Papers by Bernard Pouyaud
Hydrologie Continentale, 1987
L'évaporation d'une nappe d'eau libre est une caractéristique climatique qlU intègre de multiples... more L'évaporation d'une nappe d'eau libre est une caractéristique climatique qlU intègre de multiples facteurs environnementaux._ d'échelles spatiales et temporelles très étendues. L'étude du Lac de Bam, situé au nord du Burh~ina-Faso, dans des conditions climatologiques présahéliennes (650 mm de pluie par an), a rassemblé de 1972 à 1976 autour d'une vaste étendue d'eall libre (20 km 2), dont l'établissement dll bilan hydrologique était possible sinon facile llne grande partie de l'année, un équipement hydrométrique et météorologique susceptible de mesurer et d'enregistrer la plllpart des factellrs déterminant l'évaporation. Ainsi at on pu vérifier, dans ce contexte, les approches classiques d'évalllation de l'évaporation et en proposer des améliorations mieux adaptées à cet environnement. Par diverses approches complémentaires, l'évaporation moyenne a pu être déterminée sur des pas de temps horaire, journalier, décadaire, mensuel et annuel. Cet article synthétise les résultats obtenus, s'efforce d'analyser leur variabilité, précise les liaisons qui existent entre l'ét:aporation et ses facteurs conditionnels à diverses échelles de temps et à des époques de l'année représentatives, camctéristiqlles de l'évolution climatique saisonnière. Pour des raisons de publication, ce papier est divisé en deux parties.
Haute-Volta, pow y développer une étude de l'évaporation d'un lac en climat soudano-sahzlien. Le ... more Haute-Volta, pow y développer une étude de l'évaporation d'un lac en climat soudano-sahzlien. Le présen.t article utilise une partie des résultats recueillis à la station hydrologique du lac depuis cette date, puis, à partir de 1973, à la station, climatologi.que de référence, non injluencée par le lac, et à I'Evapotron install& en son milieu. Il y est démontré qu'il existe une bonne corrélation entre les moyennes mensuelles et décaclaires de l'évaporation du lac et de certains param.ètres climatiques observe's à la station. climatologique de réf&rence (déjicit de saturation de 1'ai.r et rlitesse au vent). La corrélation entre E'évaporation moyenne décadaire et perztadaire du lac, et les paramatres climatiques moyens correspondants de l'air surplombant le lac, est Bvidemment encore meilleure. Plusieurs formules permettan.t de calculer l'évaporation sur des p8riodes de temps ,variables, à partir des paramètres climatiques de référence, sont ainsi proposées. Ces diverses formules sont testées, dans le cas du lac cle Bam, en comparant les valewrs calculées de l'évaporation aux valeurs réellement observées. Ces méthodes sont ensuite extrapolées à l'échelle journalière et horaire ; elles permettent un premier bilan énerghtique du lac de Bam pour certaines journées jugées particulièrement représen,tatives des diverses conditions climatiques annuelles. L'application brutale de ces formules aux observations climatiques réalisées depuis 1965 à la station climatologique de Bol-Mataf0 permet une estimation raisonnable de l'évaporataon du lac Tchad.
Pour les références citées sans astérisque dans le texte, on se référera à la liste des publicati... more Pour les références citées sans astérisque dans le texte, on se référera à la liste des publications du Projet en fin d'ouvrage (Annexe 2).
Bulletin de l’Institut français d’études andines
A glacier monitoring network in the tropical Andes The high sensibility of Tropical glaciers to c... more A glacier monitoring network in the tropical Andes The high sensibility of Tropical glaciers to climatic forcing make it possible to use them as reliable indicators of climate evolution, as well as hydrological systems which could change rapidly in the future. Considering the present increase in glacier retreat in central Andes and the consequences induced by this evolution on water ressources and natural hazards, a monitoring program at a large scale appears to be highly desirable. This has been the objective of ORSTOM since 1991.
