant nos investigations aux régions qui, per la vdleur de leurs sols et leurs conditions topographiques aoceptables, étaient l~s. plus intéressantes. Les parties oarginales des cartes géologiques et pédologiques au I/40.000 dẽ 'ensecble de la région, ont été prospectées souvent assez rapidenent , et interprétées en fonction de la topographie et des données géologiques que nous possédions. Les lll~ites tracées en pointillé, n'ont p~s une valeur certaine de localisation. Elles serviront surtout à prévoir grossièreoent lea zenes susceptibles d'extension agricole ou au contraire à rejeter. Nous avons étudié plus en détail trois z~nes de flats aluviaux qui sont cartographiées séparénent. Le travail sur le terrain s'eat poursuivi du 8 juillet au. 9 septeobre 1958. Nous avons utilisé les cartes au I/20.000 établies d'après 10S photographies aériennes et les plans dressés par la S.~.T.E.T. Les analyses ont été effectuées au laboratoire de Chli:ie des Sols par l'ilonsieur J. AUDOUIN,chll:.iste.
CEttt~prospÇ'ction pRdolngiqu~fi• ét~motivéE' !'l'•r l t in-tér~t qUE' l' rm portp dppl.l.is qUE'... more CEttt~prospÇ'ction pRdolngiqu~fi• ét~motivéE' !'l'•r l t in-tér~t qUE' l' rm portp dppl.l.is qUE'lq l.1.E' S EtnnéE's F1.U dévE'lopprmE'nt ngric('>1E' drs Régions dr J.? OGOOU'.J-:rJOIJO rt du HAUT-OGOOUE. Ln cnféiculture, do jà 11.nI'Jirnnr nu l.iAU~:-OGOOUE clf'ns lrs E'nvirons dE' FRANCEVILLE E't d' OKON:f)jJ.. , Si JT rst ôtrndur rt y fi. pris unE' grnndr impnrtf'ncr crs drrnip.rE's r•nné~"\s; unE' t"•ssrz grnndE' E'Xtrnsion lui r. é6f11rmrnt 6'~é dr.lJ1n0E' rn OGOOT.IC-LOLO pfl.rf'.llèlE'-mE'nt nu d6vr lopPE'mE'nt dE" 1r. cult urE' cp-c!\oyèl'E'. IJr cnfé fit Ir Cfl.or•() sont f'cturllE'mrnt IfS SE'uls pr<,>duits E".gricolrs vrC1imfnt commrrcirtlisr•blrFl dl"'ns CE' s dE'uX :1"0;girms, lE" p."•lmier à huilE' rt lrs plr.ntE's à fi1JrE'o qui SE" dÊ)v('lnppC'nt spontrn0-mE'nt nE' suscitEJ.nt gUE' 1)E' 11 d tintôr~t chE'Z lC's ngricultE' urs ,
Thomas Jefferson est né en 1743, il est mort en 1826. Il a été le témoin et l'acteur de la dispar... more Thomas Jefferson est né en 1743, il est mort en 1826. Il a été le témoin et l'acteur de la disparition des treize colonies britanniques d'Amérique, de la guerre d'indépendance, des débuts des États-Unis. Tous les grands personnages américains contemporains ont été ses amis et parfois ses adversaires. Il a connu le Versailles de Louis XVI et vu débuter la Révolution française. Des milliers de documents mettent en lumière sa vie publique, ses idées politiques et philosophiques. Il a au contraire gardé le secret sur une grande part de sa vie intime, sa sexualité, ses rapports à l'esclavage. Des découvertes récentes confirment une liaison et une descendance cachées parce que scandaleuses selon la morale de l'époque. En douze journées appartenant à ses dernières années, le livre décrit Jefferson vivant au quotidien et parcourant en pensée les grandes étapes de sa vie. L'auteur ne mentionne que des faits authentiques et s'attache par les propos qui lui sont attribués à éclairer la personnalité intime du troisième Président des États-Unis.
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Papers by Chatelin, Yvon