Le site historique et l'oued de Rachid. Mauritanie Rachid: the old town and the wadi. Mauretania.... more Le site historique et l'oued de Rachid. Mauritanie Rachid: the old town and the wadi. Mauretania. © NASA/courtesy of nasaimages.org. Les comètes, composées en grande partie de glace, ont participé à la création du stock d'eau de notre planète. Ici, la comète Neat (prise en 2004). Comets, consisting mainly of ice, contribute to the earth's stock of water. Comet Neat (taken in 2004). 14 L'eau au coeur de la science Une planète singulière L'origine de notre planète est longtemps restée une énigme pour l'esprit humain. Ce n'est qu'avec le développement des sciences de la Terre et de l'Univers, à partir du XVIII e siècle, que des réponses, encore provisoires mais de plus en plus étayées, ont pu être apportées. On estime aujourd'hui que notre système solaire s'est formé il y a quelque 4,6 milliards d'années par condensation d'une nébuleuse primitive constituée de gaz et de poussières. La Terre serait ainsi le résultat de l'accrétion d'amas, de planétésimaux et de météorites en plusieurs centaines de millions d'années. L'eau serait arrivée sur notre planète grâce aux comètes et aux météorites chondritiques, donnant naissance à une atmosphère primitive riche en eau qui se serait ensuite condensée, s'ajoutant aux processus de dégazage des différents constituants primitifs de la Terre. Du fait de sa masse et de sa distance optimale par rapport au Soleil, la Terre est la seule planète connue à avoir conservé l'eau sous ses trois états physiques. © J.-P. Debenay Stromatolithes actuels : structures sédimentaires formées par des tapis de cyanobactéries utilisant la photosynthèse et dégageant de l'oxygène. Grande Barrière de corail, Australie. Modern stromatoliths: sedimentary structures formed by carpets of cyanobacteria using photosynthesis and releasing oxygen. The Great Barrier Reef, Australia. Une planète singulière 17 © IRD/M. Jégu Érosion naturelle de roche plutonique granitoïde en milieu tropical. Les motifs en relief correspondent à des bandes silicifiées. Berges du rio Beni, Bolivie. Natural erosion of granitoid plutonic rocks in a tropical environment. The relief patterns are silicified strips. Banks of the Rio Beni, Bolivia.
Dans le cadre des manifestations périphériques à la Conférence des Nations unies sur l'Enviro... more Dans le cadre des manifestations périphériques à la Conférence des Nations unies sur l'Environnement et le Développement (CNUED, Rio de Janeiro, juin 1992) s'est tenue à Fortaleza (Ceani, Brésil) une conférence sur l'impact des variations climatiques et le développement durable des régions semi-arides. L'une des résolutions adoptées à cette occasion affirme: plus que les limites environnementales, ce sont les facteurs socio-économiques, politiques et culturels qui sont à l'origine de la pauvreté et des agressions à l'environnement dans ces régions (Déclaration de Fortaleza, février 1992) [1]. La Déclaration de Rio de Janeiro sur l'Environnement et le Développement, connue sous le nom d'Agenda 21, proclame encore: "Les populations et communautés autochtones et les autres collectivités locales ont un rôle vital à jouer dans la gestion de l'environnement et du développement, du fait de leurs connaissances du milieu et de leurs pratiques traditio...
Les marigots prusentent un lit mineur bien net. en pi~mont qui s'estompe dans la plaine pour réap... more Les marigots prusentent un lit mineur bien net. en pi~mont qui s'estompe dans la plaine pour réapparaître à le constitution du collecteur principnl. Ensuite ct jusqu'à F,\NOEi1ELA, la SESSE est consti tuée par une série de mares permcnentes, sép0.récs par des seuils.
B.l Station pluviométrique à 4750 m d'altitude B.2 Station météorologique à 4750 m d'altitude B.3... more B.l Station pluviométrique à 4750 m d'altitude B.2 Station météorologique à 4750 m d'altitude B.3 Station hydrologique à 4830 m d'altitude BA Station météorologique portable à 5025 m d'altitude B.5 Stations météorologiques à 5150 m d'altitude B.6 Station météorologique portable à 5550 m d'altitude B. 7 Mesures réalisées sur la moraine B.8 Mesures réalisées lors de missions ponctuelles sur le glacier B.9 Récapitulatif C TEMPERATURES DE L'AIR Cl Températures instantanées C2 Moyennes journalières C3 Températures minimales et maximales journalières C 4 Températures mensuelles et annuelles D. TEMPERATURES DANS LA GLACE
5. fONCTIONNEMENT DU MODELE 31 5.1. Les entrées du modèle 31 5.2. Principe général du fonctionnem... more 5. fONCTIONNEMENT DU MODELE 31 5.1. Les entrées du modèle 31 5.2. Principe général du fonctionnement 31 5.3. Résolution de l'équation de la chaleur 32 5.4. Cas particuliers regel et ruissellement 34 5.5. Synthèse du fonctionnement 34 5.6. Organigramme du modèle 36 37 6. PRESENTATION D'UN MODELE SIMPLIFIE 37 37 6.1. Introduction 37 6.2. Simplifications par rapport au modèle complet 37 6.3. Introduction de coefficients 38 6.3.1. Coefficient d'inertie thermique 38 6.3.2. Coefficient de saisonnalité 38 39 7. MISE EN OEUVRE 39 7.1. Données utilisées 39 7.2. Sectorisation du glacier 44 7.3. Optimisation 45 47 8. RESULTATS 47 8.1. Synthèse des reconstitutions effectuées 47 8.2. Modèle complet 48 8.2.1. Reconstitution d'octobre 93 à août 94 48 8.2.2. Calage croisé 8.2.3. Validation sur septembre et octobre 94 8.2.4. Année 93 avec des entrées calculées 8.2.5. Fonctionnement à petit pas de temps 8.2.6. Conclusion 8.3. Modèle simplifié 8.3.1. Présentation des reconstitutions 8.3.2. Echec du modèle simplifié 9. ANALYSE POUR LE MODELE COMPLET 9.1. Etude des différents apports 9.1.1. Apports des différents secteurs du glacier 9.1.2. Apports des moraines 9.1.3. Effets des réservoirs linéaires 9.2. Etude des différents termes 9.2.1. Bilan radiatif et terme de réchaufement/refroidissement 9.2.2. Flux de chaleur sensible et latente 9.2.3. Terme de regel 9.2.4. Terme d'apports par les couches inférieures 9.2.5. Terme de ruissellement 9.3. Evolution du profil de température 9.3.1. Evolution au pas de temps 6 heures 9.3.2. Evolution sur l'année en moyenne journalière 69 9.4. sensibilité du modèle 70 9.4.1. Synthèse des essais effectués 70 9.4.2. Influence du pas de temps 70 9.4.3. Influence de la sectorisation 9.4.4. Influence des paramètres du modèle 9.4.5. Remplacement du bilan radiatif calculé par Rnet mesurée 75 9.4.6. Remplacement de l'albédo calculé par l'albédo mesuré 9.5. Comparaison avec une approche statistique 9.6. Utilisation en simulation (sensibilité aux entrées) 9.6.1. Synthèse des simulations effectuées 9.6.2. Modification des températures 9.6.3. Modification des précipitations 80 9.6.4. Modification de la radiation globale 9.6.5. Modification de l'humidité relative 10. CONCLUSION 10.1. Généralités 10.2. Bilan des reconstitutions et des essais 10.3. Limites du modèle 10.4. Améliorations et perspectives BIBLIOGRAPHIE-introduction• 1. INTRODUC110N : 1.1. PRESENTATION DU GLACIER DU HUAYNA POTOSI: Le glacier du 20ngo fait partie du massif du Huayna Potosi, dans la Cordillère Royale, située en Bolivie. Il occupe la majeure partie du bassin versant étudié, dont la surface totale est de 3 km 2 , et la surface englacée de 2,1 km 2. La surface du bassin versant non occupée par le glacier principal se compose de deux moraines latérales, et de petites aires englacées connectées hydrologiquement au glacier, mais pas glaciologiquement (voir figure 1). Le bassin versant est compris entre 4830 mètres et 6000 mètres d'altitude. Il est exposé à l'est dans sa partie basse, et au sud dans sa partie supérieure [Francou et aL, in press; Ribstein et aL, 1995].
para el estudio del recalentamiento global y de sus consecuencias en los trópicos.
Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science, 1999
Académie des sclences 1 Elsevier, Paris. All rights reserved, Céosciences de surface / Surface eo... more Académie des sclences 1 Elsevier, Paris. All rights reserved, Céosciences de surface / Surface eosciences (H ydrologie-H ydrogéologie / ~y~~/ o g y-~y~~~g~o / o~y~ Calcul de la pluie sur le bassin versant du lac Titicaca pendant l'Holocène Computation of the rainfall on Lake Titicaca catchment during the Holocene d
Les mesures de débit sur des grands jleuves oh le module dépasse plusieurs dkaines de mi.Zli.ers ... more Les mesures de débit sur des grands jleuves oh le module dépasse plusieurs dkaines de mi.Zli.ers de m3/s posent de n.ombreus problèmes, Gcessitant une méthodo-1ogi.e et un. appa.reillage parfaitement adapt6s. Le présent rapport montre quelqnes-u,nes des dilfficultés rencontrées au cours de jaugeages sw le Congo par les hydrologues de 1'O.R.S.T.O.M. à Brazzaville et les moyens mis en (euvre.
L'évaluation de l'évaporation de nappe d'eau libre est d'abord faite à l'éche... more L'évaluation de l'évaporation de nappe d'eau libre est d'abord faite à l'échelle décadaire et mensuelle à partir de bilans hydrologiques, particulièrement en ce qui concerne le lac Bam. Les données climatologiques, en station de référence, notamment celles sur bacs à évaporation, sont ensuite collectées. Après une présentation sommaire de la théorie de l'évaporation d'une surface d'eau libre, sont inventoriées les diverses méthodes en dérivant qui permettent l'évaluation de l'évaporation. En utilisant les données du lac Bam, de la Mare d'Oursi, du lac Tchad et d'açudes brésiliens, certaines de ces méthodes sont testées et comparées dans le cas de climats secs, en s'efforçant de mettre en valeur l'advection. Il est particulièrement insisté sur les méthodes de transferts globaux aérodynamiques et diverses approches statistiques à partir des données climatiques, observées en station de référence. Une dernière partie utilise et int...
Haute-Volta, pow y développer une étude de l'évaporation d'un lac en climat soudano-sahzlien. Le ... more Haute-Volta, pow y développer une étude de l'évaporation d'un lac en climat soudano-sahzlien. Le présen.t article utilise une partie des résultats recueillis à la station hydrologique du lac depuis cette date, puis, à partir de 1973, à la station, climatologi.que de référence, non injluencée par le lac, et à I'Evapotron install& en son milieu. Il y est démontré qu'il existe une bonne corrélation entre les moyennes mensuelles et décaclaires de l'évaporation du lac et de certains param.ètres climatiques observe's à la station. climatologique de réf&rence (déjicit de saturation de 1'ai.r et rlitesse au vent). La corrélation entre E'évaporation moyenne décadaire et perztadaire du lac, et les paramatres climatiques moyens correspondants de l'air surplombant le lac, est Bvidemment encore meilleure. Plusieurs formules permettan.t de calculer l'évaporation sur des p8riodes de temps ,variables, à partir des paramètres climatiques de référence, sont ainsi proposées. Ces diverses formules sont testées, dans le cas du lac cle Bam, en comparant les valewrs calculées de l'évaporation aux valeurs réellement observées. Ces méthodes sont ensuite extrapolées à l'échelle journalière et horaire ; elles permettent un premier bilan énerghtique du lac de Bam pour certaines journées jugées particulièrement représen,tatives des diverses conditions climatiques annuelles. L'application brutale de ces formules aux observations climatiques réalisées depuis 1965 à la station climatologique de Bol-Mataf0 permet une estimation raisonnable de l'évaporataon du lac Tchad.
L'évaporation d'une nappe d'eau libre est une caractéristique climatique qui intègre ... more L'évaporation d'une nappe d'eau libre est une caractéristique climatique qui intègre de multiples facteurs environnementaux, d'échelles spatiales et temporelles très étendues. L'étude du Lac de Bam, situé au nord du Burkina-Faso, dans des conditions climatologiques présahéliennes (650 mm de pluie par an), a rassemblé de 1972 à 1976 autour d'une vaste étendue d'eau libre (20 km2), dont l'établissement du bilan hydrologique était possible sinon facile une grande partie de l'année, un équipement hydrométrique et météorologique susceptible de mesurer et d'enregistrer la plupart des facteurs déterminant l'évaporation. Ainsi a-t-on pu vérifier, dans ce contexte, les approches classiques d'évaluation de l'évaporation et en proposer des améliorations mieux adaptées à cet environnement. Par diverses approches complémentaires, l'évaporation moyenne a pu être déterminée sur des pas de temps horaire, journalier, décadaire, mensuel et annue...
